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- Galerie Pictura
- 2023
Ganaëlle Maury, Ce que l’on voit et ce que l’on entend
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Ganaelle-Maury.jpg
- 01.03.23 → 12.04.23 ExpositionGalerie Pictura
Ganaëlle Maury vit et travaille à Montpellier. Elle est artiste plasticienne diplômée des Beaux Arts de Montpellier. Elle commence le dessin en faisant des graffitis au Posca sur les murs puis précise sont goût pour celui-ci lors de ses études artistiques. Elle pratique un dessin minutieux qui s’invente trait près traits. C’est dans l’analyse du fonctionnement du dessin et le prélèvement de minuscules détails qu’elle multiplie ensuite sur le papier que son travail se construit.
Son travail se situe à la limite de l’abstraction. Elle utilise de nombreuses techniques, (fusain, encre de chine, gravure, carte à gratter, crayon, feutres, dessins numériques etc…) qui viennent enrichir sa pratique. Du livre à l’espace du mur, elle déploie un geste ample et précis qui engage tout le corps et entraîne l’œil et l’imaginaire dans un univers onirique. Ici, le dessin est envisagé comme véhicule d’émancipation.
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- Galerie Pictura
- 2023
Olivier Ratsi, La chute
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acbRATSI_-chute0004.jpg
- 06.01.23 → 10.02.23 ExpositionGalerie Pictura
Le monde a souvent peur de la lenteur.
L’artiste Olivier Ratsi joue, il invente des rythmes en fabriquant des paysages lumineux entre réalité et illusion.
Tantôt lents, tantôt précipités, ces jeux rythmiques permettent à l’artiste de construire des architectures tout droit sorties du monde de la nuit, manipulant les troubles entre le clair et l’obscur. Après avoir travaillé sur des images projetées, au début des années 2000, il initie le mapping vidéo au sein du collectif Antivj et bouleverse les normes en sortant du cadre de projection sur l’écran quatre tiers.
Pour l’exposition à La galerie Pictura, Olivier Ratsi propose une création inédite: « La chute ». Cette installation fixe l’image d’un éclat de néons lumineux immobilisés dans leur chute.
Ode à l’apesanteur, à la légèreté éphémère, aux moments fragiles, au temps que l’on voudrait retenir, Olivier Ratsi sculpte ici l’instant suspendu.
En jouant du trouble lumineux, l’artiste invite le visiteur à se déplacer dans l’espace. Le mouvement ainsi initié permet de découvrir tant l’architecture de la Galerie dont les perspectives sont rendues confuses, que les multiples facettes de l’œuvre saisissant l’instant fugace précédant l’effondrement.
Saisir le temps qui passe, écrire dans l’espace, Olivier Ratsi réussit à faire renaître ces instants figés des après-midis de l’enfance à observer la goutte de pluie accrochée à la vitre, la lumière des phares de voitures dans la nuit sur l’autoroute des vacances, l’équilibre délicat qu’il faut retenir sans attendre.