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- Fonds de dotation MG
- 2023
Journée portes ouvertes au Château de la Garenne. Inauguration et restitution de résidence de l’artiste et designer Edgar Flauw
- Non classé
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- 16.09.23 → 16.09.23 Non classéFonds de dotation MG
Artiste et designer accueilli en résidence à l’été 2023, Edgar Flauw présentera le fruit de son travail à l’occasion de l’inauguration du Château de la Garenne, site remarquable de la Ria d’Etel jusqu’ici fermé au pubic.
Au programme, en continu de 11h à 18h :
- Restitution de la résidence d’Edgar Flauw à travers l’exposition de ses œuvres et de ses travaux de recherche inspirés du territoire d’Étel, de son histoire maritime et des techniques traditionnelles de construction navale.
- Le coin des p’tits mousses. Espace enfants sur le thème de la mer et des bateaux : livres en accès libre, lectures par l’équipe de la Médiathèque municipale, jeu de piste à ciel ouvert : Alerte à la Garenne !
Et en écho au travail d’Edgar Flauw :
- 11h : visite guidée du parc et du Château de la Garenne. Thématique : Art & Architecture.
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14h30 : visite guidée du parc et du Château de la Garenne par Dominique Baudel, historien et auteur de l’ouvrage Histoire d’une Rivière. Thématique : Histoire de la Ria (tous publics).
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16h : atelier sculpture sur bois animé par Edgar Flauw (à partir de 6 ans, sur inscription).
- 18h : Quand viendra la vague, théâtre. Pièce pour 2 interprètes sur un décor réalisé par Edgar Flauw (durée 1h, tous publics, à partir de 8 ans). Perchés sur le plus haut sommet de leur île natale, Mateo et Letizia attendent la Vague. Pour s’occuper, ils endossent les costumes de celles et ceux qui viendront s’y réfugier. Mais l’île est petite, leur bout de rocher pourra-t-il accueillir tout le monde ? Et au fond, tout le monde mérite-t-il d’être sauvé ? Quand viendra la vague aborde avec humour et légèreté la question de la montée des eaux, un regard sur notre monde qui s’effrite et son possible lot d’angoisse. Texte : Alice Zeniter. Conception et interprétation : Pierre-Alexandre Culo et Irène Le Goué. Mise en scène : Fiona Hamonic. Scénographie : Edgar Flauw et Simon Lagouche. Production : Collectif La Fugue juillet 2022.
Accès libre, événements gratuits, possibilité de se restaurer sur place (pique-nique et foodtrucks).
Renseignements et réservation : contact@fonds-mg.fr
www.fonds-mg.fr/chateau-de-la-garenne
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Renc’art [GAUTIER & Co] Une collection à partager…
- Rencontre
- 16.09.23 → 16.09.23 RencontreArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
A l’occasion des journées européennes du patrimoine, l’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à rencontrer Françoise et Bernard GAUTIER, autour de l’exposition “Une collection à partager…”.
Des oeuvres d’art abstraites, patrimoine du XXème siècle.
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Rencontre avec Marie Docher : Faire pivoter l’histoire, changer les représentations
- Rencontre
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- 23.08.23 → 23.08.23 RencontreLe Larvoratoire Photographique
Cette rencontre permettra d’aborder la “fabrique des représentations” en prenant en compte les aspects historiques et sociaux de la photographie. Comment nos regards de photographes ou de spectateurs sont façonnés par des questions de genre, de classe sociale et d’origine ethnique ? Nous irons à la rencontre des actrices de ces évolutions majeures des dix dernières années qui contribuent à déciller les regards.
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Marie Docher est photographe et activiste. Engagée depuis 2014 en faveur de l’égalité et de la diversité dans la photographie, elle a créé la plateforme “Visuelles.art : ce que le genre fait à l’art” pour laquelle elle réalise des interviews des actrices et acteurs du domaine artistique et de la recherche. Elle est membre du collectif LaPartdesFemmes qui défend la place des femmes photographes. Elle fait partie des photographes sélectionné·es pour la grande commande photographique 2022 du ministère de la Culture/BnF. En décembre 2020, elle est nommée Chevaleresse des Arts et des Lettres.
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- méandres
- 2023
chambardements
- Lecture
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- 11.08.23 → 11.08.23 Lectureméandres
En écho à l’exposition Loup y es-tu ? méandres vous propose un moment de lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors) & Brigitte Mouchel (écrivain).
« La poésie, matière première en premier lieu, de théâtre ou de sentier, à lire, à dire, à saisir, à figurer, et la rencontre des genres, des arts plastiques et des littératures, des objets et des costumes, des mots et des choses, du présent et du songe. » Sophie Hoarau
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Sophie Hoarau est entrée au théâtre par son premier métier de costumière et avec le goût du travail en compagnies. En Bretagne, elle a collaboré avec Éric Vigner au CDDB de Lorient, les compagnies 13-10ème en Ut à Rennes, a k entrepôt ou Fiat Lux à Saint-Brieuc, Jo Coop à Lorient, les Théâtres du Laid Cru et du Tapis Bleu, l’Atelier des Possibles… Elle a cofondé et porté pendant quinze ans avec Séverine Valomet La Quincaille, lieu et compagnie à Poullaouen.
La poésie, aiguiseuse des perceptions et des expressions, constitue dès lors la matière première de ses projets de scène.
Elle multiplie depuis les lectures publiques lors de rendez-vous mêlant poésie, performances et arts plastiques. En 2019, elle passe de la forme lue à la mise en scène avec le monologue poétique Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon.
Brigitte Mouchel est tout autant écrivain que plasticienne. Elle a publié trois livres aux éditions isabelle sauvage déplier les silences (2022), et qui hante (2018) et événements du paysage (2010). Elle a également publié Si peu d’elles aux éditions Collodion en 2020. Depuis 1999, elle crée des livres d’artiste en autoédition qui disent ce partage entre images et mots. Régulièrement, elle expose ou participe à des expositions collectives, à des salons du livre (poésie et livres d’artiste) et anime des ateliers d’écriture.
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Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Reconsolidation – Exposition photographie et vidéo
- Exposition
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- 21.07.23 → 26.08.23 ExpositionLe Larvoratoire Photographique
- Isabel Perez del Pulgar
Isabel Perez del Pulgar investit ses photographies de famille des années 80-90 pour exorciser une expérience traumatique. Il s’agit de remettre en mouvement la mémoire en s’appropriant les images figées du passé, en les combinant par le geste plasticien et par le montage audiovisuel. Elle brûle, déchire et scarifie ses originaux pour faire, défaire et refaire d’énormes « albums », porteurs d’une narration jusque-là invisible. La matière altérée de ces images pauvres prend alors une dimension picturale, une unité chaude, traversée de rouges épais et diffus.
Isabel Perez del Pulgar engage ainsi, dans Reconsolidation, une variation plasticienne et réflexive autour de l’archive. Elle interroge la manière dont la mémoire familiale et l’identité personnelle sont construites et conservées comme une mythologie figée à travers diverses mises en scène : albums, encadrements, films du quotidiens et autres véhicules du souvenir. Un rituel pour reprendre possession de soi et produire un nouveau corpus d’images désormais pourvues de puissances salvatrices.________
Isabel Perez del Pulgar vit et travaille à Douarnenez depuis 2015. Originairement plasticienne, elle se consacre essentiellement à l’art vidéo depuis les années 2000. Son travail a été primé dans de nombreux festivals internationaux. Le projet Reconsolidation qui articule photographie et vidéo a reçu le soutien de la DRAC Bretagne en 2022.
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- méandres
- 2023
tournoiements
- Lecture
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- 21.07.23 → 21.07.23 Lectureméandres
En écho à l’exposition Loup y es-tu ? méandres vous propose un moment de lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (Dès lors).
« La poésie, matière première en premier lieu, de théâtre ou de sentier, à lire, à dire, à saisir, à figurer, et la rencontre des genres, des arts plastiques et des littératures, des objets et des costumes, des mots et des choses, du présent et du songe. » Sophie Hoarau
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Sophie Hoarau est entrée au théâtre par son premier métier de costumière et avec le goût du travail en compagnies. En Bretagne, elle a collaboré avec Éric Vigner au CDDB de Lorient, les compagnies 13-10ème en Ut à Rennes, a k entrepôt ou Fiat Lux à Saint-Brieuc, Jo Coop à Lorient, les Théâtres du Laid Cru et du Tapis Bleu, l’Atelier des Possibles… Elle a cofondé et porté pendant quinze ans avec Séverine Valomet La Quincaille, lieu et compagnie à Poullaouen.
La poésie, aiguiseuse des perceptions et des expressions, constitue dès lors la matière première de ses projets de scène.
Elle multiplie depuis les lectures publiques lors de rendez-vous mêlant poésie, performances et arts plastiques. En 2019, elle passe de la forme lue à la mise en scène avec le monologue poétique Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon.
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Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !
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- Les Moyens du Bord
- 2023
Laëtitia Donval, Oscillations
- Exposition
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- 08.07.23 → 17.09.23 ExpositionLes Moyens du Bord
À la suite d’une résidence de recherche et de création à l’invitation de l’association Les Moyens du Bord, Laëtitia Donval propose une première étape de travail sur sa perception du Pays de Morlaix par le prisme de l’eau en associant ses photographies et images d’archives. Elle s’intérresse aux traces de l’utilisation industrielle et quotidienne de l’eau par une exploration du passé et du présent des lieux de ruissellement et de vie du territoire.
La Manufacture des Tabacs de Morlaix, lieu emblématique de la mémoire ouvrière de la ville, est au cœur de cette recherche qui se poursuit le long des fleuves et rivières irriguant le territoire (le Dossen, la Penzé, le Queffleuth, le Jarlot, …). Une photographie au rythme de la marche, approchant de manière sensible, un paysage, son passé et ses habitants, associée à un travail de recherche d’archives voulant rendre visible une forme de matérialité instable du réel.
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- Les 3 CHA
- 2023
Pierre-Alexandre Rémy, Bal(l)ade
- Exposition
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- 08.07.23 → 17.09.23 ExpositionLes 3 CHA
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Trois-quarts d’oeuvres Nicolas Desverronnières, Firestone Peak
- Visites commentées
- 07.07.23 → 07.07.23 Visites commentéesArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition Firestone Peak.
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- L’aparté, lieu d’art contemporain
- 2023
Gwenn Mérel, La terre a-t-elle couvé ce jardin de couleurs ?
- Exposition
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- 05.07.23 → 27.08.23 ExpositionL’aparté, lieu d’art contemporain
Artiste topographique, Gwenn Mérel arpente le paysage, observe, prélève, capte l’atmosphère, les couleurs et les lumières des portions de nature parcourues. Les éléments iconographiques capturés sont le point de départ de son travail plastique, utilisant différents médiums. Elle s’adonne en particulier au dessin et à des techniques ancestrales telles que la broderie, le tricot et le travail du tissu. Des ouvrages qui demandent concentration et patience, un labeur qui contraint à prendre le temps.
En résidence à L’aparté, Gwenn Mérel poursuit ses recherches et ses expérimentations sur le paysage. L’artiste s’imprègne de l’environnement immédiat de Trémelin et la Chambre au loup à Iffendic pour développer sa série de dessins composés de petites croix au crayon de couleur sur papier coloré, commencée lors de sa résidence à la Galerie des Petits Carreaux à Saint-Briac-sur-Mer au printemps 2019.
Dans la continuité de son rapport aux techniques « domestiques », en ce qu’elles se pratiquent dans l’intimité du domicile, Gwenn Mérel a cultivé des plantes pendant le temps de sa résidence et réalisé des oyas-sculptures qui permettent d’irriguer la terre régulièrement et avec parcimonie. Cet ensemble de plantations et d’oyas est disposé au cœur de la salle d’exposition, sous un puits de lumière naturelle. Ce paysage « macro » dialogue avec le panorama extérieur du lac de Trémelin que l’on aperçoit à travers les vitres.
La résidence de Gwenn Mérel à L’aparté se clôture comme elle a commencé, par une lente déambulation autour du lac de Trémelin, non pas en solitaire mais accompagnée d’une soixantaine de volontaires qui auront revêtu les pulls-nuages, tricotés à partir de 2019. Performance poétique comme une ode aux nuages qui, à la manière d’un artiste, jouent avec les lumières et les couleurs du paysage.
Sophie Marrey, chargée de la programmation et de la médiation, 2023
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- L’aparté, lieu d’art contemporain
- 2023
Gwenn Mérel, Ces nuages qui courent là-bas…
- Performance
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- 05.07.23 → 05.07.23 PerformanceL’aparté, lieu d’art contemporain
À l’occasion de la réouverture estivale de L’aparté, et du vernissage de l’exposition de Gwenn Mérel La terre a-t-elle couvé ce jardin de couleurs ? l’artiste vous invite à participer à sa performance Ces nuages qui courent là-bas…
Parés d’un pull-nuage vous pourrez déambuler lentement autour du lac de Trémelin en notre compagnie. Le départ s’effectuera le mercredi 5 juillet à 16h à L’aparté pour une arrivée vers 18h au moment du vernissage.
Lien vers le formulaire d’inscription
Nous vous attendons avec impatience !
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- Minoterie21
- 2023
Alix Cantelaube residency
- Résidence
- 04.07.23 → 08.09.23 RésidenceMinoterie21
Research and creation residency of Alix Cantelaube at Chez Angèle, Peillac.
As part of the “Contre Vents et Marées” program, which supports young visual artists in the Brittany region.
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- L’Œil d’Oodaaq
- 2023
Claire Guetta, Claire Prism, Power Make-Up !
- Exposition
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- 01.07.23 → 29.07.23 ExpositionL’Œil d’Oodaaq
At the crossroads of Drag, Cosplay and contemporary art, Claire Guetta plays Sailor Claire Voyance, who makes her life more epic, romantic and even dramatic.
Freely inspired by Japanese magical girls, she romanticizes her daily life while touching on feminism and the passage to adulthood.
Sailor Claire Voyance battles the forces of evil and continues her quest to make the world a brighter, less scary place.
Through a video installation, immerse yourself in the artist’s magical universe and set off in search of the lost Crystal…
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Les intermondes, une exposition photographique des étudiants de l’EnsAD
- Exposition
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- 01.07.23 → 15.07.23 ExpositionLe Larvoratoire Photographique
- Guillaume Bihan, Côme Rollet, Shanna Warocquier
Le Larvoratoire photographique accueille trois étudiants de l’EnsAD Paris pour l’exposition Les intermondes qui se tiendra la première quinzaine de juillet à Douarnenez. Cette action s’inscrit dans notre créneau d’accueil des étudiants des écoles d’art. Guillaume Bihan, Côme Rollet et Shanna Warocquier terminent actuellement leurs parcours d’études Photographie et Vidéo à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Trois regards talentueux sur le clair-obscur de notre rapport au monde et à la nature. Ils sont accompagnés par Rose Vidal, jeune curatrice et romancière, également étudiante aux Arts Décos et qui a écrit le texte de présentation de l’exposition.
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“Les mondes s’éloignent, ne se connaissent et ne se reconnaissent plus, à force de distinctions : l’humain de l’animal, le chez-soi du dehors, le jour de la nuit, le sujet de son arrière-plan, le sujet cultivé de son paysage sauvage. En s’attardant dans la chasse infinie d’un clair-obscur, trois photographes arpentent l’indistinct et recueillent, chacun·e de là où iels sont, les preuves contradictoires de sa persistance. Leur décor ? entre l’habité et l’abandonné, le corps ? entre humeurs et humus, l’heure ? entre chien et loup. Parlons de cet entre-deux non comme d’une frontière sur laquelle on basculerait d’un monde à l’autre, mais comme un espace où se pousse l’indécision lorsque la photographie décide de s’y attarder. Cet « entre » fragile, où s’éterniser quand la lumière tombe et que s’indéterminent la nature et la facture des choses.
Guillaume Bihan, Côme Rollet et Shanna Warocquier nous maintiennent dans une énigme prolongée, agencée en fragments, en perspectives et décors qui pourraient se relier si seulement une histoire était dite. Qui fuit, qui suit ? Est-ce que nous appréhendons bien ce que c’est que l’animal, le non humain, et la nature, si proche si loin ? L’histoire est l’entre qui n’est pas dit, où les mondes sont multiples et se dédoublent, se partagent, abritent les chasses gardées de territoires superposés ; nous emmènent dans une traque dont nous ne sommes pas toujours proies.”
Rose Vidal, mai 2023
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- Ville de Quimperlé
- 2023
Variations Urbaines
- Exposition
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- 01.07.23 → 15.09.23 ExpositionVille de Quimperlé
- L'Outsider - Levalet - Yoldie - Tarek Benaoum - MonkeyBird
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- méandres
- 2023
ravissements — en écho au film Les enfants de Marguerite Duras, rencontre avec Virginie Podvin
- Projection
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- 30.06.23 → 30.06.23 Projectionméandres
En écho à l’exposition Loup y es-tu ?, méandres vous propose une rencontre avec Virginie Podvin autour du film Les enfants, de Marguerite Duras
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Les enfants est une adaptation libre du conte pour enfant Ah ! Ernesto (1971), écrit par Marguerite Duras.
“La folie d’Ernesto, dans un monde entièrement assujetti au consensus, réside dans cette liberté débordante, excessive, révolutionnaire dont il voudrait disposer. Dans son refus de toute valeur préétablie, dans sa volonté de détruire et de saboter le savoir — dans son cas le savoir scolaire — pour retrouver en lui l’innocence universelle. Ce n’est pas un hasard si le film se construit sur une sorte de comique désespéré.” (Marguerite Duras, entretiens avec Leopoldina Pallotta della Torre, 1987)
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Les travaux de recherche de Virginie Podvin portent sur la littérature du XXe siècle, plus précisément sur l’œuvre de Virginia Woolf, Nathalie Sarraute, Samuel Beckett et Marguerite Duras, notamment dans leur interaction avec la musique et les arts visuels.
Elle est membre de la Société d’Études Woolfiennes, du Beckett Circle et de la Société Internationale Marguerite Duras — elle fait partie du conseil d’administration de cette dernière et est rédactrice en chef de son bulletin.
Elle a consacré une thèse à L’Esthétique de Samuel Beckett à la lumière de sa correspondance, récemment parue, sous la direction de Sophie Guermès, à l’Université de Brest. Elle appartient au Centre d’étude des correspondances et journaux intimes de l’Université de Brest, laboratoire de recherche dirigé par Sophie Guermès.
Elle enseigne la littérature du XXe siècle auprès des étudiants de Licence Lettres, Licence Arts et Licence Humanités.
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Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !
Réservation conseillée (places limitées) : contact@meandres.art / 06 52 96 68 99
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- Espace d’apparence
- 2023
Jardins en suspens
- Exposition
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- 30.06.23 → 02.07.23 ExpositionEspace d’apparence
- Elouan Cousin, Alix Lebaudy, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul, Marianne Rousseau
Pour la huitième édition de l’événement poétique, artistique et culturel « Les Cent Marches », l’association morlaisienne Dont Acte donne carte blanche à Espace d’apparence pour investir,le temps d’un week-end, le jardin de l’ancien hôtel particulier du peintre et maître verrier du XIXème siècle Jean–Louis Nicolas.
Dans ce contexte, l’artiste plasticienne Marie-Michèle Lucas invite les artistes Élouan Cousin, Alix Lebaudy, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul et Marianne Rousseau à s’approprier cet espace remarquable.
La réflexion qu’il.elles ont menée précédemment au sein du programme artistique De la Nature trouvera ici un autre cadre, celui du jardin, et quel jardin !
Située au 13 rue Longue, au pied de l’escalier dit des Cent marches, la maison de l’ancien peintre décorateur et maître verrier est implantée sur la pente montante de la vallée du Queffleuth. Le jardin entièrement clos, accolé au versant très escarpé du coteau, est aménagé sur trois niveaux. Il bénéficie d’une vue spectaculaire sur la ville de Morlaix et les vallées environnantes.—————————————-
VERNISSAGESamedi 1er juillet à 12h
Rue Courte. Rendez-vous dans le jardin du milieu de la rue (Grille)—————————————-
INFOS PRATIQUES- Lieu : 13 rue Longue – 29600 Morlaix
Pour accéder au jardin, au départ du 13 rue Longue monter l’escalier de la rue Courte, puis prendre à droite la venelle qui longe l’hôtel particulier. La première porte à votre droite est celle du jardin. - Horaires : de 11h à 19h
- Entrée libre et gratuite
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REMERCIEMENTS
Nous remercions vivement Marie-Michèle Lucas et l’association Dont Acte pour cette belle invitation.
Un grand merci également à Véronique Paugam, propriétaire des lieux de nous accueillir avec beaucoup de générosité dans son merveilleux jardin. L’hôtel particulier de l’ancien maître verrier Jean-Louis Nicolas est inscrit aux monuments historiques depuis 2022.—————————————-
À PROPOS DU FESTIVAL LES CENTS MARCHESCréée en 2015 par des artistes de Morlaix résidant pour la plupart dans les escaliers de la rue Courte ou venelle des Cent Marches, le festival propose depuis huit ans, sur la durée d’un week-end de juin, un événement culturel, dialogue vivant entre les différentes pratiques artistiques et la poésie. L’originalité du festival « Les Cent Marches » est de conduire le public vers les différentes pratiques artistiques (peintres, sculpteur.trice.s, plasticien.ne.s, photographes, designers, céramistes, poète.sse.s et écrivain.e.s) par le biais de la découverte d’une rue, de ses habitants, la beauté et l’intérêt patrimonial de ses combots, jardins particuliers offrant des points de vue inattendus sur la ville.
- Lieu : 13 rue Longue – 29600 Morlaix
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2023
Couleurs sauvages
- Exposition
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- 29.06.23 → 27.08.23 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
- Simon Poligné
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- Superflux, voir l’art se faire
- 2023
Artistes en résidence
- Résidence
- 28.06.23 → 03.09.23 RésidenceSuperflux, voir l’art se faire
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- Espace d’apparence
- 2023
Escale #3 — Aber Benoît
- Exposition
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- 24.06.23 → 17.09.23 ExpositionEspace d’apparence
- Elouan Cousin, Vincent Lorgeré et Marieke Rozé, Marie-Michèle Lucas, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul, Marianne Rousseau
Au printemps 2022, dans le cadre du programme artistique « De la nature » organisé par l’association Espace d’Apparence, les artistes Elouan Cousin, Vincent Lorgeré & Marieke Rozé, Marie-Michèle Lucas, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul et Marianne Rousseau ont été accueilli.e.s en résidence durant trois semaines à la Maison des Abers-Ti an Aberioù, centre d’interprétation des Abers situé sur les dunes de Korn ar Gazel à Saint Pabu.
L’exposition « De la nature. Escale #3 – Aber Benoît » présente les œuvres issues des explorations qu’il.elle.s ont menées sur ce territoire.
Les anciennes pêcheries dénommées “korejoù, ar c’horejoù” en breton (“kored, ar gored” au singulier), les goémoniers et leurs outils, les fonds marins et les carottes sédimentaires, les ruisseaux des Abers et la résurgence d’eau douce sur la plage de Korn ar Gazel, les rochers sur l’estran et leurs noms bretons, les plantes et les fleurs des dunes, les sirènes et les légendes bretonnes sont autant de sujets d’études que de lieux d’inspiration.
Du 24 juin au 17 septembre, le public est invité à découvrir l’univers des artistes qui invoquent poésie, imagination et investigation scientifique. La Maison des Abers – Ti an Aberioù accueille plusieurs œuvres et les éléments de recherches des artistes. En extérieur, une quinzaine de créations s’installent sur le sentier GR34, prenant la forme de photographies, de sculptures ou d’installations. Par ailleurs, les artistes proposent des balades artistiques et des lectures performées.LIEUX
Maison des Abers-Ti an Aberioù, rue de Tariec, 29830 Saint-Pabu
Le long du gr 34 à Saint-Pabu
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PROGRAMME
Programme du vernissage déambulatoire et des rencontres à venir.
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A PROPOS DE LA MAISON DES ABERS – Ti AN ABERIOÙ
La Maison des Abers-Ti an Aberioù est un espace muséographique dédié à la découverte des trois abers : l’aber Wrac’h, l’aber Benoît et l’aber Ildut.
A PROPOS DU PROJET DE LA NATURE
Le projet « De la nature » initié en 2021 par l’association Espace d’Apparence, réunit des artistes et des intervenant.e.s associé.e.s (botanistes, géologues, historien en art contemporain, philosophe…) afin d’interroger la notion de nature, sa perception, sa représentation et questionner la relation de l’être humain à celle-ci. Il se déploie sur les territoires de la métropole brestoise et du pays des Abers.
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INFOS +
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- Galerie Albert Bourgeois
- 2023
Harmonies, Maia FLORE
- Exposition
- 22.06.23 → 17.09.23 ExpositionGalerie Albert Bourgeois
- Maia Flore
“It’s a universe built from scratch, in which I use photography,” explains author and artist Maia Flore as she describes her approach. “But in the end, everything is conceived more like a painting or collage. It’s a collection of ideas. I collect photographic images that I then assemble to make them part of my universe, somewhere between imagination and reality. I like to play with that aspect. Making the audience ask themselves, ‘did that really happen?’ The scene before us seems plausible, but then again, we know it can’t be. It’s a thin line between two worlds. A permanent game. Sometimes
it’s tragic, sometimes it’s amusing or poetic…”
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2023
La fête du PHAKT
- Atelier
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Fete-du-PHAKT-page-1.jpg
- 17.06.23 → 17.06.23 AtelierPhakt, Centre Culturel Colombier
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2023
Ad infinitium, not at all
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2023-Germain-Marguillard-029.jpg
- 16.06.23 → 16.09.23 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
The ‘Artists-in-Residence’ programme, led by Passerelle and Document d’Artistes Bretagne, promotes the creativity of artists starting out their careers in Brittany. This year Germain Marguillard is enjoying the benefit of this arrangement for budding artists, which includes a residency, critical and technical support and an end-of-residency exhibition. After his three months spent at the art centre he is presenting the exhibition ‘À l’infini, pas du tout’ (Ad infinitum, not at all) in which he explores the links between sciences, the occult and the symbolism of forms.
At first sight it seems difficult to link the aesthetic of Marguillard to any specific era. He takes codes of representation and ways of seeing the world which appear to be in contradiction and outside of time. The common thread of his research is esotericism; he is passionate about beliefs, practices and phenomena that cannot be explained scientifically, such as astrology, divination, magic, and parapsychology. On the other hand, he closely follows technological developments in the so-called hard sciences, including chemistry, astronomy and physics, with no scientific ambition. Marguillard sets these worlds in opposition, where they stare stonily at each other, yet they are both asking the same questions: how does matter change or transmute? What is chaos? And many other questions that could be called existential…
The artist pays particular attention to the microscopic and the gigantic, from the atom up to the galaxy. The exhibition title alludes to this, ‘Ad infinitium, not at all’, and to a certain children’s rhyme, ‘I love you a little, a lot, passionately, madly, not at all’. He is fascinated by objects, documents and scientific instruments. He takes ownership of many forms from this particular vocabulary including the iconic one of the particle accelerator. This type of installation allows scientists to better understand how the universe works – it is possible to recreate cosmic phenomena in a miniature version – and to study the transformation of matter. When you grasp the objectives of this machine and how it functions, it then becomes evident that it is part of the alchemical ‘bestiary’ of the artist.
Marguillard shines a light on another duality: that of tradition in the face of modernity. The techniques he uses, such as firing ceramics, are ancient and common to numerous civilisations and peoples. He combines simple decorative forms such as leaves, knotwork and spirals which powerfully recall Islamic and medieval arts. But these motifs are inspired by treatises on botany and anatomy and other scientific works. Marguillard works on linking them to sculptures which resemble technological tools where they would not at first seem to belong, because our unconscious situates them in another place. By setting down this bridge between two incompatible worlds, he reinserts symbolism and grace into the scientific world which, however, only requires utility and functionality. Presented together, his singular sculptures paradoxically recall an archaeological site as much as a state-of-the-art technological laboratory. The exhibition could relate to a ruined temple, the home of ancient myths, but its resolutely contemporary register confuses one’s reading of it. By seeking to find the spiritual in the everyday – as also In his mural works that are half screen and half stained-glass window – Marguillard questions our certainties acquired in a world where information has never before been so available and so manipulated.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2023
Laura Henno, Great Earth
- Exposition
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- 16.06.23 → 16.09.23 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
Passerelle is taking part for the first time in the initiative entitled ‘A photographic journey through Brittany’ which presents a photographic exhibition trail across the whole region every two years. This monographic exhibition by Laura Henno entitled ‘Grande Terre’ (Great Earth) is part of a broader presentation of the ‘Radioscopie de la France’ photographic commission aimed at photojournalists and supported by the National Library of France (BnF). Awarded this bursary, Laura Henno engaged in work that was artistic, committed, poetic and almost sociological, pursuing this in Mayotte from 2013, the date of her first visit to the Comoro Islands, the archipelago to which the island of Mayotte belongs. In her work she shows various ways of resisting oppression; this is precisely what attracted her to Mayotte, following the life of teenage gangs that survive on the coast of this land of contrasts, long forgotten by mainland France.
To understand the artist’s research, we must delve into the history of Mayotte, intrinsically linked to the post-war self-determination and independence movements. The Comoro Islands, then a French protectorate, declared their independence in 1974. The government of Valéry Giscard d’Estaing refused to accept the positive result of the referendum and retained one of the four islands, Mayotte, as an intrinsic part of the French Republic. This occupation became illegal and was condemned by the United Nations. In 1995, visas became compulsory for inhabitants of the Comoros wishing to visit Mayotte. Yet the people of the archipelago had always come and gone between the different islands, both to see family and to work. This geographical division created clandestine immigration that had not existed before, as well as social division, by exacerbating the hatred between rich and poor.
Laura Henno first became interested in the undocumented people of the Comoran community living in Réunion in abject poverty when she had a residency on that island between 2009 and 2012. She could see a parallel between the history of marronage and the clandestine life imposed upon migrants. Marronage was the word used in the colonial era when a slave escaped from a plantation and fled to wild, inaccessible areas. It was later broadened to mean a way of resisting slavery. Her early experience inspired her to spend time in the Comoros, and then in Mayotte, meeting people who took part in the illegal immigration system, including child people-smugglers.
«I bring out the existences and plural voices co-existing on the margins of society and make them resonate. By concentrating on isolated populations, in situations of migration or of survival, I explore the creative dimension of the resistance revealed in them. My use of photography and cinema favours an immersive approach to the communities I follow over several years,» explains Laura Henno, who spent whole months following the same groups of young people. One night, during one of her journeys, she heard whistling and barking around the village she was staying in. She was captivated by this very particular soundscape, as if the supernatural was emerging from the forest. She then tried to make contact with the young men who trained the packs of dogs roaming freely, working with them mainly at night. However, the Comoran people, the great majority of whom are Muslim, have banished this animal from everyday life. Laura Henno sees many symbols in this strange situation including the re-appropriation of a tool of domination: in the old days hunting dogs were used to track escaped slaves on the run, and they are now in the hands of young outcasts. The artist chose to reproduce this incongruous symbiosis between humans and animals. The series of photographs she is showing at Passerelle are therefore the tale, both committed and sensitive, of her extraordinary encounters.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2023
Le Prix Marcel Duchamp | Une séparation
- Exposition
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- 16.06.23 → 16.09.23 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Yto Barrada, Eric Baudelaire, Bruno Peinado, Anne-Marie Schneider, Zineb Sedira, Thu-Van Tran
For over twenty years the Prix Marcel Duchamp has each year crowned the career of an artist of the French scene, and in partnership with the ADIAF – Association pour la diffusion internationale de l’art français (Association for the International diffusion of French Art), this summer Passerelle is hosting an exhibition bringing together six artists who were award-winners or nominees between 2006 and 2019. The exhibition offers a partial panorama of art in France today through one apparently simple word: separation.
Taking up the title of the film by Asghar Farhadi, the exhibition examines separation in its many meanings and definitions. In 2011, Asghar Farhadi focussed on this word through various major issues, especially the cultural and religious differences in Iran, tension between the generations and social classes, as well as the difficulties experienced by women in a patriarchal society. The exhibition aims to widen these themes and extend the possible meanings of separation. This word can equally well refer to a romantic break-up as to the distance between two things, or to division – the difference between concepts, people or geographies.
The contemplative film MiddleSea by Zineb Sedira portrays the ferry journey between Algiers and Marseille. A man is watching the sea, leaving the viewer wondering: what is his story? Is he going somewhere or coming home? The Mediterranean separates the continents of Africa and Europe as much as it links them. The crossing becomes a time of expectant waiting and of poetry, the metaphor of a border that is both vague and infinite.
The story told by Thu-Van Tran is also situated in a particular geopolitical and social register but in a completely different region of the world. With Arirang Partition, the artist uses traditional Korean music to recollect the unity of the peninsula. She also reproduces scenes and motifs drawn from the homespun vocabulary of Korea and its history.
Yto Barrada examines cultural separations and possible rapprochements in her film installation Tree Identification for Beginners, with Pan-Africanism, Black Power in America and the civil disobedience movements inherent in the Vietnam War. She subtly interchanges the tales of the protagonists with stop-motion images of toys by Montessori, an alternative learning method. Her animated abstract forms recall the mobile works of Bruno Peinado which split the space into multiple dimensions.
Peinado’s separations are also a way of rethinking the status of the work in traditional art: is hanging on a wall the only place for a painting to be found? Or can it be given a fresh breath of life? The formal interplay in the exhibition creates uncertainty and reconfigures the art centre.
Although the separation may be physical, it is above all a matter of feelings for Anne-Marie Schneider. Her paintings bring us back to romantic matters, stories of break-ups and pain, or to the moment one enters adult life.
Éric Baudelaire is interested in the boundary between the paranormal and our real world, recreating a para-scientific experience. What is the place of chance in our lives? What limits do we impose on reason and on the power of the mind? These are some of the questions posed by the artist in this new installation produced for this exhibition.
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2023
Art is Magic. A retrospective by Jeremy Deller
- Exposition
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- 10.06.23 → 17.09.23 ExpositionLa Criée centre d’art contemporain
Art is Magic is the first retrospective in France of the renowned British artist Jeremy Deller, winner of the prestigious Turner Prize in 2004 and Britain’s representative at the International Biennale of Contemporary Art in Venice in 2013.
Jeremy Deller is interested in popular cultures and counter-cultures. Social issues, history, but also music are central to the artist’s investigations. His works are tinged with a strong socio-political discourse, linking culture – vernacular or mass – to the world of work. His research has led him to explore the social history of his country and the world through the social conflicts of the Thatcherite era, the music group Depeche Mode, the wrestling world, the seeds of Brexit, Acid house music and the rave movement, with the constant concern to involve others in the creative process.
Art is Magic exhibition provides a broad overview of the artist’s work from the 1990s to the present day, based on some fifteen major projects and works that have punctuated his career. It will also be the occasion to publish the first retrospective book of the artist’s work in French.
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- Minoterie21
- 2023
Ye-eun Min residency
- Résidence
- 09.06.23 → 31.08.23 RésidenceMinoterie21
Research and creation residency of Ye-eun Min, between Minoterie21 and Domaine de Kerguéhennec.
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- Minoterie21
- 2023
Celine Le Guillou residency
- Résidence
- 05.06.23 → 05.08.23 RésidenceMinoterie21
Research and creation residency of Céline Le Guillou at the Chapelle de la Congrégation in Peillac
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- 40mcube
- 2023
Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Nouaison
- Exposition
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- 03.06.23 → 16.09.23 Exposition40mcube
Since the creation of their duo, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon have always affirmed in their artistic practice the social and geographical origins that unite them. The rural environment, the agriculture, the relationship with animals or the traditions are largely represented in their sculptures and installations, and activated in their performances. Often crossed with references from more distant regions, they emphasize the universal character of folklore and ritual.
For their exhibition at 40mcube, entitled Nouaison, they rearrange their collaboration process to question its boundaries and rethink its functioning. Their research focuses on the relationship to the earth in general, and on their own relationship to the earth, which they see as influencing their lives and their work on different levels: intimate, symbolic, familial, sensitive, legal, social, societal, ecological, psychological. They produce an installation composed of different materials (straw, earth, ceramic, glass, textile) for which they create a sound environment. Based on interviews they conducted with their relatives, but also with a lawyer and a psychologist, this new work allows them to approach the questions of transmission and inheritance from different points of view.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Renc’art Nicolas Desverronnières, Firestone Peak
- Rencontre
- 03.06.23 → 03.06.23 RencontreArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre à 17h en présence de l’artiste pour découvrir l’exposition “Firestone Peak” plus en détail.
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Workshop – Argentique / Avec Philippe Bréson
- Workshop
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- 28.05.23 → 29.05.23 WorkshopLe Larvoratoire Photographique
Expérimentations créatives en argentique
____Pendant ces deux jours, Philippe Bréson vous embarque dans son univers poétique et sensible pour travailler dans la matière du négatif, au cœur de la chair et de la chimie des images, de leurs transformations, leurs effets de lumière, au plus près du grain argentique.
____A travers de multiples manipulations en laboratoire, vous expérimenterez à partir de vos propres images pour développer votre expression et votre créativité. Philippe partagera avec vous sa riche expérience et ses secrets d’artiste confirmé. Il vous aidera à travailler sur la forme afin de mieux servir le fond, voire donner un nouveau sens à vos images, l’objectif étant in fine le développement de votre écriture artistique personnelle.
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- Galerie du Faouëdic
- 2023
Que reflète la peinture ? Marie Morel
- Exposition
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- 26.05.23 → 23.07.23 ExpositionGalerie du Faouëdic
- Marie Morel
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- Les ailes de Caïus
- 2023
Rencontres photographiques de ViaSilva #6. Guillaume Zuili, Christophe Le Dévéhat
- Exposition
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- 25.05.23 → 25.08.23 ExpositionLes ailes de Caïus
Les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent, pour leur sixième édition, une exposition exceptionnelle en partenariat avec l’association l’art à l’ouest. Les œuvres de Guillaume Zuili et de Christophe Le Dévéhat en résidence en 2022, seront présentée à la Gare SNCF, sur le parvis du métro ViaSilva ainsi qu’à Galerie Net Plus à Cesson-Sévigné. Plusieurs dizaines de photographies à découvrir à partir du 25 mai 2023.
Chaque année, les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent à des artistes de s’installer sur le territoire de ViaSilva, le temps de quelques mois, afin de nous montrer leur vision du chantier et de son évolution, en développant un projet photographique personnel sur un territoire en pleines métamorphoses. Autour d’une ligne artistique ouverte à tous les courants de la photographie contemporaine, ce programme se veut comme un révélateur de singularités, dans une perspective innovante et inclusive. Soutenues par un cercle de mécènes engagés sur le long terme, outre leur inscription dans la promotion de l’art contemporain, les Rencontres photographiques de ViaSilva permettent de garder une trace des mutations du territoire et de construire une mémoire photographique inédite pour les générations futures. Au terme de chaque année de résidences, les artistes restituent leur expérience photographique dans le cadre d’expositions en intérieur, à la Galerie Net Plus, et en extérieur, dans le bourg de Cesson-Sévigné, sur l’esplanade du métro ViaSilva et plus largement sur Rennes Métropole (gare, stations de métro, etc.). Ces expositions sont accompagnées de monographies publiées aux Éditions de Juillet, qui constituent aujourd’hui une véritable collection.
Pour la sixième édition, les photographes Guillaume Zuili et de Christophe Le Dévéhat ont parcouru le futur quartier pendant plusieurs mois afin de nous montrer leur vision du territoire en pleine mutation.
Christophe Le Dévéhat et Guillaume Zuili ont de nombreux points communs. Le premier est qu’ils sont marcheurs, arpenteurs, glaneurs. Comme Aristote philosophait en marchant, c’est par les pieds qu’ils comprennent un lieu. Par la suite, comme les peintres d’antan avant l’invention du tube de peinture, c’est à l’atelier, au laboratoire que l’image va se révéler. Cette fois ce sont les mains qui sont mises à contribution : expérimentation, bidouille, invention et l’image apparaît. Les séries qu’ils ont réalisées pendant leur résidence sont nées du terrain. Ils ont su le comprendre pour nous les donner à voir, à leur manière noire.
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À propos de Guillaume Zuili
Résidant depuis 20 ans à Los Angeles, Guillaume Zuili a, pendant longtemps, pratiqué une approche urbaine de la photographie. Le photographe, durant son séjour, s’est penché sur le parcours entre ViaSilva et le centre-ville de Rennes, suivant la nouvelle ligne de métro. Il poursuivi sa quête d’exploration des paysages urbains en portant une attention particulière aux techniques et aux tirages en laboratoire permettant d’en révéler les atmosphères. L’artiste a mené un périple depuis les plus étroites venelles du Rennes historique jusqu’au nouveau quartier ViaSilva. « Walking the line » (marcher le long de la ligne, de métro) comme le dit l’artiste lui-même. Il en résulte un narratif fait d’ombres et de lumières contrastées étonnamment emprunt du soleil de plomb de sa ville d’adoption, Los Angeles.
Né en 1965, en France, Guillaume Zuili vit et travaille à Los Angeles, bien qu’il voyage régulièrement à travers le monde pour le photographier. Il est représenté, en France, par l’agence Vu et par la galerie Clémentine de la Féronnière (Paris), depuis 2016. À 21 ans, Guillaume Zuili décide de partir en Inde, un premier voyage durant lequel il photographie, en noir et blanc, les anciens comptoirs français avec beaucoup de poésie et une atmosphère nostalgique. Depuis, l’artiste a effectué de nombreux voyages et a fait de Los Angeles son terrain de jeu photographique et esthétique.
Site : Guillaume Zuili
Instagram : @guillaume_zuili
À propos de Christophe Le Dévéhat
Christophe le Dévéhat n’en est pas à son coup d’essai sur ce territoire puisqu’il a déjà eu l’occasion de capturer des clichés de Cesson-Sévigné lors d’une précédente résidence. Cette fois-ci l’artiste s’est exclusivement penché sur ViaSilva et il en ressort des images plastiques qui rappellent, par leur aspect graphique, les paysages de la Renaissance. Sa photographie se rapproche du monde pictural dont il est issu (études en peinture et dessin aux beaux-arts de Rennes). Les mots « repentir », « tracé » et « trait » font d’ailleurs partie de son vocabulaire lorsqu’il parle de son travail.
Né en 1967, vit et travaille à Rennes. D’abord le dessin comme base depuis l’enfance, en art plastique au lycée, parti pour faire de la bande dessinée puis la peinture aux beaux-arts de Rennes. Découverte tardive de la photographie d’abord envisagée comme un possible au travers de négatifs photocopies blow up des photogrammes des films d’Hitchcock. Fréquente le labo photo des beaux-arts en attendant de se remettre à peindre. Cofondateur dans les années 90 du magazine culturel gratuit La Griffe qui existera une dizaine d’année sur Rennes et la région Bretagne, photos de concerts, danse, théâtre, portraits. Pigiste pour la métropole de Rennes, occasionnellement pour Télérama. A continué après l’arrivée du numérique à utiliser la photo argentique pour des projets personnel, ou à l’occasion de résidences, usant les singularités propres au médium analogique, fabricant parfois les appareils, développant des travaux autour de techniques pauvre comme le sténopé.
Site : Christophe Le Dévéhat
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- méandres
- 2023
Loup y es-tu ?
- Exposition
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- 20.05.23 → 03.09.23 Expositionméandres
- Hélène Duclos, Marguerite Duras, Arja Hyytiäinen, Brigitte Mouchel, Sandrine Rondard, Bertrand Secret
Une exposition à propos d’enfance.
Deleuze invitait à penser l’enfance comme une force, ou une intensité, à situer non pas du côté de la biographie mais du côté de la création — un état d’expérimentation du monde et du langage qui se poursuit tout au long de la vie.
Nous ne laissons pas l’enfance derrière nous : elle constitue en permanence l’une des lignes de nos devenirs. Le plus probable est donc que l’enfance n’a pas de fin. Les “âges” ne se succèdent pas, ils s’accumulent.
Défendre une immanence de l’enfance, c’est rappeler à notre présent d’adulte le “silence” de l’enfance : ce temps où l’on parle aux animaux, où rien n’est définitif ni tragique.Dès qu’on évoque l’enfance, on est tenté d’idéaliser, en grandes envolées lyriques et métaphysiques : l’enfance serait toute d’émerveillements, d’enchantements et d’innocence, une préhistoire sauvage et authentique, un paradis perdu, un âge des commencements qui détiendrait la clé des origines, qui lèverait le voile sur le destin de l’homme.
Nous sommes pris dans le grand récit de la modernité dans lequel l’idée d’une enfance de l’humanité et de son dépassement joue un rôle central. Le biais évolutionniste nous englue dans l’idée que l’enfance est une étape sur “le chemin de la vie”, dont la destination et le modèle de rapport au monde sont la connaissance objective et raisonnable de l’adulte.Cette exposition propose plutôt de donner à voir et à entendre la manière dont le désir des enfants se déploie dans les mondes qu’ils ne cessent de parcourir. L’enfance, à la fois insouciante et inquiète, puissante et vulnérable, tourbillonne et ne cesse d’habiter l’inexprimé et l’inconnu. À travers les détours, les interruptions, l’anachronisme, l’étrangeté, les jeux — n’importe quel dispositif enfantin — elle met en crise le monde et la langue reçue par une réinvention subversive.
Nous ne protégeons pas les enfants du monde, c’est l’inverse, car le monde est trop vieux et maladif. « La préoccupation des enfants est de savoir comment raconter au mieux quelque chose pour que le monde tienne » (Vincent Delecroix, Leur enfance). Il nous faut les écouter. Les enfants sont aussi des témoins et des acteurs qui racontent, inscrivent, montrent, prennent part aux mémoires et récits des sociétés.
L’enfance avec ce qu’elle laisse de traces, de doutes, de questions, de force et de tristesses, de capacité d’émotions.
« L’enfance constamment vivante, c’est […] une expérience de l’indemne, de l’intact, de l’émerveillement, de la déception, aussi. Une charge d’esprit qui procure de la joie et permet la créativité au quotidien. Cette enfance-là est classée “secret défense” car elle contrevient à la société de l’obscène, du cynisme, de la dérision. Il n’y a pas d’accès “autorisé”. Pour entrer en contact avec elle, qui veille pourtant en chacun, il faut opérer une sorte de casse. S’y glisser en voleur de feu, rouvrir les sources. […] Qu’est-ce qui fait la dangerosité de l’enfance ? Sa folie douce. Oui, le désordre, l’incohérence, le délire, le désir, mais aussi la perception immédiate du fiable et de l’équivoque, la capacité d’habiter l’instant, le pouvoir de recréation — de récréation — du langage. Le monde parle à l’enfance et elle parle au monde — et même aux fantômes. […]
Il y a des artistes qui savent dire comme personne ce royaume de tumultes et de chuchotements. Et toute la solitude qui a son opéra en elle. » (Anne Dufourmantelle, L’art de l’enfance, Libération, 2016)en écho à l’exposition :
- vendredi 19 mai, 18h30 : vernissage gourmand en présence des artistes
- dimanches 4 et 25 juin : ateliers d’écriture poétique animés par Brigitte Mouchel (écrivain)
- samedi 17 juin : atelier d’écriture poétique, collage et geste plastique animé par Brigitte Mouchel (écrivain) & Irvi (carnettiste et collagiste)
- vendredi 21 juillet, 18h30 — tournoiements : lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors)
- vendredi 11 août, 18h30 — chambardements : lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors) & Brigitte Mouchel (écrivain)
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Workshop – Sténopé / Avec Clarisse Clozier
- Workshop
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- 19.05.23 → 21.05.23 WorkshopLe Larvoratoire Photographique
Revenez aux fondamentaux, découvrez les origines de la prise de vue photographique et les joies de la « slow » photographie. Pratique alternative par excellence, le sténopé consiste à prendre des photos sans appareil ! Une simple boîte (de conserve, à thé, à biscuit etc…), un trou d’épingle et un support argentique suffisent.
____Au cours de ces deux jours et demi de workshop, la photographe sténopiste Clarisse Clozier vous enseignera les bases du sténopé : un peu d’histoire et de théorie, conception et fabrication de la boîte, calibrage du diamètre du trou, chargement de la boîte, calcul des temps de pose grâce à des grilles simplifiées.
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Avec la boîte que vous aurez fabriquée, vous explorerez les spécificités du sténopé (long temps de pose, cadrage sans viseur etc…). Vous réaliserez des prises de vue en studio et en extérieur. Vous ferez même plusieurs sorties dans l’air marin de Douarnenez pour des prises de vues en bord de mer ou ailleurs, selon vos inspirations. De retour au laboratoire, vous découvrirez les résultats de vos essais en les développant vous-mêmes.
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Workshop – Orotone / Avec Caroline Chik
- Workshop
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- 16.05.23 → 18.05.23 WorkshopLe Larvoratoire Photographique
Initiation à la sensibilisation et au tirage argentique sur plaque de verre, virage et dorure. L’orotone est un tirage noir et blanc sur une plaque de verre au dos de laquelle est appliquée de la dorure, qui transparaît alors dans les hautes lumières de l’image. Celle-ci devient noir et or.
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Ce procédé historique date du XIXe siècle. Certains connaissent les orotones du photographe américain Edward S. Curtis, qui a passé trente ans à dresser un inventaire des dernières tribus amérindiennes, peu après l’époque de la ruée vers l’or… Aujourd’hui l’orotone réapparaît dans les galeries, comme en témoigne la fameuse manifestation Paris Photo. Les précieuses images-objets dorées ont plus que jamais le vent en poupe.
____Pendant deux jours et demi, Caroline vous fera découvrir ce procédé rare et original, qui ajoutera des nuances dorées ou argentées à votre palette de photographe, d’artiste ou d’artisan. Vous apprendrez à sensibiliser des plaques de verre au gélatinobromure d’argent, à les tirer, les virer en sépia, et à les dorer à la manière de Curtis.
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- Espace Lucien-Prigent
- 2023
Matthieu Dorval est le peintre des éléments, des étendues infinies, des ciels et des océans, et sa palette cosmogonique se veut l’instrument d’une perpétuelle recréation du monde. Il peint la fin des terres, les falaises d’Irlande, les landes et les brumes de la presqu’île de Crozon, les fractures rocheuses, le bouillonnement des flots. Son œuvre s’apparente à une célébration du mystère originel, dans le concert initial des forces, débarrassé de l’Histoire, de la présence des hommes, de tout ce qui entrave et enlaidit. C’est cette mémoire élémentaire que sonde et creuse sans fin son travail, attentif aux variations lumineuses, à la menace des grains et des tempêtes, à ces jalons mystérieux qui sont comme les signes de villes oubliées ou englouties. Le temps défile comme les nuages et les intermittences du ciel, les continents glissent et dérivent, mais demeure ce mystère absolu, celui d’une création somptueuse, magique et indéchiffrable qu’il ne s’agit surtout pas de représenter, mais de capter dans un flux de couleurs et de formes, de figurer dans sa mobilité et sa puissance. Face aux toiles, aux céramiques, aux cartes et aux dessins maritimes de Matthieu Dorval, la contemplation n’a rien de statique, elle est toujours vertige et mouvement, elle enlève et elle emporte, elle plonge aussi dans une rêverie aérienne et lestée, à la source d’où tout surgit et où le monde garde la beauté et l’éclat d’une sorte de genèse perpétuelle. Philippe Le Guillou Brest, 10 mai 2022.
- Exposition
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- 13.05.23 → 30.07.23 ExpositionEspace Lucien-Prigent
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Nicolas Desverronnières, Firestone Peak
- Exposition
- 13.05.23 → 29.07.23 ExpositionArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
Firestone Peak est un lieu composé de prairies, de collines boisées, de rivières et de parois rocheuses.
L’exposition, se situant au carrefour du sentier de randonnée, du muséum et du parc d’attractions, propose la traversée de ce territoire pluriel.
Cette mise en scène se compose d’un ensemble d’objets et d’images qui pointent les interactions entre espaces naturels et artificiels.
A travers le détournement de formes et de motifs liés à la géologie, l’architecture ou le divertissement, se constitue un scénario propice à une étrange exploration.
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- L’Œil d’Oodaaq
- 2023
Oodaaq Festival #12
- Exposition
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- 11.05.23 → 20.05.23 ExpositionL’Œil d’Oodaaq
- Festival d'images nomades et poétiques, exposition et programmation d'une cinquantaine d'artistes français et internationaux
Pour sa douzième édition, le Festival Oodaaq investit l’Hôtel Pasteur, le Jeu de Paume et la Capsule Galerie du 11 au 20 mai. Embarquez avec nous pour 10 jours d’exploration au cœur d’images et de propositions artistiques expérimentales qui questionnent chacune à leur manière des enjeux sociaux, écologiques et féministes contemporains.
Dans une atmosphère grave qui témoigne de notre époque en crise mais laisse néanmoins toute leur place à l’humour et à la poésie, ces créations récentes dialoguent au sein de l’exposition Au loin le reflet du vacarme et de deux programmes de projection (À corps perdus et Éclore sur les ruines), présentés dans les espaces de l’Hôtel Pasteur. La déambulation proposée au public invite à une réflexion poétique et politique sur les manières dont les images peuvent interroger les rapports de pouvoir qui régissent notre monde et se faire vecteur des luttes qui le traversent.
Pour compléter cette programmation, deux cartes blanches sont données aux structures partenaires d’Instants Vidéo (Marseille) et du GIV (Montréal), consacrées à des créations vidéo féministes et/ou réalisées par des femmes.
La conférence donnée par la chercheuse Alessandra Arno de la plateforme Visual Container (Milan) autour de la création vidéo féministe dans la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient apporte un éclairage théorique sur ce thème.
Des temps festifs sont proposés lors du premier week-end du festival, les vendredi 12 et samedi 13 mai. Organisées au Jeu de Paume, ces moments de performances et de concerts sont imaginés comme des exutoires collectifs pour le public.
Le festival s’attache également à aller à la rencontre d’un public non familier de l’art contemporain en projetant le programme vidéo Kaléidoscopie dans la vitrine de la Capsule Galerie, visible depuis l’espace public.
Pour clore le festival, une soirée de projection-débat aura lieu au bar L’Attrape-Rêve le vendredi 19 mai autour du programme vidéo Faire corps, consacré aux créations vidéo d’étudiant·es de l’EESAB sur le thème des imaginaires queer et leur expression à travers les corps.
Trailer du festival : https://vimeo.com/819171080?share=copy
JEUDI 11 MAI
HÔTEL PASTEUR
18h – Inauguration du Festival Oodaaq #12 et Vernissage de l’exposition Au loin le reflet du vacarme
19h – Projection du programme vidéo À corps perdus
19h45 – Projection Carte Blanche du G.I.V Voix
VENDREDI 12 MAI
JEU DE PAUME
18h – Ouverture des portes
18h30 – Discours introductif
19h – Performance Johanna Rocard, La Grande Folie
20h – Concert Pareil
21h15 – Live audiovisuel performatif de Mångata
23h – Fermeture
SAMEDI 13 MAI
HÔTEL PASTEUR
14h30 – Projection du programme vidéo Éclore sur les ruines
15h30 – Projection Carte Blanche d’Instants Vidéo Comme je mords, comme j’aboie
16h30 – Conférence d’Alessandra Arno sur le féminisme dans la création vidéo en Afrique du Nord et au Moyen-Orient
JEU DE PAUME
19h – Ouverture des portes
19h15 – Discours introductif
19h30 – Dj set Ororr
21h45 – Performance Florænt Audoye
22h45 – Concert Hildegarde
1h – Fermeture
DIMANCHE 14 MAI
COUR DU PALAIS SAINT-GEORGES
14h-18h – Tournoi de pétanque : moment convivial entre artistes, public et équipe du festival
VENDREDI 19 MAI
BAR L’ATTRAPE-RÊVE
19h – Projection-débat du programme vidéo Faire corps des jeunes artistes de l’EESAB
→ L’ensemble du Festival Oodaaq est à prix libre et conscient
→ Une billetterie en ligne est mise en place pour les soirées du 12 & 13 mai au Jeu de Paume : la salle ayant une petite jauge, prendre un billet en ligne permet de vous assurer une place tout en soutenant le festival (prix minimum de 5€ par soir / 8€ les deux soirs). Une billetterie sur place reste prévue dans la limite des places disponibles !
Billetterie en ligne : https://www.helloasso.com/associations/l-oeil-d-oodaaq/evenements/soirees-festival-oodaaq-12?_ga=2.29403578.464424042.1682343336-1744610152.1681891481
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2023
Claude Viallat | Recent paintings
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2022-285-min-scaled.jpg
- 06.05.23 → 17.06.23 ExpositionGalerie Oniris ● Florent Paumelle
- Claude Viallat
His neutral form that reminds of a sponge or a bean, Viallat’s signature for more than 50 years, has earned him worldwide recognition: retrospective at the Centre Pompidou in Paris, participation in the Venice Biennale, and acquisitions for the collections of the Museum of Modern Art of the City of Paris and the MOMA in New York.
The French contemporary painter, Claude Viallat, was born in 1936 in Nîmes, where he lives and works today. As one of the founding members of the Supports/Surfaces painting group, the artist focuses primarily on the motif, repetition and process, rather than on the subject, which he places in the background, revolutionizing painting.
Viallat’s medium is free and heterogeneous. He works on diverse materials, found in flea markets, secondhand stores, attics. He paints on burlap bags, umbrellas, parasols, tablecloths, boat covers, tent covers, always deployed on the ground.
The artist’s creative process is all about the repetition of a simple and recurring form, immediately recognizable, on the entire surface of a canvas freed from its frame using the all-over technique. A remarkable colorist, Viallat uses bright color to apply the form that made him famous, “the simplest, most elementary, most immediate that is“, declined infinitely over the media.
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- LE COMŒDIA GALERIE D’ART CONTEMPORAIN
- 2023
Autre noir & Couleurs sculptées
- Exposition
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- 13.04.23 → 22.07.23 ExpositionLE COMŒDIA GALERIE D’ART CONTEMPORAIN
- Amimono / Jean-Claude Amoric / Jacques Blanpain / Béatrice Bruneteau / Benjamin Deroche / Matthieu Dorval / Yann Gautron / Tom Geleb / Lady K / Florence Lemiegre / Vincent de Monpezat / Cali Rezo / Benoît Sjöholm
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Le complexe du homard / Cléo-Nikita Thomasson
- Exposition
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- 12.04.23 → 11.05.23 ExpositionLe Larvoratoire Photographique
- Cléo-Nikita Thomasson
Le complexe du homard est un travail au long cours sur l’adolescence réalisé entre 2012 et 2014 alors que la photographe, Cléo-Nikita Thomasson, entre à peine dans ses vingt ans. Fait de rencontres aléatoires dans la rue et sur les réseaux sociaux, Le complexe du homard consigne ces amitiés de hasard dans trois carnets. Travail sur l’autre, mais indirectement introspectif, il témoigne d’une urgence quasi obsessionnelle à enregistrer et conserver cette période vulnérable et éphémère pour en retenir la puissance émotionnelle et documenter la mue des corps, des peurs et des rêves.
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Cléo Nikita Thomasson, née en 1994, vit et travaille à Lyon. Elle est diplômée en Photographie documentaire à l’École Supérieure des Arts de l’Image, Le Septante-Cinq, Bruxelles et cofondatrice du Collectif horizon. Elle travaille encore aujourd’hui sur l’adolescence avec Du sel dans les cils.
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- méandres
- 2023
ne laisse pas de troubler. Annabelle Amoros & Stéven Pennanéac’h
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_troubler_2023.png
- 09.04.23 → 08.05.23 Expositionméandres
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Avec une grande attention et bienveillance aux rencontres — de lieux, d’histoires, de personnes — Annabelle Amoros et Stéven Pennanéac’h cherchent à rendre compte d’un monde, certes inquiétant, mais également traversé de rêves, d’imaginaires, de tout ce que les hommes mettent en partages, en conversations, en récits. Un monde dont ils font partie, dont ils sont proches.
Cette manière de tout prendre en compte — ce qui relève de l’émotion, de la pensée, de l’imaginaire, ce qui est là, ce qui ne l’est plus, ce qui semble advenir — pourrait nous permettre de regarder le monde en face, là où toutes les coordonnées de l’expérience habituelle s’effondrent, de réinventer des rapports à l’enfance, à la mémoire, au désir, et ainsi de retrouver, paradoxalement, un rapport plus réel au monde. Chacun à sa manière, sans le dire, est engagé dans notre temps.Les individus présents dans les peintures de Stéven Pennanéac’h sont le plus souvent indéchiffrables, brouillés. Personnes ou personnages, dans un paysage qui oscille entre le quotidien et une scène théâtralisée. On les voit solitaires, on les soupçonne accablés. Ils seraient comme des témoins à charge d’un monde de désastres. Les paysages sont empreints de mélancolies contemporaines. « Ne secouez pas trop les tableaux de Stéven Pennanéac’h, ils sont pleins de larmes. » (Gérard Lefort, 2012)
Les films d’Annabelle Amoros « reste(nt) en retrait de tout témoignage et de toute hypothèse et nous invite(nt) en tant que spectateurs à visiter un espace dans lequel nous […] croisons des personnages témoins d’une chose que nous ignorons et que nous ne cessons de chercher. » (Yannick Hannel, 2021) Des films souvent captés au crépuscule, offrant ainsi la possibilité d’accentuer la magie, l’onirisme, le mystère, parfois l’angoisse, et la théâtralisation des espaces et des êtres. Avec des images féériques, empreintes d’étrangeté, de contrastes, comme autant de touches impressionnistes, elle nous invite à un ailleurs fantasque mais étrangement proche de notre réalité.
Tout comme les films d’Annabelle Amoros, les peintures de Stéven Pennanéac’h représentent un univers qui semble familier, mais « ne laissent de troubler. Et bientôt l’on s’y perd, parce qu’à zigzaguer entre les figures ainsi exposées, personnages, paysages, constructions, objets, ce que notre regard finit par entrevoir semble moins rassurant. Alors on commence en général à se raconter des histoires. » (Philippe Guéguen, 2015)
en écho à l’exposition :
- vendredi 7 avril à 18h, projection de deux films à l’Arthus ciné de Huelgoat en présence d’Annabelle Amoros :
— Churchill, Polar Bear Town, dernier film documentaire d’Annabelle Amoros
—Sauvage, de Léonore Mercier
- samedi 8 avril à 18h, vernissage en présence des artistes et en musique avec la Compagnie Caméléon (Bénédicte Jucquois & Sophie Chénet)
- samedi 22 avril, atelier d’écriture poétique, collage et geste plastique : une journée animée par Brigitte Mouchel (écrivain) et Irvi (carnettiste et collagiste)
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- Les 3 CHA
- 2023
ENESS, Modern Guru & the Path to Artificial Happiness
- Exposition
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- 08.04.23 → 18.06.23 ExpositionLes 3 CHA
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- Les Moyens du Bord
- 2023
Marie Bonnin, Même si ce ne sont que des fragments
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/mariebonnin-scaled.jpg
- 01.04.23 → 03.06.23 ExpositionLes Moyens du Bord
- Les Moyens du Bord vous invitent à découvrir sa nouvelle exposition Même si ce ne sont que des fragments de Marie Bonnin au pôle culturel Le Roudour à Saint-Martin-des-Champs.Le travail de Marie Bonnin traduit une impossibilité à saisir le paysage.
En collectant fragments, strates et détails, l’artiste tente de mettre en image les variations de la nature, et des regards posés sur les lieux. Dans ses compositions, des formes littéraires apparaissent en filigrane, plaçant son expérience du paysage quelque part entre le vécu et la fiction.
L’exposition Même si ce ne sont que des fragments propose des juxtapositions d’extraits textuels et picturaux offrant aux regards un parcours poétique au cœur d’une nature foisonnante, et font la part belle à ce qui se dérobe
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- Espace d’apparence
- 2023
Marcher sur l’eau blanche. Marie-Claire Raoul, Caroline Denos
- Conférence
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Marcher-sur-l-eau-blanche_Keravilin_Caroline-Denos-2023-02-25-a-11.21.02_w900.jpg
- 29.03.23 → 29.03.23 ConférenceEspace d’apparence
L’artiste visuelle Marie-Claire Raoul présentera le processus de création de la sculpture en saules vivants Marcher sur l’eau blanche.
A cette occasion, elle a invité la danseuse et chorégraphe Caroline Denos à suggérer par le biais d’une performance dansée cette recherche autour de l’eau, ses métamorphoses, son cheminement de la terre à la mer.
Cette mise en relation entre arts visuels et performatifs illustrera les forces et résistances qui induisent ou empêchent les déplacements, évolutions et progressions d’une pensée artistique aboutissant à la réalisation effective d’une œuvre. Elle témoignera de l’enchevêtrement de schémas mentaux avec des connaissances scientifiques et techniques, des archives ou des témoignages.
Les artistes utiliseront un dispositif visuel (vidéos, photographies et dessins) pour accompagner leur présentation.
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La sculpture Marcher sur l’eau blanche a été conçue et réalisée par Marie-Claire Raoul en 2022 lors de la résidence d’artistes De la nature organisée par l’association Espace d’apparence.
Il s’agissait lors de cette résidence d’établir un dialogue avec des chercheur.euse.s, des scientifiques ou des professionnel.le.s des espaces naturels afin d’interroger la notion de nature, en investissant le territoire brestois. Marie-Claire Raoul a choisi de travailler sur le vallon du Stang-Alar.
Confirmé par des recherches cartographiques, le témoignage oral de l’existence d’un ancien étang à l’emplacement actuel de la prairie de Paralen situé en bas du vallon a suscité la conception de la sculpture.
Constituée de perches de saule vivant, celle-ci rappelle par sa forme au sol cette étendue d’eau alimentée par le ruisseau du Stang-Alar qui se nommait alors Dour gwenn, c’est-à-dire en breton Eau blanche. Installée sur la prairie humide de Keravilin, elle suggère les métamorphoses du paysage et interroge notre perception de ce qui est naturel. En effet, la prairie de Palaren qui nous semble un vestige authentique d’une zone humide est en réalité une reconstitution sur du remblai. La sculpture pointe par ailleurs le rôle des zones humides en milieu urbain comme réponse aux enjeux du changement climatique.——————————–
Caroline Denos est danseuse contemporaine et chorégraphe basée à Brest.
Sa danse est emprunte d’intuition, de sensible et de générosité avec une part belle à la transmission et aux rencontres en tout genre. Elle intervient auprès de divers publics et travaille avec des structures de la région (L’Articoche, Cad Plateforme, Escabelle, Les Pieds nus, Danse à tous les étages, SMAC La Carène, CAC Passerelle, l’UBO, Lola Gatt).
Après avoir esquissé deux soli en 2016 (Mother) et en 2018 (Boom), elle est actuellement au travail sur deux créations chorégraphiques et musicales (Larsen/Sans Fond et Batée ou le B.A-BA ) avec le musicien François Joncour.
Elle avait réalisé en 2019 une performance en résonance avec la série photographique de Marie Claire Raoul « Je voudrais aller me promener dans les bois ».
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Par le biais d’une pratique pluridisciplinaire (installation, photographie, peinture, travaux d’aiguilles, montage numérique), la plasticienne Marie-Claire Raoul s’attache à révéler des interactions possibles entre des traces mémorielles, objectives ou mentales.
En 2019, elle co-crée l’association Espace d’apparence pour initier des propositions alliant recherche, expérimentation et transmission. Dans ce cadre, elle imagine depuis 2021 avec l’artiste Marie-Michèle Lucas le programme « De la nature » qui réunit sur la métropole brestoise et le pays des Abers scientifiques, expert.e.s et artistes autour de la notion de Nature.
La sculpture végétale Marcher sur l’eau blanche installée sur une prairie humide dévoile une rivière disparue rematérialisée par l’entremise de deux lignes de saules qui écrivent dans l’espace une plongée vers les mondes souterrains.
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- Domaine de Kerguéhennec
- 2023
Après nous, le Déluge
- Exposition
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- 26.03.23 → 28.05.23 ExpositionDomaine de Kerguéhennec
- Zad Moultaka, Mâkhi Xenakis
Aujourd’hui, il ne serait plus possible de s’écrier étourdiment avec Madame de Pompadour, favorite du roi Louis XV, comme à l’époque de la construction du château de Kerguéhennec : « Après nous, le Déluge » ! En se moquant de ce qui peut advenir après notre mort, nous condamnons l’humanité suivante à un présent éphémère, comme le relevait le philosophe Peter Sloterdijk.
Si la crainte d’un soulèvement des eaux demeure dans l’inconscient mythique des peuples, elle a retrouvé toute son actualité à l’heure du réchauffement climatique, de la montée du niveau de la mer et du droit des eaux à disposer d’elles-mêmes.
Le mythe de l’engloutissement de l’humanité provient d’une terreur immémoriale. Sur les côtes menacées de Bretagne, il prend la forme singulière de la légendaire ville d’Ys, qui aurait disparu sous les flots en baie de Douarnenez – ou de Quiberon – au début de notre ère.
Afin de mettre le fantasme à l’épreuve de la science et de la fiction et tenter de dépasser la peur, la précieuse esquisse pour La fuite du roi Gradlon d’Evariste-Vital Luminais, artiste nantais obsédé par le mythe d’Ys, introduit l’exposition des créations diluviennes de deux artistes venus de Méditerranée : Mâkhi Xenakis et Zad Moultaka. Avec l’espoir que l’inéluctable déluge à venir puisse être aussi un temps de renouveau.
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Virginie Gautier / Francesca Woodman
- Rencontre
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-intérieur.png
- 24.03.23 → 24.03.23 RencontreLe Larvoratoire Photographique
Projection / Lecture
Dans “Les yeux fermés, les yeux ouverts”, Virginie Gautier chemine avec les images de Francesca Woodman. Elle fantasme une errance, des rencontres, et des lieux dans lesquels la jeune photographe aurait pu s’arrêter. Le personnage de ce récit est ambigu : s’agit-il de Francesca, s’agit-il de Virginie ? Le regard de l’une, la voix de l’autre se confondent. Restent des maisons traversées et des expériences de disparition, des choses entrevues dans la lumière.
_____Francesca Woodman est une photographe disparue tragiquement à l’âge de 22 ans au début des années 80. D’elle, Bertrand Schefer écrit qu’elle est “entrée dans la photographie comme la foudre… comme si on avait tendu un violon à un novice qu’une sonate était sortie d’un coup”. Elle laisse une œuvre intense et énigmatique, essentiellement composée d’autoportraits.
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Virginie Gautier développe une pratique artistique autour des questions d’espace, de perception et de déplacement qu’elle poursuit par le dessin et l’écriture. Elle a publié en 2014 aux éditions Chemin de Fer un livre inspiré par la photographe Francesca Woodman : Les yeux fermés, les yeux ouverts. C’est pour une lecture de ce livre et une projection dédiée à Francesca Woodman que Virginie Gautier sera l’invitée du Larvoratoire.
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- Galerie Le Lieu
- 2023
Les rochers fauves | Clément Chapillon
- Exposition
- 24.03.23 → 21.05.23 ExpositionGalerie Le Lieu
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2023
” S’y perdre, encore ” | Solo show of Didier Mencoboni
- Non classé
- 23.03.23 → 29.04.23 Non classéGalerie Oniris ● Florent Paumelle
Didier Mencoboni is above all a colorist. Color is the essence of his work. His work responds to three essential points: abstraction, concept and color. It is made up of both small and large formats and periodically calls for different supports such as canvas, paper, fabric, mirror, even Plexiglas and other materials.
Like a musician who composes exclusively in the mode of variation, Mencoboni multiplies the formal games and chromatic combinations in order to broaden the register of expression of painting.
Since the 1990s, he has devoted himself to the …Etc… series, small format paintings that occupy him daily. To this day, this series counts more than 2300 paintings, which are a way of getting acquainted with painting and taming it. For the artist, painting small pictures in large quantities is a way to never finish, and to produce a single piece itself composed of an infinite series that becomes an elusive object.
On the occasion of his second solo exhibition at the Oniris gallery entitled “S’y perdre, encore”, Didier Mencoboni exhibits a set of unpublished works from two series, one on paper that he has been working on for several years and a set of small untitled oil paintings of which the artist specifies:
“I hadn’t done oil paintings since my student days. For this series of paintings, acrylic did not allow a technically satisfactory result. I rediscovered oil painting with its material, its relief and its shine.”
On the occasion of his second solo exhibition at the Oniris gallery entitled “S’y perdre, encore”, Didier Mencoboni exhibits a set of unpublished works from two series, one on paper that he has been pursuing for several years and a set of small oil paintings, Sans Titre.
The choice of a wooden support brings a soft and warm aspect to the painting unlike canvas. The tension is without surprise unlike the canvas. The plane of the painting is deliberately offset from the wall thanks to the bevel on the side. The rounding and the bevel present a flat support of which it remains only the colored surface with a shadow carried. The formats are “approximately identical” which contributes to the uniqueness of each work.
In this presentation, one remains in the same series with a unit of format from which one retains a colored frequency and an experience of proximity to appreciate the detail.
“S’Y PERDRE, ENCORE”, PERSONAL EXHIBITION OF RECENT WORKS BY DIDIER MENCOBONI TO BE DISCOVERED FROM FRIDAY, MARCH 23 TO SATURDAY, APRIL 29, 2023
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- Superflux, voir l’art se faire
- 2023
Artistes en résidence
- Résidence
- 22.03.23 → 28.05.23 RésidenceSuperflux, voir l’art se faire
- Macula Nigra, Simon Poligné
“La résidence au Superflux est l’occasion de poursuivre un travail de volume, sous forme de micro-architectures, mais aussi de collages et de” théâtres de papier”, qui serviront ensuite de matière première à un film co-réalisé avec Simon Poligné. Un travail d’écriture à 4 mains permettra de mélanger nos univers, autour de l’onirisme, de l’utopie, du voyage psychédélique etc. Un objet pédagogique sera produit en déclinaison de ce film.” Macula Nigra, 2022
“Habitué à travailler la peinture et la musique sur des plans différents, je commence cette année à les rassembler dans des petits films. Ce sont des animations à partir de collages qui, photographiés image par image, se mettent en mouvement. Pour la résidence au Superflux, j’ai l’intention d’approfondir cette nouvelle pratique en montant un petit studio de prises de vues qui permettra non seulement d’animer des collages mais également des volumes. La thématique sera celle d’un conte artistique retraçant les concepts esthétique des arts-appliqués aux XX ème siècle et leur lien avec les avant-gardes artistiques. Compositions, inspirations, volumes, poids, proportions, géométrie et souplesse seront au centre de ce film abstrait dans lequel son et image participent en symbiose à comprendre quel est le travail de composition et de structure, comment les formes sont créées, apparaissent, se figent, se déforment et se transforment.” Simon Poligné, 2022
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2023
Des fourmis dans les jambes !
- Exposition
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- 10.03.23 → 17.05.23 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
- Caroline Thiery, Johanna Cartier, Julie Béasse, Olivier Garraud, Pierre Budet, Jérémy Le Corvaisier
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- Domaine de Kerguéhennec
- 2023
Performances et encontre avec les commissaires d’exposition Elen Cornec et Sylvain le Corre
- Conférence
- 05.03.23 → 05.03.23 ConférenceDomaine de Kerguéhennec
- AÛBE, BERNARD Eva, BOYER Marie, CADIC Aube, CANTELAUBE Alix, CHEMIN Francois, CORDINA, DANIEL Margaux, DELAITE Marie, DIBOINE Eloise, DUBOIS Merovee, GUIHARD Maldon, LE GAL Kim, NEVEU Jeanne, PRIOULT Juliette, REYES Isabella, SAVARY Emma et SUBTIL Romane
Pour clôturer l’exposition temporaire Where do we go from here? consacrée à la nouvelle génération d’artistes, venez rencontrer les commissaires d’exposition et les artistes, et échangez avec eux autour du paysage, thème central de l’exposition.
- 15h-17h30
Performance musicale avec François CHEMIN, autour des paysages extérieurs
Lecture dans les écuries avec Margaux DANIEL, autour des paysages intérieurs
Performance avec Mérovée DUBOIS et CORDINA, autour du paysage des songes
Rencontre avec les commissaires de l’exposition Sylvain LE CORRE et Elen CORNEC : Paysage et environnement; lecture du paysage par la jeune création.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Trois-quarts d’oeuvres Monsieur QQ, Le goût de l’écorce
- Visites commentées
- 03.03.23 → 03.03.23 Visites commentéesArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition Le goût de l’écorce.
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- Les ailes de Caïus
- 2023
Intersections. Hervé Le Nost, Sheilla Laclusse
- Exposition
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- 02.03.23 → 05.05.23 ExpositionLes ailes de Caïus
L’exposition Intersections présente le travail d’un couple d’artistes : Sheilla Laclusse et Hervé Le Nost. Ces derniers travaillent depuis plusieurs années côte à côte et propose pour la première fois d’exposer en duo.
Intersections présente deux parcours parallèles, deux pratiques artistiques dont les lignes ont un tracé différents et convergent, parfois. L’échange fût constant dans le temps en va-et-vient entre l’art et le quotidien. La réunion entre les deux artistes s’effectue grâce aux croisements d’idées, et aux échanges à propos de la liberté, de l’égalité, de l’existence. Cela donne place à des engagements, à des voyages et à des références partagées.
La démarche artistique de chacune et de chacun se déploie dans l’espace de la galerie grâce au partage entre des moments de connexions entre les deux artistes et des cheminements plus intimes et personnels.
Sheilla Laclusse élabore un travail pictural, imprimé et textile par le gaufrage, le dessin et la gravure. D’origine caribéenne, ces techniques permettent à l’artiste d’interroger les sujets relatifs à la genèse, l’identité et le métissage. La superposition des matières comme la dentelle, la tarlatane et la feuille d’or – qui évoquent l’épiderme de la peau – la projette dans un monde qui n’est pas figé, sans itinéraire tracé où les cultures évoluent librement.
Hervé Le Nost fait appel à différents médiums dans sa pratique artistique. Par le dessin, la photographie, la vidéo, la céramique, le verre, l’artiste s’approprie et interroge les procédés sculpturaux existants. Les objets et les matériaux se superposent entre eux formant un continuum, un récit, où chaque élément semble être à sa place. La pièce de puzzle est un élément fort dans le travail de l’artiste. Elle devient un lieu de rencontre permettant l’assemblage, la recomposition et l’imbrication des éléments.
Les motifs décoratifs, le doré et le baroque sont omniprésents dans le travail des artistes, aux récits à la fois intimes et collectifs.
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À propos de Hervé Le Nost
Depuis une quarantaine d’années, Hervé Le Nost associe photographies, récoltées lors de voyages, de résidences, de rencontres, à la sculpture dans son travail artistique. Emprunt aux cultures populaires, Hervé Le Nost détourne, empile, amasse les matériaux, dits artisanaux, et compose des formes parfois chimériques, parfois humanoïdes. C’est un équilibre qui semble bancal, mais transparaît avec humour, justesse et légèreté. L’ensemble de son travail est qualifié comme baroque. Par des techniques diverses pour expérimenter les matières, comme la céramique (résidence à la faïencerie Henriot, Quimper), le bois, le verre et une remise en cause des modèles établis et académiques de l’art contemporain étudié en école d’art, Hervé Le Nost déconstruit, reconstruit, assemble des objets, des formes, des matières qui semblent incompatibles, mais qui ont une connexion logique dans l’imaginaire de l’artiste. Hervé Le Nost né en 1957 à Guingamp, vit et travaille à Cast. Lauréat de la Villa Médicis hors les murs de New York en 1988. Remporte plusieurs 1% artistique présents sur le territoire. Participe à plusieurs résidences (France, Maroc, Canada, Martinique, Chine).
Site : ddabretagne
Instagram : @hervelenost / @lenostherveÀ propos de Sheilla Laclusse
Depuis 1989, Sheilla Laclusse expérimente, élabore et teste comme dans un laboratoire un travail pictural, imprimé et textile. En combinant les techniques, par le gaufrage, par le tissage, par les encres, l’artiste questionne les identités, les métissages, la liberté du voyage et l’échange. Les formes produites sortent du cadre, sont abstraites par la superposition et l’assemblage de matières comme la trame d’un tissu, la feuille d’or, le verre. Toutefois, deux motifs reviennent souvent, emprunts aux origines caribéennes de Sheilla Laclusse, celui de la fleur et celui de l’épiderme. Sheilla Laclusse née en 1966 aux Abymes, Guadeloupe, vit et travaille à Cast. Expositions personnelles en Bretagne et collectives en France, Belgique, Chine.
Instagram : @sheillalaclusse
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2023
Finissage exposition – L’ombre du soleil
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/3-soleils.jpg
- 25.02.23 → 25.02.23 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
- Catherine Duverger
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2023
Recents paintings of Guillaume Moschini
- Non classé
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- 24.02.23 → 29.04.23 Non classéGalerie Oniris ● Florent Paumelle
- Guillaume Moschini
In his work, Guillaume Moschini relies totally on color. It is freehand, with a sure and precise gesture that he creates the shape or rather the forms.
The palette is vivid and contrasting: harmony of yellow and green, orange and blue… but also more muted agreements, from beige to gray. The shapes are very simple: two rectangles out of balance with large breaths given by the whites or the unbleached tones of the blank canvas. “The forms oppose each other on the surface of the canvas, one ascending, the other descending” writes Marielle Barascud. “But they can also complement each other by their color or their value, digging the surface of the painting, destabilizing it. “Sometimes the difficulty of choice imposes the monochrome“, pink or gray. The two forms are then only a whisper, just a few lines of outline in negative, eaten by the color.
This one mixed with ink and acrylic is very fluid and each time it is given differently on the canvas. With each series, Guillaume Moschini looks for “the right brush, the right tools, the right tension of the canvas“. Colors and tones are invented for each new series of variations. The painting of Guillaume Moschini is of an “illusory simplicity“. Meditated on for a long time in the solitude of a well-ordered studio, it is deeply felt. Everything is a matter of rhythm.
This new exhibition of Guillaume Moschini takes place in two phases with two different hangings: the first is visible during the month of March and the second during the month of April 2023. The exhibition is open for everyone in Gallery 2 (reception in Gallery 1 at 38 rue d’Antrain).
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- Galerie du Faouëdic
- 2023
Playtime // Élodie Boutry
- Exposition
- 24.02.23 → 14.05.23 ExpositionGalerie du Faouëdic
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2023
(Giving Shape to the World)
- Exposition
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- 17.02.23 → 20.05.23 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Mathieu Kleyebe Abonnenc, Monira Al Qadiri, Kader Attia, Judy Chicago, Torkwase Dyson, Romuald Hazoumè, Zanele Muholi, Otobong Nkanga
Ecological questions and the colonial past lie at the heart of the stories running through the latest creation, entitled Leçons de Ténèbres (Lessons of Darkness), by choreographer Betty Tchomanga. She has been invited to extend her project by curating an exhibition at Passerelle Centre d’art contemporain in Brest.
Leçons de Ténèbres was originally a liturgical musical genre of the seventeenth century which sets to music «Jeremiah’s Lamentations» about the destruction of Jerusalem in the Bible. It is also the title of a 1992 film by Werner Herzog on the 732 burning oil wells of Kuwait, set on fire by retreating Iraqi forces. The director presents us with an apocalyptic vision like a long poem on the end of the Earth.
The Leçons de Ténèbres by Betty Tchomanga evokes those who have disappeared, ancestors, and their ghosts. These lessons tell of darkness, explore the obscure, our hidden and long-buried stories.
«I designed this exhibition as the natural extension of my choreographic work and of the research associated with it. The works and artists I have chosen to invite are all linked to the thoughts, imaginings and images enriching my two latest creations, Mascarades and Leçons de Ténèbres. I based my ideas on the notion of ‘Giving shape to the world’ developed by Malcom Ferdinand, Doctor in Political Philosophy, in his book Une écologie décoloniale, penser l’écologie depuis le monde caribéen (A Decolonial Ecology, Thinking from the Caribbean World). In this essay he proposes a new way of tackling the ecological question by linking it to colonial history. The figure of the slave ship here appears as a political metaphor of a world characterised by relationships of domination. The ship-world figure offers an alternative history of the world and of the Earth where it is possible to bring together and share beliefs, thoughts and imaginings. This metaphor resonates with my research into the voodoo cult and the myth of Mami Wata [a water deity of the African cult of voodoo]. Like the ship-world of Malcom Ferdinand, my choreographic work, just like this exhibition, is based on the dissemination, coexistence and juxtaposition of images, imaginings and beliefs.
Prendre corps au monde (Giving Shape to the World) extends the ‘mantra of Frantz Fanon [psychiatrist and essay writer, a major figure in anti-colonialism] aimed at making the body the starting point for questioning the world.’ How can bodies be the anchor points of commitment to the world? How can bodies in a subordinate position (that is, racial, gender and social minorities) interact with their environment, and with that of their ancestors? How can bodies transform violence and anger into the energy for an emancipatory rebellion? How can we bring out tales that are forgotten, long-buried, erased or hidden? How can we talk to ghosts?»
Betty Tchomanga, October 2022
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2023
(Love, daisies and troubadours),
- Exposition
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- 17.02.23 → 20.05.23 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Emma Seferian
This exhibition is the fruit of our workshop residencies, our annual research and production programme which invites a visual artist to come to Brittany and spend three months working in the art centre’s workshops. This residency is held in conjunction with Documents d’Artistes Bretagne, an association that promotes and disseminates works by artists from our region. It also provides the artist with the critical and technical support they need to produce exceptional works.
The atmosphere into which Emma Seferian welcomes the visitor is glowing, kindly and joyful. The title itself is gentle, Amours, marguerites et troubadours (Love, daisies and troubadours), evoking the last episode of the first season of the television series Gilmore Girls which tells the story of a single mother’s relationship with her daughter. This single parent family unit and the issue of the emancipation of parents are what particularly attracted the artist to this feelgood series, adding a light-hearted mood. The rather vague words of the title act as clues to the interests of Emma Seferian. The love of friends, lovers and family is at the heart of this exhibition, as are issues of art dubbed ‘decorative’ and music as a means of communication.
On the one hand, Emma Seferian challenges the notion of cultural heritage, especially the matriarchal heritage. She uses the skills and techniques allotted to women, including needlepoint, tapestry and embroidery, questioning their use and history. Whereas this type of work used to be utilitarian and functional, making hard-wearing clothes and furnishings, now these activities have become transformed into creative leisure or even fashion. We are therefore witnessing a cultural appropriation by the wealthier classes of traditional working-class expertise. This phenomenon is continuous and affects every field of activity. It is not new – the dominant classes always take over codes, symbols and history for their own economic and communication needs. On the other hand, Emma Seferian mishandles the functions of objects and modifies the characteristics attributed to them: a carpet becomes a mural, mottled objects incorporate works of art while rustic wrought iron gains in lightness and elegance. By collecting these rebus puzzles and everyday objects, she attempts to treat art as a close friend who belongs to her while aiming at the universal.
It is no coincidence that the decorations and techniques used by Emma Seferian are related to her personal story. She is particularly inspired by the traditional art of Armenia, a country at a crossroads, nurtured by Persian, Asian and Western influences, and the land of her family origins. She has observed and studied the illuminated manuscripts of the fifteenth century and later, produced by Armenian monasteries, taking details from the paintings and including them in her own paintings, textiles and assemblages. She was particularly struck by some Christian images of the Renaissance, such as the representations of Saint Matthew busy writing in urban landscapes that are often confused, with perspectives that have gone awry, mixing Interiors and exteriors. Emma Seferian takes these scenes and removes the person, creating a series of three strange yet warm paintings in which the empty décor becomes the work’s only subject. Religion is symbolically replaced by intimacy, with a sensation of well-being and calm. Because one of the artist’s great objectives is found in this search for the feelings of comfort and pleasure one can find in works of art. The soundtrack played in the exhibition recalls the word ‘troubadour’ of the title and the relation to music – Emma
Seferian is also a DJ – and above all reinforces this quest for fulfilment.
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2023
Recent works of Alain Clément
- Exposition
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- 10.02.23 → 17.03.23 ExpositionGalerie Oniris ● Florent Paumelle
Alain Clément’s productions all have in common that they are colored compositions, “non-figurative”, which have no “subject”, but in which gestuality, the body, and writing take into account the space of the work (of the painting or sculpture) and the real space (that of the spectator and the exhibition space).
The bright color now plays a determining role.
« My forms radiate and pulsate the space. The composition is born from their tensions. They seek to constitute an autonomous and moving space which digs or inflates the plane until the sculpture. » A.C.
In Clément’s work, paintings and sculptures can thus be largely articulated. If the paintings appear as architectural spaces, structured by the color, put in shape by the values, the sculptures are like the projection of the pictorial gestures, of the forms-colors, in the space: the painting leaves the pictorial field illusionist. Space is the material of the painter as well as the sculptor.
PERSONAL EXHIBITION OF RECENT WORKS BY ALAIN CLÉMENT TO BE DISCOVERED FROM FRIDAY FEBRUARY 10 TO SATURDAY MARCH 17, 2023
VERNISSAGE OPEN TO ALL IN THE PRESENCE OF THE ARTIST FRIDAY, FEBRUARY 10 FROM 6 TO 8 PM
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2023
GRAND AIR
- Exposition
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- 04.02.23 → 14.05.23 ExpositionLa Criée centre d’art contemporain
La Criée centre d’art contemporain, in partnership with the Centre culturel suisse. On Tour, is presenting Swiss artist Judith Kakon’s first solo exhibition in France.
In the wake of the holiday season Kakon, whose work revolves around the porosity between public and gallery space, and questions of usage, re‑use and circulation, is showing part of the City of Rennes’ Christmas illuminations.
The decorations are being displayed « dormant », that is to say switched off and laid out on racks. Inspired by warehouse shelving systems, these racks are designed as artefacts combining sculptures and utilitarian objects. In this way the exhibition blurs the boundaries between stockroom and gallery, interior and exterior, the beautiful and the useful.
Removed from their habitual context and metamorphosed in terms of form and function, these samples of urban heritage are seen in a new light by visitors to the exhibition, some of whom have doubtless wondered what becomes of the Christmas lights once the celebrations are over.
This change of focus also reconfigures the art centre and our expectations of an exhibition: for once it is not the art that moves out into the public space, but the streets of the city that infiltrate the white cube. This reconfiguration leads us to ask ourselves what we are looking at: Can a shelf be a sculpture? What are the sculptural qualities of Christmas lights? What models do they borrow from and what do they tell us about the circulation of forms?
Moreover, Judith Kakon’s project resonates doubly in the present context: at a time of energy restrictions the dormant lights of this eco‑responsible use/re‑use of local resources shine with a powerful symbolic charge.
In the cabinet adjoining the main room, the GRAND AIR exhibition continues with a display of works on paper. The different series on show reflect the artist’s ongoing concerns: the transformation of a standardised form or motif (an umbrella, a parcel scan, etc.) into a unique artistic object; the interconnection between individual experiences and normative contexts; and the polysemy and fluidity of images.
With GRAND AIR, Judith Kakon’s subtly political art offers us the opportunity to look at the objects, slippages and relationships of our globalized world, by displacing our usual perspectives and geographical notions, and by calling on us to reconsider what is behind and beside what we hold as seen.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Renc’art Monsieur QQ, le goût de l’écorce
- Rencontre
- 04.02.23 → 04.02.23 RencontreArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre à 17h avec l’artiste pour découvrir l’exposition “Le goût de l’écorce” plus en détail.
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- 40mcube
- 2023
Romane de Watteville, Studiolove
- Exposition
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- 04.02.23 → 13.05.23 Exposition40mcube
For her first solo show in a French institution, Romane de Watteville presents her paintings by combining different formats and interventions on the exhibition space. This exhibition is produced in partnership with the Centre culturel suisse as part of its nomadic on-tour programme.
In the views of interiors, bedroom or living room, that Romane de Watteville represents in her paintings, a landscape is generally integrated in the background. The scenes that take place there are intimate. Half-naked bodies, whose faces are usually not visible, lounging on a bed, partially wearing fashion clothes and accessories, clearly identifiable by fashion victims, are painted in a realistic manner without being idealized.
Different framings, more tightly focused, are juxtaposed: a subjective view that we assume to be the viewpoint of the person represented (the artist?), that of a cell phone that appears, also painted, or the reflection in a mirror. Some of these details can sometimes be enlarged and taken out of the work to form another, smaller one, presented next to it.
All these elements give us an indication about the different iconographic sources used in Romane de Watteville’s paintings: selfies and photographs taken by the artist, images collected on the internet, references to art history, cinema, fashion and design.
Based on the technical process developed in 1925 by director Abel Gance, who used three cameras to create an image three times wider than the traditional format and a narrative displayed in three different images, thus producing a «polyvision», the paintings produced by Romane de Watteville for her exhibition at 40mcube create an effect of mise en abyme while replaying the genres of the live model and the self-portrait with contemporary means.
These new works are conceived with the will to create a dialogue, a complementarity, a link between different formats and an interplay of points of view, allowing the artist to recreate on an architectural scale the process developed in her paintings, but also to think about the display of her exhibition. Its title, Studiolove, evokes the cabinet of curiosities and more particularly the Studiolo and the Grotta of Isabella d’Este, a Renaissance collector. Between the studio, the private and even intimate space, and the exhibition space, the exhibition is thought here as a hybrid place.
Anne Langlois
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- Les Moyens du Bord
- 2023
Mael Le Golvan, Eau noire
- Exposition
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- 21.01.23 → 18.03.23 ExpositionLes Moyens du Bord
En créant un sentiment d’attente, Mael Le Golvan emmène le public dans ses paysages. À travers les deux séries Paysage Rudéral et Eau noire, l’artiste propose des expériences de l’horizon qui se fige dans un entre-deux. Il joue entre ombre et lumière, entre supendu et vivant, le paysage se mue en héraut tel un messager du temps. Les prises de vues nocturnes révèlent une face cachée du réel et viennent interpeller nos imaginaires individuels et collectifs.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Monsieur QQ, Le goût de l’écorce
- Exposition
- 14.01.23 → 29.04.23 ExpositionArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
Sommes-nous tous devenus hors-sol ? A l’ère du Covid amnosmiac et des téléphones rétino-céphalo-chronophages, le paradoxe de nos sensibilités déborde.
Alors, il est temps de s’empif-pafrer de mycélium et d’humus à pleines mains, en plongeant nos radicelles dans l’invisible arborescent qui nous guide, de retrouver la formule magique qui transforme tout bout de bois en baguette magique ou en monture mystique, humblement de se mettre à table et d’entendre ce qu’ils nous montrent.
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- Galerie du Faouëdic
- 2023
Yann Kebbi
- Exposition
- 14.01.23 → 05.03.23 ExpositionGalerie du Faouëdic
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2023
L’ombre du soleil
- Exposition
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- 13.01.23 → 25.02.23 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
- Catherine Duverger
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- Galerie Le Lieu
- 2023
Mood | Stéphane Mahé
- Exposition
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- 13.01.23 → 12.03.23 ExpositionGalerie Le Lieu
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- LE COMŒDIA GALERIE D’ART CONTEMPORAIN
- 2023
Urbaines – Street Art
- Exposition
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- 12.01.23 → 01.04.23 ExpositionLE COMŒDIA GALERIE D’ART CONTEMPORAIN
- Mélanie Bourget / Caroline Derveaux / Julia Forma / Foufounart / Lady K / Stéphanie Kilgast / Sêma Lao / Lady M / Petite Poissone / Miss Tic