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- Abbaye de Léhon
- 2025
Ouverture d’atelier Norah Cottencin – Résidence “Traces & Territoires”
- Rencontre
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- 07.06.25 → 07.06.25 RencontreAbbaye de Léhon
Pour la 5e année, la Ville de Dinan a lancé un appel aux artistes-auteurs et autrices en vue d’une résidence de création au sein de l’Abbaye de Léhon. Elle a pour objectif de soutenir l’artiste choisie dans sa création, en vue d’une exposition sur la thématique « Traces & Territoires », intégrant les notions de cartographie –imaginaire, sensible– et d’identité territoriale et culturelle.
Suite à la diffusion de cet appel et l’étude des 81 dossiers reçus, le jury a choisi l’artiste Norah Cottencin.
Norah Cottencin rencontrera différents publics au cours de sa résidence. Elle ouvrira son atelier le samedi 7 juin à partir de 15h30 et sera présente les 28 & 29 juin au sein de son exposition.
Dates à retenir :
Résidence du 10 avril au 26 juin + Rencontres avec les publics
Vernissage ouvert à tous le Jeudi 26 juin à 18h30
Exposition du 28 juin au 28 septembre | présence de l’artiste les 28 & 29 juin
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2025
Renc’art Bettina Clasen, L’été invincible
- Rencontre
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- 07.06.25 → 07.06.25 RencontreArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre avec l’artiste Bettina Clasen pour découvrir l’exposition “L’été invincible” plus en détail.
Copyright Catherine Lozac’h
>17h, gratuit, ouvert à tous
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- Association Manoir de Kergoat
- 2025
Juliette Agnel – Rendez-vous aux Jardins
- Exposition
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- 07.06.25 → 08.06.25 ExpositionAssociation Manoir de Kergoat
- Juliette Agnel
Exposition des photographies de l’artiste Juliette Agnel
L’artiste Juliette Agnel a accepté l’invitation de l’Association Manoir de Kergoat en partenariat avec les Amis des Beaux-Arts de Paris à venir en résidence à Kergoat afin de produire un travail autour de son jardin et du fonds photographique Berthe Riou (1891-1964). Une restitution de cette résidence sera montrée à l’occasion de Rendez-Vous aux Jardins sur le thème Jardins de pierres, pierres de jardins.
Berthe Riou(1891-1964). Petite fille dans un bois. Plaque en verre colorée. ©️Berthe Riou
Curatrices : Florence Briat Soulié et Pauline Lisowski
- Samedi 7 juin 2025 à 17h : conversation entre Juliette Agnel et Pauline Lisowski. Cet événement sera ouvert à tous et sera suivi d’un moment convivial.
“J’ai construit un petit outil pour relier mon monde au monde de Berthe. Une planche et des vis retiennent mon appareil au sien, et c’est à travers son oeil que mon oeil regarde. Regarder à travers, c’est traverser le temps, c’est aussi retrouver la vue de Berthe, je parle de vue comme on parle des vues des frères Lumière.
L’oeil regarde le temps et regarde l’image du temps, à la lumière d’aujourd’hui. C’est de ce travail dont il est question. Un jardin c’est aussi une traversée du temps. c’est au commencement, une projection. Une vue de l’esprit. – au sens de la projection. On construit son jardin comme on construit sa maison, sa famille.” Juliette AgnelManoir de Kergoat
Depuis 2023, l’association Manoir de Kergoat accueille désormais des artistes en résidence et l’artiste Juliette Agnel a été invitée sur les lieux.
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- Espace d'apparence
- 2025
Pauline Hégaret, restitution de la phase #1 du projet Mixotrophia au festival In Cité #10
- Résidence
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- 05.06.25 → 13.06.25 RésidenceEspace d'apparence
Du 5 au 16 juin, à l’occasion du Festival In Cité #10 organisé par l’association La Fourmi-e, Pauline Hégaret présentera une sélection d’œuvres issues de la première phase du projet Mixotrophia qu’Espace d’apparence accompagne via le dispositif “Accompagnement des jeunes artistes plasticien.ne.s en Bretagne”, avec le soutien de la Région Bretagne.
Au sein de ce projet, l’artiste explore et capte les réactions des microalgues dites mixotrophes. La mixotrophie est le mode trophique d’organismes vivants capables de se nourrir par autotrophie (via la photosynthèse) aussi bien que par hétérotrophie (aux dépens des autres organismes préexistants), consécutivement ou simultanément.
À travers des images, du son et des installations, Pauline Hégaret vise à mettre en lumière la porosité des catégories entre humain, animal et végétal.
Ses recherches se concentrent sur le phénomène de la bioluminescence propre à certaines espèces de microalgues mixotrophes.Cet hiver, l’artiste a expérimenté des immersions aquatiques en laboratoire. Ce sont ces travaux qui sont présentés au festival In Cité.
Ce printemps, les expériences d’interactions entre son propre corps et les microalgues se feront en immersion marine en apnée libre, à l’occasion d’épisodes de recrudescence des espèces de mixotrophes sur le littoral finistérien.
Le projet Mixotrophia est une continuation des expériences menées par l’artiste depuis 2022 en collaboration avec la chercheuse en biologie marine Hélène Hégaret, directrice de recherche CNRS au sein du laboratoire des sciences de l’environnement marin (LEMAR) à l’IUEM. En 2024, Hélène Hégaret a pu poursuivre cet échange fructueux avec l’artiste plasticienne dans le cadre du programme de recherche ANR HABIS qu’elle coordonne au sein du Laboratoire des sciences de l’environnement marin à l’Institut Universitaire européen de la mer.
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Pauline Hégaret vit et travaille à Brest. Diplomée de l’École nationale supérieure d”architecture de Bretagne, d’un master 2 en anthropologie (Université Nice Sophia Antipolis) et d’un master 2 en sociologie et sciences politique (Université Paris 9 Dauphine), elle mène des recherches à la croisée des arts et des sciences sociales et crée des dispositifs visuels et sonores qui questionnent les changements sociaux et les enjeux environnementaux actuels.
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- La Fourmi-e
- 2025
In Cité #10, Rostrenen
- Non classé
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- 05.06.25 → 13.06.25 Non classéLa Fourmi-e
In Cité revient en juin avec une édition encore plus riche, placée sous le signe de l’eau!
Cette année, cinq artistes seront accueillis en résidence pour créer en lien avec le territoire du Centre-Bretagne. Leurs créations seront visibles dans le bourg de Rostrenen, à découvrir aussi bien en visite qu’au détour de vos trajets quotidiens.
Nous proposerons également trois expositions : Insulaire, Plongez ! et La Lucarne. Ces expositions collectives réuniront sept artistes invité·es et seront visibles à la médiathèque en partenariat avec le Frac Bretagne, au square de la fontaine avec Dastum à Rostrenen. Ainsi qu’à Gouarec au centre aquatique du blavet .
Et ce n’est pas tout ! La saison s’annonce intense, avec 14 temps forts qui seront autant d’occasions de se retrouver et d’échanger avec vous !
N’hésitez pas à découvrir l’ensemble du programme pour ne manquer aucune occasion de partager un moment avec nous.
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- APM-Résidences d’artistes
- 2025
Portes ouvertes des ateliers de Lucile Lance et Marianne Wasowska
- Non classé
- 31.05.25 → 31.05.25 Non classéAPM-Résidences d’artistes
Les artistes vous présenteront leurs recherches artistiques ainsi que les œuvres en cours de réalisation. Emma Seferian sera également présente pour revenir sur son projet “Faire rougir à contre-soleil – Peinture in-situ à 120 mains.” Ouvert à toutes et tous.
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- Association festivart
- 2025
Rendez-Vous à Saint-Briac, Salon du dessin et de l’édition d’artistes
- Exposition
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- 29.05.25 → 01.06.25 ExpositionAssociation festivart
- Plus de 60 artistes dont Véra Molnar, Georges Rousse qui réalise une anamorphose en direct, Jonas Delhaye...
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- GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
- 2025
Rendez-vous à Saint-Briac 2025 – 9ᵉ édition du Salon du Dessin contemporain et de l’édition d’artistes
- Salon
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- 29.05.25 → 01.06.25 SalonGALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
- Yvon Daniel, Matthieu Dorval, Loïc Madec, Vincent de Monpezat, Mélanie Bourget, Jean-Yves André, Yves Picquet, Soly Cissé, Neïla Serrano, Le Hangar’t, Speedy Graphito, Wen2, Pakone, Tarek, Lady K, Tom Geleb, Réso, Julia Forma
Rendez-vous à Saint-Briac 2025 –
9ᵉ édition du Salon du Dessin contemporain et de l’édition d’artistes
–29 mai → 1er juin 2025Presbytère – 3ᵉ étageRue du Vieux Clocher, 35800 Saint-Briac-sur-MerÀ l’occasion de sa première participation au salon Rendez-vous à Saint-Briac, la Galerie Le Comoedia (Brest) présente un ensemble d’œuvres uniques, d’estampes originales sur papier ainsi que de la sculpture d’artistes qu’elle soutient activement.La ligne directrice explore la relation entre la matière du dessin et le corps de la sculpture, mettant en lumière la diversité des pratiques graphiques.—Artistes exposés :
Yvon Daniel, Matthieu Dorval, Loïc Madec, Vincent de Monpezat, Mélanie Bourget, Jean-Yves André, Yves Picquet, Soly Cissé, Neïla Serrano, Le Hangar’t …—Présence de l’artiste :
Le sculpteur Vincent de Monpezat sera présent sur le stand pour échanger avec le public tout au long du week-end.—Artistes présentés
- Yvon Daniel – Abstraction gestuelle et chromatique.
- Matthieu Dorval – Paysages, tension des formes et couleurs.
- Loïc Madec – Dessins narratifs entre abstraction et figuration.
- Vincent de Monpezat – Sculptures, volumes modulaires.
- Mélanie Bourget – Sculptures, cuisson Raku.
- Jean-Yves André – Gravures, voyages.
- Yves Picquet – Estampes, abstraction.
- Soly Cissé – Collages, mythologie ancestrale.
- Neïla Serrano – Portraits et saynètes de notre temps.
- Le Hangar’t – Le Pop art rural de Bretagne.
—Informations pratiques :
Presbytère – 3ᵉ étage
Rue du Vieux Clocher, 35800 Saint-Briac-sur-Mer
29 mai → 1er juin 2025, 11h-19h
artiste présent sur le stand – Vincent de Monpezat
Entrée libreRendez-vous à Saint-Briac, Salon du dessin et de l’édition d’artistes présente annuellement les oeuvres d’une sélection de galeries, résidence d’artistes et d’associations artistiques.
Pour sa 9e édition, le Salon Rendez-vous à Saint-Briac accueille une trentaine de structures artistiques venues de Bretagne et d’ailleurs : galeries d’art, associations d’artistes, résidence d’artistes et FRAC Bretagne proposent au public de découvrir la jeune création et des artistes reconnu.e.s. Ces structures ont carte blanche pour présenter dessins et éditions des artistes de leur choix. La plupart des artistes seront sur place pour rencontrer le public.
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- méandres
- 2025
Rencontre avec Coline Jourdan, artiste en résidence
- Rencontre
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- 25.05.25 → 25.05.25 Rencontreméandres
Dans le cadre de sa résidence dans les monts d’Arrée et en écho à l’exposition orage tirant vers le rouge, méandres vous propose une rencontre avec Coline Jourdan.
Elle présentera l’avancement de ses recherches réalisées en résidence — les dimensions d’expérimentations et le processus de travail.
Cette rencontre permettra de partager avec les habitants un regard sensible sur leur territoire, mais aussi le travail “d’approche”, la manière dont l’artiste porte son regard et la manière dont le territoire vient influer son projet.
Présence d’un éventuel invité — chercheur, habitant, jardinier, historien… pour mettre en dialogue des registres et des niveaux de savoirs divers.
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« Mon travail articule les questions de la perception et de la représentation du toxique à celle de sa relation avec la matière, l’espace et l’image. […] Si la toxicité ne se voit généralement pas, si le danger qu’elle représente est souvent l’objet d’un déni, l’art peut alors se présenter comme un moyen de la représenter, de la rendre sensible, d’y sensibiliser.
Engagée pour la défense de l’environnement, je prends toutefois soin d’aborder la question sans tomber dans certains lieux communs de l’écologie. J’entretiens en effet une relation ambiguë à mon sujet, placée entre inquiétude face aux mutations de l’environnement dues à l’anthropocène et fascination pour les transformations d’ordre plastique que la chimie opère. […]
Mon projet photographique comporte une part d’expérimentation formelle. Je me livre ainsi à différentes manipulations qui troublent la surface de la photographie afin de créer des espaces d’expériences visuelles. Ce qui est représenté y est altéré, le mimétisme et le réalisme photographiques sont à la fois concrètement endommagés et théoriquement remis en question. Mon choix de me confronter au toxique, plutôt que de l’éviter ou de le critiquer de l’extérieur, se concrétise également par un travail de terrain.
Me rendant sur des lieux contaminés, j’en retravaille ensuite les images pour modifier la perception que l’on peut en avoir. […] Réactivant les codes de l’imagerie romantique comme ceux du réalisme documentaire, j’en subvertis enfin les effets propres dans un corps-à-corps poétique, qui interroge une vision biaisée, manipulée et altérée du monde et de la nature. »
extrait d’un texte de Coline Jourdan, co-écrit avec Florian Gaité
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- EESAB → Site de Lorient
- 2025
Rencontre avec Christophe Desforges
- Conférence
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- 05.05.25 → 05.05.25 ConférenceEESAB → Site de Lorient
Artiste aux multiples facettes, Christophe Desforges partagera son parcours, de ses débuts à son enseignement à Lorient, en passant par ses diverses expériences artistiques. Peintre, dessinateur et commissaire, il a collaboré avec des danseurs et des théâtres et la Saline Royale d’Arc & Senans, lieu patrimonial situé dans le Doubs (25). Aujourd’hui, il continue d’explorer les liens entre dessin, marche, littérature, cinéma et musique.
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- La Pompe
- 2025
Maël Lannou, Récits Festifs.
- Exposition
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- 30.04.25 → 30.04.25 ExpositionLa Pompe
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- Le virage
- 2025
Satin 2000 et La peau douce in Automaton Acceleration
- Performance
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- 30.04.25 → 30.04.25 PerformanceLe virage
rdv le mercredi 30 avril à partir de 20h pour une soirée d'écoute, de musique et de poésie dans l'exposition Automaton Acceleration de Goulven Derrien avec : -Satin 2000 : fr. ambient solo progressive et -La peau douce : fr. Lyon duo electro spoken word aux influences acid dub noise Satin 2000 est un projet ambient solo où boucles progressives, habillages sonores créés en live et textes plus ou moins absurdes et poétiques se mélangent. Candice, armée de toute une panoplie de petits objets étranges et de synthétiseurs, travaille le son comme on ferait des potions magiques. La Peau Douce est un duo electro spoken word. Marguerin interprète des textes sur des compositions aux influences acid, dub et noise imaginées par Clément. Leur travail se situe à la lisière entre la performance, le concert, la poésie contemporaine et le dancefloor. Les textes questionnent principalement le désir, le corps, la sexualité, leur rapport au langage et aux catégories.
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- Noir Brillant
- 2025
Diego Véliz – Sound Desert
- Installation
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- 25.04.25 → 27.04.25 InstallationNoir Brillant
Diego Véliz, artiste sonore et cinéaste, crée au sein de L’Église une installation visuelle et sonore de Sound Desert.
Désert Sonore c’est le résultat d’une exploration artistique menée à Arica ; la ville chilienne [actuelle] qui borde le Pérou et la Bolivie, en plein désert d’Atacama.
D’une durée de 58 minutes, ce projet est composé de cinq œuvres aussi diverses que le territoire qu’elles habitent. Une sorte de promenade sonore le long de la côte, une multiplicité de voix dans une gare routière internationale et dans un marché agricole, l’écosystème menacé d’une zone humide, et les fantômes d’une gare ferroviaire abandonnée.
En novembre 2023, « Désert Sonore » a remporté le Prix Field Recording aux Phonurgia Nova Awards, devenant ainsi la première œuvre sonore latino-américaine à recevoir cette reconnaissance. Depuis ce début réussi, le projet a connu un parcours remarquable à travers divers festivals, stations de radio et salles en Amérique latine, en Amérique du Nord et en Europe.
Dans ce contexte, nous sommes heureux d’annoncer la tournée française de « Désert Sonore », une opportunité unique d’entendre ce projet dans les conditions optimales pour s’immerger dans ce monde de sons apportés du Chili.
Vernissage le vendredi 25 avril à 18h30 avec la présence de Diego Véliz.
Exposition ouverte le samedi 26 et le dimanche 27 avril de 14h à 19h.
En partenariat avec radio C-Lab.
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- EESAB → Site de Lorient
- 2025
ÉCHO
- Performance
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- 25.04.25 → 25.04.25 PerformanceEESAB → Site de Lorient
Pour la deuxième année consécutive, une vingtaine d’étudiant·es en 2ème année à l’École européenne supérieure d’Art de Bretagne – site de Lorient vous préparent une soirée qui mêle performances, installations et déambulations autour de l’imaginaire de l’eau, dans la salle de concerts d’Hydrophone.
Le titre «Écho» fait référence aux résonances entre des pratiques diverses et des subjectivités multiples. Il évoque la mémoire du lieu, les sons qu’il a abrités autrefois et ceux qu’il accueille aujourd’hui. Ce projet relie ainsi passé et présent à travers des formes artistiques en dialogue avec l’espace, l’histoire et la musique. L’écho se propage entre extérieur et intérieur, reliant l’immensité maritime, l’environnement industriel des chantiers et la profondeur de cette ancienne base sous-marine, aujourd’hui dédiée au son et à la création.
Dans le creux de l’Hydrophone, jadis base navale, aujourd’hui espace de rencontres sonores et visuelles, s’inscrit un dialogue entre le dedans et le dehors. Cette soirée est une invitation à plonger dans cet entre-deux, à suivre les courants d’une création collective qui fait vibrer les volumes et révèle des silhouettes venues des profondeurs.
Pensé dans le cadre des modules, « Fail Better » et « Les objets et espaces du récit », accompagnés par les enseignant·es Marie Bouts, Georges Peignard et David Bideau, ce projet s’est construit par l’expérimentation.
Les étudiant·es ont saisi l’opportunité de concevoir autrement, de sortir de l’atelier pour investir un espace vivant, d’y insuffler un récit où le spectateur se fait voyageur.
Les contours de cette soirée sont mouvants, comme l’eau qui porte, qui transforme et qui murmure. En écho à l’impression de lieu hors du temps que procurent ces espaces, les étudiant·es ont souhaité créer un univers immersif, une expérience où l’espace sculpte la sensation et où le visiteur devient partie prenante du récit. Entre installations, performances et présences énigmatiques, «Écho» propose une traversée sensorielle, une immersion dans un monde où l’imaginaire marin se fait chair et image. Venez à la rencontre d’êtres hybrides, reflets d’abîmes insoupçonnés, et laissez-vous porter par cette onde créatrice.
L’affiche de cet événement a été réalisée par Vic Mews, étudiant en 3e année option Communication à l’EESAB de Lorient.
Les étudiant·es ayant participé : Mati Benassi, Kenan Cherel, Victor Cogne, Clara Ferrand, Jess Gaillard, Aurélie Gendron, Clara Hen, Jade Javourez, Sarah Jeanjean, Domitille Lamarre, Ombeline Menu Pierquin, Clarys Michaud, Max Quere Bearez, Gaston Renault, Maja Sauret, Océane Tarli, Isaac Yapi et Maël Zidane.
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- Le virage
- 2025
Automaton Acceleration – Goulven Derrien
- Exposition
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- 24.04.25 → 24.05.25 ExpositionLe virage
Rendez-vous le jeudi 24 avril à partir de 18h pour le vernissage de Automaton Acceleration une exposition de Goulven Derrien organisée par Le virage à la galerie Artem, au programme vernissage et animation musicale ! Automaton Acceleration du 25 avril au 24 mai du mercredi au samedi de 15h à 19h galerie Artem 16 rue Sainte-Catherine Quimper Le virage accompagne Goulven pour Automaton Acceleration sa première exposition monographique. Il y présentera une sélection de dessins réalisés ces dernières années ainsi que des œuvres inédites. à noter dans vos agendas rdv le mercredi 30 avril à partir de 20h pour une soirée d'écoute, de musique et de poésie dans l'exposition Automaton Acceleration de Goulven Derrien avec : -Satin 2000 : fr. ambient solo progressive et -La peau douce : fr. Lyon duo electro spoken word aux influences acid dub noise
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- APM-Résidences d’artistes
- 2025
Dialogue entre Valérie Sonnier, artiste et Henri Guette, critique d’art
- Conférence
- 22.04.25 → 22.04.25 ConférenceAPM-Résidences d’artistes
Certaines personnes prétendent qu’à Saint-Jacut errent des fantômes et Valérie Sonnier est de celles-là. Dans son œuvre, les lieux sont toujours habités et des souvenirs d’enfance en Bretagne aux échos des Beaux-Arts de Paris, en passant par quelques autres maisons hantées il erre toujours quelques spectres. En abordant son travail de la photographie et du film tout comme les derniers dessins qu’elle a réalisés aux APM-Résidences d’artistes, il s’agira d’établir une hantologie, de revenir sur son parcours et de débusquer les images rémanentes et ce qu’il y a de présent au travers des couches d’encre et des tremblements de pellicule.
Texte Henri Guette
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- 40mcube
- 2025
Connecting the dots
- Exposition
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- 18.04.25 → 26.04.25 Exposition40mcube
- Louise Belin, Elisa Florimond, Salomé Ingelbrecht, Andréa Le Guellec
Comme les synapses s’envoient des signaux chimiques, les fils de nos idées échappent à notre contrôle pour s’accrocher à celles des autres. Combien de nos mots se sont glissés dans leurs consciences, au sortir d’un échange ? C’est de ces liens discrets et insidieux que les artistes de la 11ème promotion de GENERATOR se sont nourries pendant sept mois de cohabitation nouvelle. Parfois synchrones, leurs pratiques ont ingéré, sans le savoir, des morceaux épars de leur environnement, les ont digérés, transmis à nouveau. Se sont alors dessinées de nouvelles connexions, entre des points qu’elles se sont découvert communs. C’est un moment de ces échanges qui s’expose dans Connecting the dots, une vue momentanée des intimités grandies.
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- Archives de la critique d’art
- 2025
Yann Sérandour | « Evergreen »
Rencontre à la librairie Comment dire, Rennes- Rencontre
- 09.04.25 → 09.04.25 RencontreArchives de la critique d’art
Librairie Comment dire
5 rue Jules Simon – 35000 Rennes
Entrée libreMercredi 9 avril 2025
à 18H30En la présence de Yann Sérandour, Emeline Jaret et Sylvie Mokhtari
Invité à concevoir une édition d’artiste pour le 63ème numéro de CRITIQUE D’ART, Yann Sérandour a conçu un projet original qui se déploie dans les pages de la revue et dans deux oeuvres inédites imprimées au format poster. Aimant jouer des accidents et des hasards, Yann Sérandour indexe souvent les manques dans ses enquêtes artistiques, ouvrant la porte à d’autres récits. A contrario, aux Archives de la critique d’art à Rennes, il s’est interrogé sur la provenance des livres catalogués dans les fonds d’archives. Il proposa d’extraire la liste de tous les livres conservés en plusieurs exemplaires dans les collections, soit 3 947 titres existant en double, en triple, quadruple, en quintuple ou en sextuple. Voilà le point de départ d’Evergreen.
Cette actualité croise la parution d’un autre livre publié en 2024 par les Presses universitaires de Rennes, Philippe Thomas : Histoire(s) d’un auteur caché écrit par Emeline Jaret, pour lequel Yann Sérandour a conçu, en collaboration avec le studio graphique E+K – Élise Gay & Kévin Donnot, une jaquette numérotée et pliée par ses soins.
Un partenariat Archives de la critique d’art / Librairie Comment dire
dans le cadre de la 18e édition de Critique sur le pouce
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- méandres
- 2025
Coline Jourdan, artiste en résidence dans les monts d’Arrée
- Résidence
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- 07.04.25 → 01.06.25 Résidenceméandres
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méandres invite Coline Jourdan en résidence dans les monts d’Arrée.
Une résidence d’artiste permet de proposer du temps et un lieu propice à la recherche et la création, influencées, teintées par le territoire — les personnes, l’espace, les lumières, le présent, l’Histoire, les histoires, le potentiel symbolique, les imaginaires et ce qui vient rencontrer d’autres espaces, d’autres territoires. Les monts d’Arrée sont un monde à interroger et à poétiser, propice aux représentations et récits.
Une des salles des méandres lui est réservée, à la fois atelier et espace d’exposition-présentation : elle y présente, sous forme d’un accrochage évolutif, quelques œuvres antérieures et une esquisse de son projet de résidence. Il s’agit de montrer aux visiteurs un travail en cours — les dimensions d’expérimentations et le processus de travail.
méandres accompagne l’artiste dans des temps d’ateliers, d’échanges et de conversations avec les habitants.—
« Mon travail articule les questions de la perception et de la représentation du toxique à celle de sa relation avec la matière, l’espace et l’image. […] Si la toxicité ne se voit généralement pas, si le danger qu’elle représente est souvent l’objet d’un déni, l’art peut alors se présenter comme un moyen de la représenter, de la rendre sensible, d’y sensibiliser.
Engagée pour la défense de l’environnement, je prends toutefois soin d’aborder la question sans tomber dans certains lieux communs de l’écologie. J’entretiens en effet une relation ambiguë à mon sujet, placée entre inquiétude face aux mutations de l’environnement dues à l’anthropocène et fascination pour les transformations d’ordre plastique que la chimie opère. […]
Mon projet photographique comporte une part d’expérimentation formelle. Je me livre ainsi à différentes manipulations qui troublent la surface de la photographie afin de créer des espaces d’expériences visuelles. Ce qui est représenté y est altéré, le mimétisme et le réalisme photographiques sont à la fois concrètement endommagés et théoriquement remis en question. Mon choix de me confronter au toxique, plutôt que de l’éviter ou de le critiquer de l’extérieur, se concrétise également par un travail de terrain.
Me rendant sur des lieux contaminés, j’en retravaille ensuite les images pour modifier la perception que l’on peut en avoir. […] Réactivant les codes de l’imagerie romantique comme ceux du réalisme documentaire, j’en subvertis enfin les effets propres dans un corps-à-corps poétique, qui interroge une vision biaisée, manipulée et altérée du monde et de la nature. »
extrait d’un texte de Coline Jourdan, co-écrit avec Florian Gaité
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- Les 3 CHA
- 2025
Nick Steur, Equilibria
- Exposition
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- 07.04.25 → 25.05.25 ExpositionLes 3 CHA
Nick Steur est un performeur et artiste visuel néerlandais, utilisant des matériaux bruts tels que la pierre, le sable, l’acier et l’eau. À travers sa recherche artistique, il invite le public à se concentrer sur l’instant présent, tout en mettant en lumière les mécanismes fondamentaux qui régissent notre monde.
Au centre d’art, de sa performance impressionnante d’équilibre de pierres nait une installation inédite comme un parcours au sein de la chapelle où fragilité, robustesse et équilibre s’entrelacent pour offrir une expérience unique et immersive.
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- méandres
- 2025
orage tirant vers le rouge. Coline Jourdan, Marie Vandooren
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_orage_2025.png
- 05.04.25 → 01.06.25 Expositionméandres
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La crise écologique est aussi une crise culturelle : Les valeurs et les représentations dominantes déterminent notre vision du monde. Aussi, la création artistique peut être un acteur majeur dans les prises de conscience et dans l’invention de nouveaux récits. Les artistes contemporains qui appréhendent ces questions le font de différentes manières : à travers le thème de leurs œuvres, en dénonçant les méfaits des activités humaines ou encore en valorisant les différentes formes du vivant et leurs interrelations. D’autres le font en créant des œuvres avec des matériaux naturels, en collaborant avec la nature, en ayant des pratiques sobres.
L’exposition aux méandres présente le travail de Coline Jourdan et Marie Vandooren, deux artistes qui questionnent les rapports de l’homme à son environnement.
Elles s’intéressent à la manière qu’il a d’habiter le monde, de l’abimer ou de fabriquer des espaces artificiels et aseptisés.
Engagées pour la défense de l’environnement et soucieuses de la fragilité du paysage, elles cherchent des manières de représenter le toxique, les contaminations ou encore l’étrange capacité de l’homme à créer des lieux communs, stériles et vains.
À travers des approches expérimentales en photographie, peinture et sérigraphie, elles se livrent à différentes manipulations, altérant ce qui est représenté, créant des images dérangeantes, en écho à ce qu’elles dénoncent.
Nous sommes étrangement interpellés par leurs cheminements, entre inquiétude face aux mutations de l’environnement et fascination pour les expérimentations d’ordre plastique.« Tout ce qui était à l’est, en avant du soleil, éblouissait. La partie éclairée était recouverte d’un brouillard, comme d’un rideau gris de lumière. Grises dans la grisaille, les statues se chauffaient au soleil, dans les jardins encore voilés. Quelques fleurs isolées se levaient des longs parterres et disaient : Rouge, d’une voix effrayée. » (Rainer Maria Rilke, Les cahiers de Malte Laurids Brigge, 1926)
Coline Jourdan est en parallèle accueillie en résidence dans les monts d’Arrée.
Une résidence d’artiste permet de proposer du temps et un lieu propice à la recherche et la création, influencées, teintées par le territoire — les personnes, l’espace, les lumières, le présent, l’Histoire, les histoires, le potentiel symbolique, les imaginaires et ce qui vient rencontrer d’autres espaces, d’autres territoires. Les monts d’Arrée sont un monde à interroger et à poétiser, propice aux représentations et récits.
Une des salles des méandres lui est réservée, à la fois atelier et espace d’exposition-présentation : elle y présente, sous forme d’un accrochage évolutif, quelques œuvres antérieures et une esquisse de son projet de résidence. Il s’agit de montrer aux visiteurs un travail en cours — les dimensions d’expérimentations et le processus de travail.
Nous accompagnons l’artiste dans des temps d’ateliers, d’échanges et de conversations avec les habitants.—
en écho à l’exposition :
- vendredi 4 avril, 18h30 : vernissage gourmand en présence des artistes
- dimanche 13 avril, de 10h30 à 17h — atelier d’écriture et de création artistique co-animé par Brigitte Mouchel (écrivain) et Irvi (carnettiste et collagiste)
- dimanche 18 mai, de 9h30 à 12h30 — atelier d’écriture animé par Brigitte Mouchel (écrivain)
- dimanche 25 mai, 15h30 — rencontre avec Coline Jourdan, artiste en résidence dans les monts d’Arrée
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- Les 3 CHA
- 2025
Nick Steur, A l’œuvre
- Performance
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Performance-Nick-Steur-scaled.jpg
- 04.04.25 → 06.04.25 PerformanceLes 3 CHA
La finalisation de l’installation Equilibria de Nick Steur s’ouvre au public afin de plonger dans le processus de création. Profitez-en pour voir l’artiste patiemment trouver l’équilibre parfait pour chaque pierre, avant qu’elles ne restent dans leurs positions finales.
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- Galerie Maxime Lancien
- 2025
Rika Tanaka, Lou-Maria Le Brusq, Sea Song
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Capture-décran-2025-04-04-à-14.13.16.jpg
- 03.04.25 → 24.05.25 ExpositionGalerie Maxime Lancien
Cette exposition réunit Rika Tanaka et Lou-Maria Le Brusq, dont les œuvres tissent un dialogue tout en nuances. Dessins et peintures composent une partition où le geste et la couleur s’accordent avec justesse.
En 2023, j’avais présenté le travail de Rika Tanaka au Carré de la Douane à Saint-Quay-Portrieux. Aujourd’hui, j’ai souhaité prolonger ce regard en l’associant à celui de Lou-Maria Le Brusq, artiste et éditrice de la revue Librarioli. Ensemble, elles instaurent une résonance singulière : un espace suspendu, où la ligne devient vibration et la couleur, souffle.
Le titre de l’exposition, Sea Song, emprunte son nom à une ballade de Robert Wyatt, où la voix semble se fondre dans l’onde et l’horizon. Une résonance naturelle avec ces œuvres qui nous invitent à une immersion sensible.
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- PloumExpo
- 2025
Stéphanie Pommeret, Se nourrir des liens du vivant
- Exposition
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- 29.03.25 → 17.05.25 ExpositionPloumExpo
Bien qu’issu d’une démarche poétique, le travail de Stéphanie Pommeret se construit autour de questions sociales déterminantes dans le choix des techniques et matériaux employés. En découle une interaction qui pousse l’artiste à sans cesse renouveler les expérimentations. à des gestes techniques simples, elle associe des matériaux à la portée de toutes et tous, souvent détournés de leur usage quotidien et c’est dans cet écart que surgit l’artistique.
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- CLAB – Centre du livre d’artiste en Bretagne
- 2025
COLLECTIONS #2 – Œuvres du fonds de la Médiathèque départementale d’Ille-et-Vilaine
- Exposition
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- 28.03.25 → 03.05.25 ExpositionCLAB – Centre du livre d’artiste en Bretagne
- Marie Alloy / Cathie Barreau / Maëlle de Coux / Pierre Delcourt / Tristan Félix / Fil / Liz Hascoët / Eugène Guillevic / Gabrielle Jarzynski / André Jolivet / Claire Le Cam / Gérard Le Gouic / Thierry Le Saëc / Maya Mémin / Laure Missir / Yves Picquet / Simon Poligné / Yves Prié / Han Psi / Gwenaëlle Rébillard / Cendrine Robelin / Emmanuel Ruben / Isabelle Sauvage / Mathilde Seguin / Odraude Solrac / Ilann Vogt /
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- Frac Bretagne
- 2025
« Il n’y a pas de fumée sans feu »
- Exposition
- 26.03.25 → 18.05.25 ExpositionFrac Bretagne
- Basel Abbas et Ruanne Abou-Rham, Marie José Burki, Louis Frehring, Mehryl Levisse, Nathalie Magnan, Marianne Maric, Antoni Muntadas, Nora Turato
« Il n’y a pas de fumée sans feu »
Exposition collective
26.03 – 18.05.2025
Le Canyon, Frac BretagneVernissage le mardi 25 mars à partir de 18:30
Présentation de l’exposition suivie d’une diffusion dans l’auditorium du film Internautes (1995) réalisé par Nathalie Magnan“L’Équipée critique, un groupe d’étudiantes et d’étudiants du Master Métiers et Arts de l’Exposition de l’Université Rennes 2, propose une exposition pensée comme un forum.
En croisant les archives de la critique d’art féministe Nathalie Magnan et des œuvres de la collection du Frac Bretagne, nous explorons les liens entre médias, engagement politique et représentations.
Pionnière dans l’analyse des médias et des réseaux, Nathalie Magnan a étudié la manière dont l’information circule et influence nos perceptions. Son travail éclaire les enjeux actuels liés aux médias numériques et aux discours dominants. Dans cette exposition, nous mettons en dialogue son héritage critique avec des œuvres contemporaines qui interrogent la norme. Nous avons choisi d’aborder notamment les questions LGBTQIA+, centrales dans sa pensée et son engagement.
Depuis septembre 2024, nous collaborons avec les Archives de la critique d’art et le Frac Bretagne pour construire un espace de réflexion et d’échange. Comment présenter ces archives et ces œuvres ? Comment les articuler et les partager avec le public ?
Descendre dans le Canyon du Frac, c’est entrer dans un lieu où dialoguent réseaux alternatifs, médias tactiques et critique sociale. Chaque œuvre sélectionnée enrichit notre regard sur les recherches, l’engagement et l’humour incisif de Nathalie Magnan.
À travers ce projet, nous interrogeons notre rapport aux images et aux récits dominants. Comme elle le montre dans son film Il n’y a pas de fumée sans feu, et en plus c’est vrai !, l’information est souvent guidée par des mécanismes invisibles et incontrôlables. Cette exposition est une invitation à les décrypter ensemble.” (Malicia Auvray, Léa Benéteau, Lorine Bermon, Agathe Bertin, Léann Bouffigny, Camille Carteron, Charlotte Chevrier, Mélusine Frouin, Clara Gillmann, Emile Guyomard, Eliott Laurenceau, Lisa Michallat, Solène Soriano, Julie Tresson pour l’Equipée critique)« L’Équipée critique » est un programme développé par le Master Métier et Arts de l’exposition (MAE) de l’Université Rennes 2, le FRAC Bretagne et les Archives de la critique d’art (Aca). Unique en France, ce programme a vocations pédagogique et professionnalisante propose aux étudiant.es d’explorer le fonds d’archives d’un.e critique d’art déposé aux Aca, puis d’en réactiver l’approche au travers des collections du FRAC dans le cadre d’une exposition. Les étudiant.es se sont successivement plongé.es dans les archives de la critique de Dany Bloch en 2022-2023, celle d’Aline Dallier-Popper en 2023-2024, puis celle de Nathalie Magnan durant cette année 2024-2025.
Ces trois femmes critiques d’art ont en commun d’avoir été chercheuses et enseignantes. Toutes trois ont été précurseuses dans des domaines alors peu travaillés en France. Dany Bloch (1925-1988) est une des premières femme à avoir pensé l’art vidéo dans le champ critique, Aline Dallier-Popper (1927- 2020) à avoir posé un regard engagé sur la production d’artistes femmes, Nathalie Magnan a elle porté une vision mêlant critique des médias, art, activisme LGBTQIA+ et à penser la théorisation de la cyberculture.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2025
Trois-quarts d’oeuvres Lorène Rouleau, Souvenir d’une vague
- Rencontre
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Lorene-Rouleau-Trois-quarts-doeuvres-intro.jpg
- 21.03.25 → 21.03.25 RencontreArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection de l’artothèque en lien avec l’exposition “Souvenir d’une vague”.
>Gratuit, ouvert à tous
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- APM-Résidences d’artistes
- 2025
L’imaginaire et son double, une exposition de Clémence Bruno et Vincent Girard
- Exposition
- 21.03.25 → 30.03.25 ExpositionAPM-Résidences d’artistes
Une exposition de peintures des artistes venus travailler et vivre à Saint-Jacut-de-la-Mer de janvier à mars 2025. Les œuvres présentées dans l’exposition ont été produites pendant la résidence.
L’exposition explore les frontières entre le visible et l’invisible. Une rencontre entre deux visions distinctes mais complémentaires de l’imaginaire : l’une qui sanctifie le quotidien et l’autre qui nous plonge dans l’invisible.
Clémence Bruno est diplômée de l’école des beaux-arts de Marseille en 2024, où elle vit et travaille. Durant sa résidence, elle s’intéresse à la figure de Marie-Madeleine et ses interprétations multiples (pécheresse repentie, amie proche du Christ) et comme figure mystique et symbolique dans l’histoire religieuse et artistique. Elle réinterprète son image en interrogeant la figure du double. Ses peintures revisitent les sujets de l’histoire de l’art et les traitent avec décalage et humour. Clémence développe une série de peintures durant sa résidence, où elle choisit de « faire pleurer les garçons ». En lien avec Marie-Madeleine et comme un pied de nez à l’histoire de l’art, elle montre la vulnérabilité masculine. Sa peinture figurative renvoie aux codes historiques de la représentation augmentée d’une dimension personnelle et contemporaine.
Vincent Girard est diplômé de l’école des beaux-arts de Caen en 2021, il vit et travaille à Rennes. La peinture de Vincent Girard est imprégnée de ses recherches historiques et de son appréhension des paysages de Saint-Jacut-de-la-Mer et des alentours. Le mystère qui se dégage de ses peintures, accentué par les lumières étranges, les apparitions et l’atmosphère, renvoie à l’univers du fantastique. Il puise aussi son inspiration dans le folklore, un terreau riche en mythes et légendes, mais aussi dans les peintures de paysages des peintres bretons. Ses peintures sont un pont entre le passé, les lieux mythiques et l’imaginaire collectif.
Février 2025
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- Superflux, voir l’art se faire
- 2025
Résidences de printemps
- Résidence
- 19.03.25 → 25.05.25 RésidenceSuperflux, voir l’art se faire
- Gwenn Mérel, Rika Tanaka
Gwenn Mérel
Gwenn Mérel vit et travaille à Rennes où elle est locataire des ateliers partagés Terrains Vagues. Elle est membre de SUPRA, espace de production mutualisé (art et design).
Les oeuvres récentes de Gwenn Mérel sont des bas-reliefs réalisés avec du polystyrène extrudé, du tissus et du molleton de polyester. L’aspect décoratif des oeuvres est à son paroxysme. Lié à la technique, les matériaux et les couleurs employés (bleu, rose, or), il renvoie aux plantes et aux fleurs artificielles prêtes à remplacer nos chers végétaux. Le textile fait également écho à certains dessins animés ou films de cinéma dont les décors paysagers paradisiaques aux couleurs expressives substituent la réalité à un monde fictif idéalisé. Une transposition critique et effective du vivant vers l’artificiel notamment illustrée dans Alice au pays des Merveilles de Walt Disney et dans Mon oncle de Jacques Tati et son célèbre jardin de la villa moderniste.
Rika Tanaka
Rika Tanaka vit et travaille à Rennes et à Takayama (Japon). Diplômée de l’Université de Tokyo Zokei en 2007 option Design durable, puis
de l’EESAB – site de Rennes en 2013.Les dernières recherches de Rika Tanaka présentent une vision archéologique d’un monde hybride où le naturel et l’artificiel s’accomodent et ne font qu’un. Telle une cartographie topographique, ses oeuvres rassemblent l’activité humaine (objets et dessins) et la nature (plante, coquillage, corail etc.). Cette idée d’inventaire et de classement assimilable au cabinet de curiosités renvoit au principe de l’entropie et de l’appropriation du paysage.
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- EESAB → Site de Lorient
- 2025
Rencontre avec Aïna Rahery
- Conférence
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Abigail-Auperin_2023_LD.jpeg
- 19.03.25 → 19.03.25 ConférenceEESAB → Site de Lorient
Dans le cadre du cycle de conférences “Rencontres avec les artistes et chercheur·euses de l’EESAB de Lorient”, l’enseignante en “Histoire et actualité de l’art”, Aïna Rahery abordera sa pratique de l’écriture comme fil conducteur entre la critique, la curation, la création littéraire et la théorie de l’art.
Née en 1980, Aïna Rahery vit entre Lorient et Paris. Ancienne élève de l’ENS-Ulm, elle mène des recherches sur les scènes artistiques françaises et sénégalaises avant d’enseigner l’histoire de l’art. Après une parenthèse en écologie, elle revient à l’écriture et organise conférences et performances. Son travail explore les rencontres entre espaces, théorie et création. Elle signe des textes engagés, dont “A verser au dossier des dégradations” et “La Sortie”, et ouvre en 2024 un cycle de cours au Jeu de Paume sur les images et les représentations hégémoniques.
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- galerie art & essai – Université Rennes 2
- 2025
Anaïs Touchot, L’Académie de la croûte
- Projection
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LACADÉMIE-DE-LA-CROÛTE-2024-©-photographie-_-Margaux-Germain.jpg
- 06.03.25 → 06.03.25 Projectiongalerie art & essai – Université Rennes 2
- Anaïs Touchot
PROJECTION-RENCONTRE de L’Académie de la croûte et LANCEMENT du catalogue Croûtes à succès, le 6 mars 2025, à 18h au Tambour, campus Villejean, université Rennes 2.
Avec Baptiste Brun, Anne Dary, Hilary Galbreaith, Isabelle Henrion et animé par Émeline Jaret
À l’université Rennes 2, la
galerieart & essai et Anaïs Touchot vous invitent à une soirée de projection-rencontre autour de L’Académie de la croûte et de sa réactivation ! Le 6 mars 2025, l’événement sera accompagné du lancement du catalogue Croûtes à succès, réalisé par Anaïs Touchot en collaboration avec Camille Depalle. Édité par lagalerieart & essai, ce catalogue et l’ensemble du projet permettent à l’artiste de poursuivre son exploration des nouvelles des nouvelles frontières artistiques et sociales, guidée par la volonté de rafraîchir la définition de ce que signifie « être artiste ».Anaïs Touchot est née en 1987 à Dinan, elle vit et travaille à Brest. Dans sa pratique, elle déplie des espaces temporaires où elle se plaît à fusionner des services et des codes a priori éloignés. Sa Psyzzeria (2020), soirée thérapie et pizza, son salon de peinture sur ongle de toiles du XXe siècle appelé Travailleur de beauté (2019), ou encore le stand de rue où les passant·es se font tirer un portrait tant physique que psychique (2022), sont autant de prétextes pour initier un dialogue et se jouer des fonctions attendues de l’art et des artistes. Par un système de réemploi, de copie, et de bricolages, Anaïs Touchot compose un langage spontané qui détourne les slogans publicitaires et parodie le marketing du bien-être.
Entrée libre sur réservation :
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- EESAB → Site de Lorient
- 2025
Conférence de l’écrivaine Lucie Taïeb
- Conférence
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Le_Secq_-_Plâtrières_dites_Carrières_dAmérique.jpg
- 04.03.25 → 04.03.25 ConférenceEESAB → Site de Lorient
“Ces invisibles qui nous hantent, une exploration.”
Des déchets relégués en marge des villes aux résidus technologiques qui se nichent au sein des corps, notre contemporain est peuplé d’une multitude de présence difficilement saisissables. Cette conférence invite à les explorer, de manière subjective et située, en prenant appui sur des œuvres alliées, littéraires et cinématographiques.
Lucie Taïeb est écrivaine, traductrice et enseignante-chercheuse à l’Université de Bretagne Occidentale. Elle a écrit des livres de poésie, des romans, des récits documentaires, parmi lesquels : Les échappées (Editions de l’Ogre, Prix Wepler 2019), Freshkills (Pocket) La Mer intérieure (Ed. Flammarion, coll. Terra incognita). Elle cherche à formuler, par et avec la littérature, un certain nombre d’inquiétudes contemporaines.
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- L’Atelier de l’Achille
- 2025
Trouble Reflet
Exposition sortie de résidence
Ugo Lange- Exposition
- 01.03.25 → 13.04.25 ExpositionL’Atelier de l’Achille
Ugo Lange s’inspire de ce qui l’entoure pour penser et inventer des réalités parallèles, en allant notamment dessiner et peindre sur le motif pour nourrir son travail en atelier.
À travers une série de peintures et de dessins, l’artiste nous invite à franchir le seuil entre des aires qui nous semblent habituellement séparées ; le vivant et le minéral, le diurne et le nocturne, le terrestre et l’aquatique, l’autre et le soi, le réel et l’imaginaire.
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2025
Visite goûter exposition Mou pas mou Dounia Ismaïl
- Rencontre
- 01.03.25 → 01.03.25 RencontrePhakt, Centre Culturel Colombier
- Dounia Ismaïl
Visite Goûter
Exposition Mou pas Mou / Dounia Ismaïl
Samedi 1er mars de 15h à 17hVenez partager un moment convivial autour d’une table à broder en plein cœur de l’exposition face aux œuvres de Dounia Ismaïl.
Gratuit sur inscription : contact@phakt.fr / 02 99 65 19 70
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- Espace Lucien-Prigent
- 2025
Cédric WITTEBOLLE et Roger JONCOURT
- Exposition
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- 01.03.25 → 20.04.25 ExpositionEspace Lucien-Prigent
- Cédric Wittebolle, Roger Joncourt
Pour Cédric WITTEBOLLE, lauréat 2024 du Grand Prix de sculpture, le bois raconte une histoire, riche des essences, des couleurs, des contrastes, mais aussi des fibres, des fragilités, des blessures du temps.
« Je délimite, je fracture, j’incise, je carbonise, je peins…
Je plonge dans l’écriture organique du bois que j’hybride, avec douceur ou violence, à mon imagination. Je dialogue avec les courbes, les volumes, les aspérités et les couleurs, pour régénérer un être, un paysage, une pensée… un état d’âme. »À l’étage, nous vous invitons à (re)découvrir la vie et le travail du sculpteur Roger JONCOURT (1932-2023). Depuis des années, ses œuvres prennent une place particulière dans la vie des Landivisiens : le cheval évidemment, mais aussi la statue de Xavier Grall ou la fontaine, près de la bibliothèque. Roger Joncourt a été le cofondateur du Salon de Sculpture. Avec la complicité de son fils Loïc, nous avons souhaité lui rendre hommage. Sculptures, croquis, articles de presse, anecdotes, reconstitutions apportent un nouveau regard sur son parcours. Exposition réalisée par l’Agence Violaine Pierret, Morlaix.
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- Frac Bretagne et Binic-Étables sur Mer
- 2025
MONTS ET MERVEILLES
- Exposition
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- 01.03.25 → 20.04.25 ExpositionFrac Bretagne et Binic-Étables sur Mer
- Artistes : Dove ALLOUCHE, Aurore BAGARRY, Dominique BELLOIR, Delphine BERTRAND, Lynne COHEN, Christine CROZAT, Anne DELEPORTE, Gabriele DI MATTEO, Gilles EHRMANN, Nicolas FLOC'H, Makiko FURUICHI, Renée LEVI, Vincent MALASSIS, Elena MAZZI, Quentin MONTAGNE / Livres d’artistes : Jean-Jacques DUMONT, George DUPIN, Hannah HÖCH, Manon LANJOUÈRE, Hughes REIP, Clément VUILLIER
Une sélection d’œuvres de la collection du Frac Bretagne et du Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine
À la croisée des thématiques du Dehors ! (celle de la programmation culturelle de la commune) et des animaux marins (axe de travail de l’école municipale La Vigie), l’exposition réunit des œuvres du Frac Bretagne et du Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine pour offrir un voyage artistique qui promet Monts et Merveilles !
Choses admirables et étonnantes, population des abysses ou créatures de rêves éveillés, espace du dedans ou du dehors, silences et bruitages, autant d’ingrédients réunis pour bâtir un monde fabuleux.
Inspirées des livres d’images ou issues de recherches scientifiques, créées de toutes pièces par une imagination débordante, les propositions des artistes invitent à se plonger dans un univers fantastique qui nous fait basculer dans un monde parallèle.
Pour reconstruire le monde, consolider la vie ou la réenchanter, les œuvres suggèrent des alternatives menant à un paradis perdu… retrouvé !
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- PloumExpo
- 2025
François Ravard, Ravard jette l’encre à Ploumagoar
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Ravard.jpg
- 01.03.25 → 15.03.25 ExpositionPloumExpo
François Ravard est auteur, illustrateur et aquarelliste. Il collabore avec de nombreuses maisons d’édition comme Flammarion, Gallimard, Casterman, Fluide Glacial et Futuropolis et magazines. Il a publié une quarantaine de bandes dessinées et d’albums jeunesse. Son plus récent, “Sur le chemin de Reinette” est paru en 2024. François Ravard vit à Dinard depuis 2012. Ses recueils de dessins poétiques “Pas un jour sans soleil” (2018) et “Vague d’amour” (2021) publiés aux éditions Glénat, témoignent de son amour pour le littoral de la région.
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- L’aparté, lieu d’art contemporain
- 2025
Jérémy Le Corvaisier, TREMELIN LAKE MONSTER ATTACK
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/TREMELIN-LAKE-MONSTER-8-scaled.jpg
- 28.02.25 → 02.05.25 ExpositionL’aparté, lieu d’art contemporain
Les légendes de créatures lacustres fascinent depuis des siècles. Du Loch Ness écossais au lac Storsjön suédois, en passant par le lac de Seneca aux Etats-Unis, ces mythes ont traversé les âges. Mais saviez-vous que la Bretagne, et plus particulièrement le lac de Trémelin, pourrait bien cacher son propre secret ?
À travers une série de dessins au graphite, fusain et crayons couleurs, Jérémy Le Corvaisier invite à s’immerger dans les profondeurs mystérieuses du lac de Trémelin. En s’inspirant de légendes ancestrales et de faits scientifiques, l’artiste imagine des créatures fantastiques qui hanteraient ces eaux calmes.
Silures gigantesques, créatures hybrides, poissons mignons, toutes les pistes sont ouvertes.
Mais au-delà de la simple rêverie, cette exposition soulève des questions intrigantes : Excalibur, plantée au bord du lac, serait-elle une arme de défense contre une menace invisible ? Qui se cache sous l’apparence de la dame du lac ? Un silure ? Arthur souffrait-il d’ichthyophobie ?
Réalité ou légende, cette exposition offre un nouveau regard sur le lac.
Oserez-vous y plonger cet été ?
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- Le virage
- 2025
Easy rain walk – Maxence Chevreau et Margaux Janisset
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/EASY-RAIn-WALK-scaled.jpg
- 28.02.25 → 22.03.25 ExpositionLe virage
Rendez-vous le vendredi 28 février à 18h pour le vernissage de Easy rain walk une exposition de Maxence Chevreau et Margaux Janisset
Easy rain walk
du 29 février au 22 mars
du mercredi au samedi
de 15h à 19h
galerie Artem
16 rue Sainte-Catherine
QuimperLe virage invite Margaux et Maxence à combiner et arranger leurs pratiques personnelles pour un seul et unique weirdo duo show
une exposition organisée par Le virage avec le soutien de la ville Quimper, de la Région Bretagne, du Département du Finistère et de l’EESAB-site de Quimper
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2025
N’oublie jamais jamais les fleurs
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/IMG_5782-scaled.jpg
- 28.02.25 → 17.05.25 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Marie Boyer
Lauréate des Chantiers-Résidence, dispositif porté par Passerelle et Documents d’artistes Bretagne, Marie Boyer (1997) expose une série d’œuvres inédites réalisées à Passerelle. Diplômée de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Quimper, l’artiste développe au centre d’art un jardin étonnant et joyeux où la peinture se mêle à la botanique et à l’esthétique japonaise des mangas.
« Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir » déclarait Henri Matisse. Cette citation cheesy – un peu kitsch – pourrait décorer une boîte de chocolat ou orner le fronton d’une jardinerie ; pourtant elle amène à des réflexions bien plus profondes qu’elle ne le semble sur le rôle de l’art et de la présence de la joie dans nos vies. Cette phrase dite par un si célèbre peintre raconte beaucoup de la pratique de Marie Boyer. Elle voit les fleurs comme des « êtres vivants destinés à être peint », comme une sorte de motif idéal et parfait. Cet amour de la flore lui vient pour part de sa famille d’un côté originaire de l’île de la Réunion où les plantes foisonnent inconsidérément et d’un autre côté de l’un de ses grands-pères qui était passionné de composition florale. Ce dernier les documentait en les photographiant et les classant soigneusement dans des classeurs que l’artiste a observés attentivement.
Marie Boyer regarde avidement l’histoire de la peinture, sachant pertinemment que les fleurs sont un sujet et une iconographie particulière qui ont été largement représentées par ses pairs. Comprendre l’histoire de l’art lui permet de comprendre sa propre pratique d’artiste. Elle observe les peintres de la Renaissance, voue une passion à Jean Siméon Chardin (1699-1779) et à Diego Velázquez (1599-1660) tout en appréciant des œuvres plus modernes et contemporaines depuis Georgia O’Keeffe (1887-1986) – peintre américaine solitaire, inclassable, qui la fascine tant pour son art que pour ses choix de vies – au duo Ida Tursic & Wilfried Mille (1974) qui sonde les profondeurs anonymes d’internet. Marie Boyer s’intéresse à ce qui différencie « la bonne peinture » de la croûte : est-ce une question de technique, de positionnement ou encore de statut ? Elle s’astreint à changer régulièrement de style, parfois entre chaque peinture, parfois après une série ; il s’agit d’un besoin qui nourrit sa pratique. À Passerelle, elle fait le choix de transposer la planéité de la toile dans l’espace, transformant les peintures traditionnelles en sculpture étonnantes. Les salles d’expositions deviennent jardin exubérant. Les fleurs sont comme des personnages dans lesquels le public peut projeter ses propres envies, ses désirs et ses expériences. Lorsque Marie Boyer représente des corps, ceux-ci servent de support à ses motifs végétaux. Certaines des fleurs présentées reprennent des bribes d’animés issus de la culture manga japonaise tels que Sailor Moon et Cat’s Eyes. Marie Boyer expliquait récemment que « la peinture est une magie joyeuse qui permet de trouver des solutions infinies pour représenter le monde ». Cette phrase s’avère aussi cheesy et sérieuse que celle de Matisse et dévoile la conception de l’artiste : la peinture est avant tout une question de plaisir !
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2025
Setu avec Charlotte Beltzung, Romain Bobichon, Pauline Lecerf
- Exposition
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- 28.02.25 → 17.05.25 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Setu avec Charlotte Beltzung, Romain Bobichon, Pauline Lecerf
Setu est un laboratoire qui défend la création en invitant et en accompagnant les artistes à présenter des formes performatives, vivantes et en écriture. « Setu » signifie “voici, voilà” en breton (prononcez “sétu” \ˈsetːy\ ). Mot de début et mot de fin, « Setu » est un terme qui, littéralement, montre et présente. « Setu » ouvre et ponctue une action, et par là, met en valeur le moment présent de la représentation. Setu est né de la volonté de générer de la rencontre au croisement de différentes pratiques, scènes et générations d’artistes, afin de construire ensemble le festival Setu qui a lieu chaque fin d’été à Elliant dans le Finistère Sud depuis 2016.
Au cœur de l’association Setu, on trouve un groupe d’artistes-auteur.ices, qui s’augmente régulièrement d’équipes professionnelles et bénévoles. Son projet a évolué au fil des années au contact d’un grand nombre d’artistes au travail. Trois de ces artistes – Pauline Lecerf (1993), Charlotte Beltzung (1989) et Romain Bobichon (1988) – sont invité.es à investir l’espace d’exposition aux côtés de Setu en proposant des œuvres qui entrent en écho avec les enjeux d‘un art vivant, tout en action et en métamorphoses.
Un ensemble de matériel et d’outils nécessaire à des activations de l’exposition incarne, au même titre que les œuvres, l’écosystème du festival. Ces formes hybrides sont autant d’éléments de récits capables de tisser des liens entre ce qui se joue à Passerelle et l’histoire qu’est Setu.
Durant l’exposition, des rendez-vous sont donnés au public de Passerelle, l’occasion de convier d’autres artistes et associations amies à participer au mouvement. Les équipes du festival habiteront également l’espace du centre d’art pour des temps de travail en commun et au contact des publics. Ces activations sont pensées comme un élargissement, une mise en tremblement de l’exposition qui célèbre la porosité des gestes au sein de Setu. Un moyen d’affirmer une posture de collectif à la fois artiste, auteur et diffuseur, et de révéler les temps de création et d’écriture qui animent l’association depuis ses débuts.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2025
Eaux troubles : réfractions des Caraïbes
- Exposition
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- 28.02.25 → 17.05.25 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Louisa Marajo, Jérémie Paul, Yoan Sorin - Curator: Arden Sherman
En 1902, en Martinique, la montagne Pelée est entrée en éruption, dans ce qui s’est avéré depuis la pire catastrophe volcanique du 20e siècle. Elle a tué trente mille personnes et complètement détruit la ville portuaire de Saint-Pierre. Quarante ans plus tard, de l’autre côté de l’océan Atlantique, les troupes américaines libéraient la ville de Brest, alors sous occupation allemande, lors de violents bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale. Le paysage est dévasté, jonché de ruines et on dénombre près de mille morts. Si ces deux évènements diffèrent par bien des aspects, le résultat est le même : deux villes animées, pleines de vie, ont été rasées et réduites au silence. L’immortalisation en photographie de ces désastres a produit des images de destruction aussi riches en émotions que fascinantes : structures vides, rues couvertes de poussières laissant apercevoir un horizon dégagé. Des images magnifiques, pour un sujet catastrophique.
Nous vivons une époque marquée par ses divisions, caractérisée par de forts contrastes au sein d’un contexte mondial. Des dichotomies comme rouge et bleu, droite et gauche, beau et laid, ou désastre et triomphe, sont amplifiées par les médias, la politique et la culture visuelle. Capturer une image d’une catastrophe constitue souvent une très belle photographie, ce qui nous amène à penser la tension entre ces forces opposées. S’il existe bien une tendance humaine à vouloir « convertir » l’autre, la philosophie de l’auteur et penseur martiniquais Édouard Glissant (1928-2011) propose une autre possibilité. Glissant souligne le pouvoir de l’Opacité et suggère qu’une coexistence pacifique est un outil plus puissant que toute tentative de transformer l’Autre. Comme il l’écrit, « Seulement en concevant qu’il est impossible de réduire qui que ce soit à une vérité qu’il n’aurait pas générée de lui-même » (« Pour l’Opacité », in Poétique de la relation, 1990, p. 208).
Le concept d’Opacité, qui épouse contrastes et dualités, constitue une clef pour comprendre les travaux de Louisa Marajo (1987), Jérémie Paul (1983) et Yoan Sorin (1982), trois artistes d’origine caribéenne francophone qui vivent et travaillent actuellement dans l’hexagone. Leur histoire, tout comme celle des îles volcaniques de la Martinique et de la Guadeloupe dont ils sont originaires – de puissantes masses terrestres émergeant du bleu chatoyant de la mer des Caraïbes – n’a rien de linéaire. Telles des eaux troubles qui limitent la transparence, Marajo, Paul et Sorin naviguent entre deux domaines qui se chevauchent : l’un prend racine dans la lointaine histoire coloniale de leurs ancêtres, l’autre est modelé par leur vie actuelle dans le monde globalisé de l’art contemporain.
Pour Louisa Marajo, l’enquête qu’elle mène sur la biologie de la Martinique fournit une perspective éclairante sur son œuvre. Elle se concentre sur l’imagerie des herbes marines toxiques qui menacent le littoral en perturbant à la fois l’écosystème naturel de l’île et la vie de ses habitants. Son œuvre dynamique s’inspire de la destruction de Brest en 1944 ainsi que de la désintégration continue de la planète liée à l’ingérence humaine. Cette réflexion sur le passé donne un aperçu poignant et quasi prophétique de l’avenir : si nous échouons à prendre soin de nos ressources naturelles, que restera-t-il ? Cette vaste installation peut être vue comme une vague, une montagne, ou simplement une force énergétique : un geste évocateur désignant les effets du changement climatique et de l’influence humaine sur notre fragile Terre.
Jérémie Paul plonge dans les récits créoles, les histoires et émotions familiales, et y trouve de riches sources d’inspiration. Sa pratique explore des thèmes régénératifs : l’interprétation de la danse, des sonorités musicales, des paysages marins et terriens, ou des couleurs. Paul a une approche additive, par strates : chaque idée s’appuie sur la précédente. Fondé sur l’analyse de son histoire personnelle – qui il est aujourd’hui, d’où il vient et quelles ont été les expériences de sa famille – Paul crée des récits hauts en couleur, faits de paysages oniriques, de puits émotionnels et de réfractions existentielles.
Yoan Sorin travaille à partir d’objets trouvés, recyclés – vestiges des expositions passées – interrogeant le monde de l’art et plus particulièrement l’industrie des expositions et le rôle des musées et institutions culturelles aujourd’hui. Inspirée par l’ingéniosité des habitants de la Martinique et de la Guadeloupe, contraints par la géographie et l’écologie de leur environnement, la pratique de Sorin reflète cet esprit d’adaptation et de réutilisation. Pour lui, l’acte de rassembler et d’organiser des rebuts est un procédé à la fois visuel et émotionnel, et cette double approche sert de fil conducteur à ses installations. Ses œuvres sont intrinsèquement liées aux matériaux et à l’impact émotionnel de ces déchets collectés.
Les œuvres de Marajo, Paul et Sorin dialoguent entre elles, forment un réseau d’idées autour de leurs différentes approches artistiques. Si le contraste est bien présent, il est accepté, adopté. Le concept d’Opacité ouvre une porte : comme un siège que l’on propose d’occuper, une invitation à explorer. Il en résulte un espace qui n’est ni complètement caribéen, ni complètement européen, ni entièrement indépendant. Comme la belle photographie d’un désastre, l’exposition et les œuvres d’art présentées cohabitent dans un entre-deux nébuleux ; un espace où le manque de clarté permet un dialogue chargé d’espoir et de contemplation.
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- EESAB → Site de Lorient
- 2025
Conférence de l’écrivain Olivier Cadiot
- Conférence
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- 26.02.25 → 26.02.25 ConférenceEESAB → Site de Lorient
« Seules les vies quotidiennes sont intéressantes. J’aurais dû écrire un journal. Trois lignes par jour, c’est pas la mer à boire. Mais très jeune, j’avais pensé qu’il était déjà trop tard pour commencer. J’avais d’emblée abandonné – comme certaines personnes qui pensent que tout est déjà trop tard. »
Sous la forme d’un journal qui croise et traverse les époques, le livre d’Olivier Cadiot fait se télescoper saisons, révélations et sensations. On passe de la météo en 1775 à une représentation d’opéra en 1981, tout en évoquant l’entretien d’un jardin avant-guerre. D’un siècle ou d’une année à l’autre, le narrateur est en train de faire le tri des choses et des idées, de faire les comptes d’une existence imaginaire. Chaque chapitre de cet étrange journal ouvre une fenêtre sur un début de roman ou de nouvelles, comme autant de départs de feu. Mais cette diversité de points de vue finit par faire apparaître le foyer obscur du livre : la mort de la sœur de l’auteur. C’est la première fois qu’Olivier Cadiot a la possibilité d’évoquer plus profondément l’expérience de cette perte, moins pour faire tardivement son deuil que pour tenter de rentrer en communication avec les disparus. Cela se fera par l’intermédiaire de la nature et la bienveillance des arbres. « Mon père, se souvient le narrateur, parlait aux arbres pour communiquer avec ses morts »
Olivier Cadiot est un écrivain, poète, dramaturge et traducteur français. Il est l’auteur d’une œuvre poétique protéiforme. Depuis les premiers ouvrages parus chez P.O.L jusqu’à l’écriture pour le théâtre auprès de Ludovic Lagarde, de livrets d’opéra pour Pascal Dusapin et la traduction de textes bibliques (Livre d’Osée, les Psaumes, le Cantique des Cantiques) ou enfin de Gertrude Stein et Shakespeare.
Il se fait lui-même depuis plusieurs années le passeur de ses propres textes lors de lectures sur les scènes des centres dramatiques nationaux ou du théâtre de la Colline. Son écriture est fortement influencée par les avant-gardes littéraires du xxième siècle : Gertrude Stein, James Joyce, William Burroughs, entre autres. Comme nombre d’écrivains de sa génération il fut marqué par les séminaires de Roland Barthes. Son premier choc esthétique eut lieu à l’occasion de la lecture du poème Pour un Tombeau d’Anatole de Stéphane Mallarmé. Ainsi, manifeste-t-il dans son écriture le souci d’une invention formelle constante, faite de découpages, de brisures, de simultanéités. Il garde pourtant toujours en ligne de mire la volonté de « rendre simples des choses compliquées ». Il fonde en 1993 avec Pierre Alferi la Revue de littérature générale qui aura deux opus. Il a réalisé plusieurs albums avec le guitariste et chanteur Rodolphe Burger dont le titre Samuel Hall qui sera interprété par Alain Bashung. Il est, en juillet 2010, l’artiste associé du festival d’Avignon aux côtés de Christoph Marthaler. Départs de Feu, est son dernier ouvrage publié au édition POL.
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- Galerie Pictura
- 2025
Amélie Doussot & Emmanuelle Tonin
- Exposition
- 26.02.25 → 04.04.25 ExpositionGalerie Pictura
- Amélie Doussot & Emmanuelle Tonin
La Galerie Pictura invite deux artistes à exposer ensemble pour une immersion dans le papier.
Artiste et relieuse, Amélie Doussot décloisonne ses pratiques et les fusionne pour relier imaginaire et savoir-faire, sans hiérarchie et s’ouvrir de nouveaux espaces de création. Prennent alors forme des livres-objets, hybrides, entre art et artisanat. Le livre revendique son droit au temps long, dans un monde en pleine vitesse, par son processus de réalisation et le volume démesuré des ouvrages.
Le travail d’Emmanuelle Tonin s’articule entre « l’objet », le dessin, l’installation et la sculpture qui se déploient dans l’espace. Elle sculpte le papier en découpant à différentes échelles, mais avec une même technique d’assemblage, passant de la feuille au volume par superposition.
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- EESAB → Site de Lorient
- 2025
Conférence du duo de designers “Dungeon & Design”
- Conférence
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- 24.02.25 → 24.02.25 ConférenceEESAB → Site de Lorient
- Pauline Rip et Jonas Hejduk
En accordant une importance égale au récit et à la matérialité, Dungeon & Design se spécialise dans l’intégration d’éléments fictionnels au sein du design d’objet et d’espace, développant une pratique où phénomènes sociaux et esthétiques participent à la préservation d’un patrimoine imaginaire.
Dungeon & Design explore et met en lumière des récits alternatifs, émergents et oubliés, décloisonnant cultures populaire et intellectuelle en utilisant l’humour comme outil de recherche et de communication. En parallèle de leurs projets auto-initiés, le studio collabore avec divers clients (design industriel, direction artistique, scénographie, recherche…) et enseigne auprès d’étudiants en Master et Bachelor dans des académies d’art et de design européennes telles que LISAA à Paris ou la Gerrit Rietveld Academie à Amsterdam.
Basés à Rotterdam, Pauline Rip (franco-néerlandaise) et Jonas Hejduk (franco-polonais) ont suivi un parcours académique commun en design (BA Design cum laude à l’EESAB Rennes en 2016, BA Design Lab à la Gerrit Rietveld Academie en 2019, MA Contextual Design à la Design Academy Eindhoven en 2021) avant de fonder leur studio aux Pays-Bas.
Ensemble, ils ont exposé, entre autres, à la Villa Noailles en France, à la Dutch Design Week à Eindhoven, au Salone del Mobile à Milan, à la Venice Design Biennale, au Taiwan Design Museum, à la Watermark Gallery à Séoul ou encore au Center for Book Arts à New York. Leurs travaux ont été relayés par des médias tels que Étapes, DAMN, Dezeen ou New York Times…
Cette conférence est programmée à l’occasion de l’exposition que Jonas Hejduk et Pauline Rip préparent pour l’été prochain à la chapelle du Saint-Esprit, Centre culturel Athéna à Auray.
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- Galerie Maxime Lancien
- 2025
Gaëlle Callac, Ilann Vogt, Un livre à soi
- Exposition
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- 15.02.25 → 29.03.25 ExpositionGalerie Maxime Lancien
Depuis 1997, Gaëlle Callac écrit, dessine, colle et découpe, photographie, filme. Abécédaire, trèfle à quatre feuilles, pages de titres, saynètes. Il y a chez elle une alchimie de la collecte, socle de ses images. Depuis 2014, Ilann Vogt tisse à la main des textes découpés en lamelles pour réaliser des oeuvres uniques inspirées de la nature du texte originel. Si les pages sont lacérées, les mots conservent toujours leur intégrité.
Six années aujourd’hui qu’Ilann Vogt et Gaëlle Callac collaborent fréquemment dans une parfaite entente, à la relecture des livres, l’un par le tissage, l’autre par la gravure et les dessins. Leur travail à quatre mains répète sans cesse les textures et les images, crée le chemin du voir, d’un langage accessible un jour ou l’autre à tous les sens.
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- EESAB → Site de Lorient
- 2025
Rencontre avec Muriel Louette
- Conférence
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- 12.02.25 → 12.02.25 ConférenceEESAB → Site de Lorient
“Un soir de milonga, j’ai essuyé une critique acerbe d’un danseur concernant mon abrazo (façon d’enlacer). Il avait techniquement peut-être raison. Ceci étant, piquée, je décidais d’y répondre par l’ironie d’un petit dessin. Une fois, ce dessin partagé, la douleur de n’être qu’une “piètre danseuse” s’est apaisée, voire effacée.”
De la danse au dessin et du dessin à la danse, Muriel Louette développe son regard sensible sur le monde. Le tango est pour elle un théâtre qui porte en lui toutes les émotions, du sublime au grotesque. C’est peut-être un alibi pour parler des relations humaines de façon plus universelle, de la relation homme femme aussi, et de celui qui sait à celui qui ne sait pas. Cette dérision, cet humour, grinçant parfois, est un catalyseur qui désarme toute âpreté, toute tristesse et lui permet d’aborder le tango comme une perpétuelle transformation de soi-même.
Muriel Louette, est peintre et graveuse, enseignante à l’EESAB de Lorient et danseuse de tango. C’est d’ailleurs peu de temps après avoir découvert le monde des bals tango, appelés milongas, que Muriel commence à croquer l’univers du tango dit social. Cette micro société lui permet d’interroger par l’ironie, l’amusement, les rapports humains, de partager ses interrogations, ses peines mais aussi ses sensations intimes en relation avec le corps de l’autre, le corps de l’inconnu, un instant musical.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2025
Renc’art Lorène Rouleau, Souvenir d’une vague
- Rencontre
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- 08.02.25 → 08.02.25 RencontreArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre avec l’artiste Lorène Rouleau pour découvrir l’exposition “Souvenir d’une vague” plus en détail.
>17h, gratuit, ouvert à tous
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- Frac Bretagne et Saint-Pol-de-Léon
- 2025
COMMENT RACONTER LA MER ?
- Exposition
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- 08.02.25 → 30.03.25 ExpositionFrac Bretagne et Saint-Pol-de-Léon
- Gilles Aillaud, Yuna Amand, Isabelle Arthuis, Virginie Barré, Muriel Bordier, Jean Degottex, Marcel Dinahet, Jacques Faujour, Edgar Flauw, Julie Giraud, Michel Gouéry, Elodie Guignard, Jean-Philippe Lemée, Gwenn Mérel, Olivier Mourgue, Eric Tabuchi / Nelly Monnier, Charlotte Vitaioli
Une sélection d’œuvres des collections du Frac Bretagne et du Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine
Raconter la mer quand on habite le littoral produit-il la même parole que lorsque l’on y séjourne temporairement pour des vacances ?
Les vacances au bord de la mer, avec mon frère, ma sœur, ma mère ont-elles la même saveur qu’un quotidien vécu sur la côte ?
C’est la question soulevée par la thématique de cette exposition, tel un défi lancé aux œuvres.
A travers une sélection multiple, composée de sculptures et d’installations, de dessins, peintures, films et photographies, les œuvres de la collection du Frac Bretagne et du Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine, invitent à réfléchir à l’écriture du récit de nos existences.
Des doux couchers de soleil Sucre à la crème comme des moments introspectifs de méditation sur le cours des choses, des folles sessions de surf comme des longues balades tranquilles sur le chemin des douaniers, ainsi va la vie au bord de la mer entre souvenirs inoubliables et simples temps de félicité.
Du haut d’un observatoire ou au ras du sable, le récit est là, immanquablement, accessible à chacun et chacune, à portée d’expérience, prêt à émerger de nos ressentis les plus simples comme les plus fous.A vos stylos et smartphones ! Lancez-vous dans l’écriture de cartes postales et autres SMS et laissez libre cours à votre inspiration suscitée par la visite de cette exposition-voyage.
UNE EXPOSITION PARTICIPATIVE
Le partenariat entre la commune de St-Pol de Léon et le Frac Bretagne, engagé sur trois années, s’est construit avec l’ambition de réserver une place de choix à la dimension participative des projets menés conjointement.
C’est ainsi qu’un groupe de bénévoles, impliqué dans les associations culturelles de la ville, s’est pris au jeu de la sélection d’œuvres dans les collections du Frac Bretagne.
Une formule qui a permis aux volontaires de découvrir au fil de plusieurs rencontres, le Frac Bretagne à Rennes, ses missions et ses collections, de débattre et d’argumenter pour sélectionner quelques œuvres parmi un ensemble constitué autour de la thématique de l’année 2025 : Année de la Mer. Leur participation se prolonge également dans le moment plus technique de l’accrochage de l’exposition, et se poursuit, bien sûr, par la partie consacrée à la présentation et l’accompagnement des œuvres auprès des publics.
À chaque étape du projet, le groupe a été associé aux prises de décisions, aux enjeux et débats liés à la création artistique contemporaine et son exposition.
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- APM-Résidences d’artistes
- 2025
Portes ouvertes des ateliers de Clémence Bruno et Vincent Girard
- Rencontre
- 08.02.25 → 08.02.25 RencontreAPM-Résidences d’artistes
Les ateliers de Clémence Bruno & Vincent Girard seront ouverts le samedi 08 février de 14h30 à 18h.
Les artistes vous présenteront leurs recherches artistiques ainsi que les œuvres en cours de réalisation.
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2025
Euridice Zaituna Kala, Daylighting : mais c’est l’eau qui parle
- Exposition
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- 08.02.25 → 27.04.25 ExpositionLa Criée centre d’art contemporain
- Euridice Zaituna Kala
Au travers d’une installation en mouvement qui se déploie dans tout l’espace du centre d’art et qui inclut verres industriels et soufflés, images en transparence, lumières colorées, graines anciennes et récits plurilingues, Euridice Zaituna Kala donne voix à ceux qu’on n’entend pas, peu ou plus : le fleuve en partie enfermé, les espèces endémiques rejetées, les ancêtres oubliés ou dont les récits ont été recouverts par d’autres récits (tels le développement urbain, le pétro-capitalisme ou encore la langue française). Pour construire l’exposition Daylighting, mais c’est l’eau qui parle à La Criée, Euridice Zaituna Kala a parcouru Rennes et entamé un dialogue avec certains des éléments qui composent la ville : son fleuve, ses architectures de verre et de pierre, ses populations et ses plantes oubliées, ses transparences et ses reflets. Il s’agit d’un dialogue fait à la fois d’intériorités et d’extériorités, d’éléments objectifs et subjectifs, de récits et d’images.
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- EESAB → Site de Quimper
- 2025
TEXTILES FICTIONS
- Exposition
- 07.02.25 → 01.03.25 ExpositionEESAB → Site de Quimper
- Avec Caroline Achaintre, Anne Bourse, Ulla von Brandenburg, Diane Cescutti, Marinette Cueco, Adélaïde Feriot, Hessie, Majd Abdel Hamid, Rieko Koga, Seulgi Lee, Liz Magor, Nefeli Papadimouli, Clément Rosenberg, Maria Szakats, Meng Zhang
Cette exposition est le fruit d’un travail collectif mené par des étudiant·es et des enseignant·es de l’EESAB-site de Quimper, de l’ENSA Bourges et de l’ENSAD Limoges, dans le cadre du séminaire au long cours Les intrigan·tes : panorama des pratiques textiles historiques et contemporaines.
La communauté de recherche Les intrigant·es est composée des étudiant·es de l’EESAB-site de Quimper, de l’ENSA Bourges et de l’ENSAD Limoges ; leurs enseignantes Clara Salomon, Ida Soulard, Eva Taulois et Cécile Vignau ; Emma Cogné pour le workshop collectif.
Les intrigant·es est un projet de recherche porté par l’EESAB, lauréat de l’appel à projets RADAR : « Recherche dans les écoles supérieures d’art et de design », qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de recherche du ministère de la Culture 2023-2027, laquelle a fixé dans ses axes prioritaires le soutien aux activités de recherche des écoles supérieures Culture.
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- EESAB → Site de Lorient
- 2025
[ANNULÉE] D’abord, se rencontrer, une conférence de Marie Preston
- Conférence
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Baumes-du-ruisseau-Marie-Preston-et-Vincent-Nodale-avec-la-complicite-des-habitant·es-du-Faubourg-de-Charlotte-Tyrode-et-des-services-d.jpg
- 05.02.25 → 05.02.25 ConférenceEESAB → Site de Lorient
/!\ Suite aux perturbations du réseau ferroviaire dues aux inondations en Ille-et-Vilaine, Marie Preston ne pourra pas assurer sa conférence, ce mercredi 5 février 2025. Merci pour votre compréhension.
Maisonner autour d’un lavoir, lire en pétrissant, élever un levain, autant d’actions que je présenterai lors de la conférence. Par le prisme de la rencontre, des points de départ, de la constitution du groupe, j’aborderai différentes expériences à la lisière entre art, recherche et co-éducation.
Marie Preston est artiste, maîtresse de conférences à l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (Laboratoire TEAMeD / AIAC). Son travail artistique a porté ces dernières années sur la pratique boulangère, les pédagogies libertaires et institutionnelles, les métiers féminins du soin et de la petite enfance. Elle a codirigé l’ouvrage Co-Création (Éditions Empire et le CAC Brétigny) en 2019 et a publié en 2021 Inventer l’école, penser la co-création(Tombolo Presses et CAC Brétigny).
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- 40mcube
- 2025
Elle empêche les choses de dormir
- Exposition
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- 01.02.25 → 12.04.25 Exposition40mcube
- Raphaël Barontini, Cindy Coutant, Louise Hervé & Clovis Maillet, Sayako Kishimoto & Mako Idemitsu, Roxanne Maillet, Aya Momose & Mai Endo, Pétrel | Roumagnac (duo), Laura Vazquez
C’est une intranquillité politique, vitale, qui me pousse à essayer de retenir la Terre de tourner. Dans ce titre extrait du texte Dans le sommeil d’un nouveau-né que Laura Vazquez a composé pour l’exposition, je ressens une injonction à secouer : réveillez-vous, ne fermez pas les yeux. On n’a pas le time. Pas le temps de laisser l’histoire s’écrire sans moi, sans nous. L’origine de cette exposition, c’est le constat d’une parole manquante, de représentations absentes, de la béance et du trou de mémoire collectif. Et c’est le désir partagé d’y voir un espace de fiction au potentiel réel. Ici, les récits des communautés minoritaires, souvent effacés ou invisibilisés par les grands récits dominants, sont réinvestis à travers des œuvres qui redonnent du souffle aux paroles silenciées.
La réécriture, la parodie, l’emprunt offrent un vaste terrain d’expérimentation et de jeu. Ces pratiques de production d’images ou de gestes invitent à déjouer les narrations dominantes ou normatives pour leur faire dire ce qu’elles ne disent pas à la base. En s’attaquant aux mythes notamment, les artistes érigent des mondes nouveaux sur des terres mille fois labourées. Ou parfois, en inventent carrément de tout neufs. Iels hybrident des figures dominantes avec des histoires marginalisées pour générer des contre-espaces de résistance et de transformation.
Le motif de la perte – comme du fragment – persiste au cœur. L’histoire se révèle morcelée, et la mémoire partielle. L’exposition invite à tracer des liens entre le passé et le présent, et à embrasser les oublis à pleine bouche, comme des catalyseurs d’imaginaires et de virtualités. Une collision temporelle essentielle pour libérer de nouvelles perspectives et faire jaillir le raz-de-marée qui permettra de tout recommencer.
Cette exposition se déploie en deux lieux, 40mcube à Rennes et Mécènes du Sud à Montpellier, presque en même temps, avec les mêmes artistes. Elle pose un principe d’expérimentation et réaffirme que l’exposition comme forme et comme discours est un espace de test. Elle invite le public à réagencer mentalement chacune des deux propositions à sa guise et à considérer les variantes comme autant de trajectoires potentielles.
En replaçant les voix marginalisées au centre, en donnant force et autonomie à leurs discours, notamment par le biais d’œuvres qui proposent des protocoles à s’approprier, à reproduire soi-même, l’exposition rappelle au public sa puissance et son agir possible, comme producteur de savoirs, de mémoires et de représentations par-delà les espaces institutionnels. Elle appelle à redéfinir la mémoire collective pour ouvrir la voie à des futurs à écrire.
Karin Schlageter
Exposition présentée dans le cadre de ¡Viva Villa!
Exposition présentée à 40mcube (Rennes) et à Mécènes du Sud (Montpellier)
40mcube – 48, avenue Sergent Maginot – 35000 Rennes – Exposition : 01.02 – 12.04.2025
Mécènes du Sud – 13, rue des Balances – 34000 Montpellier – Exposition : 13.02 – 10.05.2025¡Viva Villa!
¡Viva Villa! est le rendez-vous des résidences artistiques françaises à l’étranger. Ce programme innovant est le fruit de la collaboration entre la Casa de Velázquez (Madrid, Espagne), la Villa Albertine (États-Unis), la Villa Kujoyama (Kyoto, Japon) et la Villa Médicis (Rome, Italie).
Né en 2016 sous la forme d’un festival, ¡Viva Villa! a évolué pour devenir un véritable tremplin pour les artistes, qui favorise leur mise en réseau et valorise leur parcours post-résidence. Depuis 2023, ¡Viva Villa! prend la forme d’un soutien à la production et la diffusion artistique contemporaine à travers une programmation d’événements se déployant sur l’ensemble du territoire français. Ce programme de soutien à la production et diffusion artistique contemporaine, permet à ¡Viva Villa! de coproduire des manifestations culturelles qui valorisent les parcours d’artistes après leurs résidences.
Pour la saison 2024-2025, ¡Viva Villa! se déploie dans toute la France avec 13 manifestations associant plus de 80 artistes ayant séjourné dans l’une des quatre résidences à l’étranger. En marge de ce programme, la Gaîté Lyrique accueille chaque année un grand événement professionnel associant artistes et chercheurs des quatre résidences.
Avec le soutien du ministère de la Culture, du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de l’Académie des beaux-Arts, de la région Sud, de l’Institut français, de la Fondation Bettencourt Schueller, de la Fondation Roederer et de Ardian.
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- L’IMAGERIE
- 2025
La Course du soleil
- Exposition
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- 01.02.25 → 05.04.25 ExpositionL’IMAGERIE
- Juliette Alhmah, Jérôme Cognet, Laurent Millet, Sébastien Reuzé, Maureen Robin, Charles Villa
Depuis des siècles, le soleil fascine les amateurs, les peintres, les scientifiques, puis les photographes, attirés par la beauté envoûtante de ce disque lumineux qui brille dans le ciel. L’ensemble des œuvres réunies dans cette exposition ont comme origine le soleil : elles en font leur motif principal ou bien sa lumière intervient particulièrement dans leur création.
Exposition collective présentée à La Chapelle des Ursulines, en partenariat avec la ville de Lannion, dans le cadre de la programmation hors les murs de L’Imagerie durant les travaux du futur bâtiment du centre d’art.
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- Le Carré d’Art
- 2025
Tractor Boys – Photographies de Martin Bogren
- Exposition
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- 31.01.25 → 12.04.25 ExpositionLe Carré d’Art
Le photographe suédois Martin Bogren a suivi de jeunes adolescents de la province de Scanie, au sud de la Suède. Pour tromper l’ennui, ils se retrouvent en périphérie de leurs villages, au volant de leurs EPA Tractors, de vieilles voitures reconverties pour un usage agricole qu’une loi autorise à conduire dès l’âge de 15 ans.
Des règles sont censées limiter la vitesse de ces véhicules à 30 km par heure. Cependant, les garçons sont habiles et très créatifs lorsqu’il s’agit de trouver des moyens de contourner ces restrictions légales.
Extrêmement populaires dans les zones rurales, ces véhicules, également dépourvus de suspension arrière, sont trafiqués et utilisés pour participer à des courses effrénées, soulevant la poussière et la neige dans une odeur de caoutchouc brûlé, d’asphalte et de gasoil.
La façon dont Martin Bogren a approché ces phénomènes donne à ce projet une dimension cinématographique, non loin d’un James Dean dans La fureur de vivre…
« Ce qui importe, et qui rend ce travail si prenant, c’est le regard porté. Martin Bogren, qui a réussi à se faire accepter dans un monde évidemment interdit aux adultes ne se laisse aller ni à l’exubérance de ce qu’il voit, aux excès, ni à une quelconque complaisance. Témoin silencieux – il est vraiment remarquable que ces images de moments de fureur soient à ce point silencieuses- il prend note. » (Christian Caujolle)
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- Frac Bretagne
- 2025
NICOLA L. CHELSEA GIRL
- Exposition
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- 31.01.25 → 18.05.25 ExpositionFrac Bretagne
L’artiste française Nicola L. (1932, Maroc – 2018, États-Unis) est souvent célébrée dans le contexte du Pop Art, du Nouveau Réalisme, du féminisme et du design. Dans le travail de cette figure à part de la scène artistique française, les frontières entre le corps, l’espace, la fonctionnalité et l’art s’estompent et convergent. Sa pratique aussi protéiforme qu’expansive s’étend à la cosmologie, aux préoccupations environnementales, à la spiritualité, à la mortalité, à la sexualité, à la sculpture souple, à l’activisme ou encore à la résistance politique.
Commissariat : Géraldine Gourbe
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- EESAB → Site de Lorient
- 2025
Rencontre avec Roman Seban
- Conférence
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- 29.01.25 → 29.01.25 ConférenceEESAB → Site de Lorient
Plutôt que d’expliciter de manière précise et complète la démarche de quelques projets, Roman Seban, designer graphique et enseignant à l’EESAB de Lorient, souhaite profiter de cette occasion particulière — présenter son propre travail dans l’école où il enseigne depuis plusieurs années — pour présenter une pratique et ses évolutions dans son ensemble, au gré des rencontres, des envies et des opportunités. Il ne s’agit pas d’en faire un exemple mais plutôt d’un partage.
À travers plusieurs moments et projets qui ont façonné et qui façonnent encore cette pratique, il reviendra sur l’ensemble du parcours qui l’a amené aux projets et problématiques qui l’occupent aujourd’hui. Une manière d’affirmer que ce qui compte pour lui dans la création, c’est l’acte plutôt que ce qu’on en dit.
Dans le cadre du cycle de “rencontres avec les artistes et chercheur·euses enseignant·es à l’EESAB de Lorient”, ce programme met en lumière les parcours des enseignant·es de l’école, issus des arts visuels, du design et des nouveaux médias. Ouvert à tou·te·s, il explore les enjeux contemporains de la création et enrichit l’éducation artistique des étudiant·es.
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- galerie art & essai – Université Rennes 2
- 2025
Ben Kinmont, Félicitations
- Exposition
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- 28.01.25 → 04.04.25 Expositiongalerie art & essai – Université Rennes 2
Des fleurs sont envoyées chaque semaine accompagnées d’une carte sur laquelle est écrit « Félicitations ». Une réactivation de Congratulations (1995) de l’artiste états-unien Ben Kinmont dans le hall d’accueil de la bibliothèque universitaire centrale.
En 2016, le travail de Ben Kinmont a fait l’objet d’une double exposition à la galerie art & essai (commissariat Master Métiers et arts de l’exposition) et au Cabinet du livre d’artiste de l’université Rennes 2, suivie d’une acquisition de deux archives par le Frac Bretagne (Bed Service, 1994 et Catalytic Texts Box, 2016). En 2025, la
galerieart & essai célèbre ses 40 ans d’existence, en revenant sur son premier lieu d’exposition : le hall d’accueil de la bibliothèque universitaire et revisite son histoire à travers ses archives conservées au Frac Bretagne. La réactivation de Congratulations (1995) dans le hall d’accueil de la bibliothèque dont les félicitations sont adressées en premier lieu aux usager·ères et personnels de la bibliothèque mais aussi aux visiteur·ses de lagalerieaffranchie de ses murs est l’occasion de réactiver ces histoires multiples dans un contexte d’extrême fragilisation économique des biens collectifs et de réinvention nécessaire des rapports interpersonnels.
Ben Kinmont
Né en 1963 à Burlington dans le Vermont, Ben Kinmont est un artiste états-unien, éditeur (Antinomian Press) et libraire spécialisé dans les livres anciens sur la gastronomie et l’économie domestique (Ben Kinmont Bookseller). Il vit et travaille à Sébastopol en Californie.
Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions monographiques et collectives dans des institutions au rayonnement international (Documenta 11, Kassel ; Institute of Contemporary Art, Londres ; Centre Pompidou, Paris ; SFMOMA, San Francisco…), mais invitant le plus souvent les spectateur·ices à en sortir et à porter attention aux marges, par la mise en circulation d’éditions autonomes et d’actions partagées. À la fois dedans et en dehors, sa position singulière dans le champ de l’art contemporain est nourrie par la pensée anarchiste des antinomiens anglais du 17e siècle et la contre-culture californienne des années 1970 dans laquelle il grandit, lui permettant d’interroger les modes de subsistance et d’existence libre et autonome dans une économie capitaliste.
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- galerie art & essai – Université Rennes 2
- 2025
Un cabinet de lectures : la bibliothèque (incomplète) de Philippe Thomas
- Exposition
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- 28.01.25 → 04.04.25 Expositiongalerie art & essai – Université Rennes 2
Au cœur des décennies 1980–1990, Philippe Thomas choisit d’investir le champ de l’art pour expérimenter une fiction du faire dont l’enjeu est double : réviser le statut et l’identité de l’auteur·e en interrogeant la dimension discursive de l’œuvre d’art. Nourrie de la lecture de textes émanant du champ des sciences humaines et sociales, comme de références artistiques, littéraires ou cinématographiques, la démarche de Philippe Thomas s’appuie sur une pratique de la citation qui envahit tant l’œuvre que ses marges. Dans le Hall Faulkner de la BU Centrale, la galerie art & essai reconstitue la bibliothèque de Philippe Thomas à partir des collections de la bibliothèque universitaire. Organisée autour d’une œuvre emblématique de Philippe Thomas, cette bibliothèque incomplète compose un cabinet de lectures à réactiver pour une histoire de l’art [qui] cherche des personnages.
Artiste français né en 1951, Philippe Thomas décède en 1995 des suites du SIDA. En 1977, il choisit le monde de l’art comme terrain de jeu pour produire une œuvre qui organise la disparition de son nom en tant qu’auteur. Après avoir participé à la fondation du collectif Information Fiction Publicité avec Jean-François Brun et Dominique Pasqualini (1983-1985), il imagine le projet du Fictionnalisme, qui jette les bases de son protocole de travail en collaboration. Désormais, chacun de ses projets sera signé par un·e collectionneur·euse qui, par cette transaction financière, accepte d’en assumer la responsabilité auctoriale. Dès 1987, Philippe Thomas met en œuvre ce principe via son agence les ready-made appartiennent à tout le monde®, qui comptera une soixantaine de signataires, avant sa fermeture en 1993-1994.
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- Galerie du Faouëdic
- 2025
Guy Brunet. le cinéma de mon père
- Exposition
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- 25.01.25 → 13.04.25 ExpositionGalerie du Faouëdic
Né en 1945 à Viviez, dans l’Aveyron, Guy Brunet se prend de passion pour le cinéma en regardant les films projetés par son père, ancien projectionniste ambulant et programmateur de films.
Dès l’enfance, il réalise des dessins consacrés au cinéma, puis écrit à l’âge de seize ans, son premier scénario. Adulte, à la suite d’un licenciement, il décide de se consacrer à sa passion : sans moyens techniques ou financiers, sans formation autre que sa culture cinématographique, il endosse à lui seul les différents métiers nécessaires à la fabrication d’un film.L’exposition présente le parcours et l’univers de ce créateur singulier, à travers des décors, des silhouettes d’acteur en carton, des dessins et de nombreux extraits de ses films.
Exposition réalisée par le LaM, musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut de Lille Métropole
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- EESAB → Site de Lorient
- 2025
Gwenola Wagon, Images splash, blendeuse, pyromanie et autres contes et légendes des IA génératives
- Conférence
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- 20.01.25 → 20.01.25 ConférenceEESAB → Site de Lorient
Vous êtes au bord de la mer et soudain, la vague qui semblait lointaine se jette sur vous en pleine face. Vous n’avez rien vu venir, étonné, assommé, éberlué. L’image splash s’écrase comme une vague sur le rivage. Elle atteint par surprise, produisant une forme d’hallucination comme une vague déferlant brutalement. L’image splash inonde tout. Elle accapare intensément l’attention. Le splash n’est pas seulement un choc. Car dans l’image littéralement le jet de liquide dégouline telle une couleur sur la toile. Son écoulement produit une lévitation de la narration potentielle comme un récit suspendu le temps d’un « splash ». Mais qu’arrive-t-il dans notre esprit lorsque les « images splashs » s’y déversent, comme des vagues ? Et que se passe t-il lorsque leur effet surnaturel, étrange, creepy et trippy se produit dans une mise en scène hyper-réaliste ?
Gwenola Wagon est artiste et chercheuse. Elle enseigne à l’École des Arts de la Sorbonne à l’Université Paris 1. À travers des installations, des films et des livres, elle imagine des récits alternatifs et paradoxaux pour penser le monde numérique contemporain. Elle enquête dans l’espace de l’hyperinformation et des infrastructures d’Internet en collaboration avec l’artiste Stéphane Degoutin avec qui elle co-réalise de nombreuses pièces, dont Cyborgs dans la brume et World Brain, le livre Psychanalyse de l’aéroport international. Elle publie le livre Planète B un essai qui mêle enquête et fiction afin d’appréhender un monstre en pleine expansion. Après Erewhon et Virusland deux fables post-cybernétiques, elle co-réalise avec le philosophe Pierre Cassou-Noguès le livre Images pyromanes, Théorie-fiction des IA génératives qui sera publié aux éditions UV en 2025.
– Journal d’une blendeuse, in Pierre Cassou-Noguès et Gwenola Wagon, Images pyromanes,
– Théorie-fiction des IA génératives qui sera publié aux éditions UV en 2025.
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- Les 3 CHA
- 2025
Marie-Hélène Richard, Croissance
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/OK-mh-richard-visuel-CROISSANCE.jpg
- 18.01.25 → 09.03.25 ExpositionLes 3 CHA
Marie-Hélène Richard développe une démarche inspirée par le land-art, le minimalisme et l’arte povera. Rapidement, elle délaisse l’atelier pour se consacrer à de grandes installations éphémères, empreintes de légèreté et de poésie. Utilisant une grande variété de matériaux, ses œuvres se distinguent par une douce confrontation entre l’artificiel et le naturel. L’artiste, à la pensée nomade, interroge notre lien à la nature, l’écologie et la place de l’homme dans le paysage.
Au centre d’art, en contraste avec la minéralité et la blondeur de la chapelle, une arborescence végétale envahit le sol granitique pour prendre racine dans la nef. Entre noirceur et message d’espoir, ce système racinaire prend son origine dans le chœur, d’un arbre rompu en mouvement qui ne semble pouvoir retrouver son intégrité.
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- La bonne pioche
- 2025
Fanny Latgé – Et les reines armées sont descendues
- Exposition
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- 18.01.25 → 09.02.25 ExpositionLa bonne pioche
Exposition de restitution de fin de résidence artistique à La Grange de Fanny Latgé
Dans leur cocon de papier peint
Les affections se libèrent
S’enhardissent et rugissent
Domestiquées redeviennent fauves
Et ruissellent sur les pavés détrempés
Les placards s’entrouvrent
Les reines s’engouffrent dans les brèches
Et font tout voler aux éclats
Fanny Latgé
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2025
Lorène Rouleau, Souvenir d’une vague
- Exposition
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- 17.01.25 → 19.04.25 ExpositionArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
J’ai imaginé cette exposition comme un voyage, une plongée dans une mer fantasmagorique. L’ensemble des pièces crée un paysage maritime s’inspirant d’un réel qui devient fictif par les transformations graphiques que j’y apporte. Ainsi dans des forêts aquatiques se retrouvent des sardines pour boire un coup, tandis qu’au- dessus d’elles, des corps se dessinent au gré de l’eau.
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- Le virage
- 2025
Sound of an abstract melody – Emma Rostaing
- Exposition
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- 16.01.25 → 25.01.25 ExpositionLe virage
rdv le jeudi 16 janvier à partir de 18h à la galerie Artem à Quimper pour le vernissage de l’exposition Sound of an abstract melody de Emma Rostaing, une restitution du travail réalisé dans le cadre de l’aide aux jeunes plasticien.ne.s breton.ne.s – recherche et création de la Région Bretagne
18h vernissage
20h dj set : ambient, melo, pop par Elisorry
Le virage soutient le travail de Emma Rostaing grâce à l’aide aux jeunes artistes plasticien.ne.s breton.ne.s de la Région Bretagne. Le virage accompagne Emma et assure la curation de cette exposition
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- Espace d’apparence
- 2025
François Chemin, performance et projection du film Cartographie du territoire entropique – Pays des Abers
- Performance
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- 15.01.25 → 15.01.25 PerformanceEspace d’apparence
En 2024, grâce au dispositif d’Aide à l’accompagnement des jeunes artistes plasticien.ne.s en Bretagne, avec le soutien de la Région Bretagne, Espace d’apparence a épaulé François Chemin dans la poursuite de son projet Cartographie du territoire entropique sur le territoire spécifique des Abers.
La Cartographie du territoire entropique s’est ainsi enrichie de la réalisation d’un film tourné sur pellicules super 8 et dont la bande-son est pressée sur vinyle. Les bobines et le vinyle ont passé 10 jours enfouis dans le terrain sableux attenant à la Maison des Abers – Ti an Aberioù avant d’être déterrés.
Mercredi 15 janvier à 18h, à l’occasion du vernissage de l’exposition Cartographie du territoire entropique à la galerie Les Abords de l’Université de Bretagne occidentale, l’artiste réalisera une performance lors de laquelle le film super 8 et sa bande son seront exceptionnellement diffusés. Le public pourra ici découvrir le témoignage de l’entropie sur ces supports analogiques dont il résulte des ruines d’images de ruines.
Cette action sera suivie de la projection du film documentant l’ensemble du projet mené par l’artiste au pays des Abers. Le film sera projeté en boucle durant tout le temps de l’exposition.
L’exposition “Cartographie du territoire entropique” de François Chemin se tiendra à la galerie Les Abords du 16 janvier au 07 février 2025.
À PROPOS DU PROJET CARTOGRAPHIE DU TERRITOIRE ENTROPIQUE DE FRANÇOIS CHEMIN
L’entropie implique que toute énergie et toute matière tend à disparaître par “mort thermique”. Cependant, nos perceptions des environnements reposent sur des principes anthropocentriques, nous poussant à ignorer dans notre pratique quotidienne des territoires cette vérité universelle d’une chute continue “au centre des choses qui tombent” (Albert Camus, Noces à Tipasa, 1938).
C’est en réponse à ce phénomène que l’artiste rennais François Chemin réalise une cartographie où les territoires se révèlent grâce à des relevés photographiques, sonores et cinématographiques, de manifestations de l’entropie, qu’elle soit matérielle, tels les bunkers ou d’ordre culturel, immatériel, tels les mégalithes.
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- Les Abords – espace d’exposition UBO
- 2025
Cartographique du territoire entropique de François Chemin
- Exposition
- 15.01.25 → 07.02.25 ExpositionLes Abords – espace d’exposition UBO
- François Chemin
L’entropie implique que le spectre de la mort thermique plane sur l’univers, entraînant toute énergie et toute matière à disparaître. Cependant, nos perceptions des environnements reposent sur des principes anthropocentrés, nous poussant à ignorer dans notre pratique quotidienne des territoires cette vérité universelle d’une chute continue «au centre des choses qui tombent*». C’est en réponse à cela que François Chemin réalise une cartographie où les territoires se dessinent grâce à des relevés photographiques de manifestations de l’entropie. Trois types de sujets font l’objets de ces relevés: les bunkers, architectures pensées comme quasi-immortelles tombant en ruines après seulement 30 ans d’inoccupation et poursuivant toujours leurs chutes, représentent l’entropie matérielle ; les mégalithes, traces physiques de constructions culturelles dont on a perdu le sens, symbolisent l’entropie immatérielle ; les arbres vénérables, entités s’extrayant du marasme du paysage pour adopter le statut de figures poétiques organisatrices du monde en environnements propices à l’épanouissement du reste du vivant, intègrent à la cartographie la notion d’entropie négative (néguentropie).
Dans le cadre de la Bourse d’aide aux jeunes artistes plasticien·ne·s en Bretagne 2024, et avec le soutien d’Espace d’apparence, la Cartographie du territoire entropique s’est enrichie de la réalisation d’un film tourné sur pellicules super 8 et dont la bande-son est pressée sur vinyle. Les bobines et le vinyle ont passé 10 jours enfouis, avant d’être déterrés et diffusés, témoignant ainsi de l’action de l’entropie sur les contenus de ces supports analogiques. En résultent des ruines d’images de ruines.
Investissant Les Abords comme un espace où déployer la Cartographie du territoire entropique, François Chemin invite à la déambulation entre ces fragments de territoires.
*Albert Camus, Les Noces à Tipasa, 1938
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- APM-Résidences d’artistes
- 2025
Clémence Bruno et Vincent Girard, artistes en résidence
- Résidence
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- 13.01.25 → 31.03.25 RésidenceAPM-Résidences d’artistes
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- PloumExpo
- 2025
Robert Gernot, Exubérance
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Brute-de-decoffrage_ACB.jpg
- 11.01.25 → 15.02.25 ExpositionPloumExpo
La série de photos baptisée Exubérance, réalisée par l’artiste, porte un regard à part sur la pomme de terre. Au-delà même du tubercule et de sa destination en tant que semence agricole, Robert Gernot la met en scène, littéralement. Posée, suspendue, en plans rapprochés, avec une lumière vive, les patates en germination se transforment en différents bestiaires où d’étranges créatures, tantôt animales, tantôt végétales, viennent habiter notre regard.
Il y a quelque chose d’inattendu dans ces images, de précieux, dans le détournement même de la nature de la patate quand elle en vient à germer en libérant une incroyable force de vie.
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2025
Mou pas mou
- Exposition
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- 10.01.25 → 08.03.25 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
- Dounia Ismaïl
L’exposition Mou pas mou propose une exploration des notions de moelleux et de faux-semblant à travers une scénographie immersive composée d’assises en céramique aux couleurs dégradées et lumineuses. Dans cet espace conçu comme un lieu de convivialité, le mobilier, les récits et les images se mêlent pour inviter les visiteurs à réinterpréter leur rapport aux sensations et au confort.
Des assises en céramique colorée et des tabourets tubulaires aux dégradés pastel peuplent l’espace, tandis que des tubes d’argile, parfois conservés sous leur forme brute, se métamorphosent en objets autonomes suspendus, accrochés ou posés. En contraste, des frites de piscine en mousse colorée s’intègrent avec légèreté, soulignant le dialogue entre matériaux.
Le sol est ponctué de coussins aux couleurs vives, rappelant des tapis de gym ou des tatamis, incitant à s’installer ou à déambuler. Les murs, quant à eux, s’habillent de halos lumineux colorés créant une atmosphère enveloppante où les textures se réinventent : la céramique semble moelleuse, tandis que la mousse paraît plus dense.
Au centre de l’exposition, une céramique soutient une bougie haute qui se consume lentement, invitant à un temps plus méditatif. Un recueil de récits personnels accompagne cette installation centrale.
À travers des objets hybrides, à la fois fonctionnels et poétiques, Mou pas mou questionne nos perceptions, notre rapport au confort et les illusions des matières. Cet espace de partage invite chacun à investir les lieux et à redéfinir sa relation à l’environnement qui l’entoure.
Avec le soutien des entreprises Solargil, Tigier Sofa et Como céramique.
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- GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
- 2025
Exposition HIP HOP un regard sur son histoire et ses scènes
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ImageYoutube.jpg
- 09.01.25 → 29.03.25 ExpositionGALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
- Fred EBAMI, Tom GELEB, KATRE, LADY K, Mélanie BOURGET, OBEY, RESO, Wassem SAHIMI, TAREK, TKx PHOTOGRAPHY, 13BIS, WEN2, BLADE, BOM.K, Christel JEANNE, Christian LEGIER, DARCO, DIKSA, Emanuel BOVET, FUZZONE, PARTONE, TCHEKO, TKID170, Jamel SHABAZZ, Lisa KAHANE, Martha COOPER, SIDNE, Yoshi OMORI
Expositon HIP HOP un regard sur son histoire et ses scènes à La Galerie Le Comoedia