Bazouges-la-Pérouse (35560)

Informations Pratiques

Superflux, voir l’art se faire

Exposition

16.10.16 → 11.12.16
Arrière-saison 2016

VALÉRIE MALEK, FRANCIS RAYNAUD, BABETH RAMBAULT, CAMILLE BONDON

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(se) raconter des histoires - une proposition de Camille Bondon

1-Valérie Malek, “Une oeuvre dans mon salon, Bambi”,photographie numérique, 2016. © Valérie Malek
2-Francis Raynaud, “(Mécanique d’)atelier”,  matériaux divers, vue d’atelier, 2014. © Francis Raynaud
3- Babeth Rambault,” Jambon”, vidéo, 2006. © Babeth Rambault
4- Camille Bondon, “(se) raconter des histoires”, vues à l’Artothèque de la Ville de Strasbourg, 2016. © Camille Bondon

Galerie Laizé

VALÉRIE MALEK

Une œuvre dans mon salon

Avec une approche à la fois documentaire et artistique, les films de Valérie Malek sont des portraits de vies et des témoignages qui rendent compte du quotidien.

En 2008, l’artiste a réalisé le film documentaire Ô Pommé, sur la fabrication d’une recette ancestrale du territoire. Cette vidéo rend hommage aux habitants et bénévoles de Bazouges-la-Pérouse qui s’attellent tous les automnes à faire perdurer cette tradition culinaire. Suite à cette première collaboration, Le Village a souhaité réinviter la vidéaste dans le cadre d’une résidence d’artiste qui a débuté en octobre 2015. Au fil des saisons, elle a rencontré, interviewé et filmé les habitants de Bazouges-la-Pérouse sur l’art et sa définition. Film, photographies et captations sonores rendent compte de cette expérience relationnelle.

 

Galerie Rapinel

FRANCIS RAYNAUD

Le musée des trois idiots

Francis Raynaud agence, associe ou combine des matériaux de récupération et d’objets divers dans des installations proches de la muséographie. Il fige sur des étagères, des socles, des tables ou à même le sol, des fragments du quotidien qu’il érige avec une pointe d’humour et d’ironie au rang de sculptures muséales. Ces allégories du banal semblent sortir d’une étude paléontologique de sa propre histoire. Empreintes, moulages, traces et assemblages constitueraient des indices archéologiques personnels, qui, après prospection, analyse et étude sont inventoriées et catégorisées dans des scénographies archivistes.

 

Galerie Thébault

BABETH RAMBAULT

L’antreberge

La série photographique Je sors du dehors est emblématique du travail artistique de Babeth Rambault. Satire de l’activité humaine, elle donne vie à des haies soumises à la taille des propriétaires. Ces barrières végétales, contraintes par l’urbanisation, semblent vouloir s’échapper des lames du sécateur et des entrailles du lotissement. Photographier cette nature aux formes grotesques, révéler des réalités saugrenues ou détourner des objets du quotidien, sont pour l’artiste des volontés de plonger le spectateur dans une enquête dont les tenants et les aboutissants semblent échapper au réel. Cependant, ses photographies, ses vidéos et ses installations toujours accompagnées de titres descriptifs et poétiques, reflètent l’incongruité de la vie et dépeignent un monde aliéné aux accents ubuesques.

 

Espace public

CAMILLE BONDON

(se) raconter des histoires

Pour Camille Bondon le langage apparaît comme les prémices d’une réflexion sur le cheminement de la pensée individuelle ou collective. Éditions, documents, conférences et performances formalisent et produisent des interactions verbales ou gestuelles entre le public et des dispositifs graphiques, participatifs ou de monstration. Ces échanges bilatéraux développent de nouvelles modalités de partage et de mise en commun d’expériences cognitives.

Dans le cadre des expositions d’automne, elle propose de réactiver (se) raconter des histoires. Le protocole de ce projet artistique consiste à demander à des personnes de décrire une œuvre. Leurs propos sont transcrits et imprimés en noir sur des affiches jaunes présentées dans l’espace public. Elles sont exposées sous la forme de triptyque croisant trois commentaires différents sur le même objet artistique. Ces subjectivités rassemblées qui évoquent l’œuvre physiquement absente incitent le public à poursuivre le protocole en produisant leurs propres images mentales de l’objet artistique décrit.

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES

  • Vernissage le 16.10.16 à 12h