• Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • PL – 2023-1988 | Exposition personnelle de Christian Bonnefoi

    • Exposition
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    • 23.06.23 → 23.09.23
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Christian Bonnefoi offre l’exemple peu courant d’un théoricien d’art passé à la pratique avec succès comme en a témoigné son exposition rétrospective de 2008 au Centre Pompidou à Paris. La galerie Oniris l’invite pour la treizième fois depuis 1992 pour une nouvelle exposition personnelle de peintures récentes pendant l’été 2023.


      L’œuvre de Christian Bonnefoi s’est construite très tôt sur l’idée que le tableau, la peinture, ne se limitait pas à une surface délimitée par des bords, qu’il s’agissait de remplir par une composition répondant à des intentions ou à des gestes plus ou moins conscients, mais un lieu que le peintre peut construire par sa pratique, en jouant sur tous les éléments qui peuvent constituer la peinture et son apparition, son dévoilement. 

       

      Même si l’œuvre de Christian Bonnefoi peut nous faire penser aussi bien à Matisse ou Picasso pour leur liberté d’expression, qu’à De Kooning ou Newman pour leur pratique de l’écriture et de la construction, elle s’est toujours située en dehors des modes ; c’est une œuvre vivante. 

       

      Cette exposition s’articule autour de la série PL où Christian Bonnefoi travaille ses compositions avec des larges coups de pinceaux colorés dans l’espace de la toile, réalisés des deux côtés du tableau avec des jeux de transparence. L’exposition “PL – 2023-1998” présente des nouveaux tableaux très colorés de la série PL IV de 2023 aux côté de travaux plus historiques de la première série PL en 1998.

       

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • Claude Viallat | Peintures récentes

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2022-285-min-scaled.jpg
      CLAUDE VIALLAT 2022-285, 2022 Acrylique sur tissu 148 x 129 cm
    • 06.05.23 → 17.06.23
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Claude Viallat

      Sa forme neutre qui fait penser à une éponge ou à un haricot, la signature de Viallat depuis plus de 50 ans, a gagné reconnaissance à travers le monde : rétrospective au Centre Pompidou à Paris, participation à la Biennale de Venise, acquisitions pour les collections du Musée d’art moderne de la ville de Paris et du MOMA à New-York. 

       

      Le peintre contemporain français, Claude Viallat, est né en 1936 à Nîmes, où il vit et travaille aujourd’hui. Étant un des membres fondateurs du groupe pictural Supports/Surfaces, l’artiste se concentre surtout sur le motif, la répétition et le procédé, plutôt que sur le sujet, qu’il place au second plan, révolutionnant ainsi la peinture.

       

      Le support de Viallat est libre et hétérogène. Il travaille sur des matériaux de récupération détournés, trouvés dans des marchés aux puces, des brocantes, des greniers. Il peint ainsi sur des sacs en toile de jute, des parapluies, des parasols, des tapis de table, des bâches de bateau, des toiles de tentes, toujours déployés au sol.

       

      Le procédé créatif de l’artiste se résume dans la répétition d’une forme simple et récurrente, immédiatement reconnaissable, sur toute la surface d’une toile libérée de son châssis selon la technique du all-over. Coloriste remarquable, Viallat utilise la couleur vive pour appliquer la forme qui l’a rendu célèbre, « la plus simple, la plus élémentaire, la plus immédiate qui soit », déclinée à l’infini au fil des supports.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • ” S’y perdre, encore ” | Exposition personnelle de Didier Mencoboni

    • Non classé
    • 23.03.23 → 29.04.23
      Non classé
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Didier Mencoboni est avant tout coloriste. La couleur est l’essence même de son travail. Son œuvre répond à trois points essentiels : l’abstraction, le concept et la couleur. Elle est constituée autant de petits formats que de grands et appelle de manière périodique différents supports comme la toile, le papier, le tissu, le miroir, voire le plexiglas et d’autres matériaux.

      À la façon d’un musicien qui composerait sur le mode exclusif de la variation, Didier Mencoboni multiplie les jeux formels et les combinaisons chromatiques afin d’élargir le registre d’expression de la peinture.

      Depuis les années 1990, il se consacre à la série “…Etc…”, des tableaux de petits formats qui l’occupent quotidiennement. À ce jour, cette série compte plus de 2300 tableaux, qui sont une manière de faire connaissance avec la peinture et de l’apprivoiser. Pour l’artiste, peindre des petits tableaux en grande quantité est une manière de ne jamais finir, et de produire une seule pièce elle-même composée d’une suite infinie qui devient un objet insaisissable.

      A l’occasion de sa deuxième exposition personnelle à la galerie Oniris intitulée “S’y perdre, encore”, Didier Mencoboni expose un ensemble d’œuvres inédites issues de deux séries “Sans titre” : la première, un travail à l’encre sur papier qu’il poursuit depuis plusieurs années et la seconde constituée d’un ensemble de petites peintures à l’huile très récentes dont l’artiste précise :

      « Je n’avais pas refait de peinture à l’huile depuis les années étudiantes. Pour cette série de tableaux, l’acrylique ne permettait pas un résultat techniquement satisfaisant. J’ai redécouvert la peinture à l’huile avec sa matière, son relief et son brillant. » 

      Le choix d’un support en bois apporte un aspect doux et chaud à la peinture contrairement à la toile. La tension est sans surprise contrairement à la toile. Le plan du tableau est volontairement décalé du mur grâce au biseau sur le côté. L’arrondi et le biseau présentent un support plat dont il ne reste que la surface colorée avec une ombre portée. Les formats sont “approximativement identiques” ce qui participe au côté unique de chaque œuvre.

      Dans cette présentation, il y a un choix délibéré de rester dans une même série avec une unité de format dont on en retient principalement la fréquence colorée de chaque peinture et une expérience de proximité pour apprécier le détail.

       

      “S’Y PERDRE, ENCORE”, EXPOSITION PERSONNELLE D’ŒUVRES RÉCENTES DE DIDIER MENCOBONI À DÉCOUVRIR DU VENDREDI 23 MARS AU SAMEDI 29 AVRIL 2023

       

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • Peintures récentes de Guillaume Moschini

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Galerie-Oniris-Florent-Paumelle-Recent-works-Guillaume-Moschini-02152023_223436-scaled.jpg
    • 24.02.23 → 29.04.23
      Non classé
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Guillaume Moschini

      Guillaume Moschini s’en remet totalement à la couleur. C’est à main levée, d’un geste sûr et précis qu’il crée la forme ou plutôt les formes.

      La palette est vive et contrastée : harmonie de jaune et de vert, d’orangés et de bleu… mais aussi accords plus feutrés, du beige au gris. Les formes sont des plus simples : deux rectangles en déséquilibre avec de grandes respirations données par les blancs ou les tons écrus de la toile vierge. « Les formes s’opposent sur la surface de la toile, l’une ascendante, l’autre descendante » écrit Marielle Barascud. « Mais elles peuvent aussi se compléter par leur couleur ou leur valeur, creuser la surface du tableau, le déstabiliser ». « Parfois la difficulté du choix impose le monochrome », rose ou gris. Les deux formes ne sont plus alors qu’un murmure, juste quelques traits de contour en négatif, mangé par la couleur.

       

      Celle-ci mêlée d’encre et d’acrylique est très fluide et chaque fois elle se donne différemment sur la toile. Par chaque série, Guillaume Moschini cherche « le bon pinceau, les bons outils, la bonne tension de la toile ». Couleurs et tons sont inventés pour chaque nouvelle suite de variations. La peinture de Guillaume Moschini est d’une « illusoire simplicité ». Longuement méditée dans la solitude d’un atelier bien rangé, elle est profondément ressentie. Toute est une affaire de rythme.

       

      Cette nouvelle exposition de Guillaume Moschini se déroule en deux temps avec deux accrochages différents : le premier est visible pendant le mois de mars et le second pendant le mois d’avril 2023. L’exposition reste accessible à tous dans la Galerie 2 (accueil à la galerie 1 au 38 rue d’Antrain).

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • Travaux récents d’Alain Clément

    • Exposition
    • 10.02.23 → 17.03.23
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Les créations d’Alain Clément ont toutes en commun de se donner à voir comme des compositions colorées, « non-figuratives », qui n’ont pas de « sujet », mais dans lesquelles la gestualité, le corps, l’écriture prennent en compte l’espace de l’œuvre (de la peinture ou de la sculpture) et l’espace réel (celui du spectateur et le lieu d’exposition).

      La couleur éclatante y joue maintenant un rôle déterminant.

      « Mes formes irradient et pulsent l’espace. La composition naît de leurs tensions. Elles cherchent à constituer un espace autonome et mouvant qui creuse ou gonfle le plan jusqu’à la sculpture. » A.C.

      Dans l’œuvre de Clément, peintures et sculptures peuvent donc être largement articulées. Si les peintures apparaissent comme des espaces architecturés, structurés par la couleur, mis en forme par les valeurs, les sculptures sont comme la projection des gestes picturaux, des formes-couleurs, dans l’espace : le tableau sort du champ pictural illusionniste. L’espace est le matériau du peintre comme du sculpteur.

      EXPOSITION PERSONNELLE D’ŒUVRES RÉCENTES D’ALAIN CLÉMENT À DÉCOUVRIR DU VENDREDI 10 FÉVRIER AU SAMEDI 17 MARS 2023
      VERNISSAGE OUVERT À TOUS EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE VENDREDI 10 FÉVRIER DE 18H À 20H
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • Exposition de groupe | Petits formats 2022-2023

    • Exposition
    • 15.12.22 → 27.01.23
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Vera Molnar, Norman Dilworth, François Morellet, Aurelie Nemours, Ode Bertrand, Yves Popet, Frédéric Bouffandeau, Olivier Petiteau, Nikolas Fouré, Philippe Cognée, Carole Rivalin et d'autres artistes de la galerie.

      En décembre, chaque année la Galerie Oniris accueille sa traditionnelle exposition de petits formats et d’oeuvres sur papier des artistes de la galerie qui symbolise la conclusion de l’année.

      L’exposition des Petits Formats est l’opportunité de revoir des oeuvres des artistes exposés pendant l’année écoulée, de découvrir un apperçu de ceux qui seront éxposés l’an prochain tout en intégrant des oeuvres des artistes de la galerie qui ne sont pas programmés à Rennes ou lors de nos participations aux foires pendant ces deux années.

      Cet accrochage est constitué d’œuvres de petits formats et/ou travaux sur papier des artistes de la galerie qui sont souvent inédites sur les murs de la galerie. Une présentation de groupe qui présente un panorama varié composé d’œuvres d’artistes exposés durant l’année qui se termine, mais aussi une évocation des expositions programmées en 2023 ou encore, des nouvelles œuvres des autres artistes qui n’ont pas fait l’objet d’une exposition personnelle durant la période.

      Cette présentation reste une occasion de (re)découvrir plus globalement la trentaine d’artistes que la galerie défend toute l’année. Comme une “réunion de famille” artistique de fin d’année qui se veut chaleureuse et colorée pour favoriser les rapprochements artistiques et le dialogue entre les membres de la famille Oniris.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2022
    • Soo-Kyoung Lee | Memoria |Exposition personnelle d’œuvres récentes

    • Exposition
    • 30.09.22 → 10.12.22
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Cet automne, la Galerie Oniris expose pour la seconde fois l’artiste franco-coréenne Soo-Kyoung LeeEtant une adepte de la peinture abstraite et spontanée, elle avoue ne jamais faire aucune préparation avant d’entamer le travail. Pour elle, le plus important c’est le geste. La pensée et l’action sont simultanées et c’est dans cette continuité des gestes que la peinture devient tangible.

      Le nom de l’exposition « Memoria » (lat. mémoire) décrit le paradoxe auquel l’artiste est confrontée constamment durant son processus créatif : elle est tenue à chasser sa mémoire et, en même temps, travailler avec celle-ci.

      Même si dans sa technique Soo Kyoung Lee a dû s’éloigner des traditions d’Asie, une partie de l’exposition « Memoria » est empreint de sensibilité coréenne, de souvenirs d’enfance. Cette série, appelée « Munpei » [plaque de porte], renvoie à une vielle coutume coréenne qui consistait à mettre à côté de la porte un panneau rectangulaire sur lequel était inscrit le nom du résident de la maison. L’artiste travaille avec la substance et, en découpant le bois de manière totalement libre, elle remplace le nom spécifique par des formes abstraites. La série de « Munpei » contient 1000 pièces au total : chacune est unique et colorée comme un message à celui qui la regarde dans l’esprit de la tradition des plaques de porte en Corée.

      Dans cette nouvelle exposition à la Galerie Oniris, l’artiste présente des tableaux et œuvres sur bois réalisés ces deux dernières années. Ces œuvres illustrent l’évolution du procédé créatif de Soo-Kyoung Lee tout en gardant une spontanéité caractéristique.

       

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2022
    • TEN

    • Exposition
    • 17.06.22 → 21.09.22
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • JEAN-MICHEL ALBEROLA, FRÉDÉRIC BOUFFANDEAU, PHILIPPE COGNÉE, ODILE DECQ, JOËL DENOT, SOO-KYOUNG LEE, DIDIER MENCOBONI, GUILLAUME MOSCHINI, OLIVIER PETITEAU et CAROLE RIVALIN

      Soo-Kyoung Lee, Rouge, 2021, acrylique sur toile

       

      Après avoir célébré le 35ème anniversaire de l’ouverture de la galerie pendant l’été 2021, une nouvelle exposition de groupe intitulée TEN vient fêter le dixième anniversaire de la reprise de la galerie Oniris par Florent Paumelle.

      Depuis une dizaine d’année, il dirige la galerie avec le souci de respecter la relation entre le travail des artistes établis avec celui d’une jeune génération d’artistes émergents qui partagent un langage conceptuel commun.

      Cette exposition met l’accent sur le travail des artistes qui ont rejoint la galerie depuis 2012 aux côtés de quelques œuvres d’artistes plus historiques.

      La sélection se veut évolutive au fur et à mesure de l’été et peut présenter un accrochage différent d’une visite à l’autre. 

      L’exposition présente des peintures, dessins et sculptures, dans les deux espaces d’exposition de la galerie Oniris situés au 38 er au 42 rue d’Antrain à Rennes.

       
      CETTE EXPOSITION FAIT PARTIE DU PROGRAMME EXPORAMA RENNES 2022

      Pendant tout l’été 2022, Exporama propose plusieurs dizaines d’offres complémentaires d’expositions, de performances, de ballades, d’animations  associant de nombreux acteurs locaux de l’art contemporain à Rennes, notamment Le Musée des Beaux-Arts, le FRAC Bretagne, les deux centres d’art contemporain de La Criée et 40mcube et de nombreux lieux à découvrir pour vous permettre de passer un bel été à Rennes sous le signe de l’art contemporain.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2021
    • Oniris, 35 ans !

    • Exposition
    • 12.06.21 → 28.05.21
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Morellet, Molnar, Nemours, Dilworth, Asse, Knifer, Viallat, Cognée, Bonnefoi, Antoniucci, Clement, Soo-Kyoung Lee...

      François Morellet, 10 lignes au hasard hybrides n°3, 2007

       

      Ouverte en septembre 1986, la galerie Oniris est heureuse de vous inviter à fêter ses 35 ans avec une exposition évènement pendant tout l’été 2021.

       

      Célébration ou fête de famille, c’est avant tout l’occasion de réunir les artistes, les collectionneurs et les passionnés qui suivent le projet de la galerie Oniris dans ses évolutions successives depuis plus de trois décennies et demie.

       

      Cette exposition anniversaire occupera les deux espaces de la galerie à Rennes. Dans la galerie du 38 rue d’Antrain, une sélection d’œuvres de ses artistes emblématiques issus de son univers de géométrie abstraite parmi lesquels François Morellet, Aurelie Nemours, Vera Molnar ou Norman Dilworth.

       

      Dans l’autre espace situé dans la Cour du 42 rue d’Antrain, un ensemble d’œuvres d’artistes tels que Claude Viallat, Philippe Cognée, Jean-Pierre Pincemin ou Christian Bonnefoi issus du second groupe d’artistes que la galerie défend depuis 1986.

       

      Dès la mi-juin, une visite virtuelle des deux espaces permettra aux invités distants de participer à l’évènement.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2021
    • 1 2 1 2 1

    • Exposition
    • 13.03.21 → 26.05.21
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Norman Dilworth

       

      Norman Dilworth s’intéresse au phénomène des nombres. Ses choix ont une base purement abstraite, pas de référence à la nature, bien que ses œuvres achevées donnent souvent raison à des associations dans ce sens. Il s’y réfère avec humour par « la nature des choses ».

      Norman Dilworth se concentre sur les rangées mathématiques simples, croissantes ou décroissantes, inclinées, les angles d’un degré précis etc. Pourtant, le résultat est confusément complexe et le plus souvent difficile à expliquer. Ses matériaux favoris sont le bois, teinté en noir. Aussi, dans son travail récent, il utilise par exemple l’acier traditionnel combiné avec de l’inox, et même de la ficelle. La couleur originelle du matériau joue un rôle essentiel dans la plupart de ces nouvelles sculptures murales.

      L’exposition personnelle « 1 2 1 2 1 » célèbre les 90 ans du sculpteur anglais qui expose depuis 2004 à la galerie Oniris à Rennes et lors de ses participations aux foires d’art contemporain à Paris et à l’étranger.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2020
    • Les artistes de la galerie

    • Exposition
    • 27.06.20 → 29.08.20
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pierre Antoniucci, Christian Bonnefoi, Frédéric Bouffandeau, Alain Clément, Philippe Cognée, Soo-Kyoung Lee, Guillaume Moschini

       

      Tout l’été à la galerie Oniris, les peintures et sculptures de Pierre Antoniucci, Christian Bonnefoi, Frédéric Bouffandeau, Alain Clément, Philippe Cognée, Soo-Kyoung Lee, Guillaume Moschini, Jean-Pierre Pincemin sont à re-découvrir pendant l’exposition consacrée à Claude Viallat (dans la galerie sur rue).
       
      La galerie Oniris a toujours eu à cœur de proposer une cohérence et d’exposer des artistes qui font liens. Pour cette exposition, leur rapport à la couleur mais aussi différentes générations d’artistes qui se sont croisés, rencontrés ou qui ont seulement partagé les mêmes murs à la galerie, à Nîmes ou ailleurs.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2020
    • Claude Viallat, Exposition personnelle

    • Exposition
    • 27.06.20 → 19.09.20
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    •  

      La peinture de Claude Viallat se caractérise par une forme neutre, ni naturelle ni géométrique, qui est répétée sur une toile libre, sans châssis, déterminant la composition de l’œuvre.

      Viallat décline de manière régulière son empreinte sur des supports divers tels que bâches, toile de tentes, tissu d’ameublement ou de parasols et autres supports qui se présentent à lui.

      Influencé par la nature même du support (sa couleur, ses motifs ou sa découpe) il travaille des techniques d’imprégnation de la couleur sans cesse renouvelées, comme la peinture mais aussi la solarisation de la toile, l’imprégnation, la capillarité de la peinture.

      Cette forme simple, reproduite inlassablement à l’aide d’un pochoir et de pinceaux coudés de radiateurs sur des tissus colorés, induit sa part d’aléatoire de par son exécution manuelle. La répétition et l’agencement de ce motif, unique à l’artiste, crée des espaces divers, modulés selon le jeu de textures et de couleurs des supports qui la portent.

      L’exposition de l’été 2020, célèbre les 30 ans de collaboration entre Claude Viallat et la galerie Oniris. En plus des douze expositions personnelles de Viallat à Rennes, Oniris l’a exposé à de nombreuses reprises lors de ses participations aux foires d’art en France et à l’étranger au cours des trois dernières décennies.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2020
    • Hauts en couleurs !, Exposition des artistes de la galerie

    • Exposition
    • 12.05.20 → 20.06.20
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Soo-Kyoung Lee, Guillaume Moschini, Alain Clément, Bruno Rousselot, Frédéric Bouffandeau, Pierre Antoniucci, Christian Bonnefoi

      Guillaume Moschini

       

      La galerie Oniris réouvre ses portes au public le mardi 12 mai 2020 dans le respect des règles visant à lutter contre la propagation du Covid-19.

      A cette occasion, nous vous proposons une exposition post-confinement intitulée « Hauts en couleurs« , une sélection d’oeuvres colorées de grands formats d’artistes de la galerie. Cette exposition de groupe précède notre rendez-vous d’été consacrée à Claude Viallat.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2020
    • Olivier Petiteau, Travaux Récents

    • Non classé
    • 01.02.20 → 14.03.20
      Non classé
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Depuis son arrivée à la galerie en 2015, Olivier Petiteau poursuit ses recherches sur les courbes, les diagrammes et toutes formes de représentations de statistiques. Il ne s’agit jamais de s’intéresser aux chiffres ou données pour leur caractère informatif mais plus à l’aspect visuel de la représentation graphique et de la saturation provoquée par leur omniprésence dans les médias. En arrière plan, la géométrie est toujours présente dans toutes ses oeuvres.

      Olivier Petiteau aime confronter des courbes qui n’ont rien en commun (« abeilles & bittorent » ou « meubles et glyphosate ») pour leur complémentarité esthétique et dans la réalisation, il associe de la même façon il peut associer la technique si précise de la marqueterie avec un élément réalisé en ciment brut.

      Cette exposition de « travaux récents » met en avant la multiplicité et les évolutions récentes du travail d’Olivier Petiteau.

      L’exposition à la galerie est également une introduction à son exposition personnelle « Capture d’écran » programmée au Musée de Cholet du 06 mars au 28 août 2020.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2020
    • Geneviève Asse, Bleu

    • Exposition
    • 24.01.20 → 07.03.20
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Du 24 janvier au 7 mars, la Galerie Oniris présente une sélection inédite de tableaux et d’œuvres sur papier de Geneviève Asse.

      Dans l’œuvre de Geneviève Asse, le bleu est synonyme d’infini, de lointain et de plénitude, pour le peintre cette teinte est la seule qui, couvrant le support de la toile permette aussi de la traverser. Pour se situer dans la profondeur, le bleu a besoin d’une architecture, l’artiste dit d’elle-même que « L’espace se compose de formes sommaires et sensibles qui s’équilibrent par la masse et par la lumière, une architecture se crée ».

      Vue d’exposition, Geneviève Asse, avril 2018

      C’est avec la peinture que l’artiste aborde pleinement le thème de l’ouverture, de porte, d’architecture élémentaire qui ouvre un espace clos et qui permet à la lumière de s’infiltrer. Cette forme d’ouverture est donnée par des lignes qu’elles soient horizontales ou verticales scindant la toile en deux.
      De nombreuses expositions nous ont déjà dévoilées l’œuvre de Geneviève Asse qui, des natures mortes de ses débuts, à l’abstraction de ses toiles bleues, questionne et privilégie le thème de la lumière.
      Dans ses toiles, Geneviève Asse nous dévoile une de ses préoccupations premières : la division. Ses toiles sont comme déchirées, incisées d’un fin trait parfois rouge, parfois blanc, comme une cicatrice de lumière. Cette division récurrente dans son œuvre, pose le problème de la partition et de la réunion du plein et du vide, cet acte essentiel pour l’artiste distingue alors deux parties sur la toile, pour ensuite mieux les sceller dans le tout.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2020
    • Petits Formats et Oeuvres sur papier

    • Exposition
    • 23.11.19 → 18.01.20
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Jean-Michel Alberola, Pierre Antoniucci, Geneviève Asse, Ode Bertrand, Christian Bonnefoi, Frédéric Bouffandeau, Alain Clement, Philippe Cognée, Odile Decq, Norman Dilworth, Gerhard Doehler, Soo-Kyoung Lee, Didier Mencoboni, Vera Molnar, François Morellet, Guillaume Moschini, Aurélie Nemours, François Perrodin, Olivier Petiteau, Jean-Pierre Pincemin, Yves Popet, Marine Provost, Carole Rivalin, Bruno Rousselot, Marie-Thérèse Vacossin, Claude Viallat

      Comme chaque fin d’année, entre décembre et janvier, la galerie Oniris fait la part belle aux “petits formats et œuvres sur papier”, l’occasion de découvrir ou redécouvrir un panorama de la richesse artistique des artistes de la galerie.  

      Comme une “réunion de famille” de fin d’année, l’exposition rassemble les invités des précédentes expositions de l’année 2019 et ceux des mois à venir en 2020. Une réunion chaleureuse et colorée qui favorise les rapprochements artistiques et le dialogue.

      Cet accrochage plus dense que ceux pratiqués habituellement, rassemble la majorité des artistes d’Oniris grâce à une sélection d’œuvres qui évolue au fur et à mesure des semaines de l’exposition.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2019
    • Marie-Thérèse Vacossin, Histoires de gris

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20180905_124243-001.jpg
    • 27.09.19 → 16.11.19
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • La Galerie Oniris vous invite à découvrir “Histoires de gris“, quatrième exposition personnelle d’oeuvres récentes –tableaux, papiers et plexiglas – de Marie-Thérèse Vacossin.

      Depuis plusieurs décennies, Marie-Thérèse Vacossin (née à Paris et vivant aujourd’hui à Bâle), poursuit une œuvre tout à fait conséquente. A la fois conceptuelle dans sa méthode, celle de « l’art concret », son travail est enraciné dans une tradition picturale « impressionniste ». C’est une peinture où la rationalité et le sentiment s’équilibrent.

      En effet, si le travail est au départ fondé sur la logique et la géométrie, les tableaux colorés créés par Marie-Thérèse Vacossin sont liés avant tout à une expérience sensorielle vécue. Au premier abord, les images apparaissent monochromes, mais en fait elles permettent à la couleur de vibrer. Les peintures ne sont pas fondamentalement le lieu d’une matérialisation de la surface colorée ; les lignes qui les parcourent, leurs fréquences et leurs largeurs, leurs nuances produisent des superpositions, des changements, que nous percevons comme des polyphonies colorées.

      Les superpositions, les modulations, l’organisation plastique des couleurs créent des mouvements : d’avant en arrière, de haut en bas, de l’intérieur vers l’extérieur : les œuvres jouent dans l’espace, avec l’espace.

      Vue d’atelier

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2019
    • Vera Molnar, Alchimie des lignes

    • Exposition
    • 22.06.19 → 21.09.19
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Durant tout l’été, l’exposition « Alchimie des Lignes » explore les nombreuses recherches de Véra Molnar sur la ligne depuis plus de soixante-dix ans. Véra Molnar crée un langage à partir de lignes calculées et programmées. Toute son œuvre repose sur une construction stricte où la ligne et la couleur sont les seules bases structurelles.

      « Dans mon travail, il y a des formes. Ce sont des lignes qui se referment sur elles-mêmes, qui se mordent la queue. Cela donne des carrés, des rectangles et d’autres quadrilatères. Il y a aussi des cercles, des triangles, des pentagones. » Véra Molnar, Inventar, 1946/1999

      Véra Molnar, Love Stories, 2013

      Véra Molnar parle d’alchimie des lignes comme Arthur Rimbaud parlait d’alchimie des verbes : une quête commune de transformer la réalité banale en une fiction poétique. Toutefois, une certaine émotion s’échappe de ses compositions linéaires, et ce sentiment est renforcé par des titres choisis avec justesse, ajoutant une pointe de poésie à l’œuvre.

      Ses œuvres, réalisées à main levée, à l’ordinateur ou avec des collages sont des représentations géométriques, mais en apparence seulement. Les cercles, rectangles ou carrés sont seulement empruntés et manipulés pour illustrer les recherches que l’artiste mène en série, telles des expériences scientifiques. En partant d’un système presque « machinique », Véra Molnar réalise des formes simples, épurées et impersonnelles, et les soumet à de multiples variations. Dans les années 70s et 80s, les mutations s’opèrent grâce à des calculs mathématiques et informatiques, mais l’artiste laisse toujours une petite place au hasard et à l’imaginaire. Véra Molnar puise son imagination dans un ensemble de thèmes connus : les lettres de sa mère, les paysages de la montagne Sainte Victoire, les tableaux de grands peintres comme Monet, Malevitch, Dürer, …elle crée ensuite ses propres représentations aux formes géométriques et épurés, où les lignes se suffisent à elles-mêmes. Cette ligne omniprésente dans l’œuvre de Véra Molnar est selon ses mots : « un curriculum vitae, à l’image de l’ensemble de mes activités passées :  somme de ma vie ».

      Depuis ses premiers essais en 1968, Véra Molnar est devenue l’une des pionnières de l’utilisation de l’ordinateur dans la création artistique, un outil qui, selon ses termes, lui permet de « se libérer d’un héritage classique sclérosé » tout en conservant la pleine maîtrise de ses compositions. Vera Molnar enrichit aujourd’hui une œuvre déjà renommée par de nouvelles constructions systématiques aux couleurs éclatantes, et son travail a trouvé sa place dans les plus grandes institutions et collections nationales et internationales.

      En 1995, Oniris exposait pour la première fois les œuvres de Véra Molnar à l’occasion du dixième anniversaire de la galerie. Une collaboration historique avec des présentations personnelles lors des foires internationales (FIAC Paris en 2002, Artissima Turin en 2014, Art Brussels en 2016, Volta New-York en 2018, Art Paris au Grand-Palais en 2019) qui s’affirme une nouvelle fois à travers cette dixième exposition personnelle à Rennes.

      L’exposition « Alchimie des lignes » propose un voyage dans l’œuvre de Véra Molnar à travers différentes périodes et techniques : dessins générés par ordinateur dans les années 70s, tableaux, œuvres sur papier et une sculpture. Les œuvres exposées mettent en lumière l’importance du travail en série dans son approche comme « Love stories » ou « Java de 24 carrés », montrant la recherche constante dans la variation et la transformation des formes au cours de ces dernières années.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2019
    • Aurelie Nemours , Polychromies

    • Exposition
    • 17.04.19 → 31.05.19
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • A l’occasion de la publication du catalogue raisonné d’Aurelie Nemours, la galerie Oniris lui consacre une nouvelle exposition intitulée « Polychromies ». Cette exposition présente des oeuvres pour la plupart inédites à la galerie avec des tableaux, oeuvres sur papier et estampes.

      Nemours, Polychromie, 1991

      Aurelie Nemours s’était engagé dans la voie de l’abstraction à partir de 1949, développant une peinture abstraite, construite, à partir de couleurs pures et de formes géométriques issues du carré, mais sans dogmatisme ni systématisme.  Ses compositions sont strictement disposées dans le plan, fondées sur le croisement de l’horizontale et de la verticale.

      André Lhote lui aurait appris tout ce qui « pouvait être transmis en matière de peinture », et Fernand Léger a été le moyen pour elle d’une « purification » : « chez lui, on vivait quelque chose de merveilleux, dans le sens qu’on vivait à fond la peinture… Je l’admirais, mais je ne pouvais pas le suivre ».

      Sa peinture ne comporte en général que peu de couleurs (parfois elle ne met en jeu que le noir et le blanc), mais joue toujours sur l’intensité des champs colorés. La peinture met en oeuvre des accords de couleurs qui peuvent évoquer des tons, des sonorités, décrire des climats.

      Son travail se caractérise à la fois par sa rigueur mais aussi par une très forte sensibilité, voire une grande spiritualité. Pour Aurelie Nemours, peindre, c’était « chercher la vérité du monde ». Elle avait, disait-elle, « la peinture dans le cœur et dans la tête ».

      Aurelie Nemours est décédée le 27 janvier 2005 à Paris à l’âge de 94 ans, quelques mois après que le Centre Beaubourg lui ait rendu hommage en organisant une grande rétrospective de son oeuvre. Elle avait consacré sa vie à la peinture.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2019
    • Soo-Kyoung Lee, Yo I Tang

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/SKL-image-actus.jpg
    • 01.02.19 → 23.03.19
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pour la première fois, la Galerie Oniris présente le travail de Soo-Kyoung Lee avec des tableaux, des peintures sur bois et des œuvres sur papier.

       

       « Dans le temps de l’épreuve picturale, je suis devant a surface vierge comme face au vide, dans une impasse. Les heures s’enchaînent sans qu’il ne se passe rien ; je ne vois rien, puis, soudain, un surgissement… Dans le cours du travail, penser et agir sont simultanés. La pensée se dévoile progressivement dans l’action de peindre. Le décalage entre penser et voir est étroit. Une action en entraîne une autre, les couleurs se confrontent et s’harmonisent dans un cheminement qui mène à l’œuvre. »

      Soo-Kyoung Lee

      L’œuvre de Soo-Kyoung est délibérément spontanée et informelle. Aucune étude préparatoire précède la réalisation d’une toile ou d’un dessin. Chaque peinture est le résultat d’une série d’étapes orchestrées par un geste libre, tout en mouvement. Le premier geste est de recouvrir le fond dans sa totalité. La couleur apposée est le point de départ : la surface est apprêtée, lisse et donne la tonalité pour la suite. Ce fond souvent monochrome permettra à l’œil du spectateur de se concentrer sur la forme. Une forme qui nait grâce à des juxtapositions, et des recouvrements de couleurs. Cette forme, ni pensée ni imaginée, apparait au fur et à mesure des passages du pinceau, et se donne à voir comme des nœuds de peinture ou des rubans qui ne cessent d’être en mouvement. Ces formes qui ne ressemblent à rien de nommable ont un aspect organique et poétique, et une énergie s’en dégage. Le mouvement semble palpable.

      Les formes épurées laissent ressentir l’énergie dans le mouvement, et le geste de la main est encore perceptible une fois l’œuvre achevée. La matière est visible et donne une force supplémentaire au tableau. Soo-Kyoung Lee joue avec la consistance de la peinture, parfois utilisant une pâte lisse et riche, avec une densité de pigmentation presque palpable, parfois au contraire en utilisant une peinture très fluide, tels des jus colorés étirés sur la toile. Ces oppositions de matières accentuent les contrastes de couleurs. L’artiste corréenne aime associer des tons foncés et profonds avec des tons beaucoup plus lumineux et vifs.

      Techniquement, Soo-Kyoung Lee explore sur la toile toutes les possibilités qu’offre l’acrylique. Sur papier, l’artiste se tourne davantage vers des juxtapositions d’acrylique et d’encre et varie les supports, comme par exemple avec la superposition de papier et de rhodoïd.

      À la suite d’une longue phase de réflexion sur le support de la peinture, Soo-Kyoung Lee a fait évoluer son œuvre en travaillant sur des éléments en bois, découpés et peints. Bien qu’en relief, il ne faut pas les considérer comme des sculptures mais plutôt comme des éléments complémentaires aux œuvres sur toile. Avec les peintures sur bois, c’est comme si les motifs des toiles étaient détachés pour vivre de manière autonome dans un espace tangible.

      Pour la première exposition personnelle de Soo-Kyoung Lee, la Galerie Oniris expose toutes les facettes du travail de l’artiste franco-coréenne : des toiles, des œuvres sur bois et des œuvres sur papier sont à découvrir. L’exposition intitulée « Yo I Tang », onomatopée coréenne utilisée pour signaler le départ d’une course, marque le début d’une nouvelle collaboration, agrandissant la liste des artistes « nouvelle génération » de la galerie Oniris.

       

      Exposition réalisée avec le soutien aux galeries / expositions du CNAP — Centre National des Arts Plastiques

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2018
    • Ode Bertrand, Travaux noirs & blancs

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/sculpture-1.jpg
    • 09.11.18 → 08.12.18
      Non classé
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pour la troisième fois à la galerie, la Galerie Oniris expose des œuvres d’Ode Bertrand qui consacre depuis cinquante ans son œuvre à l’abstraction géométrique et à l’épuration formelle qui en découle.

      D’une apparente simplicité, l’œuvre d’Ode Bertrand se veut pourtant complexe car son travail est fondé sur des rapports subtils et des équilibres savants entre les éléments. Au sein des œuvres existe une tension entre deux états placés en concurrence : l’ordre et le chaos. L’ordre est prédominant dans la construction de la forme mais il y a toujours un évènement, un point, qui altère le pur équilibre.

      Nièce d’Aurélie, et présente à ses côtés à l’atelier durant 35 ans, Ode Bertrand a retenu la même rigueur tant dans l’épuration de la forme que dans l’exactitude de la facture. Néanmoins, Ode Bertrand acquière rapidement sa propre identité artistique en jouant sur les contrastes et sur les rythmes. L’artiste fait l’éloge du trait car celui-ci impose une économie de matière : il ne permet aucun aplat ou superposition et garde visible la rigueur du geste.

      « J’ai tout de suite su que c’était le trait qui m’intéressait, ainsi que le rythme. En disant cela, j’évacue de mes préoccupations le sujet au sens traditionnel du terme. Je n’ai pas connu comme certains artistes de l’art concret une expérience figurative se radicalisant peu à peu jusqu’à l’abstraction totale. J’ai choisi dès le départ la voie de cette abstraction. »

      Sur toile ou sur papier, Ode Bertrand travaille par famille d’œuvres. Chaque réalisation en appelle à une autre. Ce travail sériel met en avant les variations existantes d’une composition à l’autre et révèle toute la richesse de la règle de composition. La série prend fin lorsque la lassitude s’installe et que l’appel vers une autre composition se fait sentir.

      A travers ses compositions géométriques, il n’est pas question de science ou de mathématique. Ses œuvres sont avant tout emprunt d’une présence, remplies d’énergies, et ne sont pas le simple résultat d’un problème plastique.

      Pour cette nouvelle exposition à Rennes, le noir et le blanc ont la primauté sur la couleur, comme c’est le cas également dans le travail de l’artiste. Ode Bertrand rejette la couleur pure, et ne l’aime que dans les tons sombres ou dans des tons extrêmement pâles, tentés par le blanc. Dans la construction de l’œuvre, l’artiste trace systématiquement un quadrillage de lignes droites sur une surface blanche, elle applique par la suite le noir qui a pour fonction graphique de structurer l’espace.

      « Je travaille avec une grille, car j’ai besoin d’un soubassement pour donner une sorte de règle de jeu préalable à l’apparition des lignes. En faisant se rejoindre les points de cette grille, je fais apparaître des formes géométriques. »

      L’exposition à la galerie Oniris met à l’honneur le noir et le blanc, et souligne l’importance du travail sériel. A travers des séries comme Ogives, ou Epure, le visiteur peut saisir les variations de composition entre chaque œuvre. Les différentes techniques utilisées : l’encre, la mine de plomb et la peinture permettent de mettre en valeur la rigueur dans le tracé dont Ode Bertrand fait preuve quelle que soit la matière.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2018
    • Didier Mencoboni, Portrait de Famille

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Slim-Beijing-3-acrylique-sur-papier-marouflé-sur-dibond-52x30x45cm-2016.jpg
    • 28.09.18 → 03.11.18
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • « J’aime l’idée de faire de belle chose, de rendre la vie plus agréable, de me placer du côté du joyeux et surtout du vivant. »

       

      Pour sa première exposition personnelle à la galerie Oniris, Didier Mencoboni présente des toiles, œuvres sur papier et sculpture récentes du 28 septembre au 03 novembre 2018.

       

      L’œuvre de Didier Mencoboni répond à trois points essentiels : l’abstraction, le concept et la couleur. Son œuvre est constituée autant de petits formats que de grands formats et appelle de manière périodique différents supports comme la toile, le papier, le tissu voire le plexiglas ou d’autres matériaux. L’œuvre de Didier Mencoboni se veut délibérément expérimentale. Il est nécessaire pour lui de varier les disciplines afin de ne pas se créer d’habitudes avec un médium. Son travail n’est pas séquencé, au contraire, chaque technique est le prolongement de l’autre : il y a l’idée de sortir du tableau pour passer au volume ou plutôt prolonger le tableau.

       

      Pour Didier Mencoboni, peindre n’est pas un geste immédiat. Il a mis en place un programme, une sorte de protocole qui l’amène à peindre quotidiennement. Il ne s’agit pas seulement du tableau, mais de ce qu’il y a autour. Contrairement aux installations, dessins ou sculptures qui lui apparaissent de manière évidente, sa relation à la peinture en tant que matière peut sembler complexe, car il y voit un outil difficile à appréhender. Didier Mencoboni recherche comment utiliser au mieux la peinture, et sa quête de l’œuvre parfaite se retrouve dans une forme d’épuisement de la matière à travers le recouvrement intégrale des toiles. La peinture nait du cadre, mais tend à s’en échapper.

       

      Qu’il s’agisse de dessins ou de peintures, le travail de Didier Mencoboni se caractérise par des œuvres au sein desquelles le regard s’engouffre dans la densité des lignes et dans les harmonies colorées que l’artiste déploie. La couleur est l’essence même de son travail. Didier Mencoboni considère qu’être coloriste est une chose innée qui ne peut pas être acquise, même avec un important travail.

       

      « Lorsque vous êtes coloriste, vous prenez n’importe quelle couleur et vous en faites ce que vous voulez. Rien de parait jamais impossible. […] La couleur est donc devenue une présence permanente dans mon travail, soit en jouant avec elle, soit au contraire en ne l’utilisant pas. »

       

      Son travail questionne l’occupation et le dépassement de l’espace, la nécessité de la couleur mais aussi la dimension temporelle. Ses œuvres sur papier ou ses peintures ne peuvent pas se lire dans l’instantanéité d’un regard. La répétition du geste et du motif demande à l’œil de s’arrêter sur les détails après avoir perçu l’ensemble du tableau ou du dessin. Sur la toile ou le papier, une durée ne s’exprime plus en seconde mais en gestes. Dans cette répétition, Didier Mencoboni cherche aussi l’accident. Avec l’accumulation d’un même motif, on peut imaginer que la réalisation de l’oeuvre va aller de soi et avancer jusqu’à son terme. Mais à un moment, « soit c’est l’outil qui flanche, soit c’est le corps qui lâche parce qu’il a mal », marquant une parenthèse dans la répétition du motif.

       

      Pour cette première exposition, la Galerie Oniris propose au visiteur de se plonger dans l’univers coloré de Didier Mencoboni à travers trois salles définies. L’artiste occupe les murs et le plafond dans un premier espace avec ses mobiles en plexiglass. Un second espace montre des œuvres sur papier avec un mode d’accrochage et une composition qui laisse imaginer que les œuvre sont posées sur une ligne invisible. L’exposition se clôt sur une nouvelle version de l’œuvre « Portrait de famille » réalisée pour la première fois en 2001 et actualisée pour cette exposition.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2018
    • Philippe Cognée, exposition personnelle, travaux récents sur papier.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cogne-2018-Projet-3-2.jpg
    • 30.06.18 → 22.09.18
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pendant l’été 2018, la Galerie Oniris consacre pour la première fois une exposition personnelle à Philippe Cognée. Cette exposition met à l’honneur les travaux récents sur papier de l’artiste Nantais du 30 juin au 22 septembre.

      « Je pars d’une peinture réaliste pour aboutir à une peinture d’illusions,

      d’où le réalisme s’échappe. »

      Philippe Cognée

       

      De part sa technique inimitable, les toiles de Philippe Cognée sont facilement identifiables. Le fondu de la cire obtenu au fer à repasser donne une texture, une odeur et un flou devenus une marque de fabrique.

      Les toiles de Philippe Cognée ont été exposées dans des expositions majeures, et sont présentes dans les collections des plus grandes institutions françaises. Toutefois, son œuvre ne s’arrête pas à ce support, ni à cette technique. Le travail de Philippe Cognée est en fait beaucoup plus riche et complexe, comme en témoignent ses œuvres sur papier.

      « Le dessin crée peut-être dans son œuvre un espace à part. […] Il s’agit d’un univers beaucoup plus libre, plus spontanée, moins construit que l’univers de la peinture où l’on va reconnaitre immédiatement une œuvre de Philippe Cognée. » (Guy Tosatto, dans Œuvres sur papier, ed. Dilecta, p.15)

      Le dessin n’est pas un travail préparatoire à la peinture, mais existe comme un champ d’exploration à part entière. Philippe Cognée développe à travers ses œuvres sur papier un langage complémentaire qui devient presque indispensable à l’appréhension de son œuvre peinte. Les œuvres sur papier abordent des sujets identiques aux toiles : architecture, paysage, foule, vanité… mais d’une manière plus libre. Alors que sur toile l’artiste part d’une image ou une photographie, les dessins sur papier semblent être fait sur le vif ou naissent de l’imaginaire. Une sensation d’immédiateté se dégage des œuvres sur papier, où dès les premiers coups de crayon ou pinceau le dessin prend sa forme finale.

      Par ailleurs, avec le dessin, Philippe Cognée ne passe pas par toutes les étapes orchestrées de la peinture sur toile. Du dessin résulte une spontanéité que l’on ne retrouve pas dans son travail sur toile. Le hasard dû au fer à repasser est sur papier remplacé par un geste plus libre, moins cantonné aux procédures de réalisation. Le geste de la main se fait visible contrairement au support sur toile où par la technique, l’intervention de la main n’est plus visible.

      Si l’encaustique sur toile est le résultat de beaucoup d’expérimentation, on retrouve cette exploration des techniques sur le papier à travers la diversification des matériaux utilisés : l’aquarelle, le fusain, le pigment sur papier photo, l’encre et même parfois l’encaustique. Toutes ces techniques se déploient sur du papier blanc qui structure et offre un cadre au sujet, contrairement aux toiles qui fonctionnent comme des all-over.

      Sur papier comme sur toile, Philippe Cognée s’inspire de vues familières et banales puisées dans son environnement géographique ou personnel (architectures, containers, objets, foules, scènes d’intérieurs…). Ses techniques picturales lui permettent de transcender la banalité quotidienne, qui devient mystérieuse en perdant le sujet dans le flou. L’artiste peint ou dessine des sujets qui semblent l’habiter tant ils sont récurrents. Ses thématiques deviennent aussi un moyen d’identifier son travail.

      A travers les œuvres sur papier exposées, la Galerie Oniris propose d’entrer dans l’univers de Philippe Cognée, en mettant au jour un travail riche et intimiste que le public commence seulement à découvrir, prenant ainsi conscience de toute l’étendue de son œuvre.

      Exposition du 30 juin au 22 septembre 2018

      Vernissage le samedi 30 juin de 16h à 19h en présence de l’artiste

       

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2018
    • Les artistes de la galerie

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Néon-version-2-001.jpg
    • 21.04.18 → 09.06.18
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Avec Frédéric Bouffandeau, Didier Mencoboni, Marine Provost, Olivier Petiteau, Carole Rivalin, Guillaume Moschini

      Cet accrochage de printemps offre l’opportunité de découvrir sur nos murs une sélection d’œuvres des artistes de la galerie Oniris inédites ou très peu exposées lors des précédentes expositions à la galerie.

      Par exemple, l’exposition présente la nouvelle édition Oniris avec Frédéric Bouffandeau qui a réalisé pour cette occasion “Sans titre (réf. N-E012)”, une œuvre néon à dix exemplaires présentées ci-dessous.

      Lors de cette exposition d’avril-mai 2018, l’accent est mis particulièrement sur les artistes qui ont rejoint la galerie au cours des cinq dernières années. Dans l’accrochage initial, on retrouve par exemple :

      Frédéric Bouffandeau — avec des œuvres en néons récents “Sans titre”

      Guillaume Moschini — avec des œuvres sur papier issues des dernières productions

      Didier Mencoboni — avec des peintures sur toiles ovales “etc…”

      Olivier Petiteau — avec des peintures sur dibond issues des dernières productions

      Marine Provost — avec des œuvres sur papier de la série des “Valorisations”

      Carole Rivalin — avec des œuvres sur papier

      L’accrochage de cette exposition des Artistes de la galerie n’est pas figé ; il varie au cours des semaines c’est pourquoi la sélection des œuvres et des artistes exposés peut varier d’une visite à l’autre.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2018
    • Geneviève Asse – Art Paris Art Fair, Paris

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Asse.jpg
    • 05.04.18 → 08.04.18
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • La galerie Oniris vous donne rendez-vous sous la Nef du Grand-Palais pour une exposition personnelle de GENEVIÈVE ASSE dans le cadre du salon ART PARIS ART FAIR, du 5 au 8 avril 2018.

       

      Peintre de la lumière, Geneviève Asse est d’abord identifiée aujourd’hui par une couleur incomparable, le « bleu ASSE ». Présente dans les plus grandes collections publiques et dans de multiples expositions internationales, elle est une artiste majeure de la scène française depuis le début des années 50.

      Dès les années 40, Geneviève Asse se nourrit de ces rencontres en se rapprochant de l’avant-garde : Nicolas de Staël, Poliakoff, Bram Van Velde, Samuel Beckett, Pierre Lecuire… Après une interruption, due notamment à son engagement depuis les débuts de l’Occupation, comme conductrice ambulancière dans la 1èredivision blindée durant la Libération avec qui elle participe notamment à la libération du camp de Terezin, elle poursuivra son évolution auprès de ces peintres et poètes.

      Ainsi depuis le début des années 1950, l’artiste décline les innombrables modulations de sa couleur de prédilection. Geneviève Asse s’aventure peu à peu dans le territoire sans limite de l’abstraction. L’inimitable bleu Asse s’obtient donc avec des ocres, des blancs et des noirs. Un savant mélange inspiré par la lumière du golfe du Morbihan qui varie sans cesse.

      Le mystère de sa peinture, ouverte sur l’infini, s’ancre dans ce pays où ciel et mer se confondent. Aujourd’hui Geneviève Asse partage son temps entre son atelier à Paris, et celui de sa maison à l’île-aux-Moines, en Bretagne.

      Des années soixante à aujourd’hui, Geneviève Asse a tout d’abord dévoilé des objets, des nus et des paysages. Ces formes ont laissé place progressivement à une exploration abstraite de l’espace, rendue par les seules vibrations atmosphériques de la lumière. Sont intervenues des allusions architecturales, comme des fenêtres diffusant cette chère lumière. Mais à 94 ans l’artiste nous comblent avec des toiles aux aplats de ce bleu puissant et serein à la fois, il envahit peu à peu l’intégralité du support sans jamais viser la monochromie absolue.

      Dès lors, la forme n’est plus qu’un prétexte à cueillir la lumière. La peinture ne se dévoile que progressivement au spectateur, elle s’apprivoise au fur et à mesure que l’œil en perçoit les nuances. L’architecture de la toile n’est pas apparente et la composition se construit simplement dans la lumière. Seule la ligne comme un chemin nous amène à cette lumière en posant une limite. Souvent cette ligne ouvre le tableau en profondeur. L’artiste n’intervient pas dans la peinture, le dessin est alors inscrit dans la peinture, ils ne font qu’un. Chaque toile devient une fenêtre ouverte sur les échappées possibles.

       

      Informations complémentaires : http://www.galerie-oniris.fr/actus/salons/art-paris/

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2018
    • Guillaume Moschini, Strict & Léger

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Portrait-Guillaume-Moschini-dans-latelier-Nîmes-janvier-2017-crédit-photo-Galerie-Oniris.jpg
    • 26.01.18 → 17.03.18
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Nouveau venu parmi les artistes que représente la galerie Oniris depuis 2014, Guillaume Moschini aborde sans état d’âme la question de son métier de peintre. Début 2018, il présente à la galerie une seconde exposition personnelle d’oeuvres récentes intitulée “Strict et léger”

      Guillaume Moschini s’en remet totalement à la couleur. C’est à main levée, d’un geste sûr et précis qu’il crée la forme ou plutôt les formes directement sur un support brut.

      La palette est vive et contrastée : harmonie de jaune et de vert, d’orangés et de bleu… mais aussi accords plus feutrés, du beige au gris. Les formes sont des plus simples : deux rectangles en déséquilibre avec de grandes respirations données par les blancs ou les tons écrus de la toile vierge. Les formes s’opposent sur la surface de la toile, l’une ascendante, l’autre descendante, écrit Marielle Barascud. Mais elles peuvent aussi se compléter par leur couleur ou leur valeur, creuser la surface du tableau, le déstabiliser. Parfois la difficulté du choix impose le monochrome, les deux formes ne sont plus alors qu’un murmure, juste quelques traits de contour en négatif, mangé par la couleur. Pour certaines séries c’est le dessin qui intervient, pour d’autres, c’est le rapport du positif au négatif ou encore la trace, le report, la mémoire, la réserve.

       

      L’évolution de son œuvre est constante et les recherches de Guillaume Moschini sur la peinture sont perceptibles dans ses travaux. Dans les séries les plus récentes, les couleurs sont moins tranchées et arborent des nuances plus marquées. Toujours dans l’étude des couleurs, l’artiste en crée des nouvelles et ose superposer différentes couches de couleurs aux tons très différents afin d’obtenir une teinte ou un effet singulier. Ces passages successifs sur la toile ou le papier apportent une dimension plus dynamique à l’œuvre. En ce sens, l’artiste utilise ponctuellement la craie pour souligner les angles, et il n’hésite pas à mettre au premier plan l’absence de couleur qui devient l’élément principal de certaines œuvres. Ces recherches ne s’arrêtent pas aux couleurs, mais s’étendent aux supports bruts et non préparés qui participent entièrement à la construction de l’œuvre. Les papiers et toiles utilisées présentent différents grammages et densités. Chacun absorbe la matière de manière différente, et révèle une profondeur et une intensité propre à chaque support.

      La couleur mêlée d’encre et d’acrylique est très fluide et chaque fois elle se donne différemment sur les toiles et papier. Les peintures sont travaillées en séries et chaque série a son processus propre. On repère cependant quelques constantes : avant de commencer une série, l’atelier est toujours rangé. La scansion doit trouver son tempo dans un espace libéré avec ses temps de pose, de réflexion, de peinture à blanc qui forment le quotidien de la peinture de Guillaume Moschini. Ensuite, pour chaque série, l’artiste cherche la bonne tension de la toile, le bon pinceau, les bons outils en fonction du format, généralement de type marine ; et les couleurs et les tons sont inventés pour chaque nouvelle suite de variations.

      La peinture de Guillaume Moschini est d’une « illusoire simplicité », car il est question dans son œuvre d’un travail sur le rythme de l’espace et des couleurs qui doivent être pensées et ressenties. Guillaume Moschini puise ses forces dans la peinture abstraite américaine : Morris Louis, Kenneth Noland, Ellsworth Kelly. Tous sont des peintres de la couleur, souveraine !

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Hors les murs – Oniris participe à YIA Art Fair Paris #11 – pendant la FIAC 2017

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/logo-YIA.png
    • 19.10.17 → 22.10.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Véra Molnar et Odile Decq

      La galerie Oniris est présente régulièrement sur les foires parisiennes et européennes depuis plus de vingt ans. Fin octobre 2017, pendant la semaine de la FIAC , Oniris participe pour la première fois à la foire YIA ART FAIR #11 au Carreau du Temple.

      A l’occasion de sa première participation à la foire YIA ART FAIR #11, la galerie Oniris rapproche les univers artistiques d’ODILE DECQ et celui de VERA MOLNAR. On retrouve dans leurs travaux un sens commun dans la recherche sur l’espace avec le tracé géométrique qu’il soit par la peinture, le dessin, la photo ou les sculptures/suspensions mobiles.

       

      ODILE DECQ

      Personnalité iconoclaste, ODILE DECQ revendique une approche transversale de l’architecture qui ne se cantonnerait pas à une profession stricte mais engloberait d’autres aspects tels que le design et la création plastique. En véritable touche-à-tout elle dessine des bâtiments, du mobilier, des luminaires… tout comme elle crée des œuvres sculpturales ou photographiques.

      « J’interviens comme artiste lorsque j’expose des interventions dans l’espace, ou réalise des objets qui évoquent mes préoccupations dans le domaine de l’architecture, mais qui prennent alors un autre sens ; je m’affranchis du statut d’architecte, afin d’interpréter moi-même mes créations en tant qu’artiste. » – O. Decq

      ODILE DECQ expose des travaux récents qui ont en commun leur origine : les premiers coups de crayon d’un projet et des images issues d’autre. Que ce projet devienne bâtiment ou autre chose, les premiers traits et les premières courbes donnent l’équilibre à l’ensemble. Cette recherche d’épure et de simplicité dans le trait semble très éloignée du projet final.

      Cette présentation offre l’opportunité de redécouvrir ses premières sculptures mobiles qui ont été exposées en janvier à la galerie. Constituées de fibre de carbone et d’aluminium, elles apportent la légèreté à la matérialisation des traits où chaque ligne et chaque forme s’exprime sans bavardage ni fioriture.

      La galerie Oniris présente régulièrement les créations d’ODILE DECQ lors des foires parisiennes depuis 2012.

      VÉRA MOLNAR

      Si on a coutume d’associer l’œuvre plastique de VÉRA MOLNAR au langage scientifique, c’est avant tout pour des questions de méthodes et d’outils. Grande figure de l’art construit, l’artiste réalise ses œuvres à partir de systèmes préétablis et rigoureux. Ses motifs de prédilection, la ligne, le quadrilatère ou l’ovoïde, sont ainsi soumis à de multiples variations de composition en mettant en jeu les notions de symétrie, d’équilibre et leurs contraires.

      Vers la fin des années 1960, l’apparition du micro-ordinateur a été déterminante dans la démarche de VÉRA MOLNAR, qui a été l’une des premières à se saisir de cette opportunité et à mener une réflexion sur l’utilisation de ce nouvel outil dans le champ de la création. Cofondatrice du groupe « Art et informatique » en 1967 et membre depuis 1980 du centre de recherche expérimentale et informatique des arts visuels, VÉRA MOLNAR utilise les techniques les plus avancées, qui lui permettent ainsi d’épuiser tous les possibles en proposant une infinité de réponses formelles. Modifiant de façon intime certains paramètres de sa composition originelle, comme l’espacement entre les figures par exemple, elle crée des entrechoquements et des superpositions qui modifient complètement le profil de l’œuvre. Si la démarche est quasi scientifique, le propos demeure résolument plastique.

      L’oeuvre de VERA MOLNAR est régulièrement exposée par la galerie Oniris qui lui avait consacré un “one-man-show” très remarqué à la FIAC Paris… dès octobre 2001 !

       

       Stand ONIRIS ● n°34
      Présentation complète sur notre site à l’adresse : http://www.galerie-oniris.fr/actus/salons/yia-art-fair-2017/
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Alain Clément, Exposition personnelle Peintures et sculptures

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/20170720_113213-002.jpg
    • 29.09.17 → 25.11.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Fin septembre, pour sa huitième exposition personnelle à Rennes, ALAIN CLÉMENT expose à la galerie Oniris des travaux récents : peintures, reliefs muraux et sculptures.

      Dans le travail d’ALAIN CLÉMENT, les jeux de couleurs, en priorité des couleurs primaires, jouent un rôle déterminant dans la composition, tout comme ces formes, des rubans ou arabesques qui s’entrelacent et se recoupent pour former un enchevêtrement, un signe abstrait qui appel notre regard. L’ancienne trame géométrique des toiles ou des gouaches sur papier avec l’utilisation de bandes colorées, laisse place à ces rubans et à une nouveauté qui réside sur le fond de la toile.

      Cette nouvelle exposition est composée d’œuvres qui démontrent le rapport étroit entre peinture et sculpture qui est depuis les années soixante-dix une constante dans le travail d’ALAIN CLÉMENT. L’ensemble des œuvres présentées ont été réalisées après 2012, qui correspond à la période depuis sa précédente exposition de l’artistes à la galerie.

      De grands tableaux aux couleurs vives rythmés par des entrelacs de peinture noire épaisse et vibrante sont confrontés à des reliefs muraux qui répondent avec des courbes similaires mais avec une approche complémentaire dans l’usage des matériaux et la couleur. Chaque oeuvre fait partie d’un ensemble où le jeu d’équilibre est déterminent, et propose au spectateur d’entrer dans une sorte de chorégraphie autour de rubans colorés ou du noir.

      Dans les toiles comme dans les sculptures, il s’agit d’un travail faussement « gestuel », moins spontané qu’il n’y paraît. Tous ces travaux sont préalablement construits, dessinés, les compositions ne sont pas le fruit d’un simple geste, mais d’une profonde réflexion. Le geste de l’écriture prend en charge la constitution de l’espace et comme chez tous les grands formalistes, la forme contribue à dessiner le fond. Pour ALAIN CLÉMENT, le travail de sculpture est, non seulement métaphoriquement mais matériellement, issu de la peinture.

      Un ensemble de petits tableaux (presque miniatures) et des gouaches sur papier travaillés avec les trois couleurs primaires et le crayon rythment l’exposition et évoquent l’importance du dessin préparatoire. En effet, le processus de création des reliefs muraux et sculptures qui accompagnent les toiles débute par des dessins préalables au crayon ou à la gouache. Une fois reportés sur les feuilles de tôle, ces dessins constituent les lignes de découpe et de pliage de la plaque : ce qui était inscrit dans le plan devient alors un volume dans l’espace. Comme pour les toiles, le choix de couleurs éclatantes pour les sculptures joue un rôle important dans leur appréhension.

      Dans l’œuvre d’ALAIN CLÉMENT, la sculpture participe à une évolution de la peinture : elle lui a permis non seulement de se débarrasser de tout illusionnisme, de renforcer le travail de la couleur, d’assouplir les formes, de faire des œuvres plus simples, avec moins de superpositions de plans, de couleurs… Bref, de renforcer la présence de l’objet peinture, par sa frontalité, son unité.

      Depuis une vingtaine d’années, ALAIN CLÉMENT a présenté, exposition après exposition, l’évolution de son travail à Rennes. Cette huitième exposition montre l’étendue et la variété de son travail récent avec des œuvres inédites dont certaines ont été exposées au Musée de Céret lors de son exposition personnelle au printemps 2017.

       

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • 30 ans – Non rétrospectif ! – exposition collective autour des 30 ans de la galerie Oniris

    • Exposition
    • 10.06.17 → 16.09.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pierre ANTONIUCCI, Geneviève ASSE, Ode BERTRAND, Christian BONNEFOI, Frédéric BOUFFANDEAU, Alain CLÉMENT, Philippe COGNÉE, Norman DILWORTH, Gerhard DOEHLER, Julije KNIFER, Walter LEBLANC, Didier MENCOBONI, Vera MOLNAR, François MORELLET, Aurelie NEMOURS, François PERRODIN, Olivier PETITEAU, Jean-Pierre PINCEMIN, Marine PROVOST, Carole RIVALIN, Bruno ROUSSELOT, Marie-Thérèse VACOSSIN, Claude VIALLAT

      Pendant l’été 2017, la galerie Oniris propose une exposition avec plusieurs artistes qui est intitulée (30 ANS) ● NON-RÉTROSPECTIF ! pour clôturer sa trentième année.

      En 1986, le pari d’Yvonne Paumelle d’ouvrir une galerie à Rennes était risqué, mais grâce à nos artistes, nos collectionneurs, ainsi qu’à toutes les personnes qui ont poussé la porte, Oniris existe depuis plus de trente ans en Bretagne.

      En septembre 2016, nous célébrions une première fois cet anniversaire, avec une exposition événement regroupant trois artistes inédits sur nos murs  : JEAN-MICHEL ALBEROLA, DIDIER MENCOBONI et PHILIPPE COGNÉE, sur une invitation de Philippe Piguet.

      Pour clôturer cette trentième année de la galerie, nous avons souhaité mettre à l’honneur les artistes avec une seconde exposition qui ne peut, en aucun cas, être rétrospective. Cet accrochage de groupe qui dure tout l’été est l’occasion de rendre hommage aux artistes de la galerie et de les remercier pour avoir contribué au succès de la galerie.

      Cette exposition évenement réunit successivement les deux univers artistiques historiques de la galerie avec des artistes issus de la géométrie abstraite comme  NORMAN DILWORTH, JULIJE KNIFER, VÉRA MOLNAR, FRANÇOIS MORELLET ou encore AURELIE NEMOURS mais également, dans un second temps, l’autre groupe de peintres abstraits avec des figures telles que PIERRE ANTONIUCCI , CHRISTIAN BONNEFOI , ALAIN CLÉMENT, PHILIPPE COGNÉE, JEAN-PIERRE PINCEMIN et CLAUDE VIALLAT.

      Lors de cette longue exposition d’été, nous vous proposons un accrochage d’œuvres importantes qui ont pu être déjà exposées à la galerie ou sur les foires aux côtés d’œuvres nouvelles ou encore jamais dévoilées. Cette exposition anniversaire aura pour singularité d’être mouvante. Autrement dit, l’accrochage évoluera au fil des semaines. A travers ces variations, nous souhaitons vous faire revivre les temps fort comme lors des foires qui, depuis plus de vingt ans, restent des rendez-vous privilégier entre nos artistes et les collectionneurs.

      Que la collaboration entre l’artiste et la galerie date de trente ans ou de quelques mois seulement, Oniris a toujours souhaité partager avec vous les créations les plus récentes de ses artistes. Exposition après exposition, nous avons pu ensemble dérouler l’histoire et découvrir l’évolution artistique de chacun au travers des étapes successives.

      Trente ans d’existence ne peuvent pas se résumer en quelques œuvres, c’est pourquoi (30 ANS) ● NON-RÉTROSPECTIF ! vous invite tout l’été, aux rythmes des ré-accrochages, à découvrir ou redécouvrir nos artistes, leurs tableaux, œuvres sur papier et sculptures.

      exposition à découvrir à la galerie Oniris ● au 38 rue d’Antrain ● JUSQU’AU SAMEDI 16 SEPTEMBRE 2017

      Plus d’informations sur la page d’exposition de notre site

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Hors-les-murs, Foire Drawing Now

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/COGNEE-trois-tours-2015-78-x-112-cm-teinture-sur-papier-photo.jpg
    • 22.03.17 → 26.03.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pierre Antoniucci, Christian Bonnefoi, Philippe Cognée, Claude Viallat

      En mars 2017, la galerie Oniris participe pour la 4ème fois à DRAWING NOW PARIS au Carreau du Temple du 23 au 26 mars 2017. Pour cette onzième édition du salon du dessin contemporain, Oniris présente des œuvres de PIERRE ANTONIUCCI , CHRISTIAN BONNEFOI, PHILIPPE COGNÉE et CLAUDE VIALLAT.

      Le règlement de Drawing Now Paris prévoit que, pour chaque galerie participante, les œuvres de l’artiste présenté en “focus” sont exposées sur un tiers du stand au minimum. Pour l’édition 2017, le focus de la galerie Oniris sera consacré aux travaux sur papier de PHILIPPE COGNÉE.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Frédéric Bouffandeau, Tableaux, néons et œuvres sur papier, exposition personnelle

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2016-06-030.jpg
    • 10.03.17 → 29.04.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Frédéric Bouffandeau

      L’oeuvre de FRÉDÉRIC BOUFFANDEAU est régie par une forme, qui se trouve à l’origine de son art et qui le constitue encore pleinement. Cette matrice s’apparente à une forme végétale, organique et sensuelle.

      « Les enjeux du travail sont d’explorer la peinture et l’espace. L’organique, l’architecture sont les éléments qui constituent la base de mes réflexions. Les médiums utilisés sont le dessin, la peinture, le volume, la lumière et l’image en mouvement. Je recherche les tensions que peut faire naître la réduction des moyens, essayant de ramener au plus près de l’espace occupé les médiums que j’utilise.»

      Parfois pleine, parfois évidées, ou opaque, FRÉDÉRIC BOUFFANDEAU construit et déconstruit cette forme à l’aide de peinture, de dessins, de néons, de sculptures en aluminium… L’artiste passe d’un médium à l’autre tant sur le mur que dans l’espace. Chaque pièce créée enrichie la suivante, s’associe aux œuvres existantes, tout en gardant son caractère élémentaire et singulier.

      Dans une dynamique de composition et de décomposition, FRÉDÉRIC BOUFFANDEAU décline sa forme organique grâce à des variations de techniques, de couleurs, de teintes, etc… Cette exploration de différents médiums invite à la rencontre et ouvre un dialogue sur l’œuvre de l’artiste, dans sa globalité.

      Pour cette première exposition à la galerie Oniris, FRÉDÉRIC BOUFFANDEAU présente des travaux récents avec tous ses supports de créations : peintures, oeuvres sur papier, sculptures et néons. A découvrir, du 10 mars au 29 avril 2017 au 38 rue d’Antrain à Rennes.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Hors les murs – foire Art Karlsruhe 2017 du 15 au 19 février en Allemagne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vitrine-oniris.jpg
    • 15.02.17 → 19.02.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Philippe Cognée, François Morellet, Véra Molnar, Aurélie Nemours, Didier Mencoboni, Carole Rivalin, Yves Popet, Ode Bertrand, Norman Dilworth, Marie-Thérèse Vacossin

      Pour sa quatrième participation à la foire allemande ART KARLSRUHE, la galerie Oniris présente un stand composé de deux parties avec des artistes de géométrie abstraite d’une part et une section consacrée à Philippe Cognée d’autre part ● en Allemagne, du 16 au 19 février ● vernissage mercredi 15 février 2017

       

      Sur la partie principale du stand Oniris est exposé un ensemble d’œuvres d’artistes issus de l’univers de géométrie abstraite tels que :

       

      Dans la seconde partie du stand, la galerie s’inscrit dans le programme ONE-Artist spécifique à cet foire de présentations personnelles sur une partie dédiée du stand. Pour l’édition, 2017, Oniris présente un focus sur le travail de PHILIPPE COGNÉE avec un ensemble de peintures récentes et œuvres sur papier.

       

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Odile Decq, Geometry-Anisotropy Exposition personnelle

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Page-web.jpg
    • 20.01.17 → 04.03.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Odile Decq

      Après « Noir Fracture » en 2012, la galerie Oniris réitère son invitation à ODILE DECQ pour une nouvelle exposition personnelle intitulée « Geometry-Anisotropy » du 20 janvier au 4 mars 2017, à Rennes.

       

      Personnalité iconoclaste, ODILE DECQ revendique une approche transversale de l’architecture qui ne se cantonnerait pas à une profession stricte mais engloberait d’autres aspects tels que le design et la création plastique. En véritable touche-à-tout elle dessine des bâtiments, du mobilier, des luminaires… tout comme elle crée des œuvres sculpturales ou photographiques.

      « J’interviens comme artiste lorsque j’expose des interventions dans l’espace, ou réalise des objets qui évoquent mes préoccupations dans le domaine de l’architecture, mais qui prennent alors un autre sens ; je m’affranchis du statut d’architecte, afin d’interpréter moi-même mes créations en tant qu’artiste. » – O. Decq

      A l’occasion de cette seconde exposition à Rennes, ODILE DECQ présente des travaux récents qui ont en commun leur origine : les premiers coups de crayon d’un projet et des images issues d’autre. Que ce projet devienne bâtiment ou autre chose, les premiers traits et les premières courbes donnent l’équilibre à l’ensemble. Cette recherche d’épure et de simplicité dans le trait semble très éloignée du projet final.

      Cette exposition permet de découvrir sa première réalisation en suspension mobile ainsi que des dessins et images sur aluminium qui viennent rythmer les trois volumes de la galerie.

      Comme pour ses architectures, le travail commence par les lignes qu’elle souhaite les plus minimales. Bien que la dynamique soit différente entre celle d’une composition graphique et celle d’un futur bâtiment, on retrouve cette recherche sur l’espace avec le tracé géométrique de ses dessins. ODILE DECQ se refuse à faire du « dessin illustratif », dans ses compositions chaque ligne s’exprime sans bavardage ni fioriture. La simplification conduit alors à une forme d’abstraction totale.

      ODILE DECQ affectionne la relation entre la main et le cerveau, raison pour laquelle elle continue à faire une grande partie de ses maquettes à la main. « Par principe, tout ce que je ne connais pas m’intéresse. Et donc je suis prête à partir à l’aventure. Je suis curieuse, ça me nourrit ». Quand elle conçoit une œuvre, Odile Decq commence par se raconter une histoire : « Quel est cet objet ? Comment aimerai-je l’utiliser ou le voir ? ».

      Égérie néo-punk toujours vêtue de noir charbon, elle voit toutefois la couleur comme « une forme d’expression de la vie ». Mise à part le noir, sa couleur de prédilection, ODILE DECQ travaille aussi beaucoup avec le rouge. Cette couleur qui lui évoque le plus la vie, ce « rouge signature » que l’on retrouve bien dans ses créations plastiques et également dans ses architectures (Frac Bretagne, musée Macro à Rome, restaurant de l’opéra Garnier).

      Le rapport du spectateur à l’œuvre, selon ODILE DECQ, est plutôt mobile. L’espace ayant pour référant le corps humain, il est vu comme un univers d’expérience et de sensations. Le spectateur ne doit pas être contemplatif mais bien actif. A ce titre, sa création est bien plus qu’un style une écriture, une attitude ou un processus de production, elle est pluridisciplinaire.

      Commissariat d’’exposition : Yvonne Paumelle

      _Oniris DECQ Janvier 2017_communiqué

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2017
    • Petits Formats et Œuvres sur papier
      des artistes de la galerie Oniris

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/petits-formats-1.jpg
    • 10.12.16 → 14.01.17
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Pierre Antoniucci, Geneviève Asse, Ode Bertrand, Christian Bonnefoi, Alain Clement, Odile Decq, Joël Denot, Norman Dilworth, Gerhard Doehler, Julije Knifer, Walter Leblanc, Jean-Philippe Lemee, Vera Molnar, François Morellet, Guillaume Moschini, Aurelie Nemours, François Perrodin, Jean-Pierre Pincemin, Yves Popet, Bruno Rousselot, Marie-Thérèse Vacossin, Claude Viallat

      Comme chaque fin d’année, entre décembre et janvier, la galerie Oniris fait la part belle aux “PETITS FORMATS ET ŒUVRES SUR PAPIER” : l’occasion de re/découvrir un panorama de la richesse artistique des artistes de la galerie.

      L’exposition “PETITS FORMATS ET ŒUVRES SUR PAPIER” est avant tout l’occasion pour les amateurs d’arts comme pour les collectionneurs, de faire plaisir ou de se faire plaisir, par l’achat d’œuvres à des prix abordables.

      Issue d’une volonté de promouvoir des œuvres originales de qualité pour un public plus large, cet événement offre une occasion unique dans l’année de découvrir à travers un accrochage varié des pièces uniques (dessins, esquisses, monotypes ou collages) mais aussi œuvres multiples (gravures, lithographies, sérigraphies), d’artistes à la fois connus et d’autres à [re]découvrir.

      Les œuvres exposées sont souvent inédites sur les murs de la galerie : des pièces exposées lors des foires hors les murs d’artistes qui ont fait l’objet d’une exposition au cours de l’année écoulée ou, à l’inverse, des artistes de la galerie qui ont été présentés moins récemment.

      Comme une “réunion de famille” de fin d’année, l’exposition rassemble les invités des précédentes expositions de 2014 et ceux des mois à venir. Une réunion chaleureuse et colorée qui favorise les rapprochements artistiques et le dialogue. Cet accrochage plus dense que ceux pratiqués habituellement, rassemble la majorité des artistes d’Oniris grâce à une sélection d’œuvres qui évolue au fur et à mesure des semaines.

      Comme à chaque exposition, d’autres œuvres non accrochées de tous ces artistes sont disponibles dans les tiroirs ou les réserves de la galerie (visible sur demande).

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2016
    • La Galerie ONIRIS a 30 ans !
      exposition événement ● Carte Blanche à Philippe Piguet

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sans-titre-J.jpg
    • 30.09.16 → 03.12.16
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Philippe Cognée, Jean-Michel Alberola, Didier Mencoboni

      ONIRIS 30 ANS ● exposition du 30 septembre au 3 décembre 2016

      A l’occasion de cette exposition événement, la galerie donne Carte Blanche au critique d’art Philippe Piguet pour inviter trois peintres majeurs de la scène française à exposer pour la première fois à Rennes.

      En choisissant de réunir JEAN-MICHEL ALBEROLA, PHILIPPE COGNÉE et DIDIER MENCOBONI dans le contexte particulier de cette exposition, l’idée est de réunir trois artistes apparus sur la scène artistique dans les années 1980, il y a une trentaine d’années. Trois artistes dont la démarche se distingue selon des problématiques esthétiques et des formulations plastiques différentes qui actent l’éclectisme d’une époque ouverte à tous les possibles de la peinture.

      Qu’elle soit adossée à une posture conceptuelle, à la question de l’image ou à celle d’une déclinaison sérielle, les travaux respectifs d’ALBEROLA, de COGNÉE et de MENCOBONI participent surtout à dire la pérennité d’une pratique. Le choix de ces artistes opère en écho de celui qu’a fait la galerie Oniris au cours de ses 30 dernières années, soulignant l’infinie capacité d’un mode à développer et inventer de nouveaux modèles. Aussi cette réunion se veut-elle singulière et prospective, dans la dynamique même qu’a toujours affichée la galerie.

      Philippe Piguet


      Images et informations : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/expo-oniris-30-ans/

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2016
    • Une Partie de Campagne 2016

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/bandeau-worldpress.jpg
    • 10.06.16 → 12.06.16
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Norman Dilworth + Odile Decq

      Après s’être déroulé sous forme de parcours dans les lieux inhabituels depuis cinq ans dans les villes de Locquirec (en 2011 et 2012), Saint-Emilion (en 2013) et Saint-Briac-sur-mer (en 2014 et 2015), la “PARTIE DE CAMPAGNE ● ÉDITION 2016″ regroupe une dizaine de galeries dans différents lieux du bourg de Chassagne-Montrachet en Bourgogne dans le cadre d’un week-end / parcours d’art contemporain.

       

      Galeries participantes à l’édition 2016 à Chassagne-Montrachet

      • Galerie Anne Barrault (Paris)
      • Galerie Albert Baronian (Bruxelles)
      • Galerie Christian Berst – art brut (Paris)
      • Galerie Interface (Dijon)
      • Galerie Bernard Jordan (Paris)
      • Galerie Réjane Louin (Locquirec)
      • Galerie Oniris (Rennes)
      • Galerie Alberta Pane (Paris)
      • Galerie Polaris (Paris)
      • Galerie Pietro Sparta (Chagny)

       

      Lien vers notre page : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/une-partie-de-campagne-2016/

       

      Présentation des artistes exposées par Oniris à la Partie de Campagne 2016

       

      • NORMAN DILWORTH  (né en 1931)
        Grâce à une prédilection pour le carré NORMAN DILWORTH compose une suite d’inlassables variations gouvernées par la géométrie. L’artiste a recours à des systèmes d’organisation clairement définis, il s’en remet à la loi des nombres et à l’expérimentation. Cependant, l’artiste aime aussi l’aléatoire et se fie, parfois, au hasard. Ses sculptures, toutes animées par le rythme des pleins et des vides sont taillées dans des plaques d’acier corten, couleur rouille.

       

      • ODILE DECQ  (née en 1955)
        Plus qu’un style, une attitude ou un processus, l’œuvre d’ODILE DECQ est un univers. Dans toutes ses créations, architecturales, design ou artistiques, elle met en question la commande, l’usage, la matière, le corps, la technique et le goût, l’architecture inventée privilégie les couleurs vives et franches : le noir et le rouge, ainsi que le métal et le verre qui lui permettent de jouer sur les tensions et les discontinuités de matières. Ses créations proposent alors un regard paradoxal, à la fois tendre et sévère sur notre monde.
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2016
    • CLAUDE VIALLAT – exposition personnelle

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VIALLAT-2015-287.jpg
    • 27.05.16 → 17.09.16
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Claude Viallat

      Régulièrement invité depuis 1990, Claude VIALLAT, artiste Nîmois de renommée internationale, est à l’honneur à la Galerie Oniris pendant tout l’été 2016. A l’occasion de sa neuvième exposition personnelle, il expose ses travaux les plus récents, des petits et grands formats, accompagnés d’œuvres sur papier.

       

      Fondateur du groupe « support/surface » au début des années 70, l’artiste est resté fidèle depuis plus de 50 ans à une même forme, qui se rapproche de la celle d’un haricot, ou selon Gottfried Honegger de celle d’une graine signe d’éternité. Cette forme abstraite est appliquée et répliquée à l’aide d’un pochoir, sur les supports les plus variés, bâches, toiles de tente, tissus d’ameublements, que l’artiste choisit de préférence usagés, imprégnés des aléas du temps.

       

      Peignant à même le sol, Claude VIALLAT joue de la contrainte émanant du support et le met à l’honneur en faisant oublier le motif à travers sa répétition. La fidélité de l’artiste à une même forme le laisse « libre de réinventer à chaque fois une technique et des effets de couleur ».

       

      L’art de Claude VIALLAT se caractérise par la somptuosité de la couleur qui l’impose comme l’un des grands coloristes de l’histoire de la peinture occidentale. Il crée un univers vivant et fluide proche du ballet où l’image n’est plus la forme mais la grille qui en résulte.

       

      Le caractère pulsionnel de son travail sur toile se retrouve également au travers de ses dessins et sérigraphies, qui, grâce à quelques traits, restituent les moments intenses où l’homme défie et affronte le taureau dans l’arène de sa ville natale, à laquelle il rend hommage avec ses tauromachies.

       

      Figure majeure de la peinture française, Claude VIALLAT a représenté la France à la biennale de Venise en 1988. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques dont le Musée Nationale d’Art Moderne de la Ville de Paris, le Centre Georges Pompidou, le MoMA de New-York, ou encore le Musée des Beaux-Arts de Montréal.

       

      Lien vers notre page : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/claude-viallat-2016/

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2016
    • Véra Molnar – Lignes ou Meule ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/P1030527.jpg
    • 11.03.16 → 21.05.16
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Véra Molnar

      Du 11 mars au 14 mai 2016, VERA MOLNAR revient à Rennes pour une exposition intitulée “Lignes ou Meules ?”, ensemble de travaux récents (peintures, dessins à la main et ordinateur et photographies) en hommage à la série des “Meules” de Claude Monet.

       

      Deux choses s’imposent à la conscience d’un artiste, même le plus jaloux de sa liberté: la nature d’un côté, l’exemple des maîtres du passé de l’autre. Si, dans sa démarche radicale, VERA MOLNAR peut donner l’impression d’en faire table rase, avec ses froids algorithmes guidant d’aveugles tables traçantes, on sait bien qu’en réalité elle les a toujours à l’œil. Elle risque d’autant moins de les oublier qu’elle les aime profondément. Il y a même, entre son inlassable contemplation de la nature et son attachement à quelques géants de l’histoire de la peinture, un lien direct : une conviction que certains ont réussi à mieux voir et faire voir le monde, à toucher quelque chose de son mystère en mettant au point leur méthode révolutionnaire et géniale, au prix d’un travail acharné, souvent répétitif, fondé même sur l’idée d’épuisement. C’est bien sûr Cézanne, variant à l’infini la répartition de la lumière et des couleurs autour du profil un peu aberrant de la Montagne Sainte-Victoire. C’est aussi Monet, que l’on voit comme le peintre de la sensation pure et fugitive, le seul capable de restituer l’émotion d’un instant au bord de l’eau sous les peupliers tremblants, celle d’une ondulation de blé et de coquelicots, mais qui est justement le plus scientifique de tous, progressant par l’expérience, la variation, la vérification : le père de l’art sériel et itératif. Dans son Hommage à Monet de 1981, aujourd’hui au musée des Beaux-Arts de Rennes, Vera Molnar décortiquait l’effet hypnotique des petits reflets orange d’Impression, soleil levant à travers une série de « tableaux » où la proportion et la répartition de petits rectangles de couleur étaient soumises par l’ordinateur à une combinaison de contraintes et de hasard.

      En 1872, au moment où il peint le tableau qui donnera son nom à l’impressionnisme, Claude Monet est encore bien loin d’imaginer ses grandes séries des années 1890 : cathédrales de Rouen, peupliers, plus tard nymphéas… Le tout premier de ces motifs obsédants, celui qui entraîne Monet dans l’aventure, n’est autre que cette forme sommaire et indolente de la meule, de paille ou de foin, qui se multiplie sous la chaleur de l’été. Un modeste monticule qui va revêtir dans l’histoire de l’art une importance capitale ; un objet formé de millions d’éléments minuscules et identiques, mystérieusement combinés. Comment pouvait-il échapper à VERA MOLNAR ?

      Entre le clin d’œil à Monet et la fascination du motif lui-même, difficile de déterminer ce qui, chez elle, a déclenché un jour l’inspiration qui devait aboutir, près de quarante ans plus tard, à l’un des ensembles les plus saisissants de son œuvre. Les carnets deVERA MOLNAR conservent le souvenir précis de cet été 1977 où, à Tihany, au bord du lac Balaton en Hongrie, elle observe la forme minimale d’une meule, un demi-cercle presque parfait, qu’elle dessine rempli de segments désordonnés. Entre la meule et le fond, il n’y a qu’une certaine différence de désordre et de densité. D’emblée le motif suggère ses immenses possibilités, et pourtant il restera sous le boisseau pendant de longues années. En juillet 1989, VERA MOLNAR est en Normandie, face à la mer. Elle y observe plutôt les contorsions imprévisibles des algues figées dans le sable après la marée. La platitude de la sublime et vaste plage lui fait-elle désirer un peu de relief ? Le travail sur la Sainte-Victoire continue, et les meules lui reviennent en mémoire. Une recherche plus systématique s’enclenche, reprenant, avec des essais de couleurs émiettées qui se répartissent au sein de la forme ronde et alentour, les premiers croquis de Tihany. Les meules sont très simplifiées, elles pourraient être des collines, une Montagne Sainte-Victoire recentrée. Plus tard l’artiste fera une concession à la forme historique, rétrécie vers le bas. Elle s’essaiera aussi aux cylindres parfaitement géométriques des meules modernes, qu’elle photographie avec gourmandise mais qui, curieusement, résistent davantage à l’exercice. Pour l’heure, l’important est cette rupture entre l’intérieur et l’extérieur du motif, rupture floue bien sûr, frontière à la fois indiscutable et imperceptible. Dans cet ensemble d’études de 1989, les variations de couleur produisent immanquablement des effets atmosphériques et font penser à la série de Monet. Mais il faudra attendre encore longtemps pour que le thème des meules déploie tout son potentiel et devienne un grand chapitre de l’œuvre de VERA MOLNAR.

      C’est en 2013, précisément à la naissance de l’été, le 21 juin, que fait irruption une œuvre-programme extraordinaire. En noir sur une toile blanche, trois zones remplies par les mêmes petits traits, dont seules les inclinaisons varient, composent le sol, la meule et le fond. Le passage d’une zone à l’autre est imperceptible si l’on regarde de trop près, il s’affirme avec le recul. Mais le plus savoureux, c’est que ces petits segments de droite, qui sont la forme la plus abstraite, la plus minimale, la plus inexpressive que l’on puisse imaginer, apparaissent aussitôt comme autant de fétus de paille joyeusement entremêlés, évoquant la chaleur de l’été au point que l’on croit entendre le bourdonnement des abeilles. Ce tableau intitulé Meule, en hommage à Monet (1977-2013) retrouve paradoxalement un principe essentiel de l’impressionnisme alors qu’il n’utilise que le trait, et aucune couleur.

      Mais ce n’est que le début d’une nouvelle phase de recherche jubilatoire, car la machine est dangereusement lancée et il va falloir pousser toujours plus loin l’expérience. Tantôt les formes seront simplifiées à outrance, le motif de la meule au milieu de son champ se réduisant à trois rectangles superposés, trois couches de segments diversement organisés – un sommet dans l’art du paysage ; tantôt les couleurs seront réintroduites, mais naturellement elles seront aléatoirement réparties et sans rapport avec le sujet : il y a tout de même quelques règles à respecter. L’épaisseur du fétu peut aussi être augmentée et le corps de la meule se détachera alors d’un fond plus diaphane, créant un effet de perspective atmosphérique. Entorse supplémentaire (doit-on encore les compter ?) à l’orthodoxie de l’art concret, l’œuvre pourra, par ses couleurs, évoquer une heure du jour – ou de la nuit : à partir du début de l’année 2014, l’idée de la Meule, la nuit joue sur la couleur bleu-noir, mais rappelle aussi cette invention impressionniste de la luminosité intense de l’ombre.

      Selon un procédé qu’elle utilise depuis longtemps mais qui, dans ses séries de meules, est particulièrement explicite, VERA MOLNAR fait des étapes de la recherche le corps même de l’œuvre: ainsi l’édition des Meules, dispersion des couleurs en 6 étapes (2013) montre comment, à partir de trois couleurs de départ correspondant au sol, à la meule et au fond, leur dispersion à des degrés croissants de 5, 10, 15, 20, 25 et 30%, transforme la sensation visuelle. C’est à un trouble profond que l’on s’expose en se demandant si l’on préfère la meule à 5% ou celle à 30%. Et si l’on vient ensuite à se demander pourquoi… En même temps que le petit souvenir entêtant du ravissement vaporeux de la peinture de Monet, la danse infernale des fétus inclinés dans tous les sens porte des interrogations sans fin sur notre rapport au monde visible. Leur caractère élémentaire accroît la fascination qu’ils exercent, et l’on se laisse volontiers persuader avec leur créatrice que l’univers n’est que désordre et légèreté.

      “Véra, que fétu ?” un texte de Laurent Salomé – février 2016

       

      Lien vers notre page : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/vera-molnar-2016/

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2016
    • Petits formats – Oeuvres sur papier

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/oniris.jpg
    • 01.01.16 → 23.01.16
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Comme chaque fin d’année, entre décembre et janvier, la galerie Oniris fait la part belle aux “PETITS FORMATS ET ŒUVRES SUR PAPIER” , l’occasion de re/découvrir un panorama de la richesse artistique des artistes de la galerie.

      L’exposition “PETITS FORMATS ET ŒUVRES SUR PAPIER” est avant tout l’occasion pour les amateurs d’arts comme pour les collectionneurs, de faire plaisir ou de se faire plaisir, par l’achat d’œuvres à des prix abordables.

      Issue d’une volonté de promouvoir des œuvres originales de qualité pour un public plus large, cet événement offre une occasion unique dans l’année de découvrir à travers un accrochage varié des pièces uniques (dessins, esquisses, monotypes ou collages)mais aussi œuvres multiples (gravures, lithographies, sérigraphies), d’artistes à la fois connus et d’autres à [re]découvrir.

      Les œuvres exposées sont souvent inédites sur les murs de la galerie : des pièces exposées lors des foires hors les murs d’artistes qui ont fait l’objet d’une exposition au cours de l’année écoulée ou, à l’inverse, des artistes de la galerie qui ont été présentés moins récemment.

      Comme une “réunion de famille” de fin d’année, l’exposition rassemble les invités des précédentes expositions de 2014 et ceux des mois à venir. Une réunion chaleureuse et colorée qui favorise les rapprochements artistiques et le dialogue. Cet accrochage plus dense que ceux pratiqués habituellement, rassemble la majorité des artistes d’Oniris grâce à une sélection d’œuvres qui évolue au fur et à mesure des semaines.

      Comme à chaque exposition, d’autres œuvres non accrochées de tous ces artistes sont disponibles dans les tiroirs ou les réserves de la galerie (visible sur demande).

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2015
    • Invitation #1, avec Olivier Petiteau, Marine Provost et Carole Rivalin

    • Exposition
    • 02.10.15 → 28.11.15
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • En octobre 2015, la galerie Oniris débute un cycle d’expositions intitulées INVITATION. L’opportunité est donnée à une première expérience en galerie pour des artistes aux parcours très différents. Pour cette première exposition, Olivier Petiteau, Marine Provost et Carole Rivalin0 ont accepté cette INVITATION #1.

      Avec des approches très différentes, les trois univers de créations d’Olivier Petiteau, Marine Provost et Carole Rivalin0 se recoupent dans la technique [le geste, le médium, le trait, le rapport à la couleur et à la matière] et dans l’absence de représentation [le lien à la machine et à un système rythmique et répétitif]. Les trois partagent, dans une certaine mesure, une vision décalée du monde (ironique et poétique) dont le regard s’arrête sur un morceau de réalité.

      Dans ses créations, Olivier Petiteau exerce et mêle différentes pratiques artistiques qui pourraient sembler éloignées les unes des autres comme, le dessin avec des encres sur papier, la marqueterie, la sculpture, la musique, la sérigraphie, la machinerie, etc… Pourtant, toutes ses œuvres se réunissent, s’expriment et s’enrichissent autour du mouvement, de la répétition et du mécanisme.

      Les « Fantômes » de Marine Provost, mi-peinture mi-digigraphie, traduisent le besoin d’exploiter un objet réel, un objet du quotidien, auquel nous ne faisons pas attention : le papier-enveloppe est alors réévalué et prend une dimension à laquelle on ne l’a jamais attribué, une dimension artistique.

      Les œuvres sur papier de Carole Rivalin0 sont composées de lignes de couleurs en arrière-plan sur lesquelles sont superposés cache et papier découpé, qui rappellent la sérigraphie, une technique qui a fait l’objet de son premier coup de cœur. Aussi hypnotiques que vibrantes, ses œuvres tendent vers un motif architectural de la couleur.

      C’est donc à travers des tableaux que Marine Provost aspire à « attirer l’attention sur du non-spectaculaire », Olivier Petiteau questionne un regard altéré par des « informations salies et catapultées » dans les médias avec ses sculptures murales de courbes et Carole Rivalin0 tend à « échapper au « désordre sans espoir » de ce monde pour un autre plein de couleurs » avec ses dessins… autrement dit une recherche de libération de la vision du monde en le ramenant à leur définition propre de “l’essentiel“.