Exposition
Achille Adonon (Bénin), Amina Agueznay (Maroc), Clay Apenouvon (Togo), Imane Ayissi (Cameroun), Yancouba Badji (Sénégal), Alun Be (Sénégal), Soly Cissé (Sénégal), Beya Gilla Gacha (France-Cameroun), Willys Kezy (RD Congo), Ange Arthur Koua (Côte d’Ivoire), Bunny Claude Massassa (Gabon), Amébédé Mouleo (Togo), Ghizlane Sahli (Maroc), Chéri Samba (RD Congo)
Autour du thème de la mer, l’exposition met en lumière le rapport de l’Humain à l’Océan, en Afrique de l’Ouest et Centrale, entre peurs et fascination. Quatorze artistes issu.e.s de pays côtiers africains abordent des questions écologiques telles la pollution des océans, la gestion des déchets plastiques et la biodiversité menacée. Quand d’autres affrontent la question de l’immigration, des conditions de vie difficiles sur le continent africain et de la nécessité d’une traversée périlleuse sur des embarcations dangereuses pour certain.e.s candidat.e.s à l’exil, notamment à travers le témoignage d’un artiste qui a fait le long voyage.
Git aussi dans les flots une déesse aux allures de sirène, l’effrayante Mami Wata qui séduit les hommes pour mieux les entrainer aux fonds des eaux, et qui n’est pas sans rappeler la princesse Dahut dans la légende bretonne… Certain.e.s artistes ont choisi de la convoquer. Mami Wata peut parfois incarner la femme forte et moderne, et donc dérangeante, dans les sociétés africaines. Enfin, les visiteurs seront plongés dans les traditions culturelles et artistiques Vaudou liées au culte de Mami Wata, extrêmement présent en Afrique sub-saharienne.
Cette exposition s’inscrit dans la Saison Africa2020 mise en œuvre par l’Institut français, qui invite à regarder et comprendre le monde d’un point de vue africain.
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