• Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Workshop – Argentique / Avec Philippe Bréson

    • Workshop
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Workshop-argentique-e1678131787139.png
    • 28.05.23 → 29.05.23
      Workshop
      Le Larvoratoire Photographique
    • Expérimentations créatives en argentique
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      Pendant ces deux jours, Philippe Bréson vous embarque dans son univers poétique et sensible pour travailler dans la matière du négatif, au cœur de la chair et de la chimie des images, de leurs transformations, leurs effets de lumière, au plus près du grain argentique.
      ____

      A travers de multiples manipulations en laboratoire, vous expérimenterez à partir de vos propres images pour développer votre expression et votre créativité. Philippe partagera avec vous sa riche expérience et ses secrets d’artiste confirmé. Il vous aidera à travailler sur la forme afin de mieux servir le fond, voire donner un nouveau sens à vos images, l’objectif étant in fine le développement de votre écriture artistique personnelle.

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Workshop – Sténopé / Avec Clarisse Clozier

    • Workshop
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/workshop-stenopé-clarisse-clozier.jpg
    • 19.05.23 → 21.05.23
      Workshop
      Le Larvoratoire Photographique
    • Revenez aux fondamentaux, découvrez les origines de la prise de vue photographique et les joies de la « slow » photographie. Pratique alternative par excellence, le sténopé consiste à prendre des photos sans appareil ! Une simple boîte (de conserve, à thé, à biscuit etc…), un trou d’épingle et un support argentique suffisent.
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      Au cours de ces deux jours et demi de workshop, la photographe sténopiste Clarisse Clozier vous enseignera les bases du sténopé : un peu d’histoire et de théorie, conception et fabrication de la boîte, calibrage du diamètre du trou, chargement de la boîte, calcul des temps de pose grâce à des grilles simplifiées.

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      Avec la boîte que vous aurez fabriquée, vous explorerez les spécificités du sténopé (long temps de pose, cadrage sans viseur etc…). Vous réaliserez des prises de vue en studio et en extérieur. Vous ferez même plusieurs sorties dans l’air marin de Douarnenez pour des prises de vues en bord de mer ou ailleurs, selon vos inspirations. De retour au laboratoire, vous découvrirez les résultats de vos essais en les développant vous-mêmes.

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Workshop – Orotone / Avec Caroline Chik

    • Workshop
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/workshop-orotone-e1678133263289.png
    • 16.05.23 → 18.05.23
      Workshop
      Le Larvoratoire Photographique
    • Initiation à la sensibilisation et au tirage argentique sur plaque de verre, virage et dorure. L’orotone est un tirage noir et blanc sur une plaque de verre au dos de laquelle est appliquée de la dorure, qui transparaît alors dans les hautes lumières de l’image. Celle-ci devient noir et or.

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      Ce procédé historique date du XIXe siècle. Certains connaissent les orotones du photographe américain Edward S. Curtis, qui a passé trente ans à dresser un inventaire des dernières tribus amérindiennes, peu après l’époque de la ruée vers l’or… Aujourd’hui l’orotone réapparaît dans les galeries, comme en témoigne la fameuse manifestation Paris Photo. Les précieuses images-objets dorées ont plus que jamais le vent en poupe.
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      Pendant deux jours et demi, Caroline vous fera découvrir ce procédé rare et original, qui ajoutera des nuances dorées ou argentées à votre palette de photographe, d’artiste ou d’artisan. Vous apprendrez à sensibiliser des plaques de verre au gélatinobromure d’argent, à les tirer, les virer en sépia, et à les dorer à la manière de Curtis.

    • L’Œil d’Oodaaq
    • 2023
    • Oodaaq Festival #12

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-Oodaaq.jpg
    • 11.05.23 → 20.05.23
      Exposition
      L’Œil d’Oodaaq
    • Festival d'images nomades et poétiques, exposition et programmation d'une cinquantaine d'artistes français et internationaux

      Pour sa douzième édition, le Festival Oodaaq investit l’Hôtel Pasteur, le Jeu de Paume et la Capsule Galerie du 11 au 20 mai. Embarquez avec nous pour 10 jours d’exploration au cœur d’images et de propositions artistiques expérimentales qui questionnent chacune à leur manière des enjeux sociaux, écologiques et féministes contemporains.

      Dans une atmosphère grave qui témoigne de notre époque en crise mais laisse néanmoins toute leur place à l’humour et à la poésie, ces créations récentes dialoguent au sein de l’exposition Au loin le reflet du vacarme et de deux programmes de projection (À corps perdus et Éclore sur les ruines), présentés dans les espaces de l’Hôtel Pasteur. La déambulation proposée au public invite à une réflexion poétique et politique sur les manières dont les images peuvent interroger les rapports de pouvoir qui régissent notre monde et se faire vecteur des luttes qui le traversent.

      Pour compléter cette programmation, deux cartes blanches sont données aux structures partenaires d’Instants Vidéo (Marseille) et du GIV (Montréal), consacrées à des créations vidéo féministes et/ou réalisées par des femmes.

      La conférence donnée par la chercheuse Alessandra Arno de la plateforme Visual Container (Milan) autour de la création vidéo féministe dans la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient apporte un éclairage théorique sur ce thème.

      Des temps festifs sont proposés lors du premier week-end du festival, les vendredi 12 et samedi 13 mai. Organisées au Jeu de Paume, ces moments de performances et de concerts sont imaginés comme des exutoires collectifs pour le public.

      Le festival s’attache également à aller à la rencontre d’un public non familier de l’art contemporain en projetant le programme vidéo Kaléidoscopie dans la vitrine de la Capsule Galerie, visible depuis l’espace public.

      Pour clore le festival, une soirée de projection-débat aura lieu au bar L’Attrape-Rêve le vendredi 19 mai autour du programme vidéo Faire corps, consacré aux créations vidéo d’étudiant·es de l’EESAB sur le thème des imaginaires queer et leur expression à travers les corps.

      Trailer du festival : https://vimeo.com/819171080?share=copy

      JEUDI 11 MAI

      HÔTEL PASTEUR

      18h – Inauguration du Festival Oodaaq #12 et Vernissage de l’exposition Au loin le reflet du vacarme

      19h – Projection du programme vidéo À corps perdus

      19h45 – Projection Carte Blanche du G.I.V Voix

       

      VENDREDI 12 MAI

      JEU DE PAUME

      18h – Ouverture des portes

      18h30 – Discours introductif

      19h – Performance Johanna Rocard, La Grande Folie

      20h – Concert Pareil

      21h15 – Live audiovisuel performatif de Mångata

      23h – Fermeture

       

      SAMEDI 13 MAI

      HÔTEL PASTEUR

      14h30 – Projection du programme vidéo Éclore sur les ruines

      15h30 – Projection Carte Blanche d’Instants Vidéo Comme je mords, comme j’aboie

      16h30 – Conférence d’Alessandra Arno sur le féminisme dans la création vidéo en Afrique du Nord et au Moyen-Orient

      JEU DE PAUME

      19h – Ouverture des portes

      19h15 – Discours introductif

      19h30 – Dj set Ororr

      21h45 – Performance Florænt Audoye

      22h45 – Concert Hildegarde

      1h – Fermeture

       

      DIMANCHE 14 MAI

      COUR DU PALAIS SAINT-GEORGES

      14h-18h – Tournoi de pétanque : moment convivial entre artistes, public et équipe du festival

       

      VENDREDI 19 MAI

      BAR L’ATTRAPE-RÊVE

      19h – Projection-débat du programme vidéo Faire corps des jeunes artistes de l’EESAB

       

      → L’ensemble du Festival Oodaaq est à prix libre et conscient

      → Une billetterie en ligne est mise en place pour les soirées du 12 & 13 mai au Jeu de Paume : la salle ayant une petite jauge, prendre un billet en ligne permet de vous assurer une place tout en soutenant le festival (prix minimum de 5€ par soir / 8€ les deux soirs). Une billetterie sur place reste prévue dans la limite des places disponibles !

      Billetterie en ligne : https://www.helloasso.com/associations/l-oeil-d-oodaaq/evenements/soirees-festival-oodaaq-12?_ga=2.29403578.464424042.1682343336-1744610152.1681891481

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Le complexe du homard / Cléo-Nikita Thomasson

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vynile-Vitrine.png
      Le complexe du homard - Cléo-Nikita Thomasson
    • 12.04.23 → 11.05.23
      Exposition
      Le Larvoratoire Photographique
    • Cléo-Nikita Thomasson

      Le complexe du homard est un travail au long cours sur l’adolescence réalisé entre 2012 et 2014 alors que la photographe, Cléo-Nikita Thomasson, entre à peine dans ses vingt ans. Fait de rencontres aléatoires dans la rue et sur les réseaux sociaux, Le complexe du homard consigne ces amitiés de hasard dans trois carnets. Travail sur l’autre, mais indirectement introspectif, il témoigne d’une urgence quasi obsessionnelle à enregistrer et conserver cette période vulnérable et éphémère pour en retenir la puissance émotionnelle et documenter la mue des corps, des peurs et des rêves.

      _____

      Cléo Nikita Thomasson, née en 1994, vit et travaille à Lyon. Elle est diplômée en Photographie documentaire à l’École Supérieure des Arts de l’Image, Le Septante-Cinq, Bruxelles et cofondatrice du Collectif horizon. Elle travaille encore aujourd’hui sur l’adolescence avec Du sel dans les cils.

    • méandres
    • 2023
    • ne laisse pas de troubler. Annabelle Amoros & Stéven Pennanéac’h

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_troubler_2023.png
    • 09.04.23 → 08.05.23
      Exposition
      méandres
    • Avec une grande attention et bienveillance aux rencontres — de lieux, d’histoires, de personnes — Annabelle Amoros et Stéven Pennanéac’h cherchent à rendre compte d’un monde, certes inquiétant, mais également traversé de rêves, d’imaginaires, de tout ce que les hommes mettent en partages, en conversations, en récits. Un monde dont ils font partie, dont ils sont proches.
      Cette manière de tout prendre en compte — ce qui relève de l’émotion, de la pensée, de l’imaginaire, ce qui est là, ce qui ne l’est plus, ce qui semble advenir — pourrait nous permettre de regarder le monde en face, là où toutes les coordonnées de l’expérience habituelle s’effondrent, de réinventer des rapports à l’enfance, à la mémoire, au désir, et ainsi de retrouver, paradoxalement, un rapport plus réel au monde. Chacun à sa manière, sans le dire, est engagé dans notre temps.

      Les individus présents dans les peintures de Stéven Pennanéac’h sont le plus souvent indéchiffrables, brouillés. Personnes ou personnages, dans un paysage qui oscille entre le quotidien et une scène théâtralisée. On les voit solitaires, on les soupçonne accablés. Ils seraient comme des témoins à charge d’un monde de désastres. Les paysages sont empreints de mélancolies contemporaines. « Ne secouez pas trop les tableaux de Stéven Pennanéac’h, ils sont pleins de larmes. » (Gérard Lefort, 2012)

      Les films d’Annabelle Amoros « reste(nt) en retrait de tout témoignage et de toute hypothèse et nous invite(nt) en tant que spectateurs à visiter un espace dans lequel nous […] croisons des personnages témoins d’une chose que nous ignorons et que nous ne cessons de chercher. » (Yannick Hannel, 2021) Des films souvent captés au crépuscule, offrant ainsi la possibilité d’accentuer la magie, l’onirisme, le mystère, parfois l’angoisse, et la théâtralisation des espaces et des êtres. Avec des images féériques, empreintes d’étrangeté, de contrastes, comme autant de touches impressionnistes, elle nous invite à un ailleurs fantasque mais étrangement proche de notre réalité.

      Tout comme les films d’Annabelle Amoros, les peintures de Stéven Pennanéac’h représentent un univers qui semble familier, mais « ne laissent de troubler. Et bientôt l’on s’y perd, parce qu’à zigzaguer entre les figures ainsi exposées, personnages, paysages, constructions, objets, ce que notre regard finit par entrevoir semble moins rassurant. Alors on commence en général à se raconter des histoires. » (Philippe Guéguen, 2015)

       

      en écho à l’exposition :

      • vendredi 7 avril à 18h, projection de deux films à l’Arthus ciné de Huelgoat en présence d’Annabelle Amoros :

      Churchill, Polar Bear Town, dernier film documentaire d’Annabelle Amoros

      Sauvage, de Léonore Mercier

      • samedi 8 avril à 18h, vernissage en présence des artistes et en musique avec la Compagnie Caméléon (Bénédicte Jucquois & Sophie Chénet)
      • samedi 22 avril, atelier d’écriture poétique, collage et geste plastique : une journée animée par Brigitte Mouchel (écrivain) et Irvi (carnettiste et collagiste)

    • Espace d’apparence
    • 2023
    • Marcher sur l’eau blanche. Marie-Claire Raoul, Caroline Denos

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Marcher-sur-l-eau-blanche_Keravilin_Caroline-Denos-2023-02-25-a-11.21.02_w900.jpg
      Performance de Caroline Denos autour de la sculpture Marcher sur l'eau blanche de Marie-Claire Raoul
    • 29.03.23 → 29.03.23
      Conférence
      Espace d’apparence
    • L’artiste visuelle Marie-Claire Raoul présentera le processus de création de la sculpture en saules vivants Marcher sur l’eau blanche.

      A cette occasion, elle a invité la danseuse et chorégraphe Caroline Denos à suggérer par le biais d’une performance dansée cette recherche autour de l’eau, ses métamorphoses, son cheminement de la terre à la mer.

      Cette mise en relation entre arts visuels et performatifs illustrera les forces et résistances qui induisent ou empêchent les déplacements, évolutions et progressions d’une pensée artistique aboutissant à la réalisation effective d’une œuvre. Elle témoignera de l’enchevêtrement de schémas mentaux avec des connaissances scientifiques et techniques, des archives ou des témoignages.

      Les artistes utiliseront un dispositif visuel (vidéos, photographies et dessins) pour accompagner leur présentation.

      ——————————–

      La sculpture Marcher sur l’eau blanche a été conçue et réalisée par Marie-Claire Raoul en 2022 lors de la résidence d’artistes De la nature organisée par l’association Espace d’apparence.
      Il s’agissait lors de cette résidence d’établir un dialogue avec des chercheur.euse.s, des scientifiques ou des professionnel.le.s des espaces naturels afin d’interroger la notion de nature, en investissant le territoire brestois. Marie-Claire Raoul a choisi de travailler sur le vallon du Stang-Alar.
      Confirmé par des recherches cartographiques, le témoignage oral de l’existence d’un ancien étang à l’emplacement actuel de la prairie de Paralen situé en bas du vallon a suscité la conception de la sculpture.
      Constituée de perches de saule vivant, celle-ci rappelle par sa forme au sol cette étendue d’eau alimentée par le ruisseau du Stang-Alar qui se nommait alors Dour gwenn, c’est-à-dire en breton Eau blanche. Installée sur la prairie humide de Keravilin, elle suggère les métamorphoses du paysage et interroge notre perception de ce qui est naturel. En effet, la prairie de Palaren qui nous semble un vestige authentique d’une zone humide est en réalité une reconstitution sur du remblai. La sculpture pointe par ailleurs le rôle des zones humides en milieu urbain comme réponse aux enjeux du changement climatique.

      ——————————–

      Caroline Denos est danseuse contemporaine et chorégraphe basée à Brest.

      Sa danse est emprunte d’intuition, de sensible et de générosité avec une part belle à la transmission et aux rencontres en tout genre. Elle intervient auprès de divers publics et travaille avec des structures de la région (L’Articoche, Cad Plateforme, Escabelle, Les Pieds nus, Danse à tous les étages, SMAC La Carène, CAC Passerelle, l’UBO, Lola Gatt).

      Après avoir esquissé deux soli en 2016 (Mother) et en 2018 (Boom), elle est actuellement au travail sur deux créations chorégraphiques et musicales (Larsen/Sans Fond et Batée ou le B.A-BA ) avec le musicien François Joncour.

      Elle avait réalisé en 2019 une performance en résonance avec la série photographique de Marie Claire Raoul « Je voudrais aller me promener dans les bois ».

      ——————————–

      Par le biais d’une pratique pluridisciplinaire (installation, photographie, peinture, travaux d’aiguilles, montage numérique), la plasticienne Marie-Claire Raoul s’attache à révéler des interactions possibles entre des traces mémorielles, objectives ou mentales.

      En 2019, elle co-crée l’association Espace d’apparence pour initier des propositions alliant recherche, expérimentation et transmission. Dans ce cadre, elle imagine depuis 2021 avec l’artiste Marie-Michèle Lucas le programme « De la nature » qui réunit sur la métropole brestoise et le pays des Abers scientifiques, expert.e.s et artistes autour de la notion de Nature.

      La sculpture végétale Marcher sur l’eau blanche installée sur une prairie humide dévoile une rivière disparue rematérialisée par l’entremise de deux lignes de saules qui écrivent dans l’espace une plongée vers les mondes souterrains.

      marieclaireraoul.fr

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2023
    • Après nous, le Déluge

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Expo-printemps_insta_1080-2.jpg
    • 26.03.23 → 28.05.23
      Exposition
      Domaine de Kerguéhennec
    • Zad Moultaka, Mâkhi Xenakis

      Aujourd’hui, il ne serait plus possible de s’écrier étourdiment avec Madame de Pompadour, favorite du roi Louis XV, comme à l’époque de la construction du château de Kerguéhennec : « Après nous, le Déluge » ! En se moquant de ce qui peut advenir après notre mort, nous condamnons l’humanité suivante à un présent éphémère, comme le relevait le philosophe Peter Sloterdijk. 

      Si la crainte d’un soulèvement des eaux demeure dans l’inconscient mythique des peuples, elle a retrouvé toute son actualité à l’heure du réchauffement climatique, de la montée du niveau de la mer et du droit des eaux à disposer d’elles-mêmes.

      Le mythe de l’engloutissement de l’humanité provient d’une terreur immémoriale. Sur les côtes menacées de Bretagne, il prend la forme singulière de la légendaire ville d’Ys, qui aurait disparu sous les flots en baie de Douarnenez – ou de Quiberon –  au début de notre ère. 

      Afin de mettre le fantasme à l’épreuve de la science et de la fiction et tenter de dépasser la peur, la précieuse esquisse pour La fuite du roi Gradlon d’Evariste-Vital Luminais, artiste nantais obsédé par le mythe d’Ys, introduit l’exposition des créations diluviennes de deux artistes venus de Méditerranée : Mâkhi Xenakis et Zad Moultaka. Avec l’espoir que l’inéluctable déluge à venir puisse être aussi un temps de renouveau.

    • Le Larvoratoire Photographique
    • 2023
    • Virginie Gautier / Francesca Woodman

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-intérieur.png
    • 24.03.23 → 24.03.23
      Rencontre
      Le Larvoratoire Photographique
    • Projection / Lecture
      Dans “Les yeux fermés, les yeux ouverts”, Virginie Gautier chemine avec les images de Francesca Woodman. Elle fantasme une errance, des rencontres, et des lieux dans lesquels la jeune photographe aurait pu s’arrêter. Le personnage de ce récit est ambigu : s’agit-il de Francesca, s’agit-il de Virginie ? Le regard de l’une, la voix de l’autre se confondent. Restent des maisons traversées et des expériences de disparition, des choses entrevues dans la lumière.
      _____

      Francesca Woodman est une photographe disparue tragiquement à l’âge de 22 ans au début des années 80. D’elle, Bertrand Schefer écrit qu’elle est “entrée dans la photographie comme la foudre… comme si on avait tendu un violon à un novice qu’une sonate était sortie d’un coup”. Elle laisse une œuvre intense et énigmatique, essentiellement composée d’autoportraits.

      ______

      Virginie Gautier développe une pratique artistique autour des questions d’espace, de perception et de déplacement qu’elle poursuit par le dessin et l’écriture. Elle a publié en 2014 aux éditions Chemin de Fer un livre inspiré par la photographe Francesca Woodman : Les yeux fermés, les yeux ouverts. C’est pour une lecture de ce livre et une projection dédiée à Francesca Woodman que Virginie Gautier sera l’invitée du Larvoratoire.

    • Galerie Le Lieu
    • 2023
    • Les rochers fauves | Clément Chapillon

    • Exposition
    • 24.03.23 → 21.05.23
      Exposition
      Galerie Le Lieu
    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • ” S’y perdre, encore ” | Solo show of Didier Mencoboni

    • Non classé
    • 23.03.23 → 29.04.23
      Non classé
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Didier Mencoboni is above all a colorist. Color is the essence of his work. His work responds to three essential points: abstraction, concept and color. It is made up of both small and large formats and periodically calls for different supports such as canvas, paper, fabric, mirror, even Plexiglas and other materials.

      Like a musician who composes exclusively in the mode of variation, Mencoboni multiplies the formal games and chromatic combinations in order to broaden the register of expression of painting.

      Since the 1990s, he has devoted himself to the …Etc… series, small format paintings that occupy him daily. To this day, this series counts more than 2300 paintings, which are a way of getting acquainted with painting and taming it. For the artist, painting small pictures in large quantities is a way to never finish, and to produce a single piece itself composed of an infinite series that becomes an elusive object.

      On the occasion of his second solo exhibition at the Oniris gallery entitled “S’y perdre, encore”, Didier Mencoboni exhibits a set of unpublished works from two series, one on paper that he has been working on for several years and a set of small untitled oil paintings of which the artist specifies:

      “I hadn’t done oil paintings since my student days. For this series of paintings, acrylic did not allow a technically satisfactory result. I rediscovered oil painting with its material, its relief and its shine.”

      On the occasion of his second solo exhibition at the Oniris gallery entitled “S’y perdre, encore”, Didier Mencoboni exhibits a set of unpublished works from two series, one on paper that he has been pursuing for several years and a set of small oil paintings, Sans Titre.

      The choice of a wooden support brings a soft and warm aspect to the painting unlike canvas. The tension is without surprise unlike the canvas. The plane of the painting is deliberately offset from the wall thanks to the bevel on the side. The rounding and the bevel present a flat support of which it remains only the colored surface with a shadow carried. The formats are “approximately identical” which contributes to the uniqueness of each work.

      In this presentation, one remains in the same series with a unit of format from which one retains a colored frequency and an experience of proximity to appreciate the detail.

      “S’Y PERDRE, ENCORE”, PERSONAL EXHIBITION OF RECENT WORKS BY DIDIER MENCOBONI TO BE DISCOVERED FROM FRIDAY, MARCH 23 TO SATURDAY, APRIL 29, 2023
    • Superflux, voir l’art se faire
    • 2023
    • Artistes en résidence

    • Résidence
    • 22.03.23 → 28.05.23
      Résidence
      Superflux, voir l’art se faire
    • Macula Nigra, Simon Poligné

      “La résidence au Superflux est l’occasion de poursuivre un travail de volume, sous forme de micro-architectures, mais aussi de collages et de” théâtres de papier”, qui serviront ensuite de matière première à un film co-réalisé avec Simon Poligné. Un travail d’écriture à 4 mains permettra de mélanger nos univers, autour de l’onirisme, de l’utopie, du voyage psychédélique etc. Un objet pédagogique sera produit en déclinaison de ce film.” Macula Nigra, 2022

       

      “Habitué à travailler la peinture et la musique sur des plans différents, je commence cette année à les rassembler dans des petits films. Ce sont des animations à partir de collages qui, photographiés image par image, se mettent en mouvement. Pour la résidence au Superflux, j’ai l’intention d’approfondir cette nouvelle pratique en montant un petit studio de prises de vues qui permettra non seulement d’animer des collages mais également des volumes. La thématique sera celle d’un conte artistique retraçant les concepts esthétique des arts-appliqués aux XX ème siècle et leur lien avec les avant-gardes artistiques. Compositions, inspirations, volumes, poids, proportions, géométrie et souplesse seront au centre de ce film abstrait dans lequel son et image participent en symbiose à comprendre quel est le travail de composition et de structure, comment les formes sont créées, apparaissent, se figent, se déforment et se transforment.” Simon Poligné, 2022

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2023
    • Des fourmis dans les jambes !

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Des-fourmis-dans-les-jambes-exposition.jpg
    • 10.03.23 → 17.05.23
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Caroline Thiery, Johanna Cartier, Julie Béasse, Olivier Garraud, Pierre Budet, Jérémy Le Corvaisier

    • Domaine de Kerguéhennec
    • 2023
    • Performances et encontre avec les commissaires d’exposition Elen Cornec et Sylvain le Corre

    • Conférence
    • 05.03.23 → 05.03.23
      Conférence
      Domaine de Kerguéhennec
    • AÛBE, BERNARD Eva, BOYER Marie, CADIC Aube, CANTELAUBE Alix, CHEMIN Francois, CORDINA, DANIEL Margaux, DELAITE Marie, DIBOINE Eloise, DUBOIS Merovee, GUIHARD Maldon, LE GAL Kim, NEVEU Jeanne, PRIOULT Juliette, REYES Isabella, SAVARY Emma et SUBTIL Romane

      Pour clôturer l’exposition temporaire Where do we go from here? consacrée à la nouvelle génération d’artistes, venez rencontrer les commissaires d’exposition et les artistes, et échangez avec eux autour du paysage, thème central de l’exposition.

      • 15h-17h30

      Performance musicale avec François CHEMIN, autour des paysages extérieurs

      Lecture dans les écuries avec Margaux DANIEL, autour des paysages intérieurs

      Performance avec Mérovée DUBOIS et CORDINA, autour du paysage des songes

      Rencontre avec les commissaires de l’exposition Sylvain LE CORRE et Elen CORNEC : Paysage et environnement; lecture du paysage par la jeune création.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Trois-quarts d’oeuvres Monsieur QQ, Le goût de l’écorce

    • Visites commentées
    • 03.03.23 → 03.03.23
      Visites commentées
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition Le goût de l’écorce.

    • Les ailes de Caïus
    • 2023
    • Intersections. Hervé Le Nost, Sheilla Laclusse

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Chinese-banana-2021-decalcomanie-sur-gres-20x30-cm-scaled-e1680605154918.jpg
    • 02.03.23 → 05.05.23
      Exposition
      Les ailes de Caïus
    • L’exposition Intersections présente le travail d’un couple d’artistes : Sheilla Laclusse et Hervé Le Nost. Ces derniers travaillent depuis plusieurs années côte à côte et propose pour la première fois d’exposer en duo.

      Intersections présente deux parcours parallèles, deux pratiques artistiques dont les lignes ont un tracé différents et convergent, parfois. L’échange fût constant dans le temps en va-et-vient entre l’art et le quotidien. La réunion entre les deux artistes s’effectue grâce aux croisements d’idées, et aux échanges à propos de la liberté, de l’égalité, de l’existence. Cela donne place à des engagements, à des voyages et à des références partagées.

      La démarche artistique de chacune et de chacun se déploie dans l’espace de la galerie grâce au partage entre des moments de connexions entre les deux artistes et des cheminements plus intimes et personnels.

      Sheilla Laclusse élabore un travail pictural, imprimé et textile par le gaufrage, le dessin et la gravure. D’origine caribéenne, ces techniques permettent à l’artiste d’interroger les sujets relatifs à la genèse, l’identité et le métissage. La superposition des matières comme la dentelle, la tarlatane et la feuille d’or – qui évoquent l’épiderme de la peau – la projette dans un monde qui n’est pas figé, sans itinéraire tracé où les cultures évoluent librement.

      Hervé Le Nost fait appel à différents médiums dans sa pratique artistique. Par le dessin, la photographie, la vidéo, la céramique, le verre, l’artiste s’approprie et interroge les procédés sculpturaux existants. Les objets et les matériaux se superposent entre eux formant un continuum, un récit, où chaque élément semble être à sa place. La pièce de puzzle est un élément fort dans le travail de l’artiste. Elle devient un lieu de rencontre permettant l’assemblage, la recomposition et l’imbrication des éléments.

      Les motifs décoratifs, le doré et le baroque sont omniprésents dans le travail des artistes, aux récits à la fois intimes et collectifs.

      __________

      À propos de Hervé Le Nost

      Depuis une quarantaine d’années, Hervé Le Nost associe photographies, récoltées lors de voyages, de résidences, de rencontres, à la sculpture dans son travail artistique. Emprunt aux cultures populaires, Hervé Le Nost détourne, empile, amasse les matériaux, dits artisanaux, et compose des formes parfois chimériques, parfois humanoïdes. C’est un équilibre qui semble bancal, mais transparaît avec humour, justesse et légèreté. L’ensemble de son travail est qualifié comme baroque. Par des techniques diverses pour expérimenter les matières, comme la céramique (résidence à la faïencerie Henriot, Quimper), le bois, le verre et une remise en cause des modèles établis et académiques de l’art contemporain étudié en école d’art, Hervé Le Nost déconstruit, reconstruit, assemble des objets, des formes, des matières qui semblent incompatibles, mais qui ont une connexion logique dans l’imaginaire de l’artiste. Hervé Le Nost né en 1957 à Guingamp, vit et travaille à Cast. Lauréat de la Villa Médicis hors les murs de New York en 1988. Remporte plusieurs 1% artistique présents sur le territoire. Participe à plusieurs résidences (France, Maroc, Canada, Martinique, Chine).

      Site : ddabretagne
      Instagram : @hervelenost / @lenostherve 

      À propos de Sheilla Laclusse

      Depuis 1989, Sheilla Laclusse expérimente, élabore et teste comme dans un laboratoire un travail pictural, imprimé et textile. En combinant les techniques, par le gaufrage, par le tissage, par les encres, l’artiste questionne les identités, les métissages, la liberté du voyage et l’échange. Les formes produites sortent du cadre, sont abstraites par la superposition et l’assemblage de matières comme la trame d’un tissu, la feuille d’or, le verre. Toutefois, deux motifs reviennent souvent, emprunts aux origines caribéennes de Sheilla Laclusse, celui de la fleur et celui de l’épiderme. Sheilla Laclusse née en 1966 aux Abymes, Guadeloupe, vit et travaille à Cast. Expositions personnelles en Bretagne et collectives en France, Belgique, Chine.

      Instagram : @sheillalaclusse

    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2023
    • Finissage exposition – L’ombre du soleil

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/3-soleils.jpg
    • 25.02.23 → 25.02.23
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Catherine Duverger

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • Recents paintings of Guillaume Moschini

    • Non classé
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Galerie-Oniris-Florent-Paumelle-Recent-works-Guillaume-Moschini-02152023_223436-scaled.jpg
    • 24.02.23 → 29.04.23
      Non classé
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Guillaume Moschini

      In his work, Guillaume Moschini relies totally on color. It is freehand, with a sure and precise gesture that he creates the shape or rather the forms.

      The palette is vivid and contrasting: harmony of yellow and green, orange and blue… but also more muted agreements, from beige to gray. The shapes are very simple: two rectangles out of balance with large breaths given by the whites or the unbleached tones of the blank canvas. “The forms oppose each other on the surface of the canvas, one ascending, the other descending” writes Marielle Barascud. “But they can also complement each other by their color or their value, digging the surface of the painting, destabilizing it. “Sometimes the difficulty of choice imposes the monochrome“, pink or gray. The two forms are then only a whisper, just a few lines of outline in negative, eaten by the color.

       

      This one mixed with ink and acrylic is very fluid and each time it is given differently on the canvas. With each series, Guillaume Moschini looks for “the right brush, the right tools, the right tension of the canvas“. Colors and tones are invented for each new series of variations. The painting of Guillaume Moschini is of an “illusory simplicity“. Meditated on for a long time in the solitude of a well-ordered studio, it is deeply felt. Everything is a matter of rhythm.

       

      This new exhibition of Guillaume Moschini takes place in two phases with two different hangings: the first is visible during the month of March and the second during the month of April 2023. The exhibition is open for everyone in Gallery 2 (reception in Gallery 1 at 38 rue d’Antrain).

    • Galerie du Faouëdic
    • 2023
    • Playtime // Élodie Boutry

    • Exposition
    • 24.02.23 → 14.05.23
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • (Giving Shape to the World)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Capture-décran-2023-01-16-à-11.59.02.png
    • 17.02.23 → 20.05.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Mathieu Kleyebe Abonnenc, Monira Al Qadiri, Kader Attia, Judy Chicago, Torkwase Dyson, Romuald Hazoumè, Zanele Muholi, Otobong Nkanga

      Ecological questions and the colonial past lie at the heart of the stories running through the latest creation, entitled Leçons de Ténèbres (Lessons of Darkness), by choreographer Betty Tchomanga. She has been invited to extend her project by curating an exhibition at Passerelle Centre d’art contemporain in Brest.

      Leçons de Ténèbres was originally a liturgical musical genre of the seventeenth century which sets to music «Jeremiah’s Lamentations» about the destruction of Jerusalem in the Bible. It is also the title of a 1992 film by Werner Herzog on the 732 burning oil wells of Kuwait, set on fire by retreating Iraqi forces. The director presents us with an apocalyptic vision like a long poem on the end of the Earth.

      The Leçons de Ténèbres by Betty Tchomanga evokes those who have disappeared, ancestors, and their ghosts. These lessons tell of darkness, explore the obscure, our hidden and long-buried stories.

      «I designed this exhibition as the natural extension of my choreographic work and of the research associated with it. The works and artists I have chosen to invite are all linked to the thoughts, imaginings and images enriching my two latest creations, Mascarades and Leçons de Ténèbres. I based my ideas on the notion of ‘Giving shape to the world’ developed by Malcom Ferdinand, Doctor in Political Philosophy, in his book Une écologie décoloniale, penser l’écologie depuis le monde caribéen (A Decolonial Ecology, Thinking from the Caribbean World). In this essay he proposes a new way of tackling the ecological question by linking it to colonial history. The figure of the slave ship here appears as a political metaphor of a world characterised by relationships of domination. The ship-world figure offers an alternative history of the world and of the Earth where it is possible to bring together and share beliefs, thoughts and imaginings. This metaphor resonates with my research into the voodoo cult and the myth of Mami Wata [a water deity of the African cult of voodoo]. Like the ship-world of Malcom Ferdinand, my choreographic work, just like this exhibition, is based on the dissemination, coexistence and juxtaposition of images, imaginings and beliefs.

      Prendre corps au monde (Giving Shape to the World) extends the ‘mantra of Frantz Fanon [psychiatrist and essay writer, a major figure in anti-colonialism] aimed at making the body the starting point for questioning the world.’ How can bodies be the anchor points of commitment to the world? How can bodies in a subordinate position (that is, racial, gender and social minorities) interact with their environment, and with that of their ancestors? How can bodies transform violence and anger into the energy for an emancipatory rebellion? How can we bring out tales that are forgotten, long-buried, erased or hidden? How can we talk to ghosts?»

      Betty Tchomanga, October 2022

    • Passerelle Centre d’art contemporain
    • 2023
    • (Love, daisies and troubadours),

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_9145-scaled.jpg
    • 17.02.23 → 20.05.23
      Exposition
      Passerelle Centre d’art contemporain
    • Emma Seferian

      This exhibition is the fruit of our workshop residencies, our annual research and production programme which invites a visual artist to come to Brittany and spend three months working in the art centre’s workshops. This residency is held in conjunction with Documents d’Artistes Bretagne, an association that promotes and disseminates works by artists from our region. It also provides the artist with the critical and technical support they need to produce exceptional works.

      The atmosphere into which Emma Seferian welcomes the visitor is glowing, kindly and joyful. The title itself is gentle, Amours, marguerites et troubadours (Love, daisies and troubadours), evoking the last episode of the first season of the television series Gilmore Girls which tells the story of a single mother’s relationship with her daughter. This single parent family unit and the issue of the emancipation of parents are what particularly attracted the artist to this feelgood series, adding a light-hearted mood. The rather vague words of the title act as clues to the interests of Emma Seferian. The love of friends, lovers and family is at the heart of this exhibition, as are issues of art dubbed ‘decorative’ and music as a means of communication.

      On the one hand, Emma Seferian challenges the notion of cultural heritage, especially the matriarchal heritage. She uses the skills and techniques allotted to women, including needlepoint, tapestry and embroidery, questioning their use and history. Whereas this type of work used to be utilitarian and functional, making hard-wearing clothes and furnishings, now these activities have become transformed into creative leisure or even fashion. We are therefore witnessing a cultural appropriation by the wealthier classes of traditional working-class expertise. This phenomenon is continuous and affects every field of activity. It is not new – the dominant classes always take over codes, symbols and history for their own economic and communication needs. On the other hand, Emma Seferian mishandles the functions of objects and modifies the characteristics attributed to them: a carpet becomes a mural, mottled objects incorporate works of art while rustic wrought iron gains in lightness and elegance. By collecting these rebus puzzles and everyday objects, she attempts to treat art as a close friend who belongs to her while aiming at the universal.

      It is no coincidence that the decorations and techniques used by Emma Seferian are related to her personal story. She is particularly inspired by the traditional art of Armenia, a country at a crossroads, nurtured by Persian, Asian and Western influences, and the land of her family origins. She has observed and studied the illuminated manuscripts of the fifteenth century and later, produced by Armenian monasteries, taking details from the paintings and including them in her own paintings, textiles and assemblages. She was particularly struck by some Christian images of the Renaissance, such as the representations of Saint Matthew busy writing in urban landscapes that are often confused, with perspectives that have gone awry, mixing Interiors and exteriors. Emma Seferian takes these scenes and removes the person, creating a series of three strange yet warm paintings in which the empty décor becomes the work’s only subject. Religion is symbolically replaced by intimacy, with a sensation of well-being and calm. Because one of the artist’s great objectives is found in this search for the feelings of comfort and pleasure one can find in works of art. The soundtrack played in the exhibition recalls the word ‘troubadour’ of the title and the relation to music – Emma
      Seferian is also a DJ – and above all reinforces this quest for fulfilment.

    • Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • 2023
    • Recent works of Alain Clément

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_7910-Modifie.png
      ALAIN CLÉMENT : 21MA13P, 2021, Huile sur toile, 120 x 120 cm
    • 10.02.23 → 17.03.23
      Exposition
      Galerie Oniris ● Florent Paumelle
    • Alain Clément’s productions all have in common that they are colored compositions, “non-figurative”, which have no “subject”, but in which gestuality, the body, and writing take into account the space of the work (of the painting or sculpture) and the real space (that of the spectator and the exhibition space).

      The bright color now plays a determining role.

      « My forms radiate and pulsate the space. The composition is born from their tensions. They seek to constitute an autonomous and moving space which digs or inflates the plane until the sculpture. » A.C.

      In Clément’s work, paintings and sculptures can thus be largely articulated. If the paintings appear as architectural spaces, structured by the color, put in shape by the values, the sculptures are like the projection of the pictorial gestures, of the forms-colors, in the space: the painting leaves the pictorial field illusionist. Space is the material of the painter as well as the sculptor.

      PERSONAL EXHIBITION OF RECENT WORKS BY ALAIN CLÉMENT TO BE DISCOVERED FROM FRIDAY FEBRUARY 10 TO SATURDAY MARCH 17, 2023
      VERNISSAGE OPEN TO ALL IN THE PRESENCE OF THE ARTIST FRIDAY, FEBRUARY 10 FROM 6 TO 8 PM
    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2023
    • GRAND AIR

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JudithKakon_Montreuil.jpg
    • 04.02.23 → 14.05.23
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • La Criée centre d’art contemporain, in partnership with the Centre culturel suisse. On Tour, is presenting Swiss artist Judith Kakon’s first solo exhibition in France.

      In the wake of the holiday season Kakon, whose work revolves around the porosity between public and gallery space, and questions of usage, re‑use and circulation, is showing part of the City of Rennes’ Christmas illuminations.

      The decorations are being displayed « dormant », that is to say switched off and laid out on racks. Inspired by warehouse shelving systems, these racks are designed as artefacts combining sculptures and utilitarian objects. In this way the exhibition blurs the boundaries between stockroom and gallery, interior and exterior, the beautiful and the useful.

      Removed from their habitual context and metamorphosed in terms of form and function, these samples of urban heritage are seen in a new light by visitors to the exhibition, some of whom have doubtless wondered what becomes of the Christmas lights once the celebrations are over.

      This change of focus also reconfigures the art centre and our expectations of an exhibition: for once it is not the art that moves out into the public space, but the streets of the city that infiltrate the white cube. This reconfiguration leads us to ask ourselves what we are looking at: Can a shelf be a sculpture? What are the sculptural qualities of Christmas lights? What models do they borrow from and what do they tell us about the circulation of forms?

      Moreover, Judith Kakon’s project resonates doubly in the present context: at a time of energy restrictions the dormant lights of this eco‑responsible use/re‑use of local resources shine with a powerful symbolic charge.

      In the cabinet adjoining the main room, the GRAND AIR exhibition continues with a display of works on paper. The different series on show reflect the artist’s ongoing concerns: the transformation of a standardised form or motif (an umbrella, a parcel scan, etc.) into a unique artistic object; the interconnection between individual experiences and normative contexts; and the polysemy and fluidity of images.

      With GRAND AIR, Judith Kakon’s subtly political art offers us the opportunity to look at the objects, slippages and relationships of our globalized world, by displacing our usual perspectives and geographical notions, and by calling on us to reconsider what is behind and beside what we hold as seen.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Renc’art Monsieur QQ, le goût de l’écorce

    • Rencontre
    • 04.02.23 → 04.02.23
      Rencontre
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre à 17h avec l’artiste pour découvrir l’exposition “Le goût de l’écorce” plus en détail.

    • 40mcube
    • 2023
    • Romane de Watteville, Studiolove

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_romanedewatteville_portrait_web_3.jpg
    • 04.02.23 → 13.05.23
      Exposition
      40mcube
    • For her first solo show in a French institution, Romane de Watteville presents her paintings by combining different formats and interventions on the exhibition space. This exhibition is produced in partnership with the Centre culturel suisse as part of its nomadic on-tour programme.

      In the views of interiors, bedroom or living room, that Romane de Watteville represents in her paintings, a landscape is generally integrated in the background. The scenes that take place there are intimate. Half-naked bodies, whose faces are usually not visible, lounging on a bed, partially wearing fashion clothes and accessories, clearly identifiable by fashion victims, are painted in a realistic manner without being idealized.

      Different framings, more tightly focused, are juxtaposed: a subjective view that we assume to be the viewpoint of the person represented (the artist?), that of a cell phone that appears, also painted, or the reflection in a mirror. Some of these details can sometimes be enlarged and taken out of the work to form another, smaller one, presented next to it.

      All these elements give us an indication about the different iconographic sources used in Romane de Watteville’s paintings: selfies and photographs taken by the artist, images collected on the internet, references to art history, cinema, fashion and design.

      Based on the technical process developed in 1925 by director Abel Gance, who used three cameras to create an image three times wider than the traditional format and a narrative displayed in three different images, thus producing a «polyvision», the paintings produced by Romane de Watteville for her exhibition at 40mcube create an effect of mise en abyme while replaying the genres of the live model and the self-portrait with contemporary means.

      These new works are conceived with the will to create a dialogue, a complementarity, a link between different formats and an interplay of points of view, allowing the artist to recreate on an architectural scale the process developed in her paintings, but also to think about the display of her exhibition. Its title, Studiolove, evokes the cabinet of curiosities and more particularly the Studiolo and the Grotta of Isabella d’Este, a Renaissance collector. Between the studio, the private and even intimate space, and the exhibition space, the exhibition is thought here as a hybrid place.

      Anne Langlois

    • Les Moyens du Bord
    • 2023
    • Mael Le Golvan, Eau noire

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Dourduff_eau-noire-Mael-Le-Golvan.jpg
    • 21.01.23 → 18.03.23
      Exposition
      Les Moyens du Bord
    • En créant un sentiment d’attente, Mael Le Golvan emmène le public dans ses paysages. À travers les deux séries Paysage Rudéral et Eau noire, l’artiste propose des expériences de l’horizon qui se fige dans un entre-deux. Il joue entre ombre et lumière, entre supendu et vivant, le paysage se mue en héraut tel un messager du temps. Les prises de vues nocturnes révèlent une face cachée du réel et viennent interpeller nos imaginaires individuels et collectifs.

    • Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • 2023
    • Monsieur QQ, Le goût de l’écorce

    • Exposition
    • 14.01.23 → 29.04.23
      Exposition
      Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
    • Sommes-nous tous devenus hors-sol ? A l’ère du Covid amnosmiac et des téléphones rétino-céphalo-chronophages, le paradoxe de nos sensibilités déborde.

      Alors, il est temps de s’empif-pafrer de mycélium et d’humus à pleines mains, en plongeant nos radicelles dans l’invisible arborescent qui nous guide, de retrouver la formule magique qui transforme tout bout de bois en baguette magique ou en monture mystique, humblement de se mettre à table et d’entendre ce qu’ils nous montrent.

    • Galerie du Faouëdic
    • 2023
    • Yann Kebbi

    • Exposition
    • 14.01.23 → 05.03.23
      Exposition
      Galerie du Faouëdic
    • Phakt, Centre Culturel Colombier
    • 2023
    • L’ombre du soleil

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ombre-du-soleil-site-culturel-©.jpg
    • 13.01.23 → 25.02.23
      Exposition
      Phakt, Centre Culturel Colombier
    • Catherine Duverger

    • Galerie Le Lieu
    • 2023
    • Mood | Stéphane Mahé

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/carton-website-scaled-e1670493410595.jpg
    • 13.01.23 → 12.03.23
      Exposition
      Galerie Le Lieu
    • LE COMŒDIA GALERIE D’ART CONTEMPORAIN
    • 2023
    • Urbaines – Street Art

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_8385-1-scaled.jpg
    • 12.01.23 → 01.04.23
      Exposition
      LE COMŒDIA GALERIE D’ART CONTEMPORAIN
    • Mélanie Bourget / Caroline Derveaux / Julia Forma / Foufounart / Lady K / Stéphanie Kilgast / Sêma Lao / Lady M / Petite Poissone / Miss Tic