• Galerie Raymond Hains
    • 2024
    • Conférence de Chloé Dugit-Gros

    • Conférence
    • 11.03.24 → 11.03.24
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Conférence de Chloé Dugit-Gros à 18h dans l’auditorium de l’école des Beaux Arts.

      Née en 1981 à Paris, Chloé Dugit-Gros vit et travaille sur l’Île Saint-Denis.

      Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (avec les félicitations du jury) et de l’école d’art de Glasgow et a été professeure de volume-installation à l’École Européenne Supérieure de l’Image de Poitiers de 2016 à 2023.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2024
    • Conférence de l’architecte Jean-François Renaud 

    • Conférence
    • 12.02.24 → 12.02.24
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Conférence de l’architecte Jean-François Renaud 

      Lundi 12 février à 18h

      Éric Babin et Jean-François Renaud poursuivent sereinement une trajectoire singulière depuis près de trente ans, après avoir été lauréats d’un concours Europan qui leur permet de livrer dans la foulée un projet d’une centaine de logements à Reims. Depuis, ils développent une architecture autant ancrée dans son contexte qu’issue d’une approche abstraite et théorique. Attachés à la juste place que doit occuper un édifice dans son site, ainsi qu’à la mise au point de nouveaux types architecturaux issus de l’analyse du programme, Babin + Renaud réalisent des projets d’échelle et de programme très variés : logements dans les tissus complexes et sur des sites emblématiques ou en devenir.

      Éric Babin et Jean-François Renaud enseignent depuis plusieurs années, ils sont actuellement enseignants à l’école d’architecture Paris-Belleville.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2023
    • Mardi 12 décembre 2023
      Conférence “Le festival Setu, résidences de création et performances” proposée par Morgane Besnard, co-fondatrice et membre active de l’association Setu.
      
      
      Lors de cette conférence, Morgane Besnard viendra partager son expérience d’organisation et de programmation au sein du festival Setu, festival annuel de performances depuis 2016 à Elliant (29).
      
      
      Rendez-vous à 12h15 dans l’auditorium de l’école des Beaux Arts
      Entrée libre dans la limite des places disponibles

    • Conférence
    • 12.12.23 → 12.12.23
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2024
    • “Portées par les eaux” exposition monographique d’Aurore Bagarry

    • Exposition
    • 23.09.23 → 02.02.24
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Portées par les eaux”
      exposition monographique d’Aurore Bagarry
      du 23/09/2023 au 02/02/2024
      
      Commissariat Lilian Froger
      Avec le soutien de la galerie SIT DOWN et des Champs Libres. 
      Vernissage le vendredi 22 septembre à 18h30
      Conférence sandwich d'Aurore Bagarry le mardi 26 septembre de 12h15 à 13h30 
      Exposition entrée libre du mercredi au samedi, 15h-18h, sauf jours fériés.
      Visites flash gratuites tous les jours à 17h45.
      Accueil de groupes sur rdv : raymondhains@saint-brieuc.fr
       

       

       

    • Galerie Raymond Hains
    • 2023
    • Conférence de François Piron “Contre-Vents” expériences artistique; luttes sociales en Bretagne 1960-2020

    • Conférence
    • 11.04.23 → 11.04.23
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • François Piron présentera une partie de l’histoire et les enjeux du livre «Contre-vents». Ce livre-ressource trace des intersections entre les luttes paysannes et ouvrières, les questions identitaires et environnementales en Bretagne et en Loire-Atlantique à partir des années 1960 et jusqu’à aujourd’hui.

      Ce n’est pas un livre d’histoire, mais bien de généalogies, qui restitue avant tout des expériences artistiques et leur articulation avec ces combats : théâtre collectif d’Armand Gatti, poésie paysanne d’Anjela Duval, cinéma de lutte des collectifs Cent Fleurs et Torr e Benn, de René Vautier, de Carole Roussopoulos, de Nicole Le Garrec et de beaucoup d’autres. Ces œuvres engagent une pensée de l’émancipation qui a encore aujourd’hui des choses à nous apprendre.

      “Contre-vents: colères, espoirs, écologies et politiques dans l’Ouest de la France”, ouvrage dirigé par Guillaume Désanges et François Piron, coordonné par Clément Raveu. Design de Laure Giletti. Textes d’Isabelle Cambourakis, Jade Lindgaard, Élise Roullaud. Co-édition Paraguay Press (Paris) et Centre d’art contemporain – Le Grand Café (Saint-Nazaire), 2021.

      François Piron, est né en 1972 à Saint-Brieuc. Il est critique d’art, éditeur et commissaire d’expositions et a été professeur à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon jusqu’en 2020.
      Après avoir fondé et co-dirigé de nombreuses plateformes artistiques (revue Trouble, galerie Castillo/Corrales, Les Laboratoires d’Aubervilliers…), il a assuré la direction artistique de la Biennale de Rennes et rejoint depuis 2020 l’équipe curatoriale du Palais de Tokyo (Paris).

    • Galerie Raymond Hains
    • 2023
    • “[Embed]” une aventure artistique et maritime – initiée par Fabrice Gallis & Sophie Lapalu

    • Exposition
    • 03.03.23 → 30.06.23
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Avec Boris Achour, Pierre Akrich, Thomas Auriol, Béatrice Balcou, Simon Bergala, Maxime Bichon, Romain Bobichon, Émilie Brout & Maxime Marion, Marc Buchy, Tom Castinel, Claire Dantzer, Hélène Deléan, Pauline Delwaulle, Kevin Desbouis, Marcel Dinahet, Pierre-Olivier Dosquet, Perrine Forest, Marion Gambin, Thomas Geiger, Steve Giasson, Camille Girard & Paul Brunet, Romaric Hardy, Anna Holveck, Florence Jung, Stéphanie Lagarde, Émilie Launay, Donovan Le Coadou, Marie L’Hours, Marie Limoujoux, Colombe Marcasiano, Loreto Martinez Troncoso, Motel Hélène (Frédérique Laliberté & Philippe Lauzier), Nicolas H Müller, Alexandre Nicolle, Pierre-Yves Racine, Babeth Rambault, Fabrice Reymond, Marion Robin, Letizia Romanini, Gauthier Royal, SAFI, Pieter van der Schaaf, Sandino Scheidegger, Liv Schulman, Bruno Silva, Yoan Sorin, Éva Taulois, Valentine Traverse, Camille Varenne, Benoit Vidal, Jérôme de Vienne, Florence Voisin, Laurence Wagner & les étudiant·es de la classe préparatoire.

      [EMBED] est d’abord une proposition faite à une cinquantaine d’artistes d’embarquer des œuvres à bord d’un voilier de 7m60, le Kassumay.

      Les artistes ont conçu leurs œuvres en fonction des possibilités offertes par un tel contexte : peinture sous-marine, tatouage solaire ; festival des chutes de l’histoire de l’art, pièces sonores ou performances poétiques ; drapeaux, figure de proue ou peinture-vêtements…

      Entre 2019 et 2022, Sophie Lapalu et Fabrice Gallis ont navigué de la Manche à la Méditerranée, en passant par l’Atlantique, en allant à la rencontre d’un public portuaire.

      Pour la galerie Raymond Hains, ils et elles feront entrer ce projet dans une nouvelle dimension, plus ou moins terrestre.

      Embed, terme anglais qui marque l’idée d’intégration d’un système au sein d’un autre, comme en informatique, par exemple, mais aussi l’engagement physique d’un journaliste dans un conflit ou encore la singulière capacité d’une rivière à couler dans un lit qu’elle dessine. 

      Cette exposition bénéficie du soutien des services de réemploi de Saint-Brieuc Armor Agglomération et des élèves de l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc.

      Plus d’infos sur les premiers épisodes [EMBED] :  https://embed.minuscule.info 

      Entrée libre du mercredi au dimanche, 15h-18h, sauf jours fériés.

      Visites flash gratuites tous les jours à 17h45.

      Accueil de groupes sur rdv : raymondhains@saint-brieuc.fr

       

    • Galerie Raymond Hains
    • 2023
    • Conférence de Dominique Marchais  

    • Conférence
    • 28.02.23 → 28.02.23
      Conférence
      Galerie Raymond Hains

    • Du « paysage tableau » à « l’infra paysage »
      Les films de Dominique Marchais regardent les paysages pour comprendre notre époque, pour tenter d’y lire, comme dans un miroir, avec un œil scrutateur et une pointe d’appréhension, une image de nous-mêmes, de ce que nous sommes en tant que communauté.

      Mais les paysages nous informent de réalités fort diverses, flux d’eau et d’air, activités humaines, institutions politiques, et ses clefs de lecture sont innombrables.
      Aussi la notion de paysage, en passant de film en film, s’est transformée, enrichie, intégrant toujours de nouvelles dimensions de l’espace.

      Ce sont ces différentes conceptions du paysage, nommées rétrospectivement  « Paysage-tableau », « Paysage-champ de forces », «Paysage-projet » ou « infra paysage » que cette conférence va parcourir.

      Dominique Marchais débute comme critique de cinéma au magazine culturel Les Inrockuptibles.
      A partir de 2003, il développe une pratique de cinéaste avec un court métrage Lenz échappé puis des longs métrages : Le Temps des grâces (2009) ; La Ligne de partage des eaux (2011) ;
      Nul homme n’est une île (2017, Grand Prix du Festival Entrevues Belfort – Festival International du Film)

      → Mardi 28/02/2023
      12:15-13:15
      auditorium des beaux-arts

    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Conférence François Piron “Contre-Vents” : expériences artistiques et luttes sociales en Bretagne (1960-2020)

    • Conférence
    • 12.12.22 → 12.12.22
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • François Piron “Contre-Vents” expériences artistiques & luttes sociales en Bretagne 1960-2020  

      François Piron présentera une partie de l’histoire et les enjeux du livre «Contre-vents». Ce livre-ressource trace des intersections entre les luttes paysannes et ouvrières, les questions identitaires et environnementales en Bretagne et en Loire-Atlantique à partir des années 1960 et jusqu’à aujourd’hui. Ce n’est pas un livre d’histoire, mais bien de généalogies, qui restitue avant tout des expériences artistiques et leur articulation avec ces combats :
      théâtre collectif d’Armand Gatti, poésie paysanne d’Anjela Duval, cinéma de lutte des collectifs Cent Fleurs et Torr e Benn, de René Vautier, de Carole Roussopoulos, de Nicole Le Garrec et de beaucoup d’autres. Ces œuvres engagent une pensée de l’émancipation qui a encore aujourd’hui des choses à nous apprendre.

      “Contre-vents: colères, espoirs, écologies et politiques dans l’Ouest de la France”, ouvrage dirigé par Guillaume Désanges et François Piron, coordonné par Clément Raveu. Design de Laure Giletti. Textes d’Isabelle Cambourakis, Jade Lindgaard, Élise Roullaud. Co-édition Paraguay Press (Paris) et Centre d’art contemporain – Le Grand Café (Saint-Nazaire), 2021.

      François Piron, est né en 1972 à Saint-Brieuc. Il est critique d’art, éditeur et commissaire d’expositions et a été professeur à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon jusqu’en 2020.
      Après avoir fondé et co-dirigé de nombreuses plateformes artistiques (revue Trouble, galerie Castillo/Corrales, Les Laboratoires d’Aubervilliers…), il a assuré la direction artistique de la Biennale de Rennes et rejoint depuis 2020 l’équipe curatoriale du Palais de Tokyo (Paris). https://fb.me/e/1VUY7VH7N

      Conférence exceptionnelle Lundi 12 décembre 2022
      18h30-20h, auditorium de l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc

       

    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Conférence de Xavier Antin

    • Conférence
    • 06.12.22 → 06.12.22
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Conférence de Xavier Antin

      Xavier Antin (1981) vit et travaille entre l’Île-de-France et l’Isère. Formé au design graphique à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris puis au Royal College of Art de Londres, il développe depuis plus de 10 ans une pratique artistique articulée autour des outils imprimés, de l’autonomie, de l’histoire du travail et des luttes sociales. Son travail s’intéresse plus particulièrement à l’évolution des techniques industrielles, artisanales et amateures, ainsi qu’à la présence des gestes et du vivant en général à l’intérieur des dispositifs de production. Représenté par la galerie Crèvecœur depuis 2012 sa pratique prend la forme de sculptures, de choses imprimées et de livres d’artistes.

      Conférence mardi 06 décembre de 12h15-13h15 auditorium de l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc

      https://www.arte.tv/fr/videos/057123-052-A/xavier-antin/?fbclid=IwAR0v8vt75RlGHuLCsGXV5y8dspiQXdig6K3gt7CRGa0A_aeoV_nNe_SJV9s

      https://fb.me/e/2mqGmCWSJ

    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Conférence de Fabrice Gallis, fabriquant de ruban de Moebius,capitaine de corvette, maçon, chef indien, jardinier Fabrice Gallis est le fondateur du Laboratoire des Hypothèses. Ce labo est un groupe de gens d’âge, de milieu, de formes et de matières variées. Il travaille à faire d’une île abandonnée—l’île Pelée dans la rade de Cherbourg—une base autonome propice à l’expérimentation artistique. Si les espaces véhiculent des normes et assignent des pratiques, le labo s’attelle à les enrayer, en vue de déjouer les cadres d’analyses et d’actions dominantes qui appauvrissent nos expériences.

      Artiste atypique et inclassable Fabrice Gallis a fait de l’expérience vivante et de l’exploration des marges le centre de sa pratique. Il présentera ses expériences à l’intérieur et à l’extérieur de ce Laboratoire.

      https://www.facebook.com/events/980091619614413

      Mardi 08 novembre
      12h15-13h15, auditorium de l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc

    • Conférence
    • 08.11.22 → 08.11.22
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Inauguration de l’œuvre “Formes” en présence des artistes Adèle Favreau et Maxime Prou (alias Atelier Bingo)  

      En 2021, la Ville de Saint-Brieuc à travers sa galerie Raymond Hains a pu bénéficier du plan de relance « arts visuels » de la Région Bretagne intitulé « Contre vents et marées » et porté en partenariat avec le réseau “Art Contemporain en Bretagne”. Cette dotation lui a permis d’accompagner les recherches plastiques d’Adèle Favreau, artiste agissant seule, ou en duo avec Maxime Prou sous le nom de « Atelier Bingo », et ce, dans la perspective de concevoir une œuvre pour l’espace public de la ville. Un duo à la croisée des arts visuels et des industries créatives… « Atelier Bingo », récemment installé à Saint-Brieuc, développe des projets ancrés dans le champ des arts visuels et des industries créatives. Les productions du duo prennent la forme de collages, d’éditions, d’expositions, de céramique mais aussi de nombreuses collaborations avec les secteurs de la communication visuelle, du design textile et du design d’objet … Le duo a souhaité présenter un projet d’installation rejouant les formes des enseignes commerçantes. Son projet, composé d’un ensemble de 24 éléments graphiques colorés, présente la particularité de pouvoir être déplacé et ré-interprété, comme un alphabet abstrait, ré-agençable dans la ville par les artistes. Après présentation en 2021 des propositions de l’Atelier Bingo, la Ville de Saint-Brieuc a choisi de produire l’œuvre intitulée “Formes” en collaboration avec Saint-Brieuc Armor Agglomération qui offre à cette œuvre le support de sa toute première visibilité en mettant à disposition les murs de l’ancienne “Maison de l’Agglo”. L’œuvre a pour particularité de pouvoir être ré-inventée à l’occasion de futurs ré-accrochages où, comme des notes, les éléments seraient susceptibles de composer une nouvelle mélodie visuelle. … et des acteurs locaux… Outre le revalorisation du patrimoine bâti du centre ville, ce projet rend aussi visible le riche tissu d’acteurs locaux actifs dans les réseaux des industries créatives : ici, en l’occurrence, le tout jeune duo “Atelier Bingo”, nouvellement implanté à Saint-Brieuc et associé aux équipe d’Exokit et de Géraud de Bizien, implantés de plus longue date au port du Légué. … pour nouvelle initiative dans l’espace public Ce projet est porté dans le cadre de la saison “Hors les murs” de la galerie Raymond Hains. Il s’inscrit aussi dans une ambition plus vaste de la ville: celle de donner à voir, sur l’espace public, des œuvres, des créations d’artistes, d’interpeller, d’interroger, d’émouvoir les habitant.e.s et celles et ceux qui visitent notre ville. L’objectif étant d’amplifier, autant que possible, la commande publique auprès d’artistes contemporains. Il s’inscrit aussi dans le respect de la charte des valeurs du réseau Art Contemporain en Bretagne à laquelle adhère la Galerie Raymond Hains, en faveur de la reconnaissance du travail artistique mais aussi de l’équité homme-femme. Il a reçu le mécénat du bureau d’étude Rei-lux (Angers).

    • Exposition
    • 01.07.22 → 01.07.22
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Inauguration de l’œuvre de Joachim Monvoisin, Le Voyageur, dédiée à la mémoire de Louise-Anne Gautier. Le 1er mars 2021 Louise-Anne Gautier est victime d’un accident alors qu’elle circule à vélo. Élue au conseil municipal de Saint-Brieuc de 2004 à 2020, ardente militante des mobilités douces, sa brutale disparition a ému les habitants et les élus de la ville de Saint-Brieuc qui ont souhaité lui rendre hommage à travers l’implantation d’une œuvre. Une œuvre particulière
      Le projet retenu par la Ville en concertation avec les proches de Louise-Anne Gautier, est l’œuvre de Joachim Monvoisin, artiste et enseignant de l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc.
      Afin de rendre hommage à l’engagement de Louise-Anne Gautier pour le vivant et les enjeux écologiques, Joachim Monvoisin a souhaité imaginer une œuvre portant des valeurs d’accueil et de collectif, une œuvre qui encourage la transition vers de nouveaux usages, pour un meilleur futur. Créer un espace ouvert à la vie plus qu’un monument vertical. Un lieu pour se souvenir, se recueillir, mais aussi un lieu qui prolonge un peu l’engagement de l’élue disparue en contribuant à une facilitation des mobilités douces. Un signal de bienvenue, un point de ralliement, un espace hospitalier pour les mobilités douces, dans l’espace naturel de la vallée de Gouédic, en hommage à une femme investie pour sa ville et pour l’écologie. Le projet d’installation est en effet «praticable» : il est possible de s’y asseoir, s’y allonger, s’y retrouver. Il combine de manière poétique les conditions propices au recueillement et à la facilitation des mobilités douces (un dispositif d’accroche et de gonflage est intégré à l’installation). Le site d’implantation et les aspects ergonomiques ont été définis en collaboration avec l’association Vélo-utile, le comité de quartier de Robien et les services espaces verts de la Ville. Une attention particulière a été portée aux méfaits de l’étanchéification des sols (ici limitée à son minimum grâce à l’emploi de géotextile et de mulch qui permet également le confort des usagers en cas de pluie). Ce projet artistique a été porté par l’équipe de la galerie Raymond Hains dans le cadre de sa saison « Hors les murs » dont l’objectif est de diversifier les modes de rencontre avec l’art.
      Il s’inscrit dans une ambition plus vaste de la Ville de Saint Brieuc : celle de donner à voir, sur l’espace public, des créations d’artistes susceptibles d’interpeller ou d’émouvoir les habitant.e.s comme celles et ceux qui visitent la ville. L’objectif étant d’amplifier, autant que possible, la commande publique auprès d’artistes contemporains.
      Il s’inscrit aussi dans le respect de la charte des valeurs du réseau Art Contemporain en Bretagne à laquelle adhère la Galerie Raymond Hains, en faveur de la reconnaissance du travail artistique mais aussi de l’équité homme-femme.
      La saison “Hors les murs” a aussi donné lieu à la production d’une œuvre de l’atelier Bingo dores et déjà visible à l’angle des rues de la gare et du 71e RI.

    • Exposition
    • 25.06.22 → 25.06.22
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Conférence de Kahina Loumi                 « Elle est retrouvée.
      Quoi ? – L’Éternité.
      C’est la mer allée
      Avec le soleil. »
      Arthur Rimbaud, Derniers vers, 1872 “Les oeuvres de Kahina Loumi respirent le bonheur, ou tout du moins le plaisir pris par leur auteure à conjuguer les formes avec les couleurs dans l’espace tendu, fictif, de la toile.
      Malicieusement qualifiée de « peinture optimiste », sa pratique picturale, à l’huile, apparait motivée par une sensibilité rare à la beauté de la nature proche, jusque dans ses infimes détails. Partout où le regard se pose, le temps semble tout à la fois suspendu et pleinement savouré, entre printemps et été, aube lumineuse et solstice rayonnant. Les titres donnés ont en cela une merveilleuse puissance évocatrice, ils agissent à la lecture comme une invitation à observer ici un oiseau (Vol, 2019), là des feuilles volantes (Blowing in the wind, 2019), à se remémorer les moments précieux (Premiers jours, 2019), à prendre conscience de sensations aussi simples que plaisantes (Pieds-Nus, 2017). […]” Extrait d’un texte de Marie Chênel, décembre 2020 . Version intégrale ici : http://base.ddab.org/kahina-loumi/text Conférence organisée en lien avec l’exposition de Kahina Loumi à La Galerie (Binic-Etables-sur-Mer) Commissariat Sarah Moyon.

    • Conférence
    • 10.05.22 → 10.05.22
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Conférence de Paul Pouvreau « Paul Pouvreau n’est pas quelqu’un de difficile. Pour concevoir ses photographies, il se contente d’espaces anodins (chantiers, trottoirs, greniers, zones commerciales) et d’objets tout aussi ordinaires pour ne pas dire quelconques (tables, chaises, cartons, journaux…). À partir de ces éléments, il construit des images humoristiques sur lesquelles on vient pourtant buter, comme si quelque chose faisait obstacle. La confusion naît des élans contradictoires qui sous-tendent ses photographies : réalisées avec des matériaux modestes mais avec une très grande minutie, drôles mais teintées d’une certaine gravité, toujours sur la ligne de crête entre sérieux et burlesque. En cela, le travail de Paul Pouvreau se rapproche des films de Buster Keaton, on y retrouve le même sens du déséquilibre, de la surprise et un même penchant pour l’incertitude.
      La simplicité du travail de Paul Pouvreau n’est toutefois qu’apparente. Il s’appuie en effet sur des recherches et des repérages précis, où cadrage et composition des plans sont essentiels.
      L’exposition Empreinte du reste, volume du manque présentée à L’imagerie de Lannion jusqu’au 26 mars 2022 rassemble une cinquantaine d’œuvres de Paul Pouvreau, datant de la fin des années 1990 à aujourd’hui. (…) On y perçoit de quelle manière l’artiste rejoue avec ses photographies certains genres majeurs de l’histoire de la peinture (la nature morte, le paysage) ou principes esthétiques de mouvements artistiques du XXe siècle (le pop art, l’art conceptuel).
      (…) Que ce soit dans ses dessins — où il retravaille des pages de journaux et des dépliants publicitaires par remplissage — ou dans sa nouvelle série photographique où il transforme par des jeux d’échelle et de lumière des sacs plastiques en d’éloquents masques de tragédie grecque, c’est toujours le même plaisir de faire qui l’anime. C’est ce plaisir de la fabrication qui lui permet de donner corps à des pensées et des formes, aussi fragiles soient-elles en apparence. » Synthèse du communiqué de l’exposition Empreinte du reste, volume du manque diffusé par le centre de photographie L’Imagerie (Lannion).

      Paul Pouvreau est diplômé de École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Bourges et a enseigné à l’école supérieure d’art du Mans ainsi qu’à l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’ Arles. Son travail artistique a fait l’objet de nombreuses expositions (Centre Pompidou, MAC VAL, CRAC de Sète, Frac Basse-Normandie, Galerie Les Filles du Calvaire, Paris et Bruxelles, et récemment au Centre photographique d’Île-de-France avec « Le Magazine des jours »).

    • Conférence
    • 09.03.22 → 09.03.22
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • Prolongation “Je gagne en épaisseur” Clémence Estève  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vernissage_Clemence_Esteve_Saint-Brieuc_10Nov21-43_PhotographieMrEsteve-scaled.jpg
    • 02.03.22 → 21.05.22
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    •  

      Que je ferme les yeux ou que je les ouvre en grand, que j’en cligne un pendant que l’autre reste fixe, que je mette mon corps par-dessus ou par-dessous la couette : je gagne toujours en épaisseur.
      Quoi qu’il arrive je me stratifie, je me superpose, je me couche après couche l’une sur l’autre : quoi qu’il arrive je m’ajoute.

      Dans la société du 7/7, la transparence est de mise : architectures de verre, open spaces, objets en veille…
      Clémence Estève choisit de se tourner vers les espaces de l’intime, du repos, où l’on ne se soucie plus d’être vu ; les zones de retrait, de lâcher prise, de contemplation et d’oisiveté.
      Et si s’abandonner à la lassitude pouvait ouvrir d’autres voies de résistance et faire naître de nouvelles formes de résilience ?

       

      Cette exposition bénéficie du soutien de Documents d’Artistes Bretagne (DDAB) et des literies Valentin.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    • Conférence de Guillaume Pellay « Guillaume Pellay manie la peinture avec une grande liberté. Souvent accompagnée de performances ou de sculptures, elle s’insère dans des contextes spécifiques et quotidiens, et provoque des va-et-vient entre espaces publics et espaces d’exposition. Cette pratique de la peinture est liée à d’autres activités comme la danse, l’édition, la lecture ou la cueillette. C’est de la rencontre entre ces différentes formes esthétiques que naissent les récits que l’artiste développe dans son travail. Ce goût pour les croisements se retrouve dans les nombreux autres projets qu’il mène avec d’autres. Depuis 2018, il réalise ainsi avec l’artiste Blaise Parmentier un travail qui s’enracine dans la pratique du graffiti et du tag, tandis qu’avec Mathieu Julien il a créé en 2013 les Éditions Peinture dédiées à la documentation et à la discussion autour des pratiques du graffiti actuel. Membre des collectifs Moderne Jazz, Monstrare et ÒÒÒ (Die Drei), il est aussi co-programmateur du festival de performances Setu. » Extrait du communiqué de l’exposition “Blé” de Guillaume Pellay, présentée à 40m3, Rennes jusqu’en décembre 2021.

    • Conférence
    • 14.12.21 → 14.12.21
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    • Conférence de Julien Meert
      Julien Meert est né en 1983, il vit et travaille à Bruxelles. Son travail, déployé dans une grande variété de médiums, tend à annuler la hiérarchie séparant les catégories du champ visuel par un mélange de langages, rassemblant au sein d’une même œuvre le geste débridé de l’expressionnisme abstrait et la rigueur technique d’un artisanat détaillé.

      Le travail de Julien Meert a récemment été montré dans les galerie Krieg, Hasselt (2020), Sorry we’re Closed, Bruxelles (2018), Clearing, Bruxelles, (2016), au Wiels – centre d’art, Bruxelles (2015) et dans la galerie Balice Hertling, New-York (2015).

    • Conférence
    • 23.11.21 → 23.11.21
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2022
    • “Je gagne en épaisseur” Clémence Estève Que je ferme les yeux ou que je les ouvre en grand, que j’en cligne un pendant que l’autre reste fixe, que je mette mon corps par-dessus ou par-dessous la couette : je gagne toujours en épaisseur.
      Quoi qu’il arrive je me stratifie, je me superpose, je me couche après couche l’une sur l’autre : quoi qu’il arrive je m’ajoute. Dans la société du 7/7, la transparence est de mise : architectures de verre, open spaces, objets en veille…
      Clémence Estève choisit de se tourner vers les espaces de l’intime, du repos, où l’on ne se soucie plus d’être vu ; les zones de retrait, de lâcher prise, de contemplation et d’oisiveté.
      Et si s’abandonner à la lassitude pouvait ouvrir d’autres voies de résistance et faire naître de nouvelles formes de résilience ? Clémence Estève, née en 1989 à Marseille, est dipômée de l’EESAB – site de Rennes, elle vit et travaille à Quimper.
      http://base.ddab.org/clemence-esteve Cette exposition bénéficie du soutien de Documents d’Artistes Bretagne (DDAB) et des literies Valentin.

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CLEMENCEESTEVE©margotmontigny-0655.jpg
    • 12.11.21 → 11.02.22
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    •  "Frontières" Conférence de Julie C. Fortier
      “Le Canada a la particularité d’avoir la frontière terrestre non militarisée la plus longue au monde : 8 891 km. J’ai grandi avec cette frontière comme un personnage fantôme, une présence absente. Elle était un personnage à part entière avec ses histoires de contre-bande au temps de la prohibition, d’immigration clandestine pendant la guerre, des amérindiens qui n’en n’avait cure et qui faisait le trafic de cigarettes par la forêt, les rivières et les lacs. Pour moi, travailler avec les odeurs c’est travailler en partie avec cette idée d’une impossibilité de la frontière. C’est nécessairement transgressif et politique. Les odeurs sont comme les amérindiens, elles se moquent des frontières. Elles font ce qu’elles veulent, elles se déplacent, vous embrasse, pénètre votre corps par la respiration et vous transforment.”

      Artiste d’origine canadienne dont le travail mélange son intérêt pour le paysage, la disparition et le temps d’une part, et d’autre part une pratique fondée sur des expériences olfactives et gustatives.
      Deux et Le quotidien de l’Art.

    • Conférence
    • 28.09.21 → 28.09.21
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    • Jason Glasser, Music For Evenings 

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/jason-1.jpg
    • 18.05.21 → 15.10.21
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Jason Glasser est un artiste protéiforme : plasticien et musicien, il prend plaisir à brouiller les pistes, transmettant une énergie pop à ses œuvres plastiques et intégrant des approches expérimentales à ses projets musicaux (chant, violoncelle, guitare…).
      Ses œuvres s’inspirent de la culture pop américaine dans laquelle il a grandi : de la mythologie du Far Ouest en passant par les conquêtes esthétiques d’Andy Warhol, les aventures naïves de Phillip Guston ou les extravagances colorées de Ken Price.
      Il produit des peintures sur pare-brise, sur tissus, sur filet ou sur toile ; des dessins fixes et animés ou des installations dont l’apparente simplicité lui permet d’orchestrer d’innombrables nuances poétiques entre abstraction et figuration.

      Music For Evenings est le titre d’une récente série de peintures de Jason Glasser. Il évoque pour l’artiste l’ambiance contemplative de l’« heure dorée » où la couleur s’intensifie juste avant de se dissoudre dans la nuit.

      Cette série de grandes toiles est le résultat d’expériences croisant la peinture à des techniques empruntées à la gravure, au collage et au cyanotype (l’ancêtre de la photographie, inventé au début du XIXe siècle).
      Des silhouettes, des formes simples, des paysages apparaissent par un jeu de faibles contrastes sur des plages de couleurs très intenses et fluides.
      Elles forment une série d’images qui semblent imprimées par le soleil et invitent l’imaginaire à compléter ce qui est parfois à peine révélé.

      Jason Glasser tente ici d’incarner la nature transitoire de la vision dans le milieu statique de la peinture.

      Deux œuvres vidéo de Jason Glasser sont présentées dans le salon de projection : “Anthem” (2021), est un prolongement animé des expériences menées pour la série Music For Evenings auquel se joint une composition musicale chantée par l’artiste. “Charms” (1996), est un extrait d’une de ses premières expériences vidéo, produite à l’époque de ses études à New-York, où l’intérêt pour les impressions solaires et les compositions “low fi*” apparaît déjà.
      _
      Né en 1968 dans le Connecticut (USA), Jason Glasser vit et travaille à Paris.
      Il est diplômé du Hunter College (New-York).
      Depuis la fin de ses études, son travail se nourri de collaborations dans le champ de l’art (Mains d’Oeuvres ; La Chapelle St-Jacques centre d’art de St-Gaudens ; Parker’s Box gallery New-York ; Superéditions Paris…), de la musique (groupes Clem Snide et Fruitkey ; collaborations avec Etienne de Crécy) et du design (scénographie du spectacle “Sur les Chemins de Patti Smith” ; design de textiles pour la créatrice Vanessa Seward).
      _
      * Lo-fi (abr. de low-fidelity, « de basse fidélité ») est une expression apparue à la fin des années 198O aux Etats Unis pour désigner certains groupes ou musiciens underground adoptant des méthodes d’enregistrement primitives pour produire un son « sale », volontairement opposé aux sonorités jugées aseptisées de certaines musiques populaires.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    • Conférence de Jason Glasser
      Jason Glasser évoquera en Facebooklive les points de départs et les évolutions récentes de ses recherches artistiques ; son parcours et ses collaborations dans le champ de l’art, de la musique et du design ainsi que l’exposition qu’il a conçue pour la galerie Raymond Hains (à découvrir à partir du 19 mai). Le public pourra poser des question sous forme de commentaire. Jason Glasser est un artiste protéiforme, plasticien et musicien, il prend plaisir à brouiller les pistes entre les deux domaines, transmettant une énergie pop à ses œuvres plastiques et intégrant des approches expérimentales à ses projets musicaux (chant, violoncelle, guitare.). Ses œuvres s’inspirent de la culture pop américaine dans laquelle il a baigné pendant son enfance, de la mythologie du Far Ouest aux cartoon en passant par les conquêtes esthétiques d’Andy Warhol ou les aventures naïves de Phillip Guston. Il produit des peintures sur verre, sur tissus, sur filet ou sur toile ; des dessins fixes et animés et des installations dont l’apparente simplicité lui permet d’orchestrer d’innombrables nuances poétiques entre abstraction et figuration. Né en 1968 dans le Connecticut (USA), Jason Glasser vit et travaille à Paris. Il est diplômé du Hunter College, City University of New York & University of Massachusetts Le centre d’art La Chapelle Saint-Jacque a produit un entretien illustré avec l’artiste consultable ici : http://lachapelle-saint-jacques.com/…/jason-glasser…/

    • Conférence
    • 11.05.21 → 11.05.21
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    • Conférence de Manon Cezaro et Alexis Jamet
      Alexis Jamet est designer graphique et illustrateur. Après plusieurs années à travailler pour des studios et marques en Espagne, Amérique du Nord et Angleterre, il vit désormais à Paris et travaille pour les domaines de la culture, la mode, l’art, et la musique. Il partage son temps entre travaux de commandes et projets personnels dirigés vers les arts visuels. Manon Cezaro a obtenu son diplôme des arts décoratifs de Strasbourg dans la section illustration en 2016. A l’école elle co-fonde le collectif Zuper, un collectif d’auto édition de cinq membres qui travaillent autour de l’objet imprimés, ensemble ils réalisent des revues expérimentales, livres, posters… Manon partage désormais son temps à Paris entre sa pratique d’illustratrice et plasticienne et la réalisation de décors dans le domaine du set design. Manon et Alexis collaborent depuis trois ans sur des projets d’édition, d’expositions et de résidences. Dans un premier temps à distance, puis depuis peu dans un atelier partagé, ces projets communs sont l’occasion d’expérimenter et de mêler leurs savoir-faire.
      Toujours à la recherche d’une harmonie de nuances, de formes et de tons, ils composent leurs images parallèlement ou ensemble en ne se limitant pas à une technique ou à un médium.

    • Conférence
    • 16.03.21 → 16.03.21
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    • MOUBILISATION GÉNÉRALE !
      A compter du 9 mars 2021 et jusqu’à réouverture des lieux culturels Depuis Mars 2020, les panneaux d’affichages annoncent des événements annulés ou reportés. Les lieux d’art n’accueillent plus nos moments de rêve, de danse ou de respiration commune. Nos vies associatives, artistiques et culturelles sont au ralenti. Fatigués de ne plus pouvoir vibrer ensemble, nous lançons un appel à la protestation par la créativité. CROQUONS NOS AMI.E.S LÉTHARGIQUES, NOS ENFANTS INACTIFS, NOTRE CHAT AVACHI, DESSINONS NOTRE AUTOPORTRAIT DANS UN MOMENT D’ENNUI ET AFFICHONS NOS DESSINS SUR LE PANNEAU D’AFFICHAGE LIBRE LE PLUS PROCHE DE CHEZ NOUS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX, MERCI DE PARTAGER VOS CONTRIBUTIONS AVEC #fetedudessin #moubilisation _ Proposition de l’artiste Clémence Estève et de l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc dans le cadre de son programme renouvelé de “Fête du dessin”. L’école des beaux-arts de Saint-Brieuc est un service de la ville de Saint-Brieuc. Ce projet est soutenu par Sennelier.

    • Fête
    • 09.03.21 → 09.03.21
      Fête
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2021
    • Conférence de Yoan Sorin
      Yoan Sorin vit et travaille à Marseille. Il est diplômé de l’École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole et des universités de Montréal et de Cuenca.  
      Yoan pratique la performance au même titre que la sculpture ou la peinture dont le tout participe autant d’une pensée de la trace que d’une forme de Chaos Monde pour emprunter à Edouard Glissant quelques notions. Et en effet, à la manière du journal de bord, la pratique de Yoan Sorin se décline selon des mythologies éclatées que l’artiste actualise à mesure de dessins et d’installations, de peintures et de performances. Comme il exerce son regard caustique et parfois acide, Yoan Sorin conjugue la prise de notes et la confection d’objets qui s’appréhendent sous le mode de rébus, slogans ou d’aphorismes, lieux de collusions de représentations. Prolixe et incisive, à l’image de ses nombreux carnets de dessin qu’il remplit de façon régulière, sa production conjugue craft et low tech, mauvais esprit et sens de la dérision.
      Son travail a été présenté, entre autres, à la Friche la Belle de Mai (Marseille, 2015), au Frac des Pays de la Loire (Nantes, 2016), au MNAC (Bucarest, 2016), au Nada lokal (Vienne, 2018), à la Hunter East Harlem Gallery (New York, 2018), au CAC Bretigny en 2019. Il est accompagné par la galerie 14n61w à Fort de France depuis 2018.
      En ligne avec Facebook Live de l’école.

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Yoan-Sorin.jpg
    • 02.02.21 → 02.02.21
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • «Des clins d’œil en cascade» de Clémence Estève “RE-GARDER : se saisir de ce que l’on voit, de ce qu’on nous montre.
      Regarder en arrière pour proposer un “en avant”.
      Alors comme échauffement, j’ai envie de commencer par fermer un oeil, le faire cligner et puis, pourquoi pas, de fermer les deux… et faire défiler mes minces archives.
      C’est une forme de perception à rebours, qui oublie, transgresse, altère, puisqu’après tout, toute bonne histoire est avant tout affaire de point de vue.
      Retrouvons-nous, les yeux ouverts ou fermés, un mardi, à midi.” Clémence Estève
      Clémence Estève est née en 1989 à Marseille, diplômée de l’EESAB – site de Rennes, elle vit et travaille à Quimper. La galerie Raymond Hains lui consacrera une exposition personnelle en septembre 2021

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/clémence-estève.jpg
    • 08.12.20 → 08.12.20
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • Frontières, conférence de Julie C. Fortier

    • Conférence
    • 03.11.20 → 03.11.20
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • “Le Canada a la particularité d’avoir la frontière terrestre non militarisée la plus longue au monde : 8 891 km. J’ai grandi avec cette frontière comme un personnage fantôme, une présence absente. Elle était un personnage à part entière avec ses histoires de contre-bande au temps de la prohibition, d’immigration clandestine pendant la guerre, des amérindiens qui n’en n’avait cure et qui faisait le trafic de cigarettes par la forêt, les rivières et les lacs. Pour moi, travailler avec les odeurs c’est travailler en partie avec cette idée d’une impossibilité de la frontière. C’est nécessairement transgressif et politique. Les odeurs sont comme les amérindiens, elles se moquent des frontières. Elles font ce qu’elles veulent, elles se déplacent, vous embrasse, pénètre votre corps par la respiration et vous transforment.”

      Artiste d’origine canadienne dont le travail mélange son intérêt pour le paysage, la disparition et le temps d’une part, et d’autre part une pratique fondée sur des expériences olfactives et gustatives.
      Deux et Le quotidien de l’Art.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • 5e fête du dessin / Bric à Brac

    • Fête
    • 14.10.20 → 14.10.20
      Fête
      Galerie Raymond Hains
    • Participez à un marathon de dessin au cœur d’un musée imaginé à partir de trésors prêtés par la communauté Emmaüs des Côtes d’Armor.

       

      Rendez-vous, au Forum de La Passerelle – scène nationale de Saint-Brieuc, muni d’un crayon et d’un carnet pour croquer les plus fous assemblages de couleurs, de textures, de motifs et de figures.

       

      Prenez ensuite vos carnets de dessin en photo et postez-les sur Instagram avec le hashtag #fetedudessin pour graver pour l’éternité le catalogue fait main de cette collection d’un jour, entre cabinet de curiosité, diorama et grand bazar.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • Conversation avec les éléments, conférence de François Feutrie

    • Conférence
    • 13.10.20 → 13.10.20
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • François Feutrie a étudié l’art, la géologie et le design graphique, trois disciplines qui nourrissent encore aujourd’hui sa pratique d’artiste.
      Il s’intéresse aux représentations de la nature, comme aux arts décoratifs ; aux propriétés des matériaux comme au temps qui passe.
      Il aime à faire migrer ses projets d’un médium à un autre (volume, dessin et image imprimée ou en mouvement) et d’un état à un autre: d’une main légèrement crayonnée dans la tendresse d’un bois sculpté à la viscosité d’un béton, du froid au chaud d’une plaque de cuivre, des profondeurs de la terre jusqu’aux architectures vernaculaires les plus fragiles. Ses recherches sont marquées par les questions de flux (d’informations, d’énergies) et de transformation (de matériaux, de paysages).

      Né au Mans en 1983, François Feutrie est diplômé de l’EESAB-site de Rennes et vient de rejoindre l’équipe de l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc où il enseigne les pratiques élargies du dessin auprès des étudiant·e·s de la classe préparatoire.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • Conférence d’Étienne Bernard : Le nouveau projet du Frac Bretagne

    • Conférence
    • 29.09.20 → 29.09.20
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Le Frac Bretagne constitue, depuis 1981, une collection d’art contemporain au service du territoire régional. À travers un programme d’expositions à Rennes, de diffusion en Bretagne et de documentation de la collection ainsi que de nombreux dispositifs à destination des publics, son projet artistique et culturel intitulé « Faire archipels », interroge l’avenir de l’institution à l’aune des aspirations légitimes de notre société contemporaine.

      Étienne Bernard est depuis 2019, directeur du Fonds régional d’art contemporain (Frac) Bretagne à Rennes, après avoir dirigé Passerelle Centre d’art contemporain à Brest (2013-2019), le Festival International de l’Affiche et du Graphisme de Chaumont (2007-2009) ainsi qu’un programme d’expositions dédié au graphisme au CAPC Musée d’Art Contemporain de Bordeaux (2007-2009).

       

       

      Étienne Bernard, directeur du Frac Bretagne

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • Anthony McCall, Sarkis, L’eau et les rêves

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Image-leau-et-les-rêves.jpg
      L'eau et les rêves
    • 19.09.20 → 18.12.20
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • « C’est près de l’eau que j’ai le mieux compris que la rêverie est un univers en émanation, un souffle odorant qui sort des choses par l’intermédiaire d’un rêveur. » Gaston Bachelard, “L’eau et les rêves – essai sur l’imagination de la matière”, 1942

       

      Anthony McCall, figure majeure du cinéma expérimental des années 70, est avant tout connu pour ses « solid lights » sculptant dans l’espace des volumes mouvants et changeant au grès des mouvements des visiteurs. “Line describing a Cone” est l’œuvre la plus emblématique des ses recherches. Oscillant entre sculpture, dessin et vidéo, son travail offre au spectateur une expérience tant physique que visuelle.

       

      En dialogue avec cette installation immersive sont présentées deux vidéos extraites de la série “D’après Caspar David Freidrich” de Sarkis approchant elles aussi, le moment éphémère du processus de création à travers la peinture et l’image en mouvement.

       

      Exposition produite en partenariat avec le Frac Bretagne.

       

      _________

       

      Anthony McCall

       

      “Né en Angleterre en 1946, Anthony McCall a développé à partir du début des années 1970 un travail au croisement de l’art minimal, de l’art conceptuel, de la performance et du cinéma, aujourd’hui considéré comme central dans le développement de l’art de ces trente dernières années.

      C’est d’abord à partir de recherches sur le paysage et d’interventions in situ que l’artiste développe un travail de performances, rapidement modifié par son intérêt pour le cinéma. Le film, d’abord utilisé par l’artiste pour enregistrer ses actions et installations éphémères, devient l’objet même de ses recherches. En 1973, année de son départ pour New York, Anthony McCall réalise avec Line describing a cone (ligne décrivant un cône) son premier “solid light film” (film de lumière solide). Se concentrant sur les composants premiers du cinéma (la lumière, la durée), son film en propose un renversement complet : le film n’est plus sur l’écran mais dans l’espace. Projeté dans un espace enfumé, il se construit entre le projecteur et l’écran, dans l’espace même du spectateur. Là où le cinéma traite traditionnellement d’un espace-temps déplacé (un autre lieu, un temps révolu), les films d’Anthony McCall sont, à la manière des sculptures de l’art minimal, “ici et maintenant” (…).

       

       

      Anthony McCall, “Line describing a Cone”

       

      C’est à partir de cette révolution, que l’artiste produira pendant une dizaine d’années une série d’œuvres pour projecteurs uniques ou multiples, véritables environnements lumineux où la rigueur conceptuelle n’a pour équivalent que le sentiment d’émerveillement provoqué par l’expérience de ces œuvres.

      Au début des années 2000, Anthony McCall a trouvé dans l’outil numérique la possibilité de poursuivre son travail dans des dimensions jusque-là inusitées, tout en conservant les fondements de celui-ci. Ainsi, à partir de 2005, émerge une nouvelle série d’œuvres verticales et monumentales rompant définitivement avec la position horizontale du cinéma, pour nouer de nouveaux liens avec la sculpture mais également repenser les frontières du cinéma élargi des années 1960 et 1970.” Extrait du texte de l’exposition “Anthony McCall – Solid light works”, Olivier Michelon, extrait du texte de l’exposition “La lumière comme matériau : Anthony McCall”, Les Abattoirs, Toulouse, 2013

       

      _________

       

      Sarkis

       

      Né à Istanbul dans une famille arménienne, Sarkis fait des études d’architecture et décide de devenir peintre dans les années cinquante. Depuis le début des années quatre-vingt, la transmission et la pédagogie sont au coeur des préoccupations de l’artiste, qui accorde une place importante à la mémoire, qu’elle soit personnelle ou collective. Il réalise au milieu des années quatre-vingt, des performances filmées. C’est à cette période, lors de son séjour à l’atelier Calder, que l’aquarelle apparaît en regard de ses vidéos. « Sans doute une affinité profonde relie-t-elle aux yeux de Sarkis cette matière fluide, intensément lumineuse, susceptible de diffusion, à celle du film.

      “D’après Caspar David Friedrich” est une série constituée de huit vidéos dans lesquelles l’artiste réalise des aquarelles dans l’eau d’après les tableaux du peintre romantique allemand. La caméra cadre le livre où sont reproduites les œuvres ainsi que le mouvement du pinceau diluant la couleur dans un bol. L’œuvre questionne ainsi la temporalité et le moment éphémère du processus de création à travers la peinture et l’image en mouvement.

       

       

      Sarkis, “D’après Caspar David Friedrich, Deux hommes au crépuscule”, 2007

       

      *Caspar David Friedrich (1777-1840) est un peintre romantique allemand.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • Iris, Narcisse, Violette & cie, conférence de Laure Bente
      Cette conférence propose d’aborder largement la question de la représentation florale dans l’histoire de l’art. Des sujets religieux aux vanités, de la Tulipomania aux sciences naturelles, nous aborderons également l’art moderne à partir des coquelicots de Claude Monet et des tournesols de Van Gogh qui nous amèneront vers des approches plus abstraites autour des dessins, papiers collés et peintures de Matisse ou encore des sérigraphies d’Andy Warhol. Les révolutions et les fleurs féministes de Georgia O’Keeffe et Judy Chicago nous permettront d’ouvrir à la création contemporaine. Laure Bente est enseignante en histoire de l’art à l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc et commissaire d’exposition.

    • Conférence
    • 11.02.20 → 11.02.20
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • Bouquet. Julie Budet, Eva Taulois, Anaïck Moriceau

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/tim-lahan-daisies.jpg
    • 23.01.20 → 29.03.20
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Exposition du 23 janvier au 29 mars 2020
      Entrée libre du mercredi au dimanche, de 15h à 18h, sauf jours fériés.

      Depuis l’antiquité et jusqu’à la période la plus contemporaine, des catalogues d’ameublement jusqu’aux révolutions, oeillets, roses, jasmins & consorts nourrissent les imaginaires. C’est du côté d’un héritage graphique et pictural à la croisée de la peinture, du dessin et des arts décoratifs que cette exposition s’aventure.

      Amoureuse des formes simples et du travail sur la couleur, Anaïck Moriceau porte depuis plus d’une dizaine d’année un projet indépendant d’édition de multiples d’artistes. Après ses études aux beaux-arts de Rennes puis de Bruxelles, elle installe son atelier de sérigraphie à Saint-Brieuc, sa ville natale, où, elle invite des artistes des quatre coins du monde à venir collaborer dans le cadre de résidence qu’elle auto-produit. Sa collection compte aujourd’hui plus de 150 sérigraphies et parmi elles, plus de 30 estampes figurant des fleurs. La sélection qu’elle présente dans le cadre de cette exposition permet de croiser des figures emblématiques de différents champs des arts visuels : design graphique, illustration, peinture, céramique et dessin.).

      Eva Taulois, regarde de près des savoir-faire artisanaux et industriels et se les approprie. Elle dessine, taille, recouvre, modèle, peint, orchestre des scénographies. Ses oeuvres et agencements d’objets sont marqués par le purisme, doctrine moderne définie en 1918 par Amédée Ozenfant et Le Corbusier, préconisant une fusion de l’art et de la vie, autour de formes simples, permutant peinture, sculpture, architecture, design, mobilier, vêtement… Elle crée ici une grande peinture murale et assemble plusieurs volumes, sculptures et peintures en dialogue avec les éditions d’Anaïck Moriceau.

      Emboîtant les pas de Robert Filliou qui nous a dit que “l’art, c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art”, Julie Budet choisit d’aller puiser sa matière dans la pratique actuelle de l’art floral en allant à la rencontre d’une amatrice inscrite au club de composition florale de Saint Donan, qu’elle prend pour point de départ d’un projet filmique nourri d’une approche sonore ASMR (“L’ASMR – de l’anglais Autonomous Sensory Meridian Response, que l’on peut traduire par « réponse autonome sensorielle culminante » – est un sigle qui décrit une sensation distincte, agréable et non sexuelle de picotements ou frissons au niveau du crâne, du cuir chevelu ou des zones périphériques du corps, en réponse à un stimulus visuel, auditif, olfactif ou cognitif (…).” source Wikipédia).

      Aujourd’hui, le regard porté sur le vivant change et de nouveaux questionnements – souvent inquiets – sur la relation de l’homme à son environnement se posent. Sans y apporter de réponses univoque, cette exposition se veut faire écho à la récente tribune des écoles de design et d’arts décoratifs, revendiquant de ne pas se situer “ dans la perspective comptable et finie d’un monde exploitable et litté­ralement profitable, mais dans l’horizon incalculable et infini d’un monde habitable et hospi­talier”. (Libération, 9 décembre 2019).

      Sérigraphies : Claire Decet, Anne Brugni, Atelier Bingo, Brigade cynophile + Harrisson, Jessica Hans, Fanny Gentle,  William Luz, Mary Manning, Marchus Oakley, Françoise Petrovitch, Nicolas Peuch, Andy Rementer, Andreas Samuelsson, Paul Wackers – éditions Anaïck Moriceau.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2020
    • conférence sandwich Eva Taulois  

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Conférence-dEva-Taulois.jpg
    • 21.01.20 → 21.01.20
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    •  

      Eva Taulois a grandi au bord de la mer. Après plusieurs années passées à Paris, elle vit désormais à Nantes, où elle a installé son atelier dans une ancienne piscine. Elle raconte des histoires avec des formes et donne très souvent des titres de morceaux de musique à ses oeuvres. Elle aime s’assoir dans des expositions comme on s’assoit devant un paysage.

      Depuis sa formation à l’école des beaux-arts de Brest, Eva Taulois s’intéresse à la souplesse des matériaux, à leur capacité à recouvrir un objet. Elle regarde de près des savoir-faire artisanaux et industriels et se les approprie. Elle dessine, taille, recouvre, modèle, peint, orchestre des scénographies. Ses oeuvres et agencements d’objets sont marqués par le purisme, défini en 1918 par Amédée Ozenfant et Le Corbusier, doctrine moderne préconisant une fusion de l’art et de la vie, autour de formes simples, permutant peinture, sculpture, architecture, design, mobilier, vêtement. Dans ses récentes propositions, l’exposition devient le théâtre des objets qu’elle crée. Elle se plaît à imaginer ses oeuvres comme des personnages qui dialogueraient entre eux, qui « vivraient leur vie» entre art minimal et art de la scène ainsi qu’entre abstraction et codes culturels.

       

       

       

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Maki Suzuki, “Du travail infantile : les travers de l’exploitation”
       
       

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Maki-Suzuki.jpg
    • 03.12.19 → 03.12.19
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • “Cette conférence a été écrite en réponse à une question de ma fille de sept ans (alors) : est-ce que tu fais des choses sans moi ?
      La réponse n’est pas venue tout de suite car effectivement mon travail d’artiste et mon travail de graphiste l’incluent la plupart du temps,
      j’ai donc mis en place une série de questions que je me pose sur les statuts de nos collaborations. Est-ce que je l’exploite?” Maki/Åbäke

      Åbäke est un collectif fondé par Patrick Lacey, Kajsa Stahl, Maki Suzuki et Benjamin Reichen.
      Åbäke est un collectif aux activités multiples : designers graphiques, Dj’s, peintres, photographes, curateurs ou professeurs, ils conçoivent des éditions, du mobilier,
      des installations… Leurs projets impliquent souvent des collaborations avec des personnes extérieures au collectif. Åbäke a notamment co-fondé la maison d’édition
      Dent de Léone et a également enseigné le design graphique au Royal College of London
    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Conférences sandwich

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Les-choses-dun-monde-autre-visite-avec-Bruno-Persat.jpg
    • 06.10.19 → 05.11.19
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Dimanche 6 octobre, à 17h
      Visite avec Bruno Persat de l’exposition
      Les choses d’un monde autre//

       

       

      Mardi 8 octobre de 12h15 à 13h15 Conférence-sandwich 

      Zéro de Conduite
      Refaire l’école : étude de cas de pédagogies alternatives par Pedro Morais//

       

       

      Mardi 5 novembre de 12h15 à 13h15

      Conférence-sandwich de Joachim Monvoisin

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Bruno Persat, Les choses d’un monde autre

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/BrunoPersatcartonRV_Page_1.jpg
    • 19.09.19 → 08.12.19
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • “Avec pour toile de fond l’Ouest américain et le territoire indien Hopi, l’exposition propose une expérience sur les matérialités de l’image et de la mémoire. Entre scénographie, récit de voyage et fiction, l’exposition rejoue pour le visiteur le moment de la découverte d’un lieu. Les Hopis qui peuplent ce lieu accueillent de longue date artistes et chercheurs mais ont choisi dans les années 40 de ne plus laisser documenter de leur territoire par d’autres qu’eux-mêmes. A la manière de l’enquête, Bruno Persat ébauche un itinéraire fantasmatique et cinématique, où s’impressionnent paysage et Histoire, souvenir et documentaire, idée et sentiment des choses.” Frederic Emprou

       

      • Conférence de Bruno Persat : mercredi 18 septembre à 12h15
    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Les livres d’artistes pour enfants et la photographie, conférence-Sandwich de Paul Cottin

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Conférence-de-Paul-Cottin.jpg
    • 07.05.19 → 07.05.19
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Dans l’histoire des ouvrages destinés à l’enfance et à la jeunesse, ceux illustrés par la photographie, viennent rarement à l’esprit. La richesse et la diversité de cette production mérite pourtant qu’on s’y intéresse, d’autant que de grands noms de la photographie ont été des acteurs de cette production : Balthasar Burkhard, Claude Cahun, Robert Doisneau, Duane Michals, Sarah Moon, Alexandre Rodtchenko, Cindy Shermann, William Wegman… (…) Les photographes ne sont pas les seuls a s’être saisi de l’outil photographique pour produire des œuvres à destination de l’enfance et la jeunesse. Cela concerne également des personnalités du monde de l’art. Au-delà de la caractéristique internationale et ancienne de cette production, ce qui surprend est la grande diversité des formes, des écritures et l’entremêlement des modes d’expression, entre photographie, texte, graphisme, montage. C’est à la découverte d’une part de cet univers d’une grande liberté de ton et de forme que se propose de partager cette conférence.

      Paul Cottin a effectué un parcours professionnel au sein du monde de l’art et de la culture, entre théâtre et photographie. C’est à La Filature, Scène Nationale de la ville de Mulhouse qu’il intègre son intérêt ancien pour la photographie à son parcours professionnel. Pendant dix ans, de l’ouverture de La Galerie de La Filature consacrée à la photographie, à son départ pour fonder et diriger le Centre d’Art GwinZegal, il conçoit une cinquantaine d’expositions, d’André Kertész à Jacob Holdt, en passant par Sonja Braas, Sven Johne, Nathalie Czech, Kenneth Josephson, Malick Sidibé, Jan Svoboda, Jakob Tuggener…

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • L’eau des limbes, Dewar et Gicquel

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Leau-des-limbes-Daniel-Dewar-et-Grégory-Gicquel.jpg
    • 26.04.19 → 30.06.19
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    •  

      Nés respectivement en 1976 à Forest of Dean (Royaume Uni) et en 1975 à Saint Brieuc, Daniel Dewar et Grégory Gicquel – qui se sont rencontrés en école d’art en 1998 et collaborent toujours ensemble depuis – ont pris le parti d’un amateurisme assidu et autodidacte. Ils se sont appris à travailler la terre crue, la céramique, la pierre, le tissage et plus récemment, le bois, allant parfois jusqu’à construire eux-mêmes les outils (métier à tisser géant, four a bois…) nécessaires à leur production.

      Il y a une étrangeté persistante, presque une inconvenance, dans les croisements anatomiques, zoologiques, érotiques ou pastoraux qui s’opèrent dans l’iconographie du duo, et le fait qu’elle prenne souvent la forme de mobilier domestique ne fait que l’accentuer.

      Leurs sculptures sont classiquement et sans aucun complexe figuratives, mais ne tentent pas de représenter le réel comme l’art figuratif le fait si souvent ; elles emploient des techniques populaires, vernaculaires (vues de loin, elles pourraient sembler toutes droit sorties d’un tranquille chalet de montagne), mais sapent le langage habituel de cette tradition ; elles semblent démodées, mais sont également conceptuelles et résolument contemporaines ; et finalement, leurs effets sont séduisants mais en quelque sorte trop impolis et déconcertants pour plaire directement. A la fois sublimes et ridicules – comme l’a relevé Zoé Gray – elles posent la question de la différence entre sculpture et objet de design, entre art et décor, entre artiste et artisan, entre une chose à contempler et une chose a utiliser, entre majeur et mineur.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Conférences-sandwich / Aurélie Ferruel et Florentine Guédon

    • Conférence
    • 26.03.19 → 26.03.19
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • À la source de la pratique d’Aurélie Ferruel et Florentine Guédon se trouve un intérêt partagé pour la tradition, en tant que lien générationnel, vecteur de transmission de gestes et de savoirs. Outre leurs héritages culturels respectifs, leur travail plastique intègre des codes identitaires de divers groupes tels que des tribus, des confréries locales, des cercles familiaux, que les deux artistes observent et traversent à la manière d’anthropologues et dont elles s’approprient les cultes et les esthétiques pour en créer de nouveaux. Cette conférence s’inscrit dans le cadre du projet Une villa à soi, une résidence mobile pour dix artistes femmes, entre la Villa Rohannec’h à Saint-Brieuc et Cette Arts Danube en Roumanie.

       

      Mardi 26 mars 12h15

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Elsa Sahal & Guillaume Pinard, Cloune

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Cloune-proposition.jpg
    • 25.01.19 → 07.04.19
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Elsa Sahal, Guillaume Pinard

      Cloune est une des nombreuses graphies que le personnage théâtral puis circadien – mieux connu sous le terme anglo-saxon de clown – a connu. Ce mot viendrait du germanique klönne qui signifie motte de terre. On trouve également cette source dans les mots anglais clod et clot qui signifient aussi bien motte que balourd, plouc. Le clown désigne donc ce bouseux qui arrive à la ville et qui va en dérégler les convenances par son comportement. On comprend alors mieux pourquoi le duo de l’Auguste et du clown blanc s’est imposé ; un couple dans lequel l’imprévisible et la maladresse advient sous le regard atterré d’un représentant de l’ordre et de la bienséance.
      Dans cette exposition qui fait se rencontrer Guillaume Pinard et Elsa Sahal, il s’agit bien d’un numéro. Et s’ils n’ont pas transformé la galerie Raymond Hains en piste aux étoiles, les atours d’un spectacle clownesque sont présents.
      Auguste ? Le maquillage, le masque, le grotesque et les postures dégingandées traversent les figures en céramique émaillée d’Elsa Sahal.
      Clown Blanc ? Guillaume Pinard renvoie la balle à sa co-exposante en dé-mesurant certaines de ses œuvres dont il exacerbe les matières et les formes organiques dans des décors monumentaux en trompe l’œil.
      Aussi, cette exposition est-elle un jeu de miroirs déformants entre deux artistes qui aiment utiliser des techniques classiques, les contraintes orthodoxes de traditions pour les corrompre et mieux s’en amuser

      _

      « Abstraites et figuratives, adorables et abjectes, élégantes et dégingandées, masculines et féminines, pathétiques et percutantes, les céramiques d’Elsa Sahal donnent naissance à un monde aussi troublant que réjouissant. »

      Parce que cette phrase de Mara Hoberman pourrait tout aussi bien s’appliquer aux œuvres de Guillaume Pinard ; parce que ces deux artistes, tous les deux à leur façon ancrés dans un XXIème siècle de retour à la forme et à son développement dans l’espace, renouvellent les techniques dites traditionnelles – pastels, peinture, fusains pour l’un ou céramique et émaux pour l’autre – nous faisons le pari de les inviter à une première collaboration.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2019
    • Guillaume Pinard

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Rosso.jpg
    • 15.01.19 → 15.01.19
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Guillaume Pinard développe une œuvre polymorphe, où le dessin, la peinture et l’écriture ont une bonne part.
      Artiste doté d’une palette graphique considérable, Guillaume Pinard scrute avec une douce ironie les occurrences et les significations cachées dans toutes les formes de discours, en cherchant à vicier les hiérarchies.

      Depuis le personnage archétypal de “con-con” que l’on trouve dans ses premières expositions, jusqu’à ses œuvres récentes, son travail tient pour dénominateur commun une certaine simplicité formelle et la mise en présence de personnages énigmatiques.

      Adepte des zones et des états transitoires, Guillaume Pinard reprend volontiers à son compte la phrase de Walter Benjamin dans Le livre des passages : « Les constructions de l’histoire sont comparables à des ordres militaires qui tourmentent et casernent la vraie vie. À l’inverse, l’anecdote est comme une révolte dans la rue. Elle nous rend les choses spatialement proches, elle les fait entrer dans notre vie (…) il faut conserver cette technique de la proximité pour toutes les époques de l’histoire, au niveau du calendrier. »

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • Romain Guillet, conférence-sandwich, 12:15

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/c5e1874806e03ab0_3322-w400-h504-b0-p0-home-design.jpg
    • 20.11.18 → 20.11.18
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    •  

      Romain Guillet développe son travail de designer dans divers contextes (aménagement, scénographie, mobilier…). Dès la fin de ses études, il rejoint pendant 2 ans lʼéquipe de Mathieu Lehanneur et co-fonde simultanément le studio STATUE. STATUE est primé au VIA design 2013 et expose ses projets textiles à Amsterdam, Milan, et Paris. Parallèlement, il signe des projets dʼaménagement pour le Centre Pompidou, le musée des Beaux-Arts de Paris, le Printemps de septembre à Toulouse ou la Fondation Lafayette Anticipation. Il collabore régulièrement avec
      la plasticienne et scénographe Nadia Lauro sur des installations pour la danse contemporaine, ainsi quʼavec de nombreux artistes tels que Camille Blatrix, Jean-Luc Moulène ou Olaf Nicolai.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • Madison Bycroft, conférence-sandwich, 12:15

    • Conférence
    • 02.10.18 → 02.10.18
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Conférence en anglais avec traducteur

       

      Madison Bycroft (1987, Australie) produit, à lʼinvitation de la galerie Raymond Hains et des Ateliers de Rennes – biennale dʼart contemporain, sa première exposition dʼenvergure en centre dʼart. Ses recherches balaient le spectre des communications, navigant de lʼarticulé à lʼinarticulable. Sa production se déploie sous forme de vidéos, de performances et de sculptures.


      Après son master au Piet Zwart Institute of Fine Art (Rotterdam) en 2016, Madison Bycroft a montré ses travaux à la Biennale de Sharjah (Beyrouth, Liban), à Adelaïde (Marseille) en association avec Triangle France, ainsi quʼà Münster (Allemagne), Athènes (Grèce), Christchurch (Nouvelle-Zélande) et New-York (USA).

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • Madison Bycroft, International Waters

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1Madison-Bycroft_Jolly-RogerAndFriends-vidéo-extraite-de-l-installation-International-Waters_Co-production-galerie-Raymond-Hains-et-Ateliers-de-Rennes.jpg
    • 29.09.18 → 02.12.18
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    •  

      Madison Bycroft (1987, Australie) produit, à lʼinvitation de la galerie Raymond Hains et des Ateliers de Rennes – biennale dʼart contemporain, sa première exposition dʼenvergure en centre dʼart. Ses recherches balaient le spectre des communications, navigant de lʼarticulé à lʼinarticulable. Sa production se déploie sous forme de vidéos, de performances et de sculptures.

      Têtes de Minotaure en papier mâché, mollusques langue pendue, personnages grimés ; telles sont les figures auxquelles Madison Bycroft donne vie dans ses vidéos, sculptures et performances. Souvent au coeur de dispositifs théâtraux, et ce quʼils comprennent comme décors, travestissements et monologues, ces personnages examinent la façon dont nous communiquons entre individus, espèces et les [im] possibilités de la traduction dʼune parole, dʼune émotion. Récemment, lʼattention de lʼartiste sʼest portée sur les homophones, ces mots similaires à lʼoreille mais dont les orthographes et significations diffèrent. Au-delà des jeux sur le langage quʼil induit, lʼhomophone a une dimension plastique et politique : sous une uniformité de surface se cache une multiplicité de sens ; sous une même bannière peuvent se solidariser des identités résolument différentes.

      M. Bycroft envisage cette question dans « International Waters », un ensemble de nouvelles productions présentées à la galerie Raymond Hains. À travers plusieurs vignettes, le film Jolly Rodgers and Friends (2018) conte notamment lʼhistoire de deux femmes pirates embarquées sur un bateau sous les traits dʼhommes. Lʼandrogynie des personnages, les jeux de camouflage participent dʼune dramaturgie qui sʼarticule avec le reste de lʼinstallation dans laquelle on pénètre en montant sur scène. Juché·e·s sur lʼestrade, comme si nous étions les acteur·ice·s de la pièce, nous faisons face à plusieurs sculptures étranges qui sʼavèrent être notre propre public (Bad Crowd, 2018). (…)

       

      Après son master au Piet Zwart Institute of Fine Art (Rotterdam) en 2016, Madison Bycroft a montré ses travaux à la Biennale de Sharjah (Beyrouth, Liban), à Adelaïde (Marseille) en association avec Triangle France, ainsi quʼà Münster (Allemagne), Athènes (Grèce), Christchurch (Nouvelle-Zélande) et New-York (USA).

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • Elsa Sahal, conférence-sandwich, 12:15

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Elsa-Sahal-Acrobate_2012_original-1_large.jpg
    • 19.09.18 → 19.09.18
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    •  

      Toute lʼœuvre dʼElsa Sahal est marquée par un décalage singulier entre la céramique, une technique très ancienne souvent associée à lʼartisanat, et un propos contemporain, incarné et vivant. Apparue sur la scène artistique à la fin des années 90, Elsa Sahal a suivi lʼenseignement de Jeanclos à lʼÉcole nationale des beaux-arts de Paris. Au fil du temps, elle a développé un vocabulaire personnel oscillant entre une figuration inquiétante et une abstraction joyeuse, mettant en place un répertoire biomorphique étrange, un langage par lequel le corps et la féminité, sans cesse interrogés, se déploient à travers des organes et orifices isolés, ou encore des motifs viscéraux soulignés par des couleurs fortes et par lʼémail recouvrant le grès.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • Rencontre avec Stéphane Le Mercier

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/un-artiste-de-la-faim-2016.jpeg
    • 17.04.18 → 17.04.18
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Durant les années 1990-2000, la pratique artistique de Stéphane Le Mercier s’est principalement développée à l’étranger (Dublin dans le cadre de la Villa Médicis Hors Les Murs, Budapest et Stuttgart). Depuis lors, mettant en tension des éléments hétérogènes (ready-made textuel et livre d’artiste, typographie et sculpture post-minimale), il tente de faire émerger des formes, des récits «polyglottes».

      Stéphane Le Mercier est né en 1964 à Saint-Brieuc, doctorant à l’Université de Rennes, il vit et travaille à Marseille et enseigne à l’Ecole Supérieure d’Art et Design Saint-Étienne. Il mène actuellement un workshop avec ses étudiants à la Villa Rohannec’h, qui est notre partenaire dans l’organisation de cette conférence.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • À bonne enseigne

    • Exposition
    • 06.04.18 → 06.07.18
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Raymond Hains
      et
      Francis Baudevin, Claude Closky, François Curlet, Ryan Gander, Gavillet & Rust, Manon Recordon, Michael Riedel, Franck Scurti, Alain Séchas

      « Et, dans Le Parti pris des choses, son plus récent ouvrage, revenant sur cette assimilation des mots à une coquille sécrétée par l’homme, il s’enchante d’imaginer ces coquilles vidées, après la disparition de notre espèce, aux mains d’autres espèces qui les regarderaient comme nous regardons les coquillages sur le sable.
      « Ô Louvre de lecture, qui pourra être habité, après la fin de la race peut-être par d’autres hôtes, quelques singes, par exemple, ou quelque oiseau, ou quelque être supérieur, comme le crustacé se substitue au mollusque dans la tiare bâtarde. (…)»»

      Note de lecture de Raymond Hains publiée dans “Raymond Hains – J’ai la mémoire qui Planche”, éd. Centre Georges Pompidou, Paris, 2001, p. 106 ; citant Jean-Paul Sartre, “Situations I”, Paris, Gallimard, 1947, p. 232 [à propos de : ] Francis Ponge, “Le Parti pris des choses”, Paris, Gallimard, 1942.

       

      « Quel serait le dénominateur commun entre Raymond Hains et des artistes aussi différents que Francis Baudevin, Claude Closky, Ryan Gander, Manon Recordon, Michael Riedel, Franck Scurti et Alain Séchas ? L’exposition « À bonne enseigne », imaginée avec l’École européenne supérieure d’art de Bretagne  — site de Rennes et le département Arts plastiques de l’Université Rennes 2, nous donne une réponse en deux faces.

      Face A : une manière de synthèse de ce qu’est l’œuvre de l’enfant du pays, Raymond Hains. Des premières photographies hypnagogiques réalisées dès le milieu des années 1940 aux Macintoshages, sorte de captures d’écrans d’images de la culture populaire et savante manipulées dans Photoshop et tirées en grand format, en passant par ses images de dérives urbaines où signes typographiques et enseignes se transforment finement en un calembour ou un jeu de mots.

      Face B : un ensemble d’œuvres qui font écho, à leur manière à l’un des aspects de l’œuvre de Hains. Des mots, encore des mots, toujours des mots, au regard du papier peint Marabout de Closky, comme les interminables conversations de Hains. Les reflets d’une enseigne lumineuse, celle d’une croix verte de pharmacie, brouillés dans une flaque d’eau, promus au rang de sculpture par Franck Scurti, nous rappellent les déformations hypnagogiques du verre cannelé hainsien. La métamorphose opérée par François Curlet, du logo d’Ebay en peinture abstraite, par la soustraction de sa typographie, résonne idéalement avec l’obsession de Hains pour le signe et l’enseigne.
      De la même manière, le puissant signe de la coquille jaune et rouge, logo de la compagnie pétrolière Shell, photographiée, manipulée à de maintes reprises par Hains, trouve dans la virginale Shell d’Alain Séchas la promesse d’une belle rencontre.
      Le groupe de recherche a mené ce dialogue, parfois inattendu, entre Hains et ces artistes, avec en tête la logorrhée, aux multiples digressions et détours, de cet infatigable joueur de mots.

      « À bonne enseigne » est un objet curatorial singulier qui, modestement, avec légèreté et humour, crée une rencontre fictive entre des artistes, à la manière d’une conversation entre amis, autour d’une chope de Heineken.» [Marjolaine Lévy]

       

    • Galerie Raymond Hains
    • 2018
    • Rencontre avec Anaïck Moriceau

    • Conférence
    • 13.02.18 → 13.02.18
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Rencontre à 12h15 avec Anaïck Moriceau, sérigraphe et éditrice.
      Après ses études à l’EESAB de Rennes puis à l’Ecole Nationale des arts Visuels de La Cambre (Bruxelles) où elle développe son goût pour le dessin, la couleur et les formes simples, Anaïck Moriceau a choisi d’installer son atelier de sérigraphie à Saint-Brieuc où elle collabore depuis 2007 avec des artistes et des illustrateurs français tels que Bruno Peinado, Jochen Gerner, Mrzyk et Moriceau, Jean Jullien… ou étrangers dont Misaki Kawai (Japon), Olimpia Zagnoli (Italie), Andy Rementer (USA) ou encore Geoff McFetridge (Canada)…
      www.cargocollective.com/anaickmoriceau

       

    • Galerie Raymond Hains
    • 2017
    • Jochen Dehn, Climate Control And The Summer Of Love

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Light_JochenDehnExpostiionBullePoseeIMG4542.jpg
    • 27.09.17 → 03.12.17
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • « Ça commence avec un sac de ciment qui tombe du ciel et qui produit un trou dans la toiture d’une maison de la banlieue de Moscou.

      Je m’intéresse à la protection, aux bulles et aux idéologies, aux danses de la pluie et à d’autres technologies comme le brise-nuage de Wilhelm Reich et aussi aux environnements contrôlés tels que Monte Veritas et Biosphère 2.

      Je parle des limites, du contrôle et de la libération. Ma question principale c’est : est-ce que les erreurs, les irritations et les échecs doivent marquer les limites d’un système ou est-ce qu’ils peuvent en constituer la base ? » Jochen Dehn

      « Climate Control and The Summer of Love » est une performance centrée sur une bulle de savon gelée. Cette performance prend la forme d’une visite guidée d’un espace frigorifié. La bulle qui gèle – un cristal sphérique de la taille d’une orange – flotte sur un faible courant d’air produit par un système de ventilation dans cet espace. La présentation de la bulle est accompagnée d’un récit concernant les efforts de l’Homme à maîtriser la nature, la sienne incluse.

      Quelques images de la dernière performance de JochenDehn (photographies : Renaissance Society, Chicago, septembre 2017): http://www.renaissancesociety.org/events/1182/intermissions-jochen-dehn/

    • Galerie Raymond Hains
    • 2017
    • Alun Williams et Julien Crépieux

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Light__ALUN-WILLIAMS-LesTroisGraces_2011_GalerieRaymondHains_Light.jpg
    • 24.05.17 → 09.07.17
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Je n’oublie jamais un visage, mais pour vous je ferai une exception
      Entre imaginaire et solide enquête, Alun Williams travaille avec des personnages issus de l’histoire. Il peint tous styles, époques ou situations, mais ses toiles ont toutes pour point commun une tache de couleur en leur sein. Énigmatique au premier regard, sa recherche obéit pourtant à une logique tout aussi  originale que méthodique autour de la notion de portrait.
      Exposition produite avec la collaboration de la galerie Anne Barrault, du FRAC Limousin, du musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc et de la collection Massini (Nice).

      Microfilm
      Microfilm est une transcription, comme on l’entend en musique, de Pick Up On South Street de Samuel Fuller. La caméra de Crépieux rejoue chaque coupe, mouvement et axe de caméra en plaçant au centre de l’action un ou plusieurs moniteurs diffusant le film original mis en espace dans une demeure inhabitée. Le film ainsi rejoué danse avec le spectateur dans un décor seulement hanté par la discrète présence horschamp du corps filmant.

      Que ce soit à travers des films, des installations, des sculptures ou des collages, le travail de Julien Crépieux s’intéresse essentiellement au mouvement et à la combinaison des images qu’il explore dans des dispositifs originaux. Partant le plus souvent d’images fixes ou animés déjà produites, il en détourne l’usage habituel pour les réinvestir d’une valeur d’usage différente, empreinte d’une toute nouvelle dimension, aussi bien formelle que poétique.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Conférence de Babeth Rambault

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/1552225174.jpg
    • 17.01.17 → 17.08.16
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Babeth Rambault  perçoit ces moments où les usages quittent leurs rails et s’atomisent pour former une fission visuelle. Toutes ses oeuvres évoquent des gestes-regards-divergents, ces gestes qui s’exécutent machinalement tout en pointant l’attention ailleurs et qui forment un langage qu’on ne saurait démêler sans perdre cette sensation évidente d’amas entre chose et geste, chose et langage, concentration et distraction. Ses sculptures intègrent objets et matériaux trouvés évoquant une association qui se serait formée entre le terrain vague et le cagibi et qui s’exprime par exemple dans l’enchâssement de deux mots contenus dans le titre de l’exposition “Landbarras”. Ces arrangements s’appuient sur un certain lexique de l’assemblage, en ajustant par raccordements, imbrications, résonances de formes, des éléments hétérogènes qu’un hasard aurait rassemblés dans un même endroit.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2017
    • Babeth Rambault, Le sentier des travers

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/accoudoir-2012.jpg
    • 12.01.17 → 19.03.17
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • En détournant des objets domestiques, Babeth Rambault réalise une critique douce amère de l’univers traditionnellement échu à la gente féminine. “Son catalogue propose une somme de trouvailles techniques, de celles qui promettent dans les dernières pages des revues d’horticulture ou sur les blogs de ménagères expertes en système rien de moins que de simplifier la vie : (…) Express pour casser une ranger de noix dans un gond e porte, D’Ambiance tout aussi efficace en disposant quatre abat-jours sur les feux de la gazinière …” (extrait du texte “Le Bon coin” de Julie Portier)

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • “Documents d’artistes Bretagne”, avec Christine Finizio, directrice artistique

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/logo-ddab-horizontal-300x144.jpg
    • 06.12.16 → 06.12.16
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Documents d’artistes Bretagne (DdAB) édite en ligne depuis mars 2009, des dossiers d’artistes parmi lesquels figurent de nombreux enseignants et invités de l’école, à l’instar d’Angélique Lecaille, de Benoît Laffiché, d’Hervé Beurel ou encore de Babeth Rambault. Christine Finizio, Directrice artistique de DdAB présentera cet outil professionnel qui est aussi un lieu de sensibilisation à l’art d’aujourd’hui, en Bretagne.

       

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Conférence de Karolina Krasouli, artiste

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/portfolio-KarolinaBON.jpg.jpg
    • 18.10.16 → 18.10.16
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Karolina Krasouli est une artiste grecque qui, à l’occasion de l’exposition et du workshop qu’elle réalise à l’école, nous présentera son parcours et les oeuvres qu’elle a réalisé pour les Ateliers de Rennes.

      La découverte des Gorgeous Nothings de la poétesse américaine Emily Dickinson a constitué pour Karolina Krasouli un tournant dans sa pratique de la peinture, oscillant entre abstraction et figuration. Les « Riens magnifiques » de Dickinson, récemment découverts dans les archives de l’écrivaine, sont des manuscrits sur des enveloppes soigneusement pliées, découpées ou déchirées, de façon à ce que chacune d’entre elles constitue un support à la forme unique qui conditionne la composition graphique et l’écriture de poèmes, notes ou aphorismes. À partir de ce dispositif, pictural autant que sculptural, Karolina Krasouli a produit un ensemble de travaux, à commencer par ses propres enveloppes, peintes à l’aquarelle, devenant des motifs dont la géométrie élémentaire est infiniment singularisée par le geste du pliage répété. Agencées au mur en grille ou en ligne, elles composent des collections mais s’apparentent aussi à un langage hiéroglyphique.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Karolina Krasouli, “A thousand hours”. Les Ateliers  de Rennes / Biennale d’art contemporain  

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/adr2016-incorporated-visuel-ok-9a95d447789b8b01ee00489eece9a139.png
    • 01.10.16 → 11.12.16
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • La 5ème édition des Ateliers de Rennes a été confiée à François Piron qui en assure la direction artistique. Intitulée Incorporated!, la Biennale s’intéresse aux affects provoqués par la soumission prolongée de nos vies aux idéologies et technologies régies par l’économie. La dissolution des frontières entre privé et public, entre singularité et commun, le sentiment d’impuissance, de dépossession ; autant d’exemples des préoccupations reflétées dans les œuvres de ces artistes de différentes générations, émergents ou reconnus, réunies pour la biennale.

      Pour la première fois, l’école des Beaux-arts – galerie Raymond Hains est associée à cette manifestation. Elle accueille l’artiste grecque Karolina Krasouli, pour un projet spécifique mêlant travail photographique et vidéographique, mais aussi de la peinture.

      L’oeuvre de Karolina Krasouli sera visible simultanément au Centre d’art contemporain La Criée à Rennes.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Hippolyte Hentgen “L’Eve Future”

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2W2A18710501.jpg
    • 05.05.16 → 03.07.16
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Hippolyte Hentgen est un duo d’artistes. Il est composé de Gaëlle Hippolyte et de Lina Hentgen, respectivement nées en 1977 et 1980. Elles vivent et travaillent à Paris. En 2007 elles se rencontrent et s’amusent de quelques dessins à quatre mains. De cette complicité va naitre Hippolyte Hentgenaujourd’hui représenté par la Galerie Sémiose, à Paris.

      Fondée sur des œuvres nourries de signes ou de motifs pseudo-scientifiques, de culture populaire ou d’une imagerie surannée, cette exposition nous propose une sorte d’historiographie fictive et composite qui est le parfait reflet de leur production artistique.

      En effet, l‘univers plastique d’Hippolyte Hentgen provoque les rencontres stylistiques et les collisions artistiques, il partage en cela des points communs avec les expériences littéraires menées par Villiers de l’Isle-Adam dans son roman intitulé « LEve future » auquel le titre de l’exposition fait référence.

      L’exposition présente ainsi des histoires de femmes, des documents « d’anticipation » pseudo-scientifiques, des dessins, des collages et des assemblages spécialement conçus pour l’occasion. Si le point de départ de« LEve future » est le fantasme incarné par un personnage androïde éponyme inventé à la fin du XIXème siècle par Edison, elle est surtout le prétexte au développement d’une pratique foisonnante de peintre et de dessinateur. Car l‘ouvrage au titre évocateur et aux tournures pleines d’emphase de l’écrivain Villiers de l’Isle Adam, permet à Hippolyte Hentgen de revisiter de manière totalement décomplexée, des pans entiers de l’histoire de l’art.

      Cette exposition s’inscrit dans une série de manifestations à Rennes (Bon accueil), Langueux et Saint-Brieuc, autour du 130 ème anniversaire de « LEve future » du briochin Villiers de L’Isle-Adam.

      Commissariat : Judith Quentel

      Photographies : Hervé Beurel

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Workshop avec Anne-Laure Chamboissier, Ecoute voir ! Anne-Laure Chamboissier proposera la projection d’un film (55 mn) dont elle est l’auteure et qui se base sur des entretiens avec l’artiste poète-performer-plasticien Bernard Heidsieck, et d’autres figures majeures de la poésie sonore, de l’édition et de la performance. Cette rencontre-projection sera ouverte aux élèves amateurs de l’école de 10h30 à 12h30 avant d’être prolongée par un temps de travail et d’écoute approfondi, exclusivement consacré aux élèves de la classe préparatoire. Anne-Laure Chamboissier est considérée comme l’une des spécialiste du domaine. Outre de nombreux textes et commisssariats d’exposition, elle est depuis quelques années responsable de la programmation des performances et des concerts à la FIAC à Paris.

    • Atelier
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/bernard002.jpg
    • 18.03.16 → 18.03.16
      Atelier
      Galerie Raymond Hains
    •  

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Julie Faitot, “Véronique Joumard : champ, courant, intensité”    

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/535030_594079520745175_4656702658164591833_n.jpg
    • 23.02.16 → 23.02.16
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Cette conférence aborde l’oeuvre de Véronique Joumard dans ses rapports à la lumière et plus largement à la perception physique de l’espace : une invitation à plonger dans ce travail poétique et ludique qui mêle étroitement le visible et l’invisible. Julie Faitot est co-directrice du SHED, un nouveau centre d’art contemporain situé près de Rouen.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Véronique Joumard, Des aimants

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/2-IMG_42121.jpg
    • 30.01.16 → 10.04.16
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • A travers une pratique fondée sur une approche renouvelée des matériaux l’artiste repense tour à tour la peinture, la photographie et la sculpture dans leur rapport au processus d’apparition des images. Pour cela, elle prend en compte de manière systématique l’espace d’exposition et donc l’espace du spectateur.

      Commissaire de l’exposition : Judith Quentel

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Nicolas Aiello, Palimpseste et Cie

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Nicolas-basse-def1.jpg
    • 15.01.16 → 15.01.16
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Le palimpseste appartient plutôt au vocabulaire littéraire mais il est aussi utilisé par les artistes plasticiens. Historiquement, un palimpseste est un parchemin manuscrit dont on a effacé la première écriture afin d’écrire un nouveau texte. Nicolas Aiello, artiste et enseignant auprès de la classe préparatoire, nous invite à des traversées dans le temps et dans l’espace,dans une œuvre graphique délicate, oscillant entre cartographie et témoignage.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2015
    • Angélique Lecaille, “Sechzig Minuten”

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LecailleNebuleuseWeb.jpg
    • 18.11.15 → 18.11.15
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • Sechzig minuten s’inscrit dans le cadre du workshop Et il soulevèrent des pierres pendant des heures (1380 minutes de gestes de dessins) dispensé auprès de la classe préparatoire à l’Ecole des Beaux-arts Emile Daubé. Formée à la gravure, l’artiste y abordera le placement naturel du dessin dans sa démarche artistique jusqu’à aujourd’hui, où le glissement du dessin vers la sculpture et l’installation questionne les representations et les modes de présentation.

      Angélique Lecaille partagera son regard sur le paysage, principal thème de ses recherches. Ses oeuvres se construisent autant à partir de lectures que de collectes d’images et d’informations propre au paysage, empruntant ses sujets à la géologie, la mineralogie… Son regard rejoint celui du scientifique ou celui de l’amateur éclairé collectionnant les curiosités géologiques.

      Une approche du paysage multiple s’appuyant de références littéraires et artistiques que l’artiste nous fera partager durant ces 60 minutes (« Sechzig Minuten ») de dess(e)in.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2016
    • Philippe Durand, cinéma neige

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/basse-def2.jpg
    • 23.10.15 → 10.01.16
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Artiste photographe, Philippe Durand construit son corpus depuis 1994 en se jouant des signes urbains de notre environnement, en s’intéressant à l’envers du décor autant qu’aux vitrines, aux paysages naturels ou artificiels. En écho à l’exposition « Vallée des Merveilles 2 » qu’il prépare à Rennes et à Sète, l’EBA présente une nouvelle série qui emprunte aussi au paysage et à sa structure. à l’instar d’un collage, chaque image s’attache à révéler des formes découpées ou générées par de la neige, confrontant ainsi l’infiniment lent du minéral à l’infiniment vite de la neige. Les tirages photographiques relèvent d’un procédé lenticulaire produisant une sensation de relief ou qui changent en fonction de l’angle de vue du spectateur.

    • Galerie Raymond Hains
    • 2015
    • «Les royaumes du soleil et de la lune» conférence-projection de Benoît Laffiché

    • Conférence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/LafficheWeb.jpg
    • 14.10.15 → 14.10.15
      Conférence
      Galerie Raymond Hains
    • “Le terrain de travail de Benoît Laffiché est à l’échelle de la planète entière. Parcourant divers territoires de par le monde, il voyage à la rencontre des habitants du «village global» et tente de comprendre les enjeux de la mondialisation, les problématiques liées à l’époque postcoloniale, les contrastes nord/sud.” Extrait du Petit journal de l’exposition du Frac Bretagne, Par quatre chemins.

       

      “En un moment historique où chaque forme de vie est sous l’emprise du processus de globalisation économique, il s’agit pour l’artiste, plus que jamais, de travailler in situ et in vivo. In situ : en un lieu précis de la planète, un lieu doté de coordonnées géographiques, économiques, culturelles et humaines spécifiques, qu’il s’agit de découvrir et de comprendre. In vivo : au coeur du vivant, en dialogue avec les Multitudes. L’installation vidéo Vasanthi & Vani Theaters de Benoît Laffiché est la représentation déconstruite d’un processus de destruction. À travers l’observation du lent et patient travail de démolition d’un cinéma en Inde s’énonce un moment particulier de la vie d’une famille et d’une entreprise. L’artiste devient un membre de l’équipe, travaillant depuis l’intérieur du bâtiment à l’enregistrement de sa progressive disparition. L’enjeu de son approche documentaire est la représentation des gestes du travail. Il montre combien les ouvriers indiens sont à la fois attentifs et détachés, dans une attitude juste, dans une relation intelligente au temps qui leur est imparti pour faire disparaître une construction en récupérant et triant chacun de ses constituants pour les recycler.
      Les trois images sont diffractées dans l’espace d’exposition, comme déposées et cadrées sur des cimaises reposant à l’oblique, de grands écrans monolithiques appuyés sur les piliers et murs de la salle. Rien n’est imposé au spectateur, qui se voit invité à opérer ses propres sutures entre les images et les sons, dans la temporalité de son regard. Il s’agit pour l’artiste de fabriquer un interstice, au sein duquel il sera possible de construire une interprétation du réel. Au cours du montage, des images apparaissent, issues de bobines de films du Tamil Nadu(1), trouvées dans les décombres. C’est un film de dote, dont l’histoire entre en écho avec la situation enregistrée ici : le propriétaire du terrain sur lequel se trouve le cinéma l’a vendu car ses quatre filles doivent se marier. De ces images de fiction au regard documentaire qui les incorpore, se trouve énoncée la situation décrite par l’artiste : « Je cherchais à filmer la relation au travail d’un des acteurs majeurs de la mondialisation : l’Inde, entre Blade Runner et la musique carnatique. Tout est plus physique en Inde, on y voit tout, c’est peut-être plus réel. Chaque jour, les indiens déploient une capacité d’adaptation inventive. C’est là que je vois la logique de survie, l’attention aux formes à l’intérieur de la nécessité économique, des gestes de résistance. Et si mon travail ne voulait pas dire grand chose aux gens de Vasanthi, ma présence, jamais, ne les a étonnés. Je savais qu’en Inde, dans ce type de condition, nous pourrions nous rencontrer(2)».

      Depuis les avant-gardes du premier tiers du XXe siècle, l’artiste s’est donné pour rôle, pour travail, d’expliciter la culture de son Temps, en faisant en sorte que les formes qu’il propose soient les vecteurs d’explicitation d’une culture partagée avec ses contemporains. Nourri par sa recherche d’une expérience du vivant, qui fonde le mouvement et le rythme de production de son travail, Benoît Laffiché invente des dispositifs qui sont les véhicules d’une pensée plastique. Ses images sont sensibles, au sens où l’oeuvre d’art est pour lui la résultante d’une compréhension intime des conditions d’existence. Sensibles, parce qu’elles sont un alliage d’intuition théorique et d’intention poétique. Sensibles, parce que l’activité artistique est une critique de la vie quotidienne. Sensibles, parce que son art pense le monde en une approche caressante, attentive aux détails, aux choses mineures, aux tactiques traversières – attentive à la vie. Avec Benoît Laffiché, et instruits par la pensée de Edouard Glissant – une pensée du tremblement, qui n’essaye pas de formuler des idées définitives -, nous pouvons comprendre l’activité artistique comme une manière de fréquenter le monde. Une manière démultipliée, qui échappe aux genres pour produire des documents poétiques. Avec lui, et toujours en écoutant Edouard Glissant, nous pouvons comprendre que la Beauté est le réceptacle secret de toutes les différences.” Pascal Beausse, 2008

    • Galerie Raymond Hains
    • 2015
    • « EXPRESSION LIBRE (ABSTRACT GOUDA) » + « EBAYLIVE » (Section des portraits et des petites peintures) Sammy Engramer EXPRESSION LIBRE (ABSTRACT GOUDA) relate une série d’expériences picturales se rapportant à des actes de créations post-moderne — la post-modernité se caractérisant principalement par le métissage, le collage, la compilation, ainsi que la diversité et la pluralité des discours sur l’art. On y trouvera un hommage à Raymond Queneau (Raymond Marx) ; puis, un travail sur l’abstraction et son caractère spatial (Abstracter) comme sur ses caractéristiques « alimentaires » (Abstract Gouda) ; ainsi qu’une évocation de la parole sans conscience (Parrot) ; également une série de Fontana rebouchée ; une peinture évoquant l’existence de L’oeuvre inconnue, ceci au même titre que Le soldat inconnu ; nous continuerons avec quelques Pantone pour critiques d’art (Der Osterhase hat im Garten bunte Ostereier versteckt) ; puis un hommage à Sigmund Freud à fleur de peau (Sigmund) ; suivi d’un Portrait psychologique de frites puis d’une évocation sexuelle de l’argent avec Sex & Money ; et enfin, clou de l’exposition, L’oreille de Lacan en noir et blanc et en couleur. EBAYLIVE est une galerie de portraits composée de marchands d’art contemporain parisiens dont la facture s’inspire de “la peinture des années 80” — entre La période vache de Magritte et le Néo-expressionisme Allemand. Ces portraits seront exposés et vendus aux enchères sur la plate-forme Ebay. Les enchères débuterons le 11 avril 2014 à 18h.

    • Exposition
    • 11.04.15 → 28.06.15
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    • Galerie Raymond Hains
    • 2015
    • « L’élément du vide » Vincent Mauger Diplômé de l’école des Beaux-arts de Rennes, d’Angers et de Paris, cet artiste est présent dans de nombreuses collections publiques et privées et régulièrement sollicité pour des productions dans l’espace public. Une sculpture monumentale sur le toit des Champs Libres est d’ailleurs actuellement visible à Rennes et Vincent Mauger a réalisé le 1 % artistique de l’école des Beaux-arts de Saint-Brieuc. Pour la première exposition de la galerie Raymond Hains, la Ville de Saint-Brieuc permet au public de découvrir les multiples facettes de ce travail et d’en montrer la monumentalité et la complexité. A partir de modélisations informatiques, Vincent Mauger réalise des sculptures en matériaux plus ou moins modestes, des dessins et des vidéos qui se jouent des rapports d’échelle et de la question du motif. Chaque œuvre ou dessin produit une forme puissante et évocatrice, qui dépasse largement le modèle initial. Il conçoit de nombreuses expositions in situ : des installations monumentales qui visent à dévoiler ou à souligner les qualités physiques de l’espace environnant en le transformant. La question du paysage construit, presque topographique, est aussi très présente dans son œuvre. La symbiose qui s’opère alors entre la dimension virtuelle, et donc infinie, du paysage et le caractère « rustique » de certains matériaux (cageots de pomme de terre, casiers à vin, polystyrène, contreplaqué, papier froissé …) engage le spectateur à l’expérience de la forme autant que de l’espace. L’exposition « L’élément du vide » ambitionne de porter un regard nouveau sur le travail de Vincent Mauger en proposant au visiteur une sorte de parcours initiatique, une promenade sensible et intelligible au sein de son univers composé de productions in situ, mais aussi de dessins et de photographies. Au-delà de la question du format parfois impressionnant des sculptures et du caractère immersif des installations, « L’élément du vide» propose un accrochage dense de pièces -anciennes et nouvelles- qui rendent perceptible la trame conceptuelle et formelle qui les relie entre-elles. Le vide est paradoxalement un des éléments majeurs constitutif des œuvres de l’artiste, le fil conducteur qui a donné son titre à l’exposition. Le vide comme matière lui permet de redéfinir la question du volume, de l’espace et parfois même du paysage. Ici, la trame, la ligne et l’horizon le disputent donc au creux, au trou, au jeu et même au chaos … Sous des apparences décoratives, les formes se meuvent alors et oscillent dans des terrains moins neutres qu’il n’y paraît. L’onde liquide se fige dans le métal et pourtant continue de trembler, la sculpture est brûlée ou tronçonnée à la scie électrique, la géométrie euclidienne enfin, subit quelques offenses …. Avec cette exposition, l’objectif est de proposer au public briochin et aux usagers de l’école, une vision renouvelée mais complète et pédagogique de son univers artistique et ainsi d’apporter un éclairage sur le 1 % artistique de l’école.

    • Exposition
    • 17.01.15 → 22.03.15
      Exposition
      Galerie Raymond Hains
    •