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- Superflux, voir l’art se faire
- 2025
[suʁ]
- Exposition
- 06.07.25 → 31.08.25 ExpositionSuperflux, voir l’art se faire
- Yuri Cardinal, Florian Stéphant
Sourd, ainsi écrit en alphabet phonétique, est un titre a priori paradoxal pour une exposition gravitant
autour de la musique. Clin d’œil amusé, d’une part, référence au trio musical SOURD que les deux
artistes ont formé avec le musicien et plasticien Didier Thibault, d’autre part, ce titre offre aussi une
réflexion sur la multiplicité de sens et de références que chacun·e convoque à la simple évocation du
mot « musique ».
Tour à tour art et produit, phénomène acoustique et culturel, objet d’émancipation et de standardisation,
le terme charrie tant de significations qu’il finit, dans une sorte d’inversion de ses phases, par s’assourdir
lui-même. À travers des installations, des images présentées sous diverses formes et des vidéos, cette
exposition interroge différents rapports à la musique : la question de l’écoute, le détournement de
supports audiovisuels, la critique de la communication visuelle de l’industrie musicale, l’engagement
politique ou encore la fascination pour les idoles. Autant d’aspects qui, loin d’épuiser ce que peut être la
musique, éclairent les imaginaires liés à cet objet insaisissable qui, même drapé de silence, continue
d’émouvoir et d’inspirer.
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- Superflux, voir l’art se faire
- 2025
Résidences de printemps
- Résidence
- 19.03.25 → 25.05.25 RésidenceSuperflux, voir l’art se faire
- Gwenn Mérel, Rika Tanaka
Gwenn Mérel
Gwenn Mérel vit et travaille à Rennes où elle est locataire des ateliers partagés Terrains Vagues. Elle est membre de SUPRA, espace de production mutualisé (art et design).
Les oeuvres récentes de Gwenn Mérel sont des bas-reliefs réalisés avec du polystyrène extrudé, du tissus et du molleton de polyester. L’aspect décoratif des oeuvres est à son paroxysme. Lié à la technique, les matériaux et les couleurs employés (bleu, rose, or), il renvoie aux plantes et aux fleurs artificielles prêtes à remplacer nos chers végétaux. Le textile fait également écho à certains dessins animés ou films de cinéma dont les décors paysagers paradisiaques aux couleurs expressives substituent la réalité à un monde fictif idéalisé. Une transposition critique et effective du vivant vers l’artificiel notamment illustrée dans Alice au pays des Merveilles de Walt Disney et dans Mon oncle de Jacques Tati et son célèbre jardin de la villa moderniste.
Rika Tanaka
Rika Tanaka vit et travaille à Rennes et à Takayama (Japon). Diplômée de l’Université de Tokyo Zokei en 2007 option Design durable, puis
de l’EESAB – site de Rennes en 2013.Les dernières recherches de Rika Tanaka présentent une vision archéologique d’un monde hybride où le naturel et l’artificiel s’accomodent et ne font qu’un. Telle une cartographie topographique, ses oeuvres rassemblent l’activité humaine (objets et dessins) et la nature (plante, coquillage, corail etc.). Cette idée d’inventaire et de classement assimilable au cabinet de curiosités renvoit au principe de l’entropie et de l’appropriation du paysage.