• méandres
    • 2023
    • chambardements

    • Lecture
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    • 11.08.23 → 11.08.23
      Lecture
      méandres
    • En écho à l’exposition Loup y es-tu ? méandres vous propose un moment de lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors) & Brigitte Mouchel (écrivain).

      « La poésie, matière première en premier lieu, de théâtre ou de sentier, à lire, à dire, à saisir, à figurer, et la rencontre des genres, des arts plastiques et des littératures, des objets et des costumes, des mots et des choses, du présent et du songe. » Sophie Hoarau

      Sophie Hoarau est entrée au théâtre par son premier métier de costumière et avec le goût du travail en compagnies. En Bretagne, elle a collaboré avec Éric Vigner au CDDB de Lorient, les compagnies 13-10ème en Ut à Rennes, a k entrepôt ou Fiat Lux à Saint-Brieuc, Jo Coop à Lorient, les Théâtres du Laid Cru et du Tapis Bleu, l’Atelier des Possibles… Elle a cofondé et porté pendant quinze ans avec Séverine Valomet La Quincaille, lieu et compagnie à Poullaouen.

      La poésie, aiguiseuse des perceptions et des expressions, constitue dès lors la matière première de ses projets de scène.

      Elle multiplie depuis les lectures publiques lors de rendez-vous mêlant poésie, performances et arts plastiques. En 2019, elle passe de la forme lue à la mise en scène avec le monologue poétique Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon.

      Brigitte Mouchel est tout autant écrivain que plasticienne. Elle a publié trois livres aux éditions isabelle sauvage déplier les silences (2022), et qui hante (2018) et événements du paysage (2010). Elle a également publié Si peu d’elles aux éditions Collodion en 2020. Depuis 1999, elle crée des livres d’artiste en autoédition qui disent ce partage entre images et mots. Régulièrement, elle expose ou participe à des expositions collectives, à des salons du livre (poésie et livres d’artiste) et anime des ateliers d’écriture.

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

    • méandres
    • 2023
    • tournoiements

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    • 21.07.23 → 21.07.23
      Lecture
      méandres
    • En écho à l’exposition Loup y es-tu ? méandres vous propose un moment de lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (Dès lors).

      « La poésie, matière première en premier lieu, de théâtre ou de sentier, à lire, à dire, à saisir, à figurer, et la rencontre des genres, des arts plastiques et des littératures, des objets et des costumes, des mots et des choses, du présent et du songe. » Sophie Hoarau

      Sophie Hoarau est entrée au théâtre par son premier métier de costumière et avec le goût du travail en compagnies. En Bretagne, elle a collaboré avec Éric Vigner au CDDB de Lorient, les compagnies 13-10ème en Ut à Rennes, a k entrepôt ou Fiat Lux à Saint-Brieuc, Jo Coop à Lorient, les Théâtres du Laid Cru et du Tapis Bleu, l’Atelier des Possibles… Elle a cofondé et porté pendant quinze ans avec Séverine Valomet La Quincaille, lieu et compagnie à Poullaouen.

      La poésie, aiguiseuse des perceptions et des expressions, constitue dès lors la matière première de ses projets de scène.

      Elle multiplie depuis les lectures publiques lors de rendez-vous mêlant poésie, performances et arts plastiques. En 2019, elle passe de la forme lue à la mise en scène avec le monologue poétique Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon.

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

    • méandres
    • 2023
    • ravissements — en écho au film Les enfants de Marguerite Duras, rencontre avec Virginie Podvin

    • Projection
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    • 30.06.23 → 30.06.23
      Projection
      méandres
    • En écho à l’exposition Loup y es-tu ?, méandres vous propose une rencontre avec Virginie Podvin autour du film Les enfants, de Marguerite Duras

      Les enfants est une adaptation libre du conte pour enfant Ah ! Ernesto (1971), écrit par Marguerite Duras.

      “La folie d’Ernesto, dans un monde entièrement assujetti au consensus, réside dans cette liberté débordante, excessive, révolutionnaire dont il voudrait disposer. Dans son refus de toute valeur préétablie, dans sa volonté de détruire et de saboter le savoir — dans son cas le savoir scolaire — pour retrouver en lui l’innocence universelle. Ce n’est pas un hasard si le film se construit sur une sorte de comique désespéré.” (Marguerite Duras, entretiens avec Leopoldina Pallotta della Torre, 1987)

      Les travaux de recherche de Virginie Podvin portent sur la littérature du XXe siècle, plus précisément sur l’œuvre de Virginia Woolf, Nathalie Sarraute, Samuel Beckett et Marguerite Duras, notamment dans leur interaction avec la musique et les arts visuels.

      Elle est membre de la Société d’Études Woolfiennes, du Beckett Circle et de la Société Internationale Marguerite Duras — elle fait partie du conseil d’administration de cette dernière et est rédactrice en chef de son bulletin.

      Elle a consacré une thèse à L’Esthétique de Samuel Beckett à la lumière de sa correspondance, récemment parue, sous la direction de Sophie Guermès, à l’Université de Brest. Elle appartient au Centre d’étude des correspondances et journaux intimes de l’Université de Brest, laboratoire de recherche dirigé par Sophie Guermès.

      Elle enseigne la littérature du XXe siècle auprès des étudiants de Licence Lettres, Licence Arts et Licence Humanités.

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

      Réservation conseillée (places limitées) : contact@meandres.art / 06 52 96 68 99

    • méandres
    • 2023
    • Loup y es-tu ?

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_loup_2023.png
    • 20.05.23 → 03.09.23
      Exposition
      méandres
    • Hélène Duclos, Marguerite Duras, Arja Hyytiäinen, Brigitte Mouchel, Sandrine Rondard, Bertrand Secret

      Une exposition à propos d’enfance.

      Deleuze invitait à penser l’enfance comme une force, ou une intensité, à situer non pas du côté de la biographie mais du côté de la création — un état d’expérimentation du monde et du langage qui se poursuit tout au long de la vie.
      Nous ne laissons pas l’enfance derrière nous : elle constitue en permanence l’une des lignes de nos devenirs. Le plus probable est donc que l’enfance n’a pas de fin. Les “âges” ne se succèdent pas, ils s’accumulent.
      Défendre une immanence de l’enfance, c’est rappeler à notre présent d’adulte le “silence” de l’enfance : ce temps où l’on parle aux animaux, où rien n’est définitif ni tragique.

      Dès qu’on évoque l’enfance, on est tenté d’idéaliser, en grandes envolées lyriques et métaphysiques : l’enfance serait toute d’émerveillements, d’enchantements et d’innocence, une préhistoire sauvage et authentique, un paradis perdu, un âge des commencements qui détiendrait la clé des origines, qui lèverait le voile sur le destin de l’homme.
      Nous sommes pris dans le grand récit de la modernité dans lequel l’idée d’une enfance de l’humanité et de son dépassement joue un rôle central. Le biais évolutionniste nous englue dans l’idée que l’enfance est une étape sur “le chemin de la vie”, dont la destination et le modèle de rapport au monde sont la connaissance objective et raisonnable de l’adulte.

      Cette exposition propose plutôt de donner à voir et à entendre la manière dont le désir des enfants se déploie dans les mondes qu’ils ne cessent de parcourir. L’enfance, à la fois insouciante et inquiète, puissante et vulnérable, tourbillonne et ne cesse d’habiter l’inexprimé et l’inconnu. À travers les détours, les interruptions, l’anachronisme, l’étrangeté, les jeux — n’importe quel dispositif enfantin — elle met en crise le monde et la langue reçue par une réinvention subversive.

      Nous ne protégeons pas les enfants du monde, c’est l’inverse, car le monde est trop vieux et maladif. « La préoccupation des enfants est de savoir comment raconter au mieux quelque chose pour que le monde tienne » (Vincent Delecroix, Leur enfance). Il nous faut les écouter. Les enfants sont aussi des témoins et des acteurs qui racontent, inscrivent, montrent, prennent part aux mémoires et récits des sociétés.

      L’enfance avec ce qu’elle laisse de traces, de doutes, de questions, de force et de tristesses, de capacité d’émotions.

      « L’enfance constamment vivante, c’est […] une expérience de l’indemne, de l’intact, de l’émerveillement, de la déception, aussi. Une charge d’esprit qui procure de la joie et permet la créativité au quotidien. Cette enfance-là est classée “secret défense” car elle contrevient à la société de l’obscène, du cynisme, de la dérision. Il n’y a pas d’accès “autorisé”. Pour entrer en contact avec elle, qui veille pourtant en chacun, il faut opérer une sorte de casse. S’y glisser en voleur de feu, rouvrir les sources. […] Qu’est-ce qui fait la dangerosité de l’enfance ? Sa folie douce. Oui, le désordre, l’incohérence, le délire, le désir, mais aussi la perception immédiate du fiable et de l’équivoque, la capacité d’habiter l’instant, le pouvoir de recréation — de récréation — du langage. Le monde parle à l’enfance et elle parle au monde — et même aux fantômes. […]
      Il y a des artistes qui savent dire comme personne ce royaume de tumultes et de chuchotements. Et toute la solitude qui a son opéra en elle. » (Anne Dufourmantelle, L’art de l’enfance, Libération, 2016)

       

      en écho à l’exposition :

      • vendredi 19 mai, 18h30 : vernissage gourmand en présence des artistes
      • dimanches 4 et 25 juin : ateliers d’écriture poétique animés par Brigitte Mouchel (écrivain)
      • samedi 17 juin : atelier d’écriture poétique, collage et geste plastique animé par Brigitte Mouchel (écrivain) & Irvi (carnettiste et collagiste)
      • vendredi 21 juillet, 18h30 — tournoiements : lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors)
      • vendredi 11 août, 18h30 — chambardements : lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors) & Brigitte Mouchel (écrivain)

    • méandres
    • 2023
    • ne laisse pas de troubler. Annabelle Amoros & Stéven Pennanéac’h

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_troubler_2023.png
    • 09.04.23 → 08.05.23
      Exposition
      méandres
    • Avec une grande attention et bienveillance aux rencontres — de lieux, d’histoires, de personnes — Annabelle Amoros et Stéven Pennanéac’h cherchent à rendre compte d’un monde, certes inquiétant, mais également traversé de rêves, d’imaginaires, de tout ce que les hommes mettent en partages, en conversations, en récits. Un monde dont ils font partie, dont ils sont proches.
      Cette manière de tout prendre en compte — ce qui relève de l’émotion, de la pensée, de l’imaginaire, ce qui est là, ce qui ne l’est plus, ce qui semble advenir — pourrait nous permettre de regarder le monde en face, là où toutes les coordonnées de l’expérience habituelle s’effondrent, de réinventer des rapports à l’enfance, à la mémoire, au désir, et ainsi de retrouver, paradoxalement, un rapport plus réel au monde. Chacun à sa manière, sans le dire, est engagé dans notre temps.

      Les individus présents dans les peintures de Stéven Pennanéac’h sont le plus souvent indéchiffrables, brouillés. Personnes ou personnages, dans un paysage qui oscille entre le quotidien et une scène théâtralisée. On les voit solitaires, on les soupçonne accablés. Ils seraient comme des témoins à charge d’un monde de désastres. Les paysages sont empreints de mélancolies contemporaines. « Ne secouez pas trop les tableaux de Stéven Pennanéac’h, ils sont pleins de larmes. » (Gérard Lefort, 2012)

      Les films d’Annabelle Amoros « reste(nt) en retrait de tout témoignage et de toute hypothèse et nous invite(nt) en tant que spectateurs à visiter un espace dans lequel nous […] croisons des personnages témoins d’une chose que nous ignorons et que nous ne cessons de chercher. » (Yannick Hannel, 2021) Des films souvent captés au crépuscule, offrant ainsi la possibilité d’accentuer la magie, l’onirisme, le mystère, parfois l’angoisse, et la théâtralisation des espaces et des êtres. Avec des images féériques, empreintes d’étrangeté, de contrastes, comme autant de touches impressionnistes, elle nous invite à un ailleurs fantasque mais étrangement proche de notre réalité.

      Tout comme les films d’Annabelle Amoros, les peintures de Stéven Pennanéac’h représentent un univers qui semble familier, mais « ne laissent de troubler. Et bientôt l’on s’y perd, parce qu’à zigzaguer entre les figures ainsi exposées, personnages, paysages, constructions, objets, ce que notre regard finit par entrevoir semble moins rassurant. Alors on commence en général à se raconter des histoires. » (Philippe Guéguen, 2015)

       

      en écho à l’exposition :

      • vendredi 7 avril à 18h, projection de deux films à l’Arthus ciné de Huelgoat en présence d’Annabelle Amoros :

      Churchill, Polar Bear Town, dernier film documentaire d’Annabelle Amoros

      Sauvage, de Léonore Mercier

      • samedi 8 avril à 18h, vernissage en présence des artistes et en musique avec la Compagnie Caméléon (Bénédicte Jucquois & Sophie Chénet)
      • samedi 22 avril, atelier d’écriture poétique, collage et geste plastique : une journée animée par Brigitte Mouchel (écrivain) et Irvi (carnettiste et collagiste)