Franco-américaine, Marianne Barthélemy développe son travail photographique en empruntant à la tradition de non-fiction américaine et au cinéma. Dans ses séries, elle joue des frontières du réel, mettant en scène pour mieux raconter.

Son travail traite des liens familiaux, de la communauté, du rapport entre grâce et violence. Lorsqu’elle n’intègre pas du texte, elle imbrique les photographies pour faire séquence, mêlant matière sonore et images fixes pour créer des films à moins de 24 images seconde.

Lors de sa résidence à L’aparté, l’artiste réalise une série photographique dans laquelle elle met en scène un groupe de préadolescents du territoire sélectionnés suite à un appel à participation. Le groupe séjourne au bord du lac. Les journées s’étirent, le soleil tape, les jeunes lézardent.

Entre réalisme et rêve éveillé, Jamais plus bel été est un récit initiatique teinté d’étrangeté. La narration se développe au fil de mises en scènes photographiques au noir et blanc doux et lumineux.

Dans le prolongement de sa série Jamais plus bel été, Marianne Barthélemy présente Les mercredis sauvages. Un projet photographique réalisé à Treffendel sur l’année 2023/2024, qui fictionnalise l’adolescence d’un groupe de jeunes filles dans une zone pavillonnaire bretonne.

Marianne Barthélemy a suivi le programme de résidence de L’aparté, lieu d’art contemporain entre le 3 mars et le 23 mai 2025.