Exposition
« Passerelle est ravi d’annoncer une collaboration pionnière avec MojennLab, une startup bretonne avant-gardiste spécialisée dans la création de légendes anciennes et modernes et l’optimisation de l’offre touristique. Cette alliance inédite entre le centre d’art et l’originalité créative starteupante marque un tournant passionnant dans le monde de l’art contemporain. MojennLab, reconnue pour sa capacité à transcender les limites de l’imagination, s’est associée à Passerelle pour donner vie à une exposition qui redéfinit les normes de la créativité. En combinant l’histoire et la narration, l’équipe de MojennLab fait naître des expériences uniques et inoubliables. MojennLab offre, notamment aux collectivités, des packages de mythes imaginés sur mesure pour chaque territoire : dragons, ovnis, zombies mangeurs de cervelles ou encore réincarnations de Jeanne d’Arc ou de Charles Martel.
Le directeur de Passerelle, Loïc Le Gall, exprime son enthousiasme quant à cette collaboration exceptionnelle : « Passerelle a toujours été dévoué à la célébration de l’art sous toutes ses formes. En s’associant à MojennLab, nous avons l’opportunité de repousser les limites de notre engagement envers l’innovation artistique et entreprenariat et de présenter à notre public une expérience artistique incroyable. » Le cofondateur de MojennLab, Guildern Le Guenec’h, se réjouit de cette visibilité : « Avoir la chance de montrer ce dont nous sommes capables dans un centre d’art tel que La Passerelle montre bien l’ambition originale et internationale de MojennLab. Nous sommes là pour écrire le tourisme de demain et je suis sûr que l’art peut, en quelque sorte, nous être utile ». »
Diplômée de l’Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Brest et lauréate 2023-2024 du programme Les Chantiers Résidence, Ondine Bertin (1995) propose une aventure inédite à Passerelle en inventant une entreprise fictive spécialisée dans la création de légendes pour des territoires qui n’en ont pas. Son univers est caustique, se moque doucement du monde de l’entreprise et de ses codes, depuis les teambuildings, parfois absurdes, à la novlangue franglaise et spécifique des nouveaux métiers, et examine la notion d’utilité du travail, de bien-être et d’accomplissement.
Son entreprise MojennLab, mot valise comprenant Mojenn, légende en breton, et Lab pour laboratoire est suffisamment étrange et aboutie pour être presque crédible dans ses missions de consulting touristique. Si le discours est parfaitement plausible, les images, elles, trahissent un recours à une intelligence artificielle perfectible – que l’artiste revendique –, qui crée souvent des glitchs (une légère défaillance numérique qui est inattendue) horribles tels que des visages déformés.
En imaginant un cadre qui pourrait être réel, elle interroge la place de la vérité et de l’information dans notre monde actuel où la fake news est devenue reine et n’est presque plus distinguable de la news. Comment l’histoire se constitue ? Comment est-elle parfois falsifiée ? sont autant de questions graves qu’Ondine Bertin développe dans son exposition sous couvert de son humour tantôt noir, tantôt premier degré.
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