Exposition
Nikolas Fouré, Catherine Duverger, Richard Jouy, Alexis Nivelle, Simon Poligné
NIKOLAS FOURÉ
Le voisinage des oppositions
L’assemblage, l’accumulation, la répétition et la ritualisation sont les principes fondamentaux qui construisent la pensée artistique de Nikolas Fouré. Ses oeuvres poétisent et transfigurent les sciences de la nature, de l’architecture ou de l’informatique. Ses dessins et ses sculptures jouent d’un perpétuel va-et-vient entre l’infiniment petit et l’infiniment grand. Ces jeux d’échelles renvoient à l’observation du monde et questionne la place de l’individu face à l’univers.
Dans le cadre des expositions de printemps, l’artiste présente des oeuvres créées en lien avec l’église de Bazouges-la-Pérouse. Partant de son histoire architecturale singulière (à partir du Xe siècle, l’édifice était divisé en deux églises distinctes séparées par un escalier), Nikolas Fouré expose des sculptures et des dessins qui questionnent plus largement les notions de séparation, de jonction et d’opposition.
CATHERINE DUVERGER, RICHARD JOUY, ALEXIS NIVELLE, SIMON POLIGNÉ
La lumière plus ancienne que l’amour
Avant toute chose, avec ou sans nous, avant même l’interprétation de ce que nous appelons «être au monde», jaillit la lumière. Que l’on soit à Bazouges- la-Pérouse, à Bangkok ou à Reykjavik, nos yeux savourent chaque jour la renaissance du monde grâce à sa magie. Les artistes Catherine Duverger, Richard Jouy, Alexis Nivelle et Simon Poligné proposent un parcours dans la galerie Rapinel et la galerie Thébault sous le titre : La lumière plus ancienne que l’amour.
Catherine Duverger explore le péri-urbain et construit des objets à la fois sculptures proliférantes et relevés photographiques. La perception vacille et le banal devient surnaturel. L’illumination pavillonnaire peut-elle aboutir à l’extase esthétique ?
Alexis Nivelle a placé au centre de sa démarche artistique une pratique jubilatoire de la peinture sur toile. Ses tableaux méthodiques et facétieux nous invitent à voyager dans une zone incertaine. Entre abstraction géométrique belge et chatoiement lumineux.
Richard Jouy met en œuvre des matériaux pauvres, hétéroclites et contemporains, formant ainsi des installations précaires. Il ritualise son geste artistique et insuffle aux objets qu’il récupère une énergie nouvelle. Ils deviennent ainsi des fétiches, des objets transitionnels ou des effigies ironiques et drôles de la société de consommation.
Simon Poligné travaille pour et dans la couleur. C’est une recherche guidée par l’attention à ce qui change sous l’effet de la lumière. Des tableaux-pièges, des espaces domestiques, des livres surréalistes ou des jardins artificiels essaient d’entre-ouvrir un passage à travers la surface.
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