Exposition
La pratique artistique de Marine Provost est étroitement liée à la perception du quotidien, à l’influence qu’a notre environnement sur ce que nous sommes. Les matériaux, les outils qui lui servent sont ceux qui se trouvent au sein du lieu où elle se trouve. Son travail répond cependant toujours à une logique esthétique propre à l’abstraction géométrique et à son histoire.
Les objets qu’elle exploite sont systématiquement sortis de leur fonction première. Ils sont considérés pour leur matérialité et le potentiel que celle-ci offre, au service d’une pensée plastique.
Pour cette exposition, c’est une forêt de sculptures revêtues de franges colorées qui s’offrent au regard du visiteur. Dans un équilibre instable, elles basculent sans jamais tomber.
Une bande sonore propose le résultat des recherches de la NASA pour capter les vibrations électromagnétiques présentes à proximité des planètes de notre système solaire.
A travers cette exposition, c’est toute la magie de l’œuvre de Marine Provost que l’on explore. On croit entendre une aération, un sèche-linge ou un aspirateur alors qu’en réalité on écoute le Cosmos. On croit voir une œuvre d’art, alors qu’on regarde un similicuir de voitures des années 1950 et une brosse de lavage. Dans l’œuvre de l’artiste Marine Provost, tout est une question de point de vue et de sensibilité.
« Marine Provost dédramatise ainsi la fonction de l’art, le syndrome de l’œuvre d’art originale et inspirée. Elle pose les règles d’un jeu désinvolte en apparence, entre vandalisme et évidente beauté qui nous aurait échappé. »
Extrait du texte de Sandra Doublet à l’occasion de l’exposition « Le cœur des collectionneurs ne cesse jamais de battre », 2018, Nantes.
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