Exposition
Que je ferme les yeux ou que je les ouvre en grand, que j’en cligne un pendant que l’autre reste fixe, que je mette mon corps par-dessus ou par-dessous la couette : je gagne toujours en épaisseur.
Quoi qu’il arrive je me stratifie, je me superpose, je me couche après couche l’une sur l’autre : quoi qu’il arrive je m’ajoute.
Dans la société du 7/7, la transparence est de mise : architectures de verre, open spaces, objets en veille…
Clémence Estève choisit de se tourner vers les espaces de l’intime, du repos, où l’on ne se soucie plus d’être vu ; les zones de retrait, de lâcher prise, de contemplation et d’oisiveté.
Et si s’abandonner à la lassitude pouvait ouvrir d’autres voies de résistance et faire naître de nouvelles formes de résilience ?
Cette exposition bénéficie du soutien de Documents d’Artistes Bretagne (DDAB) et des literies Valentin.