• Frac Bretagne
    • 2024
    • SURNATURE | Benjamin Deroche

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/00108surnature-scaled.jpg
    • 13.10.23 → 14.01.24
      Exposition
      Frac Bretagne
    • A la fin des années 1970, le géographe américain John Brinckerhoff Jackson définit par le terme Humanature les espaces naturels modifiés par l’homme pour son usage. En terme artistique, son approche scientifique sera ensuite reprise par une génération de photographes dite du Paysage altéré. D’une certaine manière, le photographe finistérien Benjamin Deroche s’incrit dans cette filiation mais s’intéresse à ce qui se passe après l’exploitation humaine, à ce qu’il advient de ces lieux, une fois délaissés quand la nature reprend le dessus.

      Intitulée Surnature, la série dont les photographies exposées ici sont issues, est une investigation de l’esprit du lieu. Dans une pratique « à cheval entre questionnements historiques, géographiques et spirituels », Benjamin Deroche, à la manière d’un land artist, réalise des installations en pleine nature dont la lumière du soleil vient rendre magiques. Ses images évoquent le magnétisme de ces lieux bretons chargés de croyances ancestrales autant que la résilience d’une terre aujourd’hui pourtant bien mise à mal par l’action humaine.

    • Frac Bretagne
    • 2024
    • Les nouvelles acquisitions du Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/5-Ludarista-VI-Edgar-Flauw-©-Leah-Geay-scaled.jpg
      Edgar Flauw, Ludariste VI
    • 13.10.23 → 14.01.24
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Depuis 2008, le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine constitue une collection d’œuvres pensée comme une ressource en constante circulation auprès des publics. Ces œuvres sont notamment très régulièrement activées dans le cadre de projets participatifs dans les secteurs scolaire et social un peu partout dans le département. Aujourd’hui riche de 198 œuvres créées par 94 artistes, le Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine est conservé et opéré par le Frac Bretagne.

      Tous les deux ans, une quinzaine de pièces font leur entrée dans la collection et l’exposition que vous découvrez aujourd’hui présente la dernière campagne d’acquisition en 2023. Les artistes ici exposés ont en commun d’avoir un lien avec le territoire du département. Ielles y résident, y travaillent, y ont fait une résidence ou une exposition. Bref, ielles participent à faire de l’Ille-et-Vilaine une scène artistique vivante et foisonnante.

      A l’image de cette collection dans son ensemble, l’exposition présente une grande diversité de formes et de techniques, de la peinture à la sculpture, de la photographie au dessin…

      LES ARTISTES

      Reda Boussella
      Ines Dobelle
      Lucie Ferezou
      Edgar Flauw
      Olivier Garraud
      Lise Gaudaire
      Elodie Guignard
      Kevin Hoarau
      Margaux Janisset
      Benoît Laffiché
      Julie Meyer
      Eunji Peignard-Kim
      Manon Riet
      Maxime Voidy

    • Frac Bretagne
    • 2024
    • Le Prix du Frac Bretagne – Art Norac. L’exposition des finalistes 2023.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Portraits-finalistes-Prix-du-Frac-Bretagne-Art-Norac-2023.jpg
    • 13.10.23 → 14.01.24
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Lancé en 2020, le Prix du Frac Bretagne – Art Norac est un dispositif de soutien au développement professionnel international des artistes vivant et travaillant en Bretagne porté par le Frac Bretagne grâce au soutien d’Art Norac, association pour le mécénat du groupe Norac. L’ambition de ce Prix est d’accompagner des créateurs de la scène artistique régionale vers une expérience à l’international afin de favoriser la professionnalisation de leur parcours hors de nos frontières.

      Chaque année, une structure partenaire en Europe ou dans le monde, prête à accueillir un.e artiste vivant et travaillant en Bretagne pour produire une exposition personnelle, est associée au dispositif.

      En 2023, le lieu partenaire est l’Instituto Inclusartiz à Rio de Janeiro, Brésil.

    • Frac Bretagne
    • 2024
    • L’autre musée, les trésors d’une grande collection d’art contemporain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/4.-Jean-DupuyADAGP.jpg
    • 13.10.23 → 14.01.24
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Frac Bretagne
    • 2023
    • Tournez les pages | Sophie Calle, L’ascenseur occupe la 501

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/5E78122-scaled.jpg
      Sophie Calle, L’ascenseur occupe la 501, 2022. Collection livres d’artistes du Frac Bretagne © Adagp, Paris 2023. Photo : Frac Bretagne
    • 25.01.23 → 25.01.23
      Rencontre
      Frac Bretagne
    • Tournez les pages apporte un éclairage sur un.e artiste ou une question en lien avec la programmation du Frac Bretagne. Ce temps d’échanges invite toutes les curieuses et tous les curieux à découvrir la diversité de la documentation et de la boutique de manière conviviale. Du catalogue d’exposition au catalogue raisonné, de l’album jeunesse au livre d’art, du livre de bibliophilie au livre d’artiste, autant de formats et de contenus à découvrir !

       

      SOPHIE CALLE, « L’ASCENSEUR OCCUPE LA 501 »

      Entre 1978 et 1981, l’artiste Sophie Calle explore clandestinement l’hôtel du Palais d’Orsay, alors désaffecté. 40 ans plus tard, elle traque les fantômes du Palais d’Orsay accompagnée par l’archéologue Jean-Paul Demoule.

      Découvrir le travail de l’artiste dans la collection de livres d’artistes.

    • Frac Bretagne
    • 2023
    • Activation de l’installation de Fanny Gicquel par Ramo Jalil, performeur

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FANNY-FRAC-PERFORMANCE-23_BD.jpg
    • 15.01.23 → 15.01.23
      Performance
      Frac Bretagne
    • La performance présentée dans l’installation laloreleï de l’artiste Fanny Gicquel, lauréate du Prix du Frac Bretagne – Art Norac, visible dans l’exposition Les lézards, consiste en l’activation de plusieurs objets.

      La performance a une durée variable, sans début ni fin, les actions ne sont pas réalisées dans un ordre précis. Le performeur habite cet espace, à part égal avec les objets, il n y a aucune spectularité, mais un rapport au vivant, à la présence de manière sensible et poétique. L’ensemble des objets suggère le corps et sont pensés pour une mise en mouvement avec et par le corps, qu’elle soit réelle ou imaginaire. Le corps du performeur est un conducteur de cette idée. Les actions ont à voir avec la transformation des éléments, la fragilité et la multiplicité.

    • Frac Bretagne
    • 2023
    • Le Renne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/DSF2903-scaled.jpg
    • 14.10.22 → 15.01.23
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Fredrik Værslev

      L’une des voix les plus originales et reconnues de la peinture contemporaine, l’artiste norvégien Fredrik Værslev navigue entre différentes traditions picturales. Dans sa pratique, il met l’accent sur le processus de peinture, démontrant ainsi les possibilités et la pertinence de ce médium aujourd’hui. Ses œuvres naissent de la rencontre entre l’architecture et la peinture et prennent la forme de rendus peints de motifs de la vie quotidienne de l’artiste. Il traite ses peintures comme des objets, souvent créés par des processus plus ou moins laborieux, sériels ou déterministes, dans lesquels le temps lui-même, ainsi que divers facteurs externes, deviennent des co-créateurs actifs de l’œuvre.

      Dans plusieurs séries, il a laissé ses peintures à l’extérieur pendant de longues périodes, laissant le temps et l’usure extérieure les achever. D’autres œuvres utilisent des techniques, des motifs ou des citations de l’histoire de l’art apparemment clichés (par exemple, l’égouttement et l’éclaboussure). Fredrik Værslev remet également en question le processus de peinture en collaborant librement avec d’autres artistes ou en utilisant des outils de peinture non traditionnels, tels que des bombes aérosols ou des équipements utilisés pour peindre les routes et les stades. Ses peintures oscillent souvent entre l’abstraction et la représentation, comme en témoigne sa série Terrazzo, qui imite la matérialité des sols en pierre italiens tout en faisant appel à l’expressivité et à la spontanéité de l’expressionnisme abstrait. La série Canopy rappelle le modernisme et ses peintures à rayures, mais elle trouve plutôt son origine dans les auvents de la maison d’enfance de l’artiste.

      Cette exposition  à Rennes, fruit d’une discussion entamée en 2015 avec Etienne Bernard, directeur du Frac Bretagne et commissaire de l’exposition, se veut une étape importante de son parcours. Réunissant plus de 60 toiles dans la Grande Galerie Sud du Frac Bretagne, elle constitue, en effet, une forme de rétrospective de toute sa production depuis près de 15 années. L’artiste y présentera une nouvelle série de 40 toiles qui servira de « rail de re-lecture » de ses séries plus anciennes.

      L’exposition sera accompagnée d’un catalogue publié en Français et en Anglais à paraître aux éditions Dilecta, Paris.

    • Frac Bretagne
    • 2023
    • Les lézards, exposition des finalistes du Prix du Frac Bretagne – Art Norac

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Trombi_PDFBAN2022-scaled.jpg
    • 14.10.22 → 15.01.23
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Reda Boussella, Clémence Estève, Fanny Gicquel, Valérian Goalec

      Sans suivre un axe thématique, l’exposition qui regroupe les 4 artistes nommé.es au Prix du Frac Bretagne-Art Norac tente de mettre en exergue des postures, des tempéraments et des perspectives sur le monde qui mobilisent des régimes d’attention particuliers.
      A l’image des lézards qui surgissent soudainement pour disparaître aussitôt, les artistes ici réuni.es s’intéressent à des états transitoires, à des moments de passage d’une perspective à une autre, au corps dans son impermanence et sa fragilité. Certaines œuvres ont une vie éphémère puisqu’elles se développent en relation au lieu d’exposition pour ensuite disparaître ou persister sous une autre forme dans un autre lieu.

      Aux lézards, on doit l’origine des expressions “lézarder” et “faire le lézard” qui évoquent des états de stase et de manque de mouvement, souvent connotés négativement comme des moments d’improductivité. Mais l’immobilité du lézard ne se réduit jamais à l’immobilisme ni au simple repos car, immobile sous le soleil, le lézard est toujours en alerte. Pour le philosophe Jérôme Lèbre, auteur de « L’Eloge de l’immobilité », l’immobilité correspond à la décision d’occuper un lieu et de tenir une position. A l’ère de l’accélération, des impératifs de mobilité et de flexibilité, être artiste signifie avant tout faire le choix de s’arrêter, de se tenir dans un lieu non pour une volonté de repli du monde mais au contraire pour ouvrir l’espace des possibles. Par le prisme d’approches plastiques et conceptuelles très différentes, Reda Boussella, Clémence Estève, Fanny Gicquel et Valérian Goalec font appel à l’inaction, la lenteur, le rêve, l’horizontalité aussi bien qu’à la chute et l’échec pour leur potentiel de résistance face à la soif de verticalité, réussite et succès qui domine le temps présent. Cela peut par exemple prendre la forme, dans l’installation de Valérian Goalec, d’un détournement poétique de l’architecture standardisée des lieux de remise des prix, en questionnant subtilement la pertinence de la notion de compétitivité dans le champ artistique. Dans les sculptures de Reda Boussella, des objets d’entraînement des sports de combat peuvent se transformer en des éléments burlesques et la morsure effrayante d’un chien malinois en un tendre valse. Clémence Estève déforme la silhouette des grandes sculptures de l’histoire de l’art, la scoliose étant pour elle une façon d’interroger les injonctions sociales de redressement du corps ainsi qu’un moyen de dévier tout en restant figé, de saisir un mouvement là où le corps paraît immobile. A travers la lenteur et le ralentissement, les performances de Fanny Gicquel invitent à la contemplation jusqu’à créer des images proches du tableau vivant qui questionnent nos actuels modes de relation et de communication.

      Les artistes nous suggèrent que la vulnérabilité des corps et de notre environnement donne accès à la possibilité de développer de nouvelles formes de partage, de présence et de soin. Mais aussi d’inventer des nouvelles stratégies d’interaction et des nouveaux regards vis-à-vis de nos corps et leurs métamorphoses au niveau physique, intime et sociale.

    • Frac Bretagne
    • 2023
    • Publication : Fredrik Værslev Le Renne

    • Publication
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FV-FRAC-RZ-Cover-2209279-scaled.jpg
    • 14.10.22 → 15.01.23
      Publication
      Frac Bretagne
    • Catalogue de l’exposition Fredrik Værslev, Le Renne. Il est enrichi des textes critiques d’Etienne Bernard , Fiona He, Dieter Roelstraete et d’un entretien de l’artiste avec Allison Katz.
      En vente à la boutique du Frac Bretagne et en consultation à la Documentation du Frac Bretagne.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • PAS SOMMEIL – LA FÊTE DANS TOUS SES ÉTATS

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CHA-PasSommeil-Kit-RS-1200x1200px-scaled.jpg
    • 11.06.22 → 18.09.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Marina Abramović, Boris Achour, Diane Arbus, Davide Balula, Marc-Camille Chaimowicz, Clément Cogitore, Zuzanna Czebatul, Edith Dekyndt, Rineke Dijkstra, Sylvie Fleury, Ceal Floyer, John Giorno, Nan Goldin, Dominique Gonzalez-Foerster, Andreas Gursky, Keith Haring, Julie Hascoët, William Kentridge, Yarema Malashchuk & Roman Khimei, Bernhard Martin, Jean-François Monier, Tania Mouraud, Mark Neville, Vincent Olinet, Christodoulos Panayiotou, Cécile Paris, Tony Regazzoni, Delphine Reist, Georgina Starr, Agnès Varda, Piotr Uklański, Bárbara Wargner & Benjamin de Burca, Gillian Wearing.

      L’exposition Pas sommeil propose d’envisager l’été 2022 comme le crépuscule de cette pandémie qui nous aura interdit de nous livrer aux formes d’errance entre chien et loup que nous affectionnons tant et qui sont profondément ancrées dans l’ADN rennais. L’été 2022 serait ainsi le (grand) soir au cours duquel sont de nouveau possibles les transgressions porteuses de la convergence collective, de la rencontre créatrice de sens et de formes.

      L’exposition se veut ainsi ouverte, festive, poétique, généreuse mais aussi contemplative, revêche et militante. Elle évoque la fête dans son acception élargie – du rassemblement populaire impromptu au dancefloor, de la kermesse de village au concert de rock, de la rave techno à la culture queer… – en réunissant des pratiques artistiques de tous horizons. La fête est envisagée comme le lieu de la réjouissance autant que celui de la résistance, de la revendication sociale, identitaire et culturelle, celui du spectaculaire comme de l’intime.

      En investissant l’univers de la fête, les œuvres présentées invitent le public à vivre une expérience singulière, collective ou individuelle, interpellant leurs sens, incitant à l’interaction avec les dispositifs proposés et à la mise en mouvement de leur corps. Les esthétiques, les ambiances, les signaux, les dispositifs extraits du monde festif sont transposés et mis au service des œuvres d’art, avec une bonne dose d’humour à la fois jubilatoire et pleine de dérision.

      Le public est libre de découvrir les trois volets de l’exposition au Musée des beaux-arts, aux Champs Libres et au Frac Bretagne selon l’ordre qu’il souhaite, en construisant son itinéraire. Dans chacun des lieux, le parcours interroge différents aspects et enjeux de la fête, faisant se croiser les lignes de force qui traversent toute l’exposition.

      Pas sommeil. La fête dans tous ses états est une exposition collective proposée par le Frac Bretagne, le Musée des beaux-arts de Rennes et les Champs Libres.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Tauba Auerbach, [2,3] 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2.3Tauba-Auerbach_PhotosHDStevenProbert_bandeauWeb-scaled.jpg
      Tauba Auerbach, [2,3], 2011 Collection Frac Bretagne © Tauba Auerbach. Courtesy Paula Cooper Gallery, New York Crédit photographique : Steven Probert
    • 21.01.22 → 15.05.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • [2,3] – pour 2 et 3D –  est le titre du livre de l’artiste Tauba Auerbach entré dans la collection en 2021 et que le Frac Bretagne déploie pour la première fois à Rennes, du 21 janvier au 15 mai 2022.

      Cette œuvre, créée en 2011, se présente comme un livre pop-up : l’artiste a créé 6 formes géométriques et colorées qui émergent de ses pages comme des sculptures de papier. Elle propose ainsi d’envisager la sculpture, bien souvent synonyme de stabilité et de rigidité, dans la fragilité du papier et dans l’intimité de la lecture d’un livre. Il en ressort une expérience, à la fois, surprenante, spectaculaire, magique mais aussi simple et délicate.

      Ce développement des formes dans l’espace constitue une étape importante dans l’évolution du travail de l’artiste à l’aube des années 2010. Jusqu’alors cantonnées aux effets d’optiques sur la planéité de la toile (jeux d’ombres répliquant le volume), ses œuvres s’ouvrent à la troisième dimension et explorent de manière plus aboutie cet intérêt marqué pour la perception et l’animation de la surface.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Thomas Teurlai, Subsidences 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/T-Teurlai-Loots-2011-2021-en-collaboration-avec-UGO-SCHIAVI-bandeauWeb-scaled.jpg
    • 21.01.22 → 15.05.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Artiste habité par une histoire ensevelie des formes, de matériaux et de pratiques rituelles, Thomas Teurlai investit des espaces aux quatre coins du monde, du white cube aux espaces industriels déclassés. Exhumant des récits, bouturant sons, sculptures et sciences humaines, l’artiste redonne vie et mouvement à des objets et des histoires délaissées. De cette rencontre entre les mondes de l’alchimie, du bricolage et du sacré émergent des installations hybrides qui sollicitent nos zones érogènes. Le visiteur se retrouve impliqué, corps et âme, dans ces espaces d’une poésie décalée, où le temps semble se dilater.

      Pour son exposition au Frac Bretagne, Thomas Teurlai s’intéresse à la subsidence, phénomène géologique décrivant l’enfoncement des mégapoles dû au pompage des eaux souterraines et au bétonnage intensif. Cet affaissement global sert d’amorce à une errance filmique en vue subjective.
      Rêverie cyberpunk où un musée fantôme erre les pieds dans l’eau, périclitant sous les assauts répétés de spores et autres virus antédiluviens. Une déambulation à rebours du temps, tissant entre eux des espaces à priori éloignés.
      S’y croiseront les momies de street artists gisant sur les rives poussiéreuse d’une histoire mort-née.
      Un astrolabe de granit radioactif composant la bande son, comme un Thérémine monolithique inversé.
      Et un texte en rouet-épiléptique, filant la voie off pour sortir du tunnel.
      De l’autre côté du trou de ver teinté.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Jibade-Khalil Huffman, Brief emotion

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Huffman_Tempo-2018_The-Kitchen-Installation-view-001_L-106-bandeauWeb-scaled.jpg
      Jibade-Khalil Huffman, Tempo 2018, The Kitchen, New Yor, NY, Installation view - Courtesy ANAT EBGI
    • 21.01.22 → 15.05.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Le Frac Bretagne présente la première exposition de l’artiste américain Jibade-Khalil Huffman en France.

      Né à Détroit en 1981, Jibade-Khalil Huffman est un artiste et écrivain qui utilise archives et documents éphémères contemporains pour aborder le glissement de la mémoire et du langage, notamment à propos de notions de race et de visibilité. Travaillant souvent in situ, son travail prend la forme d’installations, de vidéos, de projections, de caissons lumineux photographiques et de collages photographiques imprimés sur des transparents et des papiers superposés. Mettant en avant la matérialité des médias numériques et leur dégradation au fil du temps, l’approche d’Huffman dissout le sens explicite afin de le reconstituer sous forme d’objets en perpétuelle évolution. Par la projection et la répétition, son travail évoque l’intraduisible, ruminant les qualités liminaires d’expériences singulières à travers l’aplatissement des hiérarchies symboliques et sémiotiques.Son travail se situe en grande partie aux croisements de l’écriture, de la poésie, des médias et du discours commun, souvent en coupant, échantillonnant et déplaçant des morceaux de vidéo et des extraits de texte dans de nouveaux formats. L’idée de l’effacement – de certaines voix, de certaines personnes et de certaines idées – comme sujet et comme technique est au cœur de sa pratique, dans la construction et le retrait de couches de matériaux dans ses vidéos et ses collages bidimensionnels.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Ghost Party

    • Exposition
    • 21.01.22 → 15.05.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Manon de Boer & Latifa Laâbissi

      L’artiste Manon de Boer et la chorégraphe Latifa Laâbissi se sont rencontrées en 2015 lors d’un workshop autour du travail d’Oscar Schlemmer et de la fluidité entre les différents médiums et langages artistiques. En effet, la pluridisciplinarité est essentielle dans chacune de leur pratique. Elles ont donc décidé d’approfondir leur collaboration dans une temporalité dilatée et distendue, à travers des contextes de travail diversifiés tels que des conversations itinérantes, le souvenir de lectures partagées, le jardinage, la correspondance et le collage.

      Leur dialogue s’éloigne de l’urgence d’un résultat, d’une régularité rigide ou de toute anticipation prévisible. Manon de Boer et Latifa Laâbissi ont toutes deux un cheminement et des méthodes de travail affirmés et voient dans leur collaboration une occasion de défier leurs processus, de se laisser altérer par l’autre pour élaborer différemment. C’est dans cette perspective qu’au fil du temps elles construisent un corpus d’images commun, une carte mentale qu’elles activent et explorent en se questionnant sur leur propre discipline et par le tâtonnement d’un terrain à priori inconnu.

      Le projet Ghost Party propulse la voix au premier plan, questionne son timbre, son langage, ses affects, ses accents.

      Le projet comporte 2 volets : l’un chorégraphique Ghost Party (1) et l’autre vidéo Ghost Party (2).

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Nouvelle édition : Nathaniel Mellors “Permanent presents”

    • Publication
    • 08.10.21 → 02.01.22
      Publication
      Frac Bretagne
    • Le catalogue Nathaniel Mellors : Permanent Presents est publié à l’occasion de l’exposition éponyme de l’artiste britannique qui se tient au Frac Bretagne du 8 octobres 2021 au 2 janvier 2022. Ce catalogue est enrichi des textes critiques de Marie de Brugerolle et de Clayton Eshleman et d’un entretien de l’artiste avec Mattia Tosti. L’édition est en vente à la boutique du Frac et en consultation à la documentation.

      Plus d’informations : https://urlz.fr/gBki

       

      Catalogue de l’exposition :

      Nathaniel Mellors : Permanent Presents

      Textes : Marie de Brugerolle, Clayton Eshleman, Nathaniel Mellors, Mattia Tosti

      Édition : Frac Bretagne, 2021

      Coproduction : Leeds Beckett University, Matt’s Gallery, Londres et Galerie Crèvecoeur, Paris

      Français/Anglais – 15 €

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Permanent presents

    • Exposition
    • 08.10.21 → 02.01.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Nathaniel Mellors

      Le Frac Bretagne réunit pour la première fois l’intégralité du projet autour de la figure de l’Homme de Néandertal produite par l’artiste britannique depuis 2012.
      Les œuvres de Nathaniel Mellors sont pleines d’humour, elles sont irrévérencieuses et absurdes parfois, poétiques souvent mais bien que décalées, elles évoquent les thèmes de la possession, de l’histoire et du pouvoir.
      Le premier opus du projet, le film The Sophisticated Neanderthal Interview (2012) met en scène une interview entre un homme « moderne » éthéré (Truson) et un homme de Néandertal apparemment réel. L’homme de Néandertal se révèle être plus intelligent que Truson. Il joue avec lui et ses aspirations au primitivisme.
      Dans Neanderthal Container (2014), Nathaniel Mellors fait réapparaitre ce personnage sous la forme d’un mannequin de Néandertal en chute libre permanente. En plus de filmer la silhouette tombant et rebondissant sur des arbres et des bâtiments dans et autour de Los Angeles, l’artiste largue la silhouette de Néandertal depuis un avion au-dessus de la vallée de San Joaquin.
      Dans Neanderthal Crucifixion (2021), dernier opus de la trilogie produit par le Frac Bretagne, on voit le Néandertalien faire une dépression au téléphone. Peut-être que le personnage est crucifié dans la pièce, comme une sorte de crucifixion à petite échelle.

       

      Nathaniel Mellors (1974, Grande-Bretagne)
      Diplômé du Royal College of Art de Londres en 2001. Son travail a été présenté au Hammer Museum de Los Angeles et à la Galerie art : concept, Paris (2014) ; à la 57e Biennale de Venise avec Erkka Nissinen pour le Pavillon Finlandais (2017) ; au New Museum de New-York (2018) et à la Matt’s Gallery de Londres (2019).

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Vent violet

    • Exposition
    • 08.10.21 → 02.01.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Louise Mutrel

      La Façade, nouveau programme d’exposition du Frac Bretagne, se déploie sur toute la longueur du bâtiment face au Parc de Beauregard. Photographie, illustration ou peinture, ces propositions XXL agissent comme un signal,une invitation monumentale aux publics.
      Première artiste invitée, Louise Mutrel conjugue, dans son travail, des icônes populaires et vernaculaires d’ici et d’ailleurs et s’ancre dans une esthétique photographique résolument saturée et pop.
      Présentées en grand format, ses images agissent comme des bumper stickers géants qui viennent corrompre la façade noire du très minimal Frac Bretagne. Ce mur de verre impénétrable s’illumine de ses photographies pour devenir un « wall » au sens numérique du terme sur lequel les images défilent, se déploient et construisent une aventure visuelle et rythmée. La supposée neutralité du bâti devient un champ de possibles, une page paradoxalement blanche qui s’animent des pérégrinations esthétiques de la jeune photographe.

       

      Louise Mutrel (1992, travaille entre Arles et Paris)
      Elle est diplômée de la Haute École d’Art du Rhin à Strasbourg et de l’École Nationale Supérieure de Photographie d’Arles.
      En 2017, au Japon, elle collabore avec des artisans locaux en réalisant des expérimentations autour du Washi, un précieux papier traditionnel japonais. Depuis 2020, elle construit une histoire plastique et photographique avec l’impression en risographie. Son travail a été présenté notamment à la Villette, Paris en 2021, aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles en 2019 ou à l’Institut Français de Kyoto en 2018.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Ces dernières années

    • Exposition
    • 08.10.21 → 02.01.22
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Iván Argote, Maja Bajevic, Estelle Hanania, Piero Gilardi, Guerrilla Girls, Anna López Luna, Vincent Malassis, Randa Maroufi, Anita Molinero, Delphine Reist, Lucy Skaer, Anna Solal, Lucie Stahl

      L’exposition Ces dernières années propose de regarder ensemble en quoi les oeuvres entrées récemment dans la collection du Frac Bretagne se font les reflets des bruits de notre monde. Elles évoquent avec poésie et engagement les questions féministes, écologiques, les notions de repli sur soi et d’enfermement, de luttes populaires ou de conditions sociales.
      Automne 2021. Le monde semble sortir lentement de la léthargie imposée par la pandémie mondiale. Ce qui nous espérons toutes et tous comme un accident global de parcours aura agi comme un verre grossissant sur les inégalités sociales et sociétales. Si la planète entière a souffert de ce virus, force est de constater que nous n’avons pas été logé.e.s à la même enseigne selon notre condition sociale, notre couleur de peau, de notre genre ou notre pays. Au-delà de la crise du COVID-19, les dernières années qui viennent de s’écouler ont aussi généré de réelles prises de conscience qu’on espère durables. Qu’elles se révèlent par des revendications violentes comme pacifistes, légitimes comme discutables, elles ont cependant permis de « problématiser » un monde trop peu enclin à remettre en question ses fondamentaux.
      Parce que c’est aussi, et peut-être même avant tout, cela une collection publique d’art contemporain : une réunion d’expressions artistiques présentes et actives dans un ici et un maintenant.

    • Frac Bretagne
    • 2022
    • Nouvelle publication : Francesco Finizio, “Go Ghost!”

    • Publication
    • 16.09.21 → 11.09.22
      Publication
      Frac Bretagne
    • Une publication numérique a été réalisée à l’occasion de l’exposition de Francesco Finizio Go Ghost! au Frac Bretagne (19 mai au 19 septembre 2021) avec un entretien entre Francesco Finizio, Etienne Bernard et Alice Malinge, un texte de Géraldine Gourbe et une conception graphique de Jean-François Peschot.

      Elle est à découvrir sur le site du Frac Bretagne : https://bit.ly/3EnF5iR

       

      Go Ghost!

      Textes : Etienne Bernard, Francesco Finizio, Géraldine Gourbe, Alice Malinge

      Édition : Frac Bretagne, 2021

      Français/Anglais

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Elsa & Johanna | Festival Air de Fête

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-10_Elsa-Johanna-Cochrane-de-la-série-Beyond-the-shadows-2018-©-Paris-Adagp-2021.jpg
    • 03.07.21 → 19.09.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Elsa & Johanna

      Dans la peau des autres, Elsa & Johanna en ont fait leur obsession. Se glissant dans le quotidien d’étrangers, elles parcourent les territoires géographiques et culturels pour faire corps avec d’autres réalités.

      Formé en 2014, le duo de photographes crée des autofictions. Elles s’immiscent derrière et devant l’objectif pour mettre en scène dans la posture, le décor et le vestiaire des situations vécues, observées et rêvées. Par une maîtrise cinématographique du temps et de l’environnement, Elsa & Johanna scénarisent des fictions habitées par des personnages qu’elles interprètent. L’appareil photographique devient ainsi le narrateur omniscient qui capture les vies de figures, disent-elles, « véritables ».

      Invitées par le Frac Bretagne à « pavoiser » les rues de Saint-Briac-sur-Mer, les deux artistes investissent une cinquantaine de drapeaux de leurs scènes et paysages fictifs issus de leurs dernières séries, projetant ce petit bourg de bord de mer dans les pérégrinations de leurs regards conjugués.

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Georges Dussaud | Photographies de la collection du Frac Bretagne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-9_Georges-Dussaud-Telmado-de-la-série-Tras-os-montes-août-1981-collection-Frac-Bretagne-©-Georges-Dussaud.jpg
    • 26.06.21 → 29.08.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Georges Dussaud

      Georges Dussaud, bien que castelgironnais depuis de nombreuses années, est aussi et avant tout un citoyen du monde, qu’il parcourt à la rencontre des populations depuis le début des années 1980.

      Du Portugal à la Grèce, de l’Irlande à l’Inde, ou sur le chemin des douaniers en Bretagne, ses pas le mènent à la découverte de territoires ruraux empreints de traditions ancestrales qu’il a à cœur de documenter.

      Photographe humaniste, reporter de la vie ordinaire, c’est par l’usage de photographies noir et blanc, souvent au format panoramique, qu’il fonde sa détermination à englober l’humanité dans son entier. Ses reportages donnent lieu à des séries d’images sur lesquelles sont imprimées le labeur et la solidarité, communs à ceux qui, façonnés par la nature, y puisent force et dignité.

      Représenté dans la collection du Frac Bretagne depuis le début des années 1980 par un ensemble de plusieurs séries, son travail a quelque chose d’universel et de sensible, prenant un sens poétique face à l’homme et sa condition.

       

      Exposition à découvrir au donjon du château de Châteaugiron

       

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • (No)Time de Pauline Boudry & Renate Lorenz

    • Exposition
    • 19.05.21 → 19.09.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Pauline Boudry & Renate Lorenz travaillent ensemble à Berlin depuis 2007. Elles produisent des films, des installations et des sculptures fortement liés à la performance, chorégraphiant la tension entre narration et abstraction, visibilité et opacité. Leurs interprètes sont des chorégraphes, des artistes et des musicien·ne·s, avec lesquel·les elles ont de longues discussions concernant les conditions de la performance et l’histoire violente du regard, mais aussi sur la camaraderie, le glamour et la résistance.

      Leurs travaux ont notamment fait l’objet d’expositions au n.b.k, Berlin (2020), au Centre culturel Suisse, Paris (2018), au Contemporary Art Museum, Houston – USA (2017). Elles ont, par ailleurs, représenté la Suisse lors de la 58e Biennale d’art contemporain de Venise (2019).

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Go Ghost! de Francesco Finizio

    • Exposition
    • 19.05.21 → 19.09.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • À travers une esthétique « fait-main » et une approche spontanée pleine d’humour et d’ironie, Francesco Finizio développe une pratique basée sur l’observation d’incidents et de phénomènes qui interrogent autant les notions de transaction et de valeur, que de signification de nos constructions culturelles. Ses installations sont à la fois des modèles et des événements. Ainsi la représentation d’espaces planifiés pour des activités commerciales, pour l’habitat, l’exposition, la construction, l’archivage ou encore le travail, ont un aspect programmatique qui permet de spéculer activement sur les usages, les statuts et les sentiments que ces espaces cultivent.

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Mauve Zone
      Exposition des finalistes du Prix du Frac Bretagne – Art Norac

    • Exposition
    • 19.05.21 → 19.09.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Corentin Canesson, Hilary Galbreaith, Camille Girard & Paul Brunet, Samir Mougas, Alisson Schmitt, Anaïs Touchot

      “L’exposition « Mauve Zone » regroupe les sept artistes nommé·e·s pour le Prix du Frac Bretagne – Art Norac 2021.

      Tous et toutes se connaissent de plus ou moins loin.
      Certain·e·s sont né·e·s en Bretagne et/ou y ont fait leurs études, d’autres s’y sont installé·e·s récemment. Que cela soit depuis Brest, Quimper ou Rennes, chacun·e d’entre eux·elles entretient une relation spécifique à cette région sans que l’on puisse aisément déceler dans quelle mesure elle influence leurs pratiques respectives. L’exposition propose d’envisager de manière ouverte leur appartenance à une « scène bretonne » pour mieux appréhender les autres zones – sensibles, fictionnelles, géographiques – que leurs travaux investissent.”

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Photographies de la collection du Frac Bretagne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-13_Stephen-Shore-Natural-Bridge-New-York-31-juillet-1974-collection-Frac-Bretagne-©-Stephen-Shore.jpg
    • 13.05.21 → 19.09.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Olga Chernysheva, Gilles Ehrmann, Anita Gauran, Raymond Hains, Estelle Hanania, Bethan Huws, Guillaume Janot, Gabriel Orozco, Alain Roux, Maryvonne Rocher-Gilotte, Stephen Shore, Eric Tabuchi et Nelly Monnier, Hervé Thoby

      Cet été, les grilles de l’ancien Tribunal de Pontivy se parent d’un florilège de photographies issues de la collection du Fonds régional d’art contemporain Bretagne. Riche de plus de 5 000 œuvres, le Frac Bretagne a pour mission de faire voyager l’art contemporain en Bretagne depuis quarante ans. C’est un service public de la Culture, soutenu depuis son origine par la Région et l’Etat. À Pontivy, c’est donc naturellement qu’il investit les grilles du Tribunal, bâtiment emblématique en cours de transformation pour accueillir les équipes de proximité de la Région et de nouveaux services à la population. D’ici et d’ailleurs, ces photographies présentent un aperçu de ce que ce patrimoine commun recèle, et s’inscrivent dans le parcours estival Une traversée photographique en Bretagne qui propose de sillonner la région à travers plus de 15 expositions. 

    • Frac Bretagne
    • 2021
    • Parrathon, une rétrospective de Martin Parr

    • Exposition
    • 13.06.20 → 24.01.21
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Première rétrospective en France depuis plus de quinze ans du célèbre photographe britannique, l’exposition présentée retrace quarante années de la carrière de l’artiste à travers quatorze séries emblématiques.
      Près de 500 photographies colorées et décalées, pleines de dérision et d’ironie, jalonnent cette course de fond à la sauce Parr qui balade le visiteur des espaces du Frac Bretagne aux jardins du Thabor à Rennes.

    • Frac Bretagne
    • 2020
    • Rencontres : L’art d’accommoder les restes

    • Conférence
    • 03.03.20 → 03.03.20
      Conférence
      Frac Bretagne
    • L’art d’accommoder les restes

      Art contemporain et musées : paradoxes de conservation et de restauration
      Les matériaux fragiles et périssables utilisés dans certaines œuvres, dont la disparition à terme est prévisible, posent de nombreuses questions aux collections d’art contemporain. Cette dimension éphémère vient, en effet, contredire un certain fantasme d’éternité associé à l’œuvre d’art traditionnelle.
      Quelles questions se posent les restauratrices et restaurateurs face à des œuvres où s’invitent des matériaux organiques, comme la graisse, le lait, le miel, caractéristiques des œuvres de Joseph Beuys ou de Dieter Roth ? Comment travailler avec des objets, des installations, des collages qui vieillissent très vite ? Quels partis adopter lors de la restauration d’œuvres réalisées par des artistes dont l’une des visées est d’aller contre l’idée même de musée et de conservation du patrimoine ?
      Ce sont ces quelques questions qui seront abordés par des restauratrices et historien.nes de l’art au Frac Bretagne.

       

      Intervenantes :

       

      14h15-15h

      Déborah Laks

      Déborah Laks est chargée de recherches au CNRS, Centre Chevrier UMR 7366 de l’Université de Dijon. Elle travaille actuellement à l’histoire de la pédagogie artistique au XXe siècle, s’interrogeant sur ce que la pratique d’enseignement fait à la pratique artistique. Elle est l’autrice de l’ouvrage Des déchets pour mémoire. L’utilisation de matériaux de récupération chez les nouveaux réalistes (1955-1975), tiré de sa thèse et prix Olga Fradiss 2018. Elle enseigne à l’Université de Genève et à l’École du Louvre.

      Intervention
      Poser la question de la durabilité d’une œuvre c’est aussi regarder précisément ce que les matériaux entraînent avec eux de temporalités et de mémoires mêlées. Dans les œuvres des nouveaux réalistes, le choix de matériaux usés, délabrés, obsolètes raconte des histoires sans héros, où les visages et les gestes individuels se fondent dans la masse des usagers successifs. Les œuvres qui entrent dans les musées en étant des presque ruines engagent ainsi à modifier notre regard sur leurs composants : chacun bruisse, suggère et évoque. Nous proposons de dévider ensemble les pelotes de significations et d’images qui s’enchevêtrent dans la chair des matériaux des nouveaux réalistes.

       

      15h15-16h

      Héléna Bülow

      Conservatrice-restauratrice du patrimoine, spécialité matériaux et œuvres contemporaines (matériaux plastiques et composites, œuvres interactives, lumino-cinétiques, à composantes électriques et électroniques) exerce en Bretagne depuis 2015 et travaille pour plusieurs institutions publiques et privées. (http://h-bulow.e-monsite.com)

      Intervention
      Les techniques de création des œuvres contemporaines diffèrent de celles des œuvres d’art classiques (par exemple, tous les matériaux existants sur terre peuvent être utilisés, les techniques de création ne sont plus nécessairement réalisées dans le but de les rendre pérennes). Ces œuvres contemporaines nécessitent également des traitements de conservation-restauration. Ces traitements ayant la même finalité que ceux réalisés sur les œuvres classiques doivent alors être pensés et menés différemment. L’intervention propose de présenter quelques exemples de restauration (Robert Filliou, Joachim Pfeufer) afin de mettre en avant certaines réflexions propres à la conservation-restauration de l’art contemporain.

       

      16h15-17h

      Gwenola Furic

      Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie et de l’Institut National du Patrimoine. Spécialiste de la conservation-restauration du patrimoine photographique depuis 2003, essentiellement auprès institutions du Grand Ouest (conservation préventive et curative, formation). Participation à la réflexion sur le patrimoine régional au sein de diverses commissions. (https://gwenola-furic.jimdofree.com/)

      Intervention
      La conservation-restauration des photographies contemporaines, entre les attentes des institutions et la réalité de terrain : un retour d’expérience.

       

      Modérateur : Baptiste Brun

       

      en partenariat avec le Master Gestion et Mise en valeur des œuvres d’art, des objets ethnographiques et techniques (MAGEMI) et le Master Arts et Métiers de l’exposition (MAE) de l’Université Rennes 2

    • Frac Bretagne
    • 2020
    • Sans réserve, plongée dans une collection d’art contemporain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Illustration-Kebbi.jpg
    • 30.11.19 → 26.04.20
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Isabelle Arthuis, Jean Charles Blais, Étienne Bossut, Mohamed Bourouissa, Philippe Cazal, Olga Chernysheva, Robert Filliou, Roland Fischer, Goldschmied & Chiari, Jean Hélion, Jacob Holdt, Bethan Huws, Katia Kameli, Alain Le Quernec, Renée Levi, Cyrille Mariën, Gordon Matta-Clark, Tania Mouraud, Gabriel Orozco, Gina Pane, Enrique Ramirez, Martha Rosler, Bruno Serralongue, Ahlam Shibli, Seton Smith, Iren Stehli, Sturtevant, Jacques Villeglé, Erika Vogt

      Du 30 novembre 2019 au 26 avril 2020, le Frac Bretagne présente à Rennes l’exposition Sans réserve, plongée dans une collection d’art contemporain.

       

      Première saison d’expositions d’Etienne Bernard, nouveau directeur du Frac Bretagne qui a pris ses fonctions en juillet 2019, Sans réserve est une plongée dans les quelques 5 000 œuvres que compte cette grande collection d’art contemporain conservée à Rennes. C’est l’occasion pour lui d’annoncer la couleur de son projet d’établissement.
      Dans une déambulation étonnante, on y découvre des œuvres, comme autant d’opportunités offertes à chacun d’échanger, de partager et d’inventer, mais aussi l’envers du décor c’est-à-dire comment elles sont conservées et comment on en prend soin.

       

      Une collection qui parle du monde sans (aucune) réserve

       

      À travers une sélection de près de 50 œuvres, Sans réserve revendique la collection comme le lieu où s’amorce le débat et qui ne craint pas de problématiser ce qui anime notre monde contemporain.
      L’exposition est une plateforme d’échanges citoyens où sont évoquées sans retenue les questions liées au climat et à l’ère industrielle avec Goldschmied & Chiari ou Étienne Bossut, aux identités culturelles et aux minorités avec Katia Kameli ou Mohamed Bourouissa, au travail et aux luttes sociales avec Jean Hélion ou Olga Chernysheva.

       

      Une collection qu’on habite, une collection plateforme de l’expérience collective

       

      En point nodal de l’exposition, une installation praticable de l’artiste lorientais Cyrille Mariën est présentée. Il s’agit d’une petite architecture qui ressemble à un abri ou à un kiosque à musique.
      À partir d’elle, l’exposition devient le support de l’expérience collective à travers débats d’idées (sur les problématiques qui animent notre monde), performances, programmations interdisciplinaires,…
      La collection du Frac Bretagne est un patrimoine ouvert à vivre, à jouer et à partager.

       

      Une collection qui habite l’architecture d’Odile Decq

       

      Depuis 2012, le Frac Bretagne a la chance d’habiter un magnifique écrin architectural créé par la Française Odile Decq. Emblème du Frac Bretagne, le bâtiment est à la fois le bateau amiral de ses activités en région et le lieu où est conservée la collection.
      Sans réserve, les œuvres sortent des réserves et des salles d’exposition pour entrer en dialogue avec le bâtiment. Dans le hall, au détour d’un escalier ou d’un pan de mur, les œuvres surgissent, jouent avec l’architecture, ses circulations, son échelle.

       

      Une collection dont on prend soin

       

      Sans réserve constitue également une plongée au cœur du fonctionnement de la collection. En effet, à la faveur d’un incident climatique survenu dans la réserve de peintures, un programme de traitement et de récolement de la collection est engagé et choix a été fait d’y associer les publics à travers un dispositif de médiation spécifique.
      Ainsi, une des galeries d’exposition se transforme en réserve dans laquelle les publics sont invités à entrer pour découvrir les coulisses d’une collection : la façon dont on traite, on inventorie, on restaure… c’est-à-dire comment on s’occupe et on prend soin de la collection.

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Marcel Dinahet et ses critiques

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2-18-Cherrueix-1-WEB.jpg
      Marcel Dinahet, Cherrueix, 2018 © Marcel Dinahet
    • 16.10.19 → 16.08.19
      Conférence
      Frac Bretagne
    • À l’occasion de la parution de l’ouvrage Marcel Dinahet/Sous le vent et dans le cadre du 30e anniversaire des Archives de la critique d’art, le Frac Bretagne et les ACA vous invitent à la rencontre Marcel Dinahet et ses critiques le mercredi 16 octobre à 18H30 au Frac Bretagne.
      Il y sera question des liens que l’artiste entretient avec ceux qui accompagnent et qui commentent son œuvre.
    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Rendez-vous avec… Le dessin performatif chez Marcel Dinahet

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/MarcelDinahet_Souslevent_FracBretagne_2019_dessins_photoMacDomage_2.jpg
      Vue de l'exposition Marcel Dinahet Sous le vent, présentée au Frac Bretagne, Rennes, du 14 juin au 10 novembre 2019 - Crédit photo : Mac Domage
    • 24.08.19 → 24.08.19
      Visites commentées
      Frac Bretagne
    • Le samedi 24 août 2019, le Frac Bretagne propose une visite « focus » de 30 minutes autour du dessin performatif chez Marcel Dinahet.

      Marcel Dinahet dessine avec ses pas, foulant au pied de la gouache noire sur des feuilles étendues au sol de son atelier. Ces œuvres sont la mémoire d’autres courses et piétinements, exécutés sur les plages de Bretagne et d’ailleurs. À l’occasion de l’exposition Sous le vent, le Frac Bretagne vous propose de prendre 30 minutes pour découvrir de manière privilégiée le dessin performatif chez Marcel Dinahet.

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Marcel Dinahet Sous le vent

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cherrueix_2018_MarcelDinahet_WEB.jpg
      Marcel Dinahet, Cherrueix, 2018 © Marcel Dinahet
    • 14.06.19 → 10.11.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Du 14 juin au 10 novembre 2019, le Frac Bretagne accueille Sous le vent, une exposition personnelle de Marcel Dinahet. Pour la plupart inédits, un ensemble important d’œuvres vidéo ainsi que de puissants dessins en différents formats, seront montrés dans l’intégralité des espaces.

       

      Artiste voyageur, et plongeur, Marcel Dinahet (né en 1943 dans le Finistère) prend le paysage pour sujet. Son élément premier est l’eau, la mer le plus souvent. De Kaliningrad à Beyrouth, de Calais à Ouessant, il rapporte des vues extraordinaires à travers lesquelles le spectateur est amené à expérimenter le paysage de façon radicalement nouvelle. Les dispositifs qu’il invente : filmer sous l’eau, poser la caméra à la ligne de flottaison, regarder le rivage depuis l’espace aquatique, réaliser des performances jusqu’à épuisement du mouvement et de ses forces, sont pour lui les moyens d’affirmer, en dépit de l’utilisation d’outils numériques sophistiqués, un rapport essentiel au corps, à la matière, au son.

      Alternant vidéo-projections, films sur écran, dessins accrochés au mur ou déployés sur le sol, l’exposition invite à une succession d’expériences, à embrasser le monde à la mesure d’un homme, à en explorer les frontières, la dernière en date étant Fordlandia, aux confins de l’Amazonie. Pour témoigner d’un mode de travail qui « embarque », qui aime à partager, – aujourd’hui avec des artistes comme autrefois avec des étudiants -, le parcours accueille une sélection d’œuvres des artistes et chercheurs qui composent le collectif Suspended Spaces auquel Marcel Dinahet participe depuis 10 ans.

      Autour de l’exposition, la programmation culturelle fera en particulier écho à l’action menée par l’artiste dans le cadre de l’association Finis Terrae qui accueille en résidence de jeunes artistes internationaux, des écrivains, des critiques d’art, au Sémaphore de l’Île d’Ouessant.

      Une monographie éditée par le Frac Bretagne accompagne l’exposition et sortira à l’automne 2019. Elle comprend des textes de Jean-Marc Huitorel, Françoise Parfait,
      Dominique Abensour, Tanguy Viel et Sophie Kaplan ainsi que de très nombreuses illustrations en couleur.
      Le graphisme est signé Jocelyn Cottencin.

    • Galerie de Rohan
    • 2019
    • Christelle Familiari Vincent Mauger
      Promenade sur terre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FracB-VisuelLanderneau2019-WEB.jpg
      Christelle Familiari, Vue d'atelier, Peaux, 2019 © ADAGP, Paris 2019 et Vincent Mauger, Sans titre, 2015 ©ADAGP, Paris 2019. Crédit photo : Aurélien Mole
    • 08.06.19 → 03.11.19
      Exposition
      Galerie de Rohan
    • Invités à investir les espaces de la galerie de Rohan à Landerneau, Christelle Familiari et Vincent Mauger développent chacun une oeuvre qui s’inscrit dans les registres de la sculpture et de l’installation. Ils font partie d’une génération d’artistes qui ne se soucie pas de la séparation entre art et artisanat et emploie indifféremment des éléments existants, des objets qu’ils façonnent eux-mêmes ou dont ils confient la réalisation à autrui, au service de leur projet artistique. De même, si leur travail témoigne d’une attention au contexte, il n’obéit pas strictement à la notion d’in situ : chaque proposition ayant la potentialité d’être transposée, réinterprétée pour un autre temps, un autre lieu.

      L’invitation à Landerneau s’est faite sous le signe d’une matière minérale, la terre, la municipalité ayant le grand projet d’ouvrir à la visite pour l’été 2019, une ancienne briqueterie aujourd’hui en l’état de vaste ruine à ciel ouvert. En écho, l’exposition à la galerie de Rohan, présentera un état de la réflexion et des expérimentations des deux artistes entre art, technique et science.

       

      Ils ont en partage la recréation de paysages avec des matériaux et des formes simples, vernaculaires parfois, modulaires souvent. Et cette modularité contient en elle un potentiel d’expansion à l’infini. Détournant et déplaçant les usages de la terre, brique et porcelaine, les deux artistes transforment les espaces de la galerie. Ils ont en commun également de bouleverser des usages, de renverser les modalités usuelles : faire de la brique une paroi horizontale où le geste de détruire construit le paysage, faire d’un maillage de fine porcelaine un paysage d’une souplesse telle qu’elle évoque les « mappings » 3D. Ensemble, ils créent un milieu, une réalité sensible dont chaque visiteur est à même de faire l’expérience, en marchant, en regardant.

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Nuit européenne des musées 2019 Entrée libre, de 20h à minuit

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/NDM19-Facebook-1200x628px-V2.png
    • 18.05.19 → 18.05.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Le 18 mai 2019, à Rennes, le
      Frac Bretagne participe à la Nuit européenne des musées et ouvre ses portes gratuitement de 20h à minuit. Découvrez le programme !

       

      Visite libre des expositions Collection. La composante Peintures et Des mots et des choses

      • Tout public
      • Sans réservation

       

      Découverte inédite des réserves

      Le Frac Bretagne ouvre les portes de ses réserves ! À quoi servent-elles ? Lieu de conservation des œuvres, mais aussi d’étude et de recherche, c’est l’espace dans lequel s’effectue le travail d’inventaire et de restauration des œuvres. On y prépare activement les expositions : les réserves sont les coulisses de la collection, le cœur de toute l’activité du Frac Bretagne.

      • Départ à 20h15, 21h15, 22h30, dans le hall
      • Public adulte
      • Dans la limite des places disponibles
      • Réservation conseillée : accueil@fracbretagne.fr

       

      Projections, L’art en personne

      De courts films documentaires en regard des expositions, pour mettre un visage et une voix sur des noms d’artistes croisés lors de la visite des expositions en cours.

      • En continu entre 20h et minuit, auditorium
      • Tout public
      • Sans réservation

       

      Rendez-vous avec un tableau

      30 minutes pour rencontrer un tableau de la collection…

      • Entre 21h et minuit, toutes les 30 minutes, dans les salles de l’exposition
        Collection. La composante Peintures
      • Tout public
      • Dans la limite des places disponibles
      • Sans réservation

       

      Atelier Fait ton portrait abstrait !

      Se sentir rose, adorer porter du orange… Sur les traces de l’artiste allemand Imi Knoebel et ses portraits abstraits de manière farfelue et poétique.

      • En continu de 20h à 23h, salles du service des publics du Frac Bretagne
      • Tout public
      • Dans la limite des places disponibles
      • Sans réservation

       

      Déambulation sonore

      Partager la sensibilité d’un groupe de jeunes face aux œuvres, écouter leur parole secrète, spontanée, à voix haute ou à voix basse. Un dispositif imaginé avec le groupe de participants du projet théâtre, en collaboration avec La Caravane Cie et le Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile (SESSAD) de Chateaugiron (35).

      • À 20h30, rendez-vous dans le hall d’accueil
      • Tout public
      • Dans la limite des places disponibles
      • Réservation conseillée : accueil@fracbretagne.fr

       

      En son quartier du chorégraphe Alain Michard

      Venez vivre une expérience spectaculaire et sensorielle dans le bâtiment du Frac Bretagne et dans son quartier  : un parcours où se mêlent le sensible, l’imaginaire, le jeu et la fiction.

      Conception et chorégraphie : Alain Michard
      avec Guiomar Campos, Alain Michard, en collaboration avec Fanny Gicquel
      et avec la participation de Candice Labrousse, Hugo Le Fèvre et Sarah Lemay

      Production LOUMA
      Avec : Frac Bretagne, Les Champs Libres, Les Tombées de la Nuit – Rennes
      Partenaire : École Européenne Supérieure d’art de Bretagne, site de Rennes (EESAB)
      Soutien : Ville de Rennes
      LOUMA est soutenue par le Ministère de la Culture-DRAC Bretagne, Région Bretagne, Ville de Rennes

      • Deux séances : 15h et 21h30
      • Se présenter 15 minutes avant la représentation
      • Tout public, dès 8 ans
      • Dans la limite des places disponibles
      • Réservation conseillée : accueil@fracbretagne.fr

       

      Restaurant

      Venez déguster des galettes et des crêpes entre deux animations dans l’espace du restaurant. Pour une ambiance festive, les 3 DJ : 8ft, DUPONT DJ set et Tordeonde viennent mixer durant la soirée !

      • Tout public
      • Restauration en continu de 20h à 23h30

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • L’art du week-end – 50 événements d’art contemporain en Bretagne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ADWK-bandeau.jpg
    • 27.04.19 → 28.04.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Les 27 et 28 avril 2019, à Rennes, le Frac Bretagne participe à
      l’Art du week-end. Découvrez le programme !

       

      Organisé par Art Contemporain en Bretagne, L’art du week-end rassemble pendant 3 jours une pléiade d’événements proposés par les structures membres du réseau. Au programme de cette première édition: vernissages, projections, rencontres avec des artistes, performances, ateliers de pratique artistique, visites commentées, festival, ouverture d’un nouveau lieu et plus de 40 expositions.

       

      SAMEDI 27 AVRIL

      Les Voyageurs immobiles #8
      De micro à macro & vice versa

      À partir d’une photographie agrandie, les participants suivent l’artiste Francois Feutrie dans une exploration des pixels et des couleurs de l’image pour y créer un nouveau paysage.

      14h30
      > Public : 7-12 ans accompagnés d’un adulte
      > 3 € Sur réservation : accueil@fracbretagne.fr
      +En savoir plus sur l’atelier en famille

       

      Visite commentée des expositions
      Collection. La composante Peintures et Des mots et des choses

      16h
      > Gratuit
      > Dans la limite des places disponibles
      En savoir plus sur la visite commentée

       

      Projection en avant-première
      Bruno Di Rosa, La nuit qui vient

      Reportant les soins médicaux qui lui sont préconises, Alexandre part subitement à Rome auprès de son père malade qu’il n’a pas vu depuis des années. Une avant-première de ce récit d’autofiction à forte dimension symbolique.

      17h
      > En présence de l’artiste
      > Gratuit
      > Dans la limite des places disponibles (104 places)


      DIMANCHE 28 AVRIL

      Atelier en famille
      Autour du livre d’artiste

      Découvrir des livres crées par des artistes et les utiliser comme de petits tremplins pour notre imagination. Avec les éditions de Valérie Mrjeren, Claude Closksy, El Lissitsky et Alighiero Boetti.

      14h-17h
      > Gratuit


      Visite commentée des expositions
      Collection. La composante Peintures et Des mots et des choses

      16h
      > Gratuit
      > Dans la limite des places disponibles
      En savoir plus sur la visite commentée

       

      Projection
      Bruno Di Rosa, La nuit qui vient

      Reportant les soins médicaux qui lui sont préconises, Alexandre part subitement à Rome auprès de son père malade qu’il n’a pas vu depuis des années. Une avant-première de ce récit d’autofiction à forte dimension symbolique.

      17h
      > Gratuit
      > Dans la limite des places disponibles (104 places)

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Bruno Di Rosa, La nuit qui vient | Avant-première

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/La-nuit-qui-vient_2.jpg
      Bruno Di Rosa, La nuit qui vient (Capture), 2015-2018. Collection Frac Bretagne © Bruno Di Rosa
    • 27.04.19 → 28.04.19
      Projection
      Frac Bretagne
    • Bruno Di Rosa

      Dans le cadre de l’Art du week-end, organisé par
      Art Contemporain en Bretagne du vendredi 26 au dimanche 28 avril, le Frac Bretagne propose une projection en avant-première du film La nuit qui vient de Bruno Di Rosa, en présence de l’artiste.

       

      Le film La nuit qui vient, débuté en 2015 et achevé en 2018, constitue une étape particulière dans son travail. L’écriture y prend la forme d’un scénario de récit d’autofiction.

      Alexandre – dont un diagnostic de cécité prochaine vient de lui être révélé – décide de partir précipitamment à Rome au chevet de son père malade qu’il n’a pas vu depuis plusieurs années. Il fait le choix de reporter les soins médicaux qui lui sont préconisés pour tenter de reprendre in extremis le fil d’une histoire familiale interrompue. Telle une allusion au déclin visuel qui frappe le personnage, les images du film laissent place à plusieurs reprises à de longues séquences de noir total ou seule la voix off du narrateur déroule le fil de l’histoire.

      Accompagné des images solaires de la photographe Isabelle Arthuis, de la bande musicale de
      Jean-Yves Evrard et des intermèdes fantomatiques de Lionel Estève, le scénario progresse de la lumière du levant vers la noirceur de la nuit comme un symbole du chemin à parcourir, du compte à rebours enclenché.

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Collection. La composante Peintures

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Image4.png
      Miriam Cahn, Sans titre, 2013. Collection Frac Bretagne © Miriam Cahn. Crédit photo Courtoisie Galerie Jocelyn Wolff
    • 30.03.19 → 26.05.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • John M. Armleder, Silvia Bächli, Martin Barré, Yves Bélorgey, Christian Bonnefoi, Stéphane Bordarier, Miriam Cahn, Alan Charlton, David Diao, Noël Dolla, Jean-François Dubreuil, Esther Ferrer, Hreinn Fridfinsson, Bernard Frize, Simon Hantaï, Hessie, Gottfried Honegger, Jim Isermann, Shirley Jaffe, Peter Joseph, Julije Knifer, Imi Knoebel, Karolina Krasouli, Robert Mangold, Vera Molnar, Richard Monnier, Olivier Mosset, Maria Nordman, Michel Parmentier, François Perrodin, Bernard Piffaretti, Guillaume Pinard, Pascal Pinaud, Bruno Rousselot, Hassan Sharif, Paul Van der Eerden, Claude Viallat, Ian Wallace

      Comme toute exposition réalisée à partir d’une collection, d’un étant-donné, Collection. La composante Peintures opère un prélèvement. À partir de celui-ci, cinq « rapprochements » sont élaborés sans autre ambition que de relire a posteriori et donner à voir les raisons pour lesquelles ces œuvres ont été choisies pour figurer dans l’un des ensembles importants du Frac Bretagne.

       

      Au début du parcours, Dépeindre la ville se veut un écho à la grande exposition du musée de Bretagne, Rennes, les Vies d’une ville (20 octobre 2018 – 25 août 2019). Au sein de la grande galerie se succèdent ensuite quatre séquences, la première est dédiée au monochrome et à l’art concret, la deuxième réunit des expressions sensibles de la couleur, la troisième mêle librement différentes manières de faire de la peinture et, pour conclure, un espace plus intime met en évidence l’écart parfois infime qui existe entre peinture et dessin. Centrée, sans exclusivité, sur l’art abstrait, Collection. La composante Peintures réunit 75 œuvres de 38 artistes, qui s’emploient à prolonger et sans cesse réinventer une aventure qui traverse le temps depuis la préhistoire, celle de la peinture.

       

      Dépeindre la ville : dans la galerie Est du Frac Bretagne, deux utopies se font face. L’une, peinte puissamment par Yves Bélorgey, rend compte de l’habitat collectif des années 60 et 70. L’autre est le projet d’une cité nouvelle, où l’homme et la nature coexistent en harmonie, telle que la rêve et tente de la construire Maria Nordman. Entre les deux, Ian Wallace livre encore une autre vision de la ville, une ville qu’il regarde comme un tableau.

       

      Le champ élargi de la peinture est le propos de la galerie Sud, en quatre salles consécutives. Un premier ensemble, sous l’égide des pionniers que furent Malevitch et Kandinsky, déploie différents moyens pour poursuivre les recherches de l’art concret et approfondir le champ du monochrome : citation, détournement, utilisation de nouveaux outils (l’ordinateur), persistance et exploration d’un même motif, la peinture est ici débarrassée de tout accessoire, réduite à l’essentiel et invite le spectateur à un face-à-face radical.

       

      Dans la lignée des œuvres acquises au début des années 80 sous le signe du critique d’art Charles Estienne et appartenant de près ou de loin à l’abstraction lyrique, la deuxième salle confronte différents espaces sensibles de la couleur.

       

      Simon Hantaï en est la figure tutélaire qui, par pliage et nouage, invente autant de façons de faire advenir la couleur. Il s’agit pour les neuf artistes réunis dans cette salle d’analyser les relations externes du tableau avec l’espace réel, et le jeu interne, celui que tissent la toile, la surface, et les formes géométriques ou organiques qui l’animent.

       

      En forme de prolongement le troisième espace met en évidence une gamme de diverses manières de faire de la peinture. Huit artistes, d’origine et de générations différentes, ont en partage l’appropriation d’objets de récupération, l’adoption de savoir-faire artisanaux créant des dialogues inédits entre « grand art » et culture populaire. Toile de récupération, couture, tricot, empreinte… l’humilité des supports et des outils emporte des réalisations audacieuses tant sur le plan formel que conceptuel.

       

      Le parcours s’achève par Un cabinet de peintures. Les œuvres qui dialoguent dans cet espace relèvent de formes et d’esthétiques parfois très éloignées ; leur point commun est de se situer sur un fil très ténu et parfois indécidable, celui qui sépare peinture et dessin.

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Des mots et des choses

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/WALTHER-Franz-Erhard_FEW.jpg
      Franz Erhard Walther, FEW (Fewa), de l’ensemble Wortbild, 1958. Collection Frac Bretagne © Franz Erhard Walther
    • 30.03.19 → 26.05.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Une sélection d’œuvres et de livres d’artistes de la collection du Frac Bretagne

       

      Commissaire : Marjolaine Lévy

       

      Dans le cadre de la biennale Exemplaires – Formes et pratiques de l’édition en partenariat avec l’EESAB-site de Rennes

       

      Le commerce entre l’image et le langage a un riche passé qui a connu de nouvelles péripéties grâce à l’âge conceptuel.
      La résolution linguistique de tout événement plastique a en effet été prônée par les artistes conceptuels. Inversement, le pop art a transformé le mot, l’énoncé en une image.
      À partir d’une trentaine d’œuvres issues de la collection du Frac Bretagne, réparties en six thématiques le livre muet, le livre exposé, la peinture catalogue, quand le mot s’expose, quand le mot devient chose, quand les mots deviennent monde, l’exposition Des mots et des choses célébrera la rencontre entre le langage et les images, des premières peintures de mots de Franz Erhard Walther et de Rémy Zaugg, à la photographie de mot de Ceal Floyer, en passant par les WORD PIECE de Peter Downsbrough et les manipulations sémantiques de Raymond Hains.
      Ces œuvres s’articuleront autour d’une longue vitrine présentant plus d’une centaine de livres d’artistes, véritable trésor de la collection – des premières éditions de Ed Ruscha, de Vito Acconci ou de Hamish Fulton aux livres les plus récents de Pierre Leguillon et de Hippolyte Hentgen.

    • Frac Bretagne
    • 2019
    • Cécile Bart, Effet d’hiver

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CecileBart_Visuel4_afficheOK_RVB.jpg
    • 21.12.18 → 10.03.19
      Exposition
      Frac Bretagne
    • À partir du 21 décembre 2018, le Frac Bretagne présente Effet d’hiver, une exposition où Cécile Bart déploie les différents registres de son oeuvre : peintures/écrans, peintures/collages, Lisses et, plus récemment développées, les images, qui combinent images fixes, images animées et surfaces colorées.

      Selon ses propres mots, Cécile Bart est peintre et, en forgeant à la fin des années 1980 ce qui deviendra son outil privilégié, les peintures/écrans, elle a ouvert une voie nouvelle au monochrome, au mode d’apparition des images, au concept-même d’exposition. Dans les espaces du Frac Bretagne, l’artiste construit un parcours qui donne à voir dans le même temps, de multiples configurations des peintures/écrans, de nouvelles versions de Silent Show (CCC OD, Tours 2017-2018), de Virevoltes (Musée des beaux-arts, chapelle de l’Oratoire, Nantes, 2009-2010), des Deux Dames (Musée des Beaux-arts de Dijon, 2005) et des dispositifs aux affinités théâtrales qui, par l’association de différents éléments au mur et dans l’espace, proposent une oeuvre totale, quasi immersive.

      À travers Effet d’hiver, exposition dont l’ampleur est inédite, le visiteur est convié à faire l’expérience d’un art qui tire force et liberté d’une forme de simplicité, de la justesse de ses propositions et qui, continûment, s’enrichit de ses propres prémices.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Jean-Charles de Quillacq, LE REMPLAÇANT

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-J-C-de-Quillacq-©PierreAntoine-WEB.jpg
      Jean-Charles de Quillacq - LE REMPLAÇANT -© Pierre Antoine
    • 18.11.18 → 18.11.18
      Rencontre
      Frac Bretagne
    • Dans le cadre de la sixième édition des Ateliers de Rennes intitulée À Cris Ouverts, l’artiste Jean-Charles de Quillacq invite qui veut à interagir avec lui durant une après-midi. Chaque interaction obéira au contrat suivant : en échange de la disponibilité totale de l’artiste envers le⋅a volontaire, le⋅a volontaire cède à l’artiste une empreinte de son nez. Toutes les personnes intéressées sont priées de lire soigneusement le protocole DU REMPLAÇANT, ci-dessous, où Jean-Charles de Quillacq décrit précisément les engagements de chacun·e.

       

      Une fois que vous aurez demandé à me rencontrer, le personnel du Frac Bretagne vous conduira auprès de mes deux assistant·e·s, qui prendront une empreinte de votre nez. Vous serez venu·e·s seul·e ou à deux personnes maximum, et vous pourrez revenir dans la limite de mes disponibilités horaires.

       

      En attendant que le plâtre sèche sur votre visage, mes assistant·e·s vous conduiront à moi et vous laisseront en ma compagnie durant six minutes. Nous serons à huis clos dans une salle bien éclairée ; je porterai moi-même un masque résultant du moulage de mon propre visage (le remplaçant). Vous interagirez avec moi exactement comme bon vous semble et je ferai tout ce que vous me direz de faire. J’exclus toutefois entre nous les actions violentes ou de nature à blesser les personnes ; je préférerais aussi que vous ne parliez pas de la situation au moment où il vous faut la vivre avec moi.

       

      Demandez-moi plutôt de faire le mort, la roue, d’échanger nos tee-shirts, mes chaussettes, d’imiter ma mère, d’être vous-même, etc. Au bout des six minutes (ou avant s’il vous plaît de ne pas aller jusqu’au bout), mes assistant·e·s vous reprendront en charge et procéderont au démoulage. Le moulage de votre nez restera ma propriété.

       

      J.-Ch. de Q.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Jean-Charles de Quillacq, LE REMPLAÇANT

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-J-C-de-Quillacq-©PierreAntoine-WEB.jpg
      Jean-Charles de Quillacq - LE REMPLAÇANT -© Pierre Antoine
    • 17.11.18 → 17.11.18
      Rencontre
      Frac Bretagne
    • Dans le cadre de la sixième édition des Ateliers de Rennes intitulée À Cris Ouverts, l’artiste Jean-Charles de Quillacq invite qui veut à interagir avec lui durant une après-midi. Chaque interaction obéira au contrat suivant : en échange de la disponibilité totale de l’artiste envers le⋅a volontaire, le⋅a volontaire cède à l’artiste une empreinte de son nez. Toutes les personnes intéressées sont priées de lire soigneusement le protocole DU REMPLAÇANT, ci-dessous, où Jean-Charles de Quillacq décrit précisément les engagements de chacun·e.

       

      Une fois que vous aurez demandé à me rencontrer, le personnel du Frac Bretagne vous conduira auprès de mes deux assistant·e·s, qui prendront une empreinte de votre nez. Vous serez venu·e·s seul·e ou à deux personnes maximum, et vous pourrez revenir dans la limite de mes disponibilités horaires.

       

      En attendant que le plâtre sèche sur votre visage, mes assistant·e·s vous conduiront à moi et vous laisseront en ma compagnie durant six minutes. Nous serons à huis clos dans une salle bien éclairée ; je porterai moi-même un masque résultant du moulage de mon propre visage (le remplaçant). Vous interagirez avec moi exactement comme bon vous semble et je ferai tout ce que vous me direz de faire. J’exclus toutefois entre nous les actions violentes ou de nature à blesser les personnes ; je préférerais aussi que vous ne parliez pas de la situation au moment où il vous faut la vivre avec moi.

       

      Demandez-moi plutôt de faire le mort, la roue, d’échanger nos tee-shirts, mes chaussettes, d’imiter ma mère, d’être vous-même, etc. Au bout des six minutes (ou avant s’il vous plaît de ne pas aller jusqu’au bout), mes assistant·e·s vous reprendront en charge et procéderont au démoulage. Le moulage de votre nez restera ma propriété.

       

      J.-Ch. de Q.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Corps, fluidité et rituels de résistance

    • Conférence
    • 17.11.18 → 17.11.18
      Conférence
      Frac Bretagne
    • Avec Barbara McCullough, Paul Maheke et Céline Kopp

      En partant de l’expérience de Barbara McCullough au lendemain des émeutes de Watts, et de Water Ritual (1979), considéré comme un film expérimental précurseur du féminisme noir, les intervenants évoqueront la persistance du motif de l’eau et de la notion de fluidité comme concept et stratégie de résistance, en considérant cette présence dans le travail de Paul Maheke.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Volmir Cordeiro, Rue

    • Performance
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/VolmirCordeiroRue2015@MezliVega-WEB.jpg
      Rue, Volmir Cordeiro @ Mezli Vega
    • 17.11.18 → 17.11.18
      Performance
      Frac Bretagne
    • Danseur et chorégraphe brésilien, Volmir Cordeiro crée en 2015 trois solos Ciel, Inês et Rue. Accompagnée par le percussionniste Washington Timbó, la pièce qui se déroulera le samedi 17 novembre à 15h au Frac Bretagne, est une réponse chorégraphique à la lecture des poèmes sur la guerre de Bertolt Brecht.

       

      En partenariat avec le TNB – Centre Européen Théâtral et Chorégraphique

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Nul homme n’est une île | Dominique Marchais

    • Projection
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-NHNUI.jpg
      Affiche Nul Homme n'est une île © Dominique Marchais
    • 04.11.18 → 04.11.18
      Projection
      Frac Bretagne
    • Projection en partenariat avec Comptoir du Doc

      Dans le cadre du 19Mois du film Documentaire : opération nationale orchestrée par Images en bibliothèques, le Frac Bretagne et l’association Comptoir du Doc proposent la projection du film Nul homme n’est une ile de Dominique Marchais.

      « Chaque homme est un morceau du continent, une partie de l’ensemble ». Le film est un voyage en Europe, de la Méditerranée aux Alpes suisses et autrichiennes, où l’on découvre des hommes et des femmes qui travaillent à faire vivre localement l’esprit de la démocratie et à produire le paysage du bon gouvernement. Le local serait-il le dernier territoire de l’utopie ?

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Jean-Charles de Quillacq, LE REMPLAÇANT

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-J-C-de-Quillacq-©PierreAntoine-WEB.jpg
      Jean-Charles de Quillacq - LE REMPLAÇANT -© Pierre Antoine
    • 21.10.18 → 21.10.18
      Rencontre
      Frac Bretagne
    • Dans le cadre de la sixième édition des Ateliers de Rennes intitulée À Cris Ouverts, l’artiste Jean-Charles de Quillacq invite qui veut à interagir avec lui durant une après-midi. Chaque interaction obéira au contrat suivant : en échange de la disponibilité totale de l’artiste envers le⋅a volontaire, le⋅a volontaire cède à l’artiste une empreinte de son nez. Toutes les personnes intéressées sont priées de lire soigneusement le protocole DU REMPLAÇANT, ci-dessous, où Jean-Charles de Quillacq décrit précisément les engagements de chacun·e.

       

      Une fois que vous aurez demandé à me rencontrer, le personnel du Frac Bretagne vous conduira auprès de mes deux assistant·e·s, qui prendront une empreinte de votre nez. Vous serez venu·e·s seul·e ou à deux personnes maximum, et vous pourrez revenir dans la limite de mes disponibilités horaires.

       

      En attendant que le plâtre sèche sur votre visage, mes assistant·e·s vous conduiront à moi et vous laisseront en ma compagnie durant six minutes. Nous serons à huis clos dans une salle bien éclairée ; je porterai moi-même un masque résultant du moulage de mon propre visage (le remplaçant). Vous interagirez avec moi exactement comme bon vous semble et je ferai tout ce que vous me direz de faire. J’exclus toutefois entre nous les actions violentes ou de nature à blesser les personnes ; je préférerais aussi que vous ne parliez pas de la situation au moment où il vous faut la vivre avec moi.

       

      Demandez-moi plutôt de faire le mort, la roue, d’échanger nos tee-shirts, mes chaussettes, d’imiter ma mère, d’être vous-même, etc. Au bout des six minutes (ou avant s’il vous plaît de ne pas aller jusqu’au bout), mes assistant·e·s vous reprendront en charge et procéderont au démoulage. Le moulage de votre nez restera ma propriété.

       

      J.-Ch. de Q.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Visite accompagnée par les commissaires Étienne Bernard et Céline Kopp

    • Visites commentées
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FracBretagneADR2018-600x450_Jean-MarcBallee_1.jpg
      © Jean Marc Ballee
    • 21.10.18 → 21.10.18
      Visites commentées
      Frac Bretagne
    • Le dimanche 21 octobre à 16h, les commissaires de la 6e édition des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain, proposent une visite gratuite de l’exposition À Cris Ouverts au Frac Bretagne,  sur présentation du billet d’entrée.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Jean-Charles de Quillacq, LE REMPLAÇANT

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel-J-C-de-Quillacq-©PierreAntoine-WEB.jpg
      Jean-Charles de Quillacq - LE REMPLAÇANT -© Pierre Antoine
    • 20.10.18 → 20.10.18
      Rencontre
      Frac Bretagne
    • Dans le cadre de la sixième édition des Ateliers de Rennes intitulée À Cris Ouverts, l’artiste Jean-Charles de Quillacq invite qui veut à interagir avec lui durant une après-midi. Chaque interaction obéira au contrat suivant : en échange de la disponibilité totale de l’artiste envers le⋅a volontaire, le⋅a volontaire cède à l’artiste une empreinte de son nez. Toutes les personnes intéressées sont priées de lire soigneusement le protocole DU REMPLAÇANT, ci-dessous, où Jean-Charles de Quillacq décrit précisément les engagements de chacun·e.

       

      Une fois que vous aurez demandé à me rencontrer, le personnel du Frac Bretagne vous conduira auprès de mes deux assistant·e·s, qui prendront une empreinte de votre nez. Vous serez venu·e·s seul·e ou à deux personnes maximum, et vous pourrez revenir dans la limite de mes disponibilités horaires.

       

      En attendant que le plâtre sèche sur votre visage, mes assistant·e·s vous conduiront à moi et vous laisseront en ma compagnie durant six minutes. Nous serons à huis clos dans une salle bien éclairée ; je porterai moi-même un masque résultant du moulage de mon propre visage (le remplaçant). Vous interagirez avec moi exactement comme bon vous semble et je ferai tout ce que vous me direz de faire. J’exclus toutefois entre nous les actions violentes ou de nature à blesser les personnes ; je préférerais aussi que vous ne parliez pas de la situation au moment où il vous faut la vivre avec moi.

       

      Demandez-moi plutôt de faire le mort, la roue, d’échanger nos tee-shirts, mes chaussettes, d’imiter ma mère, d’être vous-même, etc. Au bout des six minutes (ou avant s’il vous plaît de ne pas aller jusqu’au bout), mes assistant·e·s vous reprendront en charge et procéderont au démoulage. Le moulage de votre nez restera ma propriété.

       

      J.-Ch. de Q.

       

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Discussion entre l’artiste Erika Vogt et Elsa Vettier, historienne et critique d’art

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ErikaVogt.jpg
      IreneVolcano, 2017, Polyurethane, acrylic, linen, resin, owers 96 x 154 x 156 cm © Erika Vogt
    • 02.10.18 → 02.10.18
      Rencontre
      Frac Bretagne
    • Dans le cadre de la sixième édition des Ateliers de Rennes, À Cris Ouverts, Erika Vogt présente une nouvelle production intitulée Rattler. Sa présence à Rennes est l’occasion de revenir sur la pratique que l’artiste a développée depuis 2004, date à laquelle le Frac Bretagne a acquis trois de ses œuvres.

       

      Erika Vogt (née en 1973 à East Newark, New Jersey) est une sculptrice qui vit et travaille à Los Angeles, en Californie. Elle a effectué son Master aux Beaux-Arts de Californie et sa licence aux Beaux-Arts de la Tisch School of the Arts de New York. Ses sculptures prennent le plus souvent la forme d’installations à grande échelle et de projets de théâtraux collaboratifs. Sa pratique s’articule autour de plusieurs médiums et met alternativement l’accent sur la forme et la surface. Ses objets catalysent le mouvement de la figure humaine. Ses plus récents travaux s’inspirent de l’histoire de l’art ancien.

       

      Le New Museum, New York, le Hepworth Wakefield, West Yorkshire et Triangle France, Marseille lui ont consacré des expositions monographiques. Ses travaux ont également été présentés et projetés dans de nombreuses institutions telles que le MIT List Visual Arts Center, Cambridge MA. ; le Metropolitan Museum of Art, New York ; le Los Angeles County Museum of Art ; le Whitney Museum of American Art, New York ; le Hammer Museum, Los Angeles ; le Museum of Modern Art, New York ; le Centre Pompidou, Paris ;  l’Anthology Film Archives, New York ; et REDCAT, Los Angeles. Elle est diplômée du California Institute of the Arts et de la Tisch School of the Arts de NYU, New York.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • À Cris Ouverts, 6e édition des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/FracBretagneADR2018-600x450_Jean-MarcBallee_1.jpg
      © Jean Marc Ballee
    • 29.09.18 → 02.12.18
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Terry Adkins, Richard Baquié, Raymond Boisjoly, Pauline Boudry / Renate Lorenz, Volmir Cordeiro, Enrico David, Virgile Fraisse, Kudzanai-Violet Hwami, Yves Laloy, Basim Magdy, Barbara McCullough,Senga Nengudi, Sondra Perry, Jean-Charles de Quillacq, Wu Tsang, Mierle Laderman Ukeles

      Créée il y a dix ans par Art Norac, l’objectif de la biennale d’art contemporain – Les Ateliers de Rennes, est de penser les liens entre l’art et l’économie au travers de pratiques artistiques.

       

      « À cris ouverts » fait suite aux éditions Valeurs Croisées et Ce qui vient (2008 & 2010, Raphaële Jeune), Les Prairies (2012, Anne Bonnin), Play Time (2014, Zoë Gray) et Incorporated! (2016, François Piron). L’édition 2018 de cette manifestation d’envergure internationale a été confiée à Céline Kopp, directrice de Triangle France  (Marseille) et Etienne Bernard, directeur du centre d’art la Passerelle (Brest), assistés par Elsa Vettier.

       

      À travers les aspérités d’un titre intraduisible qui s’entend différemment qu’il ne s’écrit, À Cris Ouverts (« à crise ou-vert/vers ») souhaite se placer au-delà d’une vision dominante – orthodoxe – de l’économie et évoquer ce qui réside en dehors des logiques de régulation. Les artistes réunis improvisent et agissent dans les intersections et fissures des systèmes. Ils façonnent des valeurs nécessairement transitoires, dessinent des mondes qui se réalisent en relations, où les actions peuvent être à la fois calmes, imprévisibles, désordonnées ou discrètes.

       

      Commissaires : Étienne Bernard et Céline Kopp

       

       

      Exposition produite par l’association Art Norac, dans le cadre des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain

       

       

    • La Criée centre d’art contemporain
    • 2018
    • Sculpter (faire à l’atelier)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sculpter_LilianBourgeat_web.jpg
    • 14.03.18 → 27.05.18
      Exposition
      La Criée centre d’art contemporain
    • Wilfrid Almendra, Pierre Ardouvin, Béatrice Balcou, Élisabeth Ballet, Davide Balula, Richard Baquié, Virginie Barré, Julien Berthier, Dominique Blais, Olivier Blanckart, Katinka Bock, Étienne Bossut, Lilian Bourgeat, Jean- Yves Brélivet, Patrice Carré, Stéphanie Cherpin, Clédat & Petitpierre, John Cornu, Dewar et Gicquel, Julien Dubuisson, Laurent Duthion, Christelle Familiari, Richard Fauguet, Aurélie Ferruel et Florentine Guédon, François Feutrie, Adelaïde Feriot, Dominique Ghesquière, Célia Gondol, Séverine Hubard, Véronique Joumard, Pascal Jounier Trémelo, Pierre Labat, Guillaume Leblon, Laurent Le Deunff, Didier Marcel, Vincent Mauger, Théo Mercier, Anita Molinero, Richard Monnier, Benoît-Marie Moriceau, Samir Mougas, Patrick Neu, Gyan Panchal, Bruno Peinado, Francis Raynaud, Hugues Reip, Sylvie Réno, Pascal Rivet, Élsa Sahal, Ernesto Sartori, Elodie Seguin, Rika Tanaka, Éva Taulois, Stéphane Thidet, Laurent Tixador, Francisco Tropa, Morgane Tschiember, Sergio Verastegui, Marion Verboom, Jacques Vieille, Raphaël Zarka

      Le Musée des beaux-arts, le Frac Bretagne et La Criée centre d’art contemporain s’associent pour proposer une exposition collective sur la sculpture depuis les années 80 en France.
      Le faire et l’atelier sont au cœur de la problématique de cette manifestation, qui dessine les filiations, remises en jeux et extensions opérant d’une génération ou d’un contexte à l’autre, à travers les œuvres d’une soixantaine d’artistes français ou vivant en France.

      “Sculpter (faire à l’atelier)” présente l’atelier du sculpteur comme le lieu du faire, mais également comme celui de la pensée, de l’expérimentation et de la recherche. Les artistes font feu de tout bois : utilisant aussi bien la pâte à modeler que le granit, le plastique que le végétal, des matériaux bruts autant que manufacturés, le geste aussi bien que le produit du geste, le corps, etc. Une place importante est ainsi accordée au matériau, à la matière première, qu’elle soit assemblée, transformée, déformée, composée ou recyclée. À l’atelier, on fabrique : parmi les artistes invités certains maîtrisent seuls la réalisation de leur œuvre, en s’appuyant parfois exclusivement sur la maîtrise d’une technique traditionnelle ou artisanale – le faire se revendique alors savoir-faire –, d’autres préfèrent s’entourer d’experts issus parfois du hors-champs de l’art, des scientifiques, en particulier ceux qui consacrent leur recherche aux matériaux, pour réaliser leurs œuvres.

      “Sculpter (faire à l’atelier)” se veut une exposition sans barrière ni de génération ni de matériaux ni de techniques, non plus que de style. Pour rendre compte de cette volonté, elle est conçue sans discontinuité entre les trois lieux et sans séparation ni cimaise à l’intérieur des salles ; elle privilégie donc la circulation d’œuvre en œuvre par capillarité plutôt que par thématiques ou générations. De ces proximités, naîtront, nous l’espérons, le même type d’accidents et autres miracles que ceux qui surviennent dans l’espace de l’atelier.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Sculpter (faire à l’atelier)

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Sculpter_LilianBourgeat_web.jpg
    • 14.03.18 → 27.05.18
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Wilfried Almendra, Béatrice Balcou, Davide Ballula, Richard Baquié, Virginie Barré, Dominique Blais, Katinka Bock, Lilian Bourgeat, Etienne Bossut, Patrice Carré, Julien Dubuisson, Laurent Duthion, Richard Fauguet, Adélaïde Feriot, François Feutrie, Guillaume Leblon, Laurent Le Deunff, Didier Marcel, Théo Mercier, Bruno Peinado, Elsa Sahal, Elodie Seguin, Eva Taulois, Francisco Tropa, Sergio Verastegui, Marion Verboom, Raphaël Zarka

      Le Musée des beaux-arts, le Frac Bretagne et La Criée centre d’art contemporain s’associent pour proposer une exposition collective sur la sculpture depuis les années 80 en France.

      Le faire et l’atelier sont au cœur de la problématique de cette manifestation, qui dessine les filiations, remises en jeux et extensions opérant d’une génération ou d’un contexte à l’autre, à travers les œuvres d’une soixantaine d’artistes français ou vivant en France.

      Sculpter (faire à l’atelier) présente l’atelier du sculpteur comme le lieu du faire, mais également comme celui de la pensée, de l’expérimentation et de la recherche. Les artistes font feu de tout bois : utilisant aussi bien la pâte à modeler que le granit, le plastique que le végétal, des matériaux bruts autant que manufacturés, le geste aussi bien que le produit du geste, le corps, etc. Une place importante est ainsi accordée au matériau, à la matière première, qu’elle soit assemblée, transformée, déformée, composée ou recyclée. À l’atelier, on fabrique : parmi les artistes invités certains maîtrisent seuls la réalisation de leur œuvre, en s’appuyant parfois exclusivement sur la maîtrise d’une technique traditionnelle ou artisanale – le faire se revendique alors savoir-faire -, d’autres préfèrent s’entourer d’experts issus parfois du hors-champs de l’art, des scientifiques, en particulier ceux qui consacrent leur recherche aux matériaux, pour réaliser leurs œuvres.

      Sculpter (faire à l’atelier) se veut une exposition sans barrière ni de génération ni de matériaux ni de techniques, non plus que de style. Pour rendre compte de cette volonté, elle est conçue sans discontinuité entre les trois lieux et sans séparation ni cimaise à l’intérieur des salles ; elle privilégie donc la circulation d’œuvre en œuvre par capillarité plutôt que par thématiques ou générations. De ces proximités, naîtront, nous l’espérons, le même type d’accidents et autres miracles que ceux qui surviennent dans l’espace de l’atelier.

      Commissariat : Anne Dary, Catherine Elkar et Sophie Kaplan.
    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Pascal Rivet, Rase campagne

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/PascalRivet_RASECAMPAGNE_FracBretagne_2018_Credit-JR-Lorand_3_Web.jpg
      Vue de l'exposition Pascal Rivet RASE CAMPAGNE, présentée au Frac Bretagne, Rennes, du 15 décembre 2017 au 18 février 2018 - Crédit photo : JR Lorand
    • 15.12.17 → 18.02.18
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Pascal Rivet présente au Frac Bretagne du 15 décembre 2017 au 18 février 2018, une exposition dont le titre Rase Campagne dit sans détour le projet. De son parcours ponctué de séries aux stratégies diverses – détournement, infiltration, travestissement, reproduction –, marquées par l’emploi d’outils et de médiums aussi variés que l’assemblage, le dessin, la photo et la vidéo, la peinture et la pyrogravure, Pascal Rivet entend faire le point. Non pas en manière de rétrospective mais en une position d’observateur, à juste distance, avec ce qu’il faut d’empathie et de légère ironie pour évoquer son élément : le monde rural, ses hommes et ses paysages.

      Loin du folklore, l’artiste voit depuis longtemps se produire à bas bruit le choc d’une société paysanne traditionnelle avec un monde contemporain globalisé. Pour évoquer cette profonde mutation autrement qu’en termes productivistes ou déclinistes, Pascal Rivet use de ses armes favorites l’imitation, la construction (en bois lambda) à échelle réelle d’objets petits (tronçonneuses) ou grands (tracteurs), la réalisation de tableaux de genre (paysages ruraux, concours agricoles), ou d’engins – ces puissants tracteurs, symboles de « progrès » et souvent objets de compétition – au moyen de la pyrogravure ou encore de la broderie. Des
      matériaux et techniques rudimentaires qui s’ils n’excluent pas un façonnage de titan, semblent dater d’avant la Révolution industrielle. Il y a aussi les sigles, les noms, les titres poétiquement détournés de La France agricole, autant de signes traduisant tout autant la détresse que la fierté.
      Sur le grand plateau de la galerie Sud du Frac Bretagne, la scène est prête pour que se joue là un acte fort, une nouvelle façon d’envisager les relations entre l’art et
      les traditions populaires.

       

    • Frac Bretagne
    • 2017
    • Nicolas Floc’h, Glaz

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/NicolasFlochOuessant.jpg
      Nicolas Floc’h, Paysages productifs, macro-algues, - 8 m, Ouessant, 2016 - Adagp, Paris 2017 - Crédit photo : Nicolas Floc’h
    • 15.09.17 → 26.11.17
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Du 15 septembre au 26 novembre 2017, Nicolas Floc’h présente au Frac Bretagne une vaste exposition, Glaz, qui déploie une grande partie de son travail réalisé dans et avec l’élément marin, en particulier les Structures productives. Sculpture, photographie, peinture, performance, dialogue avec les milieux scientifiques, sont les moyens par lesquels ce « nouvel explorateur » propose au public de réfléchir – et agir ? – avec lui aux points de rencontre entre l’art et la science.

    • Frac Bretagne
    • 2017
    • Collection. Remonter le temps

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/e-pont-brisé-cmjn-éclaircie.jpg
      Visuel de l'exposition Collection. Remonter le temps - Frac Bretagne
    • 13.05.17 → 27.08.17
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Bernd et Hilla Becher, Christian Boltanski, Guy de Cointet, Gérard Collin-Thiébaut, Hannah Collins, David Diao, Ângela Ferreira, Daan van Golden, Georg Herold, Jacob Holdt, Ilya Kabakov, Louise Lawler, Jean Le Gac, Gilles Mahé, Erwan Mahéo, Museum In Progress, Natacha Nisic, Martha Rosler, Malick Sidibé, Haim Steinbach, Francisco Tropa, Christophe Viart, Andy Warhol

      Du 13 mai au 27 août 2017, le Frac Bretagne présente un ensemble d’œuvres de sa collection. Dans une diversité d’approches et de pratiques, les pièces exposées abordent et questionnent la figure, la vie, l’œuvre de l’artiste.

      Conçue comme une suite à Collection. Un rêve d’éternité (13 décembre 2014 – 26 avril 2015), l’exposition Collection. Remonter le temps propose un parcours où s’entrelacent biographies et autobiographies dans divers systèmes de représentation appartenant pour la plupart aux musées. Autrefois largement fondée sur la biographie des artistes depuis « Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes » (1550) de Giorgio Vasari, l’histoire de l’art a, au cours du vingtième siècle, progressivement incorporé d’autres champs, comme la philosophie, la psychanalyse, la sociologie…

      Au-delà d’une historiographie linéaire qui allait crescendo des années de formation à celles de la reconnaissance, la discipline était en quête de méthodes mieux à même d’éclairer tous les ressorts de la création. Dans le même temps, la vie de l’artiste, exemplaire ou monstrueuse, devenait pour les artistes eux-mêmes plus qu’un sujet, une matière première. Se faisant historiens ou critiques d’art, ils utilisent alors codes et outils muséaux, déploient divers formats d’exposition, jouent des qualités testimoniales de l’archive et du documentaire pour lier l’intime et l’universel.

      Centrale dans le parcours, l’œuvre d’Ilya Kabakov, 52 Entretiens dans la cuisine communautaire, pose tout ensemble les questions du rôle de l’artiste dans la société, son rapport à l’histoire, l’influence du contexte et la résistance à celui-ci sur le développement d’une oeuvre, la valeur collective d’un discours sur soi. C’est ainsi, par différentes approches, poétiques et politiques, statistiques et narratives, objectives ou métaphoriques, que l’exposition tente de répondre à ce programme ancien mais toujours à recommencer : l’artiste, sa vie, son œuvre.

    • Frac Bretagne
    • 2018
    • Virginie Barré BORD DE MER des films et leurs objets

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Virginie-Barre-Le-reve-geometrique-3.jpg
      Virginie Barré, Le Rêve géométrique (2017), collection Frac Bretagne
    • 15.01.17 → 18.02.18
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Longtemps on a parlé des œuvres et des installations de Virginie Barré comme d’arrêts sur image : décors et personnages apparaissant figés dans une histoire qu’il appartenait au spectateur d’imaginer, de poursuivre.
      Depuis, l’artiste s’est saisie de la caméra et, à travers courts-métrage et web séries, donne une nouvelle dimension à son univers énigmatique et fantasque. Celui-ci est teinté à la fois par son goût du cinéma-du polar à la Nouvelle vague -, de la BD qu’elle-même pratique dans un registre proche de la ligne claire, mais aussi par ses admirations artistiques au sein desquelles Hilma af Klint (1862-1944), artiste suédoise pionnière de l’abstraction et médium, tient une place particulière.

      Au Frac Bretagne, l’exposition explore les relations subtiles entre les images en mouvement et ce qui fait l’atmosphère singulière d’un film : les décors, costumes et accessoires. À travers de vastes installations minutieusement composées par Virginie Barré, ceux-ci semblent sortis du film dans un mouvement inverse à celui de La Rose pourpre du Caire. Dans cet ensemble qui comprend les films Odette spirite (2013) écrit et réalisé avec Claire Guezengar et Florence Paradeis, La forme des rêves (2013), Voici un autre jardin (2014), Les Vacances d’avril (2016), le plus récent, Le Rêve géométrique (2017), condense les motifs privilégiés du travail de l’artiste : les collages qu’ils soient temporels ou graphiques, la place du rêve et de l’enfance, enfance dont elle offre à chaque visiteur la possibilité d’en faire surgir sa propre part. En avant-première, l’exposition présente aussi le premier épisode de la minisérie que Virginie Barré a écrite et réalisée avec Romain Bobichon et
      Julien Gorgeart : La Cascadeure.

    • Frac Bretagne
    • 2017
    • Didier Vermeiren, Construction de distance

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Didier_Vermeiren_Vue_atelier_2016_monument_utile_1_2_adagp_paris.jpg
      Didier Vermeiren, Vue d'atelier 2016, Monument utile #1 et #2 © Adagp, Paris, 2017
    • 14.01.17 → 23.04.17
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Jusqu’au 23 avril 201, Le Frac Bretagne présente une sélection d’œuvres de Didier Vermeiren dont la plupart sont montrées pour la première fois. Un ensemble important de 25 sculptures et 50 photographies est déployé dans un parcours qui tisse de subtiles relations entre les œuvres et l’espace, et ménage un dialogue silencieux entre les sculptures, des plus anciennes aux plus récentes.

      Développée et exposée à partir des années quatre-vingts, l’œuvre de Didier Vermeiren est basée sur une approche de la sculpture, de son histoire, de son vocabulaire. Ses matériaux – bois, plâtre, terre, bronze – et techniques – moulage, taille, assemblage – ressortent d’une pratique classique d’atelier, tandis que sont mises en tension des notions duelles : plein et vide, poids et masse, positif et négatif, surface et volume, dans le cadre d’un vaste champ de référence allant de la statuaire classique à l’âge contemporain.
      L’exposition est conçue comme un lieu d’étude, de perception, comme un jeu avec l’espace où composent sans cesse présence et mouvement, silence et réminiscence. La photographie est partie prenante de ce travail, outil de vision et d’expérimentation prisé de maints sculpteurs pour des vues d’atelier et d’exposition. Cependant l’artiste en amplifie les potentialités pour tenter d’effacer l’opposition entre mobile et statique, et faire de l’image un espace de représentation tridimensionnel.

      Une monographie éditée par le Frac Bretagne accompagne l’exposition. En regard d’une riche iconographie, elle comprend un texte de Michel Gauthier. L’ouvrage est mis en page par Jérôme Saint-Loubert Bié.

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Incorporated !

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/kl_12_Vulcan_Installation_view_Museum_72dpi.jpg
      Klaus Lutz, Vulcan, 2004. Vue de l'exposition In the Universe, Rétrospective Klaus Lutz au Museum Haus Konstruktiv. 2012. Courtesy Rotwand, Zürich / The Estate of Klaus Lutz. © The Estate of Klaus Lutz. Photo : Stefan Altenburger.
    • 01.10.16 → 11.12.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • David Douard, Jana Euler, Melanie Gilligan, Aaron Flint Jamison, Klaus Lutz, Mélanie Matranga, Anna Oppermann, Anne-Mie Van Kerckhoven

      Incorporated! 5e édition des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain s’intéresse aux effets de l’économie sur les individus : leur corps, leurs sentiments, leurs perceptions, leurs relations.

      L’exposition au Frac Bretagne est composée de vastes installations aux formes souples, aux contours flous, qui s’étendent, croissent et se connectent les unes aux autres dans les vastes salles d’exposition.
      Il est question de relations, de contact, de mouvement entre espace mental et espace physique, entre intériorité et extériorité.
      La tonalité est électrique, la tension tangible,les énergies visibles et audibles. Les corps sont traversés d’impulsions et les interactions psychiques, sensuelles, sont affectées par les technologies, les architectures, les systèmes de conditionnement.

      Commissariat : François Piron

      Exposition produite par l’association Art Norac, dans le cadre des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain

       

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Rétrospective

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2016_Bouroullec_Rennes_Retrospective_20_ldf.jpg
      Ronan & Erwan Bouroullec, exposition Rétrospective présentée au Frac Bretagne, Rennes, du 25 mars au 28 août 2016 © Studio Bouroullec
    • 25.03.16 → 28.08.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Ronan & Erwan Bourroulec

      Rennes accueille en 2016 un événement culturel exceptionnel : Les Champs Libres, le Frac Bretagne et le parlement de Bretagne s’associent pour présenter du 25 mars au 28 août les créations de Ronan et Erwan Bouroullec.

      Rétrospective propose un panorama sélectif parmi les objets et mobiliers que Ronan et Erwan créent ensemble depuis près de 20 ans. Juxtaposant aux produits finis et édités des dessins et des archives, l’exposition, dans une scénographie inédite, tend à montrer les processus d’élaboration et les sources d’inspiration des deux designers, dont le registre ne cesse de s’étendre à de nouvelles recherches de même que les collaborations avec des éditeurs du monde entier.

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • 17 Screens

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Bouroullec_Rennes_17-Screens_35.jpg
      Ronan & Erwan Bouroullec, exposition 17 Screens présentée au Frac Bretagne, Rennes, du 25 mars au 28 août 2016 © Studio Bouroullec
    • 25.03.16 → 28.08.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Ronan & Erwan Bourroulec

      Rennes accueille en 2016 un événement culturel exceptionnel : Les Champs Libres, le Frac Bretagne et le parlement de Bretagne s’associent pour présenter du 25 mars au 28 août les créations de Ronan et Erwan Bouroullec.

      Dans la grande galerie du Frac Bretagne, 17 Screens crée une atmosphère, un paysage composé d’une succession de 17 écrans, des cloisons modulaires qui allient art, artisanat et haute technologie. Entre œuvres et prototypes,  ces éléments témoignent d’une pensée prospective qui articule industrie et manufacture au service de nouveaux usages de l’espace. Au croisement de l’art et de l’architecture, dans une démarche qui redéfinit sans cesse la notion de design, Ronan et Erwan Bouroullec inventent, avec rigueur et sensibilité, une fluidité, une mobilité, en phase avec l’époque.

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Philippe Durand, Vallée des Merveilles 2

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2-Phlippe-Durand-Vallée-des-Merveilles-2-web.jpg
      Phlippe Durand Vallée des Merveilles 2, 2015 © Philippe Durand
    • 18.12.15 → 28.02.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Photographique, l’oeuvre de Philippe Durand englobe le monde dans une géographie mouvante, à échelle variable. Une grande partie de son travail porte sur l’espace public, sur les traces d’expression que l’on peut y trouver, collages auto-générés, graffitis et stratifications, objets posés et déplacés.
      Considérant la Vallée des merveilles (parc national du Mercantour) comme un proto-musée en plein air, sans artiste, sans commissaire, sans public ni communication, l’artiste en fait le lieu d’un développement de son
      travail, dans une nouvelle dimension spatiale et temporelle.

      Présentée pour la première fois au Frac Bretagne du 18 décembre 2015 au 28 février 2016, l’exposition Vallée des Merveilles 2 déploie les enjeux de cette recherche, appliquant à un site hautement historique et symbolique, divers moyens de représentation dont certains issus de l’industrie des loisirs de masse.
      Dominée par le mont Bégo, classée monument historique depuis 1989, la Vallée des Merveilles, à 2 500 mètres d’altitude, abrite un patrimoine archéologique exceptionnel, des milliers de gravures réalisées vers 3 000 avant Jésus-Christ.  Ce sanctuaire à ciel ouvert paraît dédié à un «couple divin primordial», la déesse terre et le dieu taureau. Épargné par sa difficulté d’accès, le site comporte cependant des graffitis apparus au fil des siècles, dus à des bergers, soldats, voyageurs… Bien qu’interdites formellement depuis 1954, de nouvelles inscriptions continuent de surgir en regard des gravures datant de l’âge du bronze.

      Le projet de Philippe Durand consiste à réaliser une documentation tant de ces inscriptions que de certains blocs rocheux gravés afin de restituer ces derniers sous la forme de sculptures gonflables, c’est-à-dire des objets davantage utilisés par les parcs d’attraction que dans un contexte muséal. Il s’agit de recréer ainsi «copie de l’original», de recomposer une topographie du lieu, et de confronter dans un même espace d’exposition gonflables, films et photographies réalisés sur place.

    • Frac Bretagne
    • 2016
    • Peter Hutchinson

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/PeterHutchinson_Isolated-Environment_0488-PETERLAUER-web.jpg
      Peter Hutchinson Isolated © Peter A. Hutchinson Environment
    • 18.12.15 → 28.02.16
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Première exposition d’envergure en France, le Frac Bretagne organise une monographie de l’artiste Peter Hutchinson du 18 décembre 2015 au 28 février 2016, dont le commissaire est Gilles A. Tiberghien.

      Né en 1930 en Angleterre, Peter Hutchinson est une figure historique du monde de l’art, l’un des représentants
      majeurs du Land art (ou Earth Art) à la fin des années soixante. Le travail de Hutchinson se caractérise par un intérêt très singulier pour le vivant et par des préoccupations écologiques qui le font considérer aujourd’hui comme un précurseur. Botaniste de formation et destiné à des études d’agriculture, Hutchinson entre assez tardivement dans le monde de l’art où il se lie d’amitié avec Robert Smithson, Nancy Holt, Sol LeWitt, Vito Acconci, Dennis Oppenheim. Discret, voire marginal, il participe cependant à des expositions d’importance comme Ocean Project au MoMA avec Dennis Oppenheim, ou Ecological Art dans la galerie de John Gibson à New York.
      A partir de 1973, Hutchinson est souvent identifié au Narrative Art, lancé par John Gibson, un courant dont le représentant le plus connu en France est Jean Le Gac.

      En même temps il poursuit une activité de « sculpteur », créant des objets tri-dimensionnels qui évoquent des paysages ou la science-fiction, un genre dont il fut, avec Robert Smithson, amateur, et qui demeure pour lui une vraie
      source d’inspiration.

      Enfin son intérêt pour la botanique et l’organique est constant depuis ses expérimentations sous-marines ou ses décompositions et moisissures, dont le travail sur le Volcan Paricutin en 1971 est l’épisode le plus connu, jusqu’à ses nombreux collages qui s’inspirent souvent d’images prises dans son jardin de Provincetown.
      L’exposition, qui débutera par l’évocation du jardin de l’artiste reproduit à l’échelle 1/1 sur les murs de la première galerie, abordera l’ensemble de ces aspects.
      Pour accompagner cet évènement un livre sera publié, sous la direction de Gilles A. Tiberghien, par les éditions
      Gilles Fage. Il comprendra quelques inédits de l’artiste, des textes de Camille Paulhan, Alexandre Quoi, un long
      entretien avec Gilles A. Tiberghien, complétant ainsi le portrait d’un artiste dont la première oeuvre fut, et reste en
      un sens, un jardin.
      Commissaire : Gilles A. Tiberghien

    • Frac Bretagne
    • 2015
    • GENERATOR #1. Faire parler les livres par Camille Bondon

    • Performance
    • 17.11.15 → 17.11.15
      Performance
      Frac Bretagne
    • Exercice de parole à partir de documents issus de l’INHA et des Archives de la Critique d’Art à Rennes. Durée : 30 minutes. Date : mardi 17 novembre à 18h30 au Frac Bretagne.

    • 40mcube
    • 2015
    • Jean-Charles Hue, Lágrimas Tijuana

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Lagrimas_JC-HUE-15.jpg
    • 23.10.15 → 29.11.15
      Exposition
      40mcube
    • Jean-Charles Hue pratique l’immersion dans des communautés ou des groupes de personnes constitués. Ces immersions lui permettent de filmer dans le temps des personnes et des situations, rushes à partir desquels il réalise ensuite des films qui peuvent prendre la forme de courtes vidéos présentées dans des lieux d’exposition comme de longs métrages qui sortent en salles de cinéma. Il réalise notamment plusieurs films dans un groupe ethnique yéniche où il a retrouvé ses origines, comme Y’a plus d’os (2007), La BM du Seigneur (2010) ou Mange tes morts. Tu ne diras point, récompensé par le prix Jean-Vigo en 2014 et le prix France Culture cinéma des étudiants en 2015. Ses films s’apparentent à des documentaires ou à de pures fictions, souvent à la limite des deux, entretenant le doute sur le fait que les scènes soient jouées ou enregistrées sans que le réalisateur n’intervienne.
      Pour son exposition au Frac Bretagne à l’invitation de 40mcube, Jean-Charles Hue présente deux nouveaux films. Depuis plusieurs années il se rend au Mexique, à Tijuana, où il suit un couple rencontré lors de l’un de ses voyages. Lágrimas Tijuana, titre de l’exposition, est aussi celui de l’un des films présentés, dans lequel il suit le quotidien de ce couple, composé de menus larcins et de consommation de crack (crystal). Le film, à la fois tout en brutalité – celle, palpable, de la vie de ses protagonistes – et tout en nuance, évoque en quelques dialogues et quelques scènes les autres activités, bien plus redoutables, impossibles à filmer et difficiles à montrer, de l’homme en question qui n’est autre qu’un tueur à gage.
      Par ce principe simple de l’ellipse, par un choix d’images et un montage précis, Jean-Charles Hue parvient subtilement à parler d’une réalité sans en faire ni du spectaculaire, ni du sensationnel, ni du voyeurisme. Il évite également tout ethnocentrisme et montre simplement la complexité et la diversité humaine, celles d’un monde dans lequel aucun manichéisme n’est possible.
      L’exposition propose une mise en espace radicale dans la salle en forme de trapèze du Frac. Lágrimas Tijuana fait l’objet d’une très grande projection sur l’un des murs à l’extrémité de l’espace. Sur le mur opposé, soit à plus de 40 mètres, est présenté Crystal Bullet. Ce second film silencieux et mélancolique, est un portrait de femmes qui habitent Tijuana et qui semblent vivre entre deux mondes, celui cruel de Tijuana et un autre monde inventé pour survivre.
      Ce choix de présenter en vis-à-vis ces deux films laisse un vaste espace où se déploie l’univers de Jean-Charles Hue, et dans lequel le spectateur peut à son tour évoluer.
      Anne Langlois

    • 40mcube
    • 2015
    • Generator #1

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_frac_generator_visuel2.jpg
      Exposition au Frac Bretagne-Commissariat: 40mcube
    • 23.10.15 → 29.11.15
      Exposition
      40mcube
    • Camille Bondon, Rémi Duprat, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Camille Tan

      L’exposition réunit et présente le travail des artistes de la première promotion de GENERATOR, programme de
      professionnalisation initié par 40mcube qui permet chaque année à quatre jeunes artistes de se consacrer
      entièrement à leur pratique pendant sept mois. Derrière des formes variées, des préoccupations communes
      apparaissent dans les pratiques respectives de Camille Bondon, Rémi Duprat, Aurélie Ferruel & Florentine
      Guédon et Camille Tan.
      Camille Bondon s’intéresse à l’organisation et aux matérialisations de la pensée. Son travail prend la forme de
      performances, de textes, d’éditions. Pour accueillir ces formes temporaires, immatérielles, discrètes, Camille
      Bondon a conçu un ensemble de sculptures-mobiliers modulaire qui lui permet de créer l’espace nécessaire à
      ce qu’elle nomme ses exercices de parole. La question de la trace, également au coeur de ses recherches, l’a
      menée à éditer l’un de ses carnets de notes quotidiennes, qui rend visible son processus de travail.
      Camille Tan réalise un autre type d’inventaire, qui prend la forme de sculptures, de dessins et de photographies.
      Durant GENERATOR, il a ainsi mis en place un mode de production qui consiste en la collecte de
      matériaux hétéroclites rejetés à proximité de son atelier puis leur transformation et leur assemblage dans une
      vaste installation évolutive, Mon jardin japonais.
      Rémi Duprat présente plusieurs oeuvres liées à l’habitat nomade, mettant en évidence la survivance et persistance
      de certaines techniques de construction. S’intéressant à des pratiques culturelles – habitudes, coutumes,
      techniques – d’horizons et d’époques variés, il crée des rapprochements qui se concrétisent dans
      ses installations par la cohabitation de photographies documentaires ou mises en scène, de dessins et de
      sculptures. Le savoir-faire et la technique, centraux dans son travail, lui permettent de reproduire des objets,
      ancestraux ou contemporains, artisanaux comme industriels, et de les confronter.
      Aurélie Ferruel & Florentine Guédon réalisent des performances inspirées de différentes traditions rurales,
      rituels, pratiques, confréries de leurs régions d’origines comme de contrées plus lointaines. Ces performances
      les amènent à utiliser différentes techniques artisanales comme la céramique, le tissage, la couture, le travail
      du bois… pour réaliser les costumes et objets de leurs performances. Pendant les sept mois passés en Bretagne,
      elles se sont intéressées aux coiffes et aux danses, qu’elles ont liées à une danse de séduction d’une
      ethnie africaine. Ce travail de recherche a donné lieu à la confection d’un costume complet, la réalisation d’un
      travail chorégraphique et d’une performance à huis clos qui a été filmée.
      Ainsi les oeuvres de Camille Bondon, de Rémi Duprat, d’Aurélie Ferruel & Florentine Guédon et de Camille Tan
      tissent un paysage passant du rural à l’urbain, de la construction de la pensée aux techniques et pratiques
      traditionnelles.
      Anne Langlois

       

      Commissariat d’exposition: 40mcube

    • Frac Bretagne
    • 2015
    • Mémoires croisées / dérives archivistiques

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Archivesdelacritiquedart-fondsMichelRagon.jpg
      Détail de l’affiche du 1er Festival de l’art d’avant-garde, Marseille, 1956 © Archives de la critique d’art, fonds Michel Ragon
    • 18.09.15 → 29.11.15
      Exposition
      Frac Bretagne
    • Créées en 1989, les Archives de la critique d’art ont réuni à Rennes un ensemble exceptionnel de documents concernant l’art, la critique, les institutions et les débats depuis 1945, en France et dans le monde.

      Cette exposition montre pour la première fois quelques aspects des ressources des Archives de la critique d’art dans des évocations de la grande et petites histoires. Elle commence avec la présentation de l’Association internationale des critiques d’art, organisation non gouvernementale créée en 1948 dans la foulée de l’UNESCO (1945) avec la conviction que, parler de l’art contemporain comme le faisaient alors les historiens, n’était plus pertinent. Elle met en exergue quelques grands moments comme les débuts du néo-concrétisme avec Lygia Clarke, Helio Oiticica, et Lygia Pape, au Brésil, ou l’année 1964 autour du dialogue et de la confrontation entre l’Europe et les Amériques, de Robert Rauschenberg à Marta Minujin. Elle jette un éclairage sur les combats de la critique en matière d’architecture, sur la place des femmes et met en évidence le travail de quelques critiques et artistes (Lea Lublin, Gina Pane, Annette Messager, Cécile Bart, Cindy Sherman), mais aussi de galeristes comme Jennifer Flay (Claude Closky, Michel François, Dominique Gonzalez-Foerster, Lisa Milroy, Alain Séchas, Xavier Veilhan).Elle donne enfin un aperçu des politiques institutionnelles avec la Biennale de Paris, puis de leur contestation par les artistes du groupe Supports-Surfaces.
      Autant de parcours de traverse et de dérives qui visent à donner d’autres points de vue que ceux d’un développement linéaire et simplifié, pour de nouvelles visites avec les acteurs et les témoins directs de ces histoires.
      Les fonds d’archives concernés sont ceux de l’AICA, de la Biennale de Paris, de Dany Bloch, Georges Boudaille, Aline Dallier, Marc Devade, Jennifer Flay, Don Foresta, Catherine Francblin, Roberto Pontual, Frank Popper, Michel Ragon, Pierre Restany, Anne Tronche.

      Commissariat d’exposition : Jean-Marc Poinsot, professeur émérite, Université de Rennes 2, co-fondateur des Archives de la critique d’art. avec l’aide de Laurence Le Poupon, Chargée des archives, et Charlotte Brice en stage aux Archives de la critique d’art.