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Informations Pratiques

L’aparté, lieu d’art contemporain

Exposition

14.01.19 → 01.03.19
Exposition Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot, “J’aimerais que Yono Ono vienne à mon vernissage. – Mais yes !”

  1. Le monde, lui, est en train de disparaître (1 et 2), acrylique sur contreplaqué, 148 x 67 cm.

    Art lent, rime pâle, toile de coton, 150 x 98 cm.

  2. Variantes, étagère en bois, 60 x 97,5 x 27,5 cm, argile peinte, dimensions variables.

  3. Variantes, étagère en bois, 56 x 100 x 27,5 cm, chlorophytum, argile peinte, dimensions variables.

Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot ont entamé leur collaboration en 2010 par le biais d’abord de la musique puis rapidement sous la forme d’un projet artistique commun où se mêlent rêves d’exploration, storytelling, bricolage, science-fiction des années 1950 et une certaine improvisation.

Tout au long de leur temps de résidence à L’aparté, les deux artistes ont entretenu une correspondance écrite, façonnant ainsi le récit comme fil conducteur de leur travail. Entre divagations prosaïques et fictions à quatre mains, l’exposition matérialise ces échanges sous forme d’installations mêlant plusieurs techniques (sculpture, vidéo, dessin) et permet aux artistes de poursuivre le développement d’un univers personnel empreint d’étrangeté, tout en partageant leurs dialogues avec le spectateur. Une sélection de ces textes figure dans l’édition Correspondance, à la fois point de départ et notice de l’exposition.

Pour ces deux rennais originaires de Brest, Trémelin leur est apparu comme un lieu qui semblait hors de notre espace-temps. Le récit fictionnel qu’ils développent dans l’édition Correspondance traite de la disparition prochaine de l’univers. Alors que l’univers s’évapore, la seule zone visible est le lac de Trémelin, théâtre de différentes histoires où plusieurs personnages venant de mondes parallèles se croisent sans toujours se voir : Arthur et Martha, Georges Brassens, une jeune fille, des motards rockeurs, deux cosmonautes…

À l’entrée de la salle d’exposition, un petit écran de télévision nous montre l’errance d’un cosmonaute perdu. Son scaphandre et sa combinaison sont posés au sol. Deux acryliques sur contreplaqué ainsi qu’une bannière en toile de coton font office de décor. Le monde, lui, est en train de disparaître figure, comme son titre l’indique, un effacement progressif du paysage, presque doux, comme si petit à petit l’univers se gommait. Anagramme de « L’aparté Trémelin », Art lent, rime pâle se situe entre message codé et carte géographique.

Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot accordent une place importante à la construction de leur propre mobilier. Ici, il s’agit d’une armoire de style moderniste transformée en table et étagères. Ces éléments servent de support à une série de trente-cinq sculptures en argile composée de figures de jeu d’échecs ainsi que de formes variées. Les pièces ne constituent pas un jeu d’échecs complet : les règles sont à réinventer. Quant au mobilier, il date peut-être de l’époque où Yoko Ono avait imaginé, dans l’œuvre Chess (1966), un jeu d’échecs composé uniquement de pions blancs.

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES

  • Performance à 19h30
  • Vernissage le 17.01.19 à 18h30