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- La Fourmi-e
- 2024
Champ d’Expression 12ème édition, Anne Da Silva, terres, usages, et vieilles alliances
- Exposition
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- 20.10.24 → 03.11.24 ExpositionLa Fourmi-e
Champ d’expression revient pour sa 12ᵉ édition. Cette année Olivier Perrot et Florence Jugant, accueil l’artiste plasticienne Anne Da Silva, dans leur ferme au Broyou, sur la commune de Glomel.
Champ d’expression c’est avant tout la possibilité de faire dialoguer deux mondes qui se rencontrent, se redécouvrent. C’est une résidence artistique au format atypique et un temps donné où artistes et agriculteurs se confient, se partagent leurs pratiques, leurs regards, leurs gestes…
Deux univers, qui à leur manière, redéfinissent une approche nouvelle de nos usages. Un champ des possibles immense où l’expérience des savoir-faire, d’un territoire, d’une terre, s’associe à la poésie, à l’inattendu au sensible.
Ainsi, chaque année, Champ d’expression permet à de nouveaux artistes de s’immerger dans des fermes du Centre Bretagne et à penser un travail in situ. C’est un espace de partage et de convivialité où agriculteurs et agricultrices nous ouvrent les portes de leur ferme.
S’exposant en dehors de toutes contraintes muséales, ici l’art contemporain se réinvente, au profit d’une nouvelle lecture du territoire centre breton, de ses cultures et de ses patrimoines.
Anne Da Silva
Dans une démarche qu’elle projette au long cours, Anne Da Silva développe un travail artistique où la relation aux matières issues du monde vivant occupe une place centrale. S’affranchissant de toute contrainte productiviste, l’artiste redéfinit une méthodologie de travail, qui prend le temps de placer l’expérience sensible et sensorielle comme outil d’appréhension et de compréhension du monde qui l’entoure.
À mi-chemin, entre l’art et l’artisanat, Anne Da Silva engage principalement un travail de sculpture, qui place le geste et la matière comme les vecteurs de sa création. L’expérimentation prend ainsi une place majeure et une grande importance dans son travail.
Glaneuse, collectionneuse, observatrice du détail, Anne Da Silva alimente une recherche sur le terrain, indissociable de sa pratique artistique. La marche, les déambulations en pleine nature, ses rencontres avec le vivant, constituent les premières étapes de sa production. L’artiste devient en quelque sorte naturaliste.
Dans une esthétique proche du cabinet de curiosité, l’artiste nous présente une collection d’un genre nouveau. En hybridant, mixant, métamorphosant ces matériaux d’origine animale, végétale ou minérale, Anne Da Silva, confond leurs genres au point de nous en faire oublier leurs origines. Ainsi, par son travail sculptural, quasi mémoriel, l’artiste réinvente des histoires dont la trame narrative et poétique évoque certaines légendes ou mythes qu’elle se réapproprie. Mais plus loin encore, par cette approche sensible et curieuse, Anne Da Silva nous propose une lecture sans artifice, d’un monde vivant complexe et en perpétuelles interactions, souvent peu considéré.
les 20, 27 octobre et 3 novembre
Inauguration, le 20 octobre à partir de 12 h, buvette sur place
- Accueil du public et visites guidées de l’exposition de Anne Da Silva, terres, usages et vieilles alliances, 2024,12h à 18h30
- Repas partagé : pizzas maisons cuisinées et cuites sur place, 12 h pâtons préparés par la pizzeria le Kumquat
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Table ronde, les sols : espaces de convergence pour le vivant , 15 h, avec Anne Da Silva (artiste plasticienne), Olivier Perrot (agriculteur,producteur laitier), Morgane Lebocq (biologiste spécialisée en agroécologie, directrice de Breizh Oasis), modératrice : Morgane Large (journaliste pour RKB)
le 27octobre de 14h30 à 18h30, buvette sur place
- accueil public et visites guidées de l’exposition de Anne Da Silva, terres, usages et vieilles alliances
Le 3 novembre à partir de 13h30 goûter et buvette sur place (tartes maisons et riz au lait cuit au four à pain)
- accueil public et visites guidées de l’exposition de Anne Da Silva, terres, usages et vieilles alliances, de 13h30 à 18h30
- Randonnée au départ de la ferme de Broyou, départ à 14 h (durée 1h30), animée par L’AMV :réserve naturelle Régionale de Glomel,
- Projections de films à la ferme du Broyou, début à 16 h, en partenariat avec Ty film dans le cadre du festival du mois
Gérard Alle,Vendanges en Utopie, 57 min, en présence du réalisateur
La Bretagne serait-elle en train de devenir le nouvel eldorado du vin interdite jusqu’en 2016, la viticulture y est aujourd’hui en plein essor. Renouant avec une histoire méconnue, les nouveaux vignerons bretons sont des pionniers. En dépit des difficultés, ils inventent, sur un modèle vertueux, les vins bretons de demain.
Sarah del Pino, Rêvent-elles de robots astronautes ?, 25 min, réalisation, Composition Agnès Noël, Collection Frac Auvergne
Sous l’esthétique d’une science-fiction la caméra abandonne peu à peu le monde des humains pour pénétrer dans un monde parallèle. Nous découvrons un microcosme fabriqué par l’Homme et pourtant déserté par ce dernier. Dans une ferme de vaches laitières autogérée par des logiciels informatiques, tous les désirs de ces travailleuses sont comblés si bien, que la seule voix persistante est celle des robots. La frontière entre le naturel et l’artificiel se trouble : nées dans ce monde, ces vaches domestiques évoluent dans leur milieu « naturel ». Telles des créatures dans l’ombre, elles produisent sans cesse notre future consommation de lait. Enfermées dans un hangar, un champ seulement les sépare de notre société.
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- GALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
- 2024
Visite Guidée, les week-ends de l’art : Exposition « ESTAMPE et ÉDITION D’ART »
- Visites commentées
- 12.10.24 → 12.10.24 Visites commentéesGALERIE LE COMOEDIA, ART CONTEMPORAIN
- Adami, Jean-Yves André, Arroyo, Bosser, Chasseriau,James Coignard, Corneille, Di Rosa, ERRÓ, Kurt Mair, André Masson,Olivier Morel, Yves Picquet, Speedy Graphito, Tobiasse, Richard Texier, Kjeld Ulrich.
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- Le virage
- 2024
Elia David – Peinture pour
- Exposition
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- 28.09.24 → 26.10.24 ExpositionLe virage
Peinture pour, une exposition d’Elia David
rdv le vendredi 27 septembre à partir de 18h à la galerie Artem à Quimper
Le virage invite Elia David pour une carte blanche. Son travail est celui d’un peintre d’expériences professionnelles. Celles de décorateur au théâtre, d’illusionniste, de peintre en lettres, de peintre en bâtiment, de gardien de musée, de collectionneur, de portraitiste canin. Chaque projet est empreint de ces expériences, et tente de renouveler indéfiniment ses recherches pour trouver du plaisir et de l’aventure.
Peinture pour une exposition organisée par Le virage à la galerie Artem, avec le soutien de la ville de Quimper, de la Région Bretagne, du département du Finistère et de l’EESAB-site de Quimper.
Peinture pour
du samedi 28 septembre au samedi 26 octobre
du mercredi au samedi
de 15h à 19hgalerie Artem
16 rue Sainte-Catherine
29000 Quimper
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- Les ailes de Caïus
- 2024
Épicycle, Festival Georges
- Exposition
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- 23.09.24 → 31.10.24 ExpositionLes ailes de Caïus
- Alexis DEFORTESCU - Jérôme CORROLLER - Karim OULD - Carl MARQUIS - Marie VANDOOREN - Loïc CREFF – Mathieu ARFOUILLAUD – Jean-Marc NICOLAS - Yann LESTRAT - Babeth RAMBAULT
Tous investissent, à leur manière, le milieu urbain et périurbain. Ils jouent de la réutilisation de matériaux ou d’images pour faire du neuf, ils interrogent les relations « nature et architecture », ils questionnent nos liens conscients ou inconscients avec l’urbain et le périurbain. Chacun tourne sur lui-même et sur son sujet, mais tous gravitent autour d’un centre, la ville. Quelles sont les limites qui régissent nos existences ?
Comment influent-elles sur nos choix et modes de vie ?
Géographiques, temporelles, naturelles, psychologiques, économiques ou énergétiques… la liste est infinie et complexe, invisible ou pas, elles nous gouvernent, nous guident et façonnent les contours de nos vies et de nos territoires. Architectes, urbanistes, paysagistes, tous interprètent et façonnent notre quotidien. Les limites changent au rythme de la société, de ses évolutions et de ses besoins. La nécessité d’une transition vers d’autres modèles de vie et de ville, appelle à comprendre nos limites comme des seuils. Des espaces de construction à partir desquels d’autres choses peuvent émerger.
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- Les Abords – espace d’exposition UBO
- 2024
Du caractère à la lettre – Calligraphies contemporaines de Catherine Denis
- Exposition
- 19.09.24 → 19.10.24 ExpositionLes Abords – espace d’exposition UBO
Sur une invitation de l’association Segalen de Brest, à l’occasion des 30 ans de la Faculté Victor Segalen. Exposition hommage à Victor Segalen.
Présentation de 18 rouleaux verticaux inspirés du poème « Cité violette Interdite » de Victor Segalen (Stèles) et d’autres oeuvres de Catherine Denis (Sonorités calligraphiques, Intérieur 3) accompagnées de la musique de Melaine Dalibert. Catherine Denis est artiste peintre et calligraphe contemporaine.
Cette exposition s’inscrit dans le programme « Fac amie des Arts » 10 ans de projets artistiques à la Faculté Victor Segalen – Compendium sensible (expositions et installations aux Abords, au Forum et dans le Hall).
// INFORMATIONS PRATIQUES //
Du 19 septembre au 19 octobre
vernissage : 19.09 à 18:00
Espace d’exposition, Les Abords
situé en bordure de la faculté Victor Segalen
20 rue Duquesne à Brest
Horaires habituels d’ouverture : du lundi au jeudi de 12:30 à 14:00 et de 16:00 à 18:30, et le vendredi de 12:30 à 14:00
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- Galerie du Faouëdic
- 2024
Fragments vagabonds #2, récits furieux
- Exposition
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- 06.09.24 → 22.09.24 ExpositionGalerie du Faouëdic
- Mattéo Cefalù, Sarah Champ, Lino Chanut, Arthur Chevrier, Emma Desson, Rémi Fradin, Maëlys Galim, Antonin Gautrot, Frédéric Goïc, Chloé Huard, Laura Lejuez, Daniel Loget, Manon Orsi, Caroline Poisson.
Pour la troisième année consécutive, la Galerie du Faouëdic ouvre ses portes aux jeunes diplômé(e)s de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne, issus de la promotion 2024 à Lorient. Cette exposition offre un aperçu du travail de quatorze diplômé(e)s dans les deux mentions proposées sur le site de Lorient : “Art et récit” et “Arts visuels pour le journalisme”. Ces jeunes artistes, après cinq années d’études, viennent d’obtenir leur DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique), qui leur confère le grade de Master et marque une nouvelle étape dans leur formation et le début de leur carrière.
UN SOUTIEN À LA JEUNE CRÉATION CONTEMPORAINE :
Au travers du dessin, de la peinture, du volume, de la photographie, de la vidéo, de l’installation et de la performance, les œuvres se déploient dans les espaces de la Galerie du Faouëdic autour de la notion de fragment, sous l’égide de la figure du récit.Fragments vagabonds #2, récits furieux invite ainsi les spectateurs à la déambulation à travers quatre espaces : de la poétique urbaine, typologies du jeu, le jardin d’amour et de mort et political love story. Mettant en avant des pièces principalement issues d’un questionnement autour de la collecte et de la mémoire, cette exposition met en exergue la relation du corps à la notion de récit. Il s’agit ici de montrer comment chaque artiste fait appel à une pratique et à une réflexion qui tissent ensemble un récit collectif interrogeant ce qui nous entoure.
En prise avec les réalités politiques et sociales, faisant appel à la fois à l’évident et à l’imaginaire du spectateur, cette exposition donne à voir et à ressentir le bouillonnement constant de la création, entre hybridation des matières et des savoirs, jouant un double-jeu avec les sens et les connaissances, déclamant une poétique organique et furieuse.En savoir plus : Fragments vagabonds #2
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- Le virage
- 2024
Dove Perspicacius – Je suis mort, je suis nu
- Exposition
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- 06.09.24 → 14.09.24 ExpositionLe virage
Rdv le jeudi 5 septembre à partir de 18h à la galerie Artem pour l’ouverture et le vernissage de Je suis mort, je suis nu, une exposition de Dove Perspicacius.
Dove présentera dans une installation inédite des pièces en céramique, des peintures, des tissus appliqués, fruits de ses récentes recherches et expérimentations. Ses curieuses sculptures-amulettes semblent s’animer dans l’espace et les personnages de cette famille qui n’a pas l’air touchée par le temps glissent d’une forme à l’autre. D’hier à aujourd’hui. D’une case à l’autre. Nu.e.s mais pas mort.e.s
Je suis mort, je suis nu
du 6 au 14 septembre
du mercredi au samedi de 15h à 19h
galerie Artem
16 rue Sainte-Catherine
QuimperJe suis mort, je suis nu, une exposition de Dove Perspicacius organisée par Le virage à la galerie Artem, avec le soutien de la ville de Quimper, de la Région Bretagne, du Département du Finistère et de l’EESAB-site de Quimper
un événement imaginé par Le virage en écho et en marge du festival de la céramique organisé par Quimper Céramique à Quimper le 7 et 8 septembre
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- Galerie Pictura
- 2024
Aurélien Nadaud – Allumez les miracles
- Exposition
- 04.09.24 → 18.10.24 ExpositionGalerie Pictura
- Aurélien nadaud
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- Abbaye de Léhon
- 2024
Estuaires – Atelier Lucile Viaud
- Exposition
- 30.08.24 → 29.09.24 ExpositionAbbaye de Léhon
Lucile Viaud explore le lien intime entre paysage et matière, et crée sa « géoverrerie », s’attelant à la transformation de coproduits locaux et ressources délaissées en verres naturels. Au fil des projets menés dans différentes régions, elle met en lumière l’influence de la provenance des matières premières sur la nature des géoverres qu’elle obtient.
Défendant l’idée que le rebut est un trésor en attente d’être sublimé, elle sensibilise à la préservation de nos ressources naturelles et de notre patrimoine par une démarche de recherche-création impliquée pour l’Art-Science. Elle met un point d’honneur à éveiller par l’objet, rendre accessible par l’œuvre.
L’échange et le partage des connaissances – à la fois historiques, scientifiques et techniques – avec les acteurs locaux lui permettent d’explorer le verre dans toutes ses formes. Soutenue par l’Université de Rennes 1 depuis 2017, elle mène différents travaux de recherche en collaboration avec l’équipe Verres & Céramiques (Institut des Sciences Chimiques de Rennes) tant sur les compositions verrières que sur leurs applications futures. Aux côtés des Universités de Nantes et du Mans, elle travaille en parallèle en médiation scientifique sur les Diatomées ou encore avec l’Ecole Européenne d’Art de Bretagne sur les procédés artisanaux de production basse technologie.
L’artiste-chercheuse est lauréate de différents prix tels que les Grands prix de la Ville de Paris, les fondations Carasso et Banque Populaire, Initiative France ou encore en duo avec Aurélia Leblanc du Prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la main® pour leur projet de tissage de verre.
atelierlucileviaud.com
ESTUAIRES
L’exposition Estuaires dévoile, à l’Abbaye de Léhon, le nouveau Verre de la Rance que l’artiste-chercheuse a développé à partir des sédiments issus du programme de dévasement mené sur le territoire. Estuaires introduit aussi un cycle de recherche sur les géoverres de cours d’eau (Rance, Charente, Loire…).
Le verre peut-il devenir un outil de médiation pour raconter nos territoires ? L’exposition nous invite à regarder la vallée à travers le prisme du Verre de la Rance et d’en redécouvrir des fragments d’histoire ; travail du textile, moulins, pêche…
Dialoguant avec des pièces d’archives du Musée de Dinan et des éléments collectés sur le territoire, Lucile Viaud explore en sculpture le paysage de la Rance et propose par cette exposition, une double lecture des savoir-faire anciens aux côtés de celui de sa géoverrerie.
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- Le Lieu de la Photographie
- 2024
Les clapotis invisibles • Chiara Indelicato
- Exposition
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- 30.08.24 → 06.10.24 ExpositionLe Lieu de la Photographie
L’exposition Les clapotis invisibles est le fruit d’une résidence de l’artiste italienne sur le territoire lorientais en 2023, portée par Le Lieu et soutenue par le réseau Diagonal dans le cadre du programme Entre les images, Le Lycée Dupuy de Lôme et le Centre Social du Polygone.
LES CLAPOTIS INVISIBLES
” Un jour, le vent a balayé les nuages, ramenant le soleil et les contrastes vibrants des ombres. À chaque souffle, il gonflait les nuages, déplaçant le plafond du monde un peu plus haut.
Sans comprendre d’où elle venait, je poursuivais une musique diffuse, céleste, suivant le vent. Elle était toujours différente, apportant une délicatesse constante. Un jour, au bout d’une falaise, parmi les fleurs du printemps, j’ai trouvé cette musique agrippée aux cordes du phare, jouée par le vent comme un violon.
J’ai appris à attendre pour marcher sur le sable ridé par le souvenir de l’écume. La mer reviendra, car elle revient toujours. Les rochers cesseront de crépiter, la vie des abysses révélée s’épanouira à l’ombre océanique. Les vagues occuperont la mer avec leur litanie, devenant finalement silence.”PELLE DI LAVA
Sur l’île de Stromboli les habitants savent que le monde est fini. Ils vivent se sachant à la merci de la montée des eaux et des éruptions volcaniques. Ici les vivants sont entre le feu et l’eau, se baignant encore et encore dans l’eau de la mer très proche de la soupe originelle et sous la cendre.
Le travail photographique de Chiara Indelicato pose cette question : comment vivre dans un monde fini, où les ressources sont limitées.
Alors faut-il ne rien faire ? Ou alors, le moins possible ?
Les habitants regardent la mer, regardent le ciel, surveillent le volcan. Et agissent le moins possible contre eux.
Sur l’île on apprend vite à être en communion avec les éléments plutôt qu’en antithèse. On apprend de l’histoire de l’île et on sait bien que les murmures du volcan pourraient devenir à tout moment autre chose : une force destructrice capable de renverser non seulement les viscères de la terre mais aussi celles de la mer.
L’île est dominée par sa grande nature. C’est en sortant du bateau qu’on se rend compte ce qu’est d’être vraiment sur une ile, loin, isolée, à la merci du volcan, qui rythme le temps avec sa voix de baryton.
Ici on vit en regardant la mer et le volcan, on vit en écoutant le vent et ses tempêtes qui décident de nous rappeler de temps en temps l’existence de cet autre monde au-delà de l’horizon, un monde que, le temps d’arriver sur l’ile, est presque oublié. Les tempêtes qui arrivent et qui dévoilent les côtes au-delà toujours plus proches réveillent les souvenirs de ce passé presque comme une menace. Un rappel de ce passé laissé derrière nous pour construire ici à nouveau et différemment.
Ici le temps est dominé par le fatalisme. L’urgence de la vie, du soleil, de la mer qui n’arrête jamais de chanter sa prière nous dépouille de notre passé, on est allégés. Le futur est fait d’instants imminents, les projets ont le gout des rêves qui disparaissent au premier café du réveil.
Ici on vit le présent avec cette urgence presque dramatique de pouvoir le vivre en liberté et sans contrainte.
A Stromboli on dit «en voyant, en faisant », en soulignant la mutabilité des plans et l’omniprésence des interférences. On le répète comme une formule magique pour apaiser nos âmes habituées à une vie règlementée et remplie de certitudes qu’on finit par détester, on le répète comme pour justifier ce choix de vie, d’insularité : un endroit définitivement hostile mais auquel il est désormais difficile de renoncer.
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- méandres
- 2024
cillements — projection du film La Jetée, de Chris Marker
- Projection
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- 23.08.24 → 23.08.24 Projectionméandres
En écho à l’exposition L’instant et son ombre, méandres vous propose une projection du film La Jetée, de Chris Marker (1962)
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La Jetée est un film sur le temps et la mémoire, composé presque exclusivement d’images photographiques en noir et blanc sur lesquelles une voix-off raconte un récit de science-fiction : sur fond de désastre post-nucléaire, le protagoniste, otage d’expérimentateurs scientifiques, est envoyé le long de l’axe du temps, dans le passé et le futur, à la recherche des moyens qui lui permettront de survivre.
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Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !
Réservation conseillée (places limitées) : contact@meandres.art / 06 52 96 68 99
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2024
Rencontre avec Michel Poivert
Une photographie écologique ?- Rencontre
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- 23.08.24 → 23.08.24 RencontreLe Larvoratoire Photographique
Rencontre dialoguée autour de l’exposition d’Anne-Lou Buzot
Partant de l’exposition « La théorie de l’horizon incliné » actuellement visible à la galerie, Michel Poivert abordera les usages contemporains de l’archive et de la photographie vernaculaire. En dialogue avec Anne-Lou Buzot, le regard se déplacera progressivement vers l’horizon et le propos s’élargira sur la place du questionnement écologique dans la pratique photographique.
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- méandres
- 2024
entremêlements — lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau
- Lecture
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- 09.08.24 → 09.08.24 Lectureméandres
En écho à l’exposition L’instant et son ombre, méandres vous propose un moment de lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, Dès lors).
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Sophie Hoarau développe depuis quelques années des lectures publiques : fenêtres entrouvertes sur des œuvres en cours de travail au théâtre, échos à des installations ou des expositions plastiques, rendez-vous poétiques singuliers, mains tendues à des publics éloignés du livre, à-côtés apéritifs d’un spectacle… dedans dehors, de bouche(s) à oreille(s), en fil conducteur ou en pointillés… la lecture publique est une entrée première et déjà pleine dans un texte.
« La poésie, matière première en premier lieu, de théâtre ou de sentier, à lire, à dire, à saisir, à figurer, et la rencontre des genres, des arts plastiques et des littératures, des objets et des costumes, des mots et des choses, du présent et du songe. » (Sophie Hoarau)
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Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !
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- Minoterie21
- 2024
Le tissu des sensations
- Exposition
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- 03.08.24 → 22.09.24 ExpositionMinoterie21
- Noël Dolla, Nicolas Floc'h, Lina Jabbour, Antoine Lucas, Fleur Noguera, Claude Viallat, Franz Erhard Walther
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- Galerie Maxime Lancien
- 2024
Nicolas Rabant, Alors, ça mord ?
- Exposition
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- 26.07.24 → 14.09.24 ExpositionGalerie Maxime Lancien
« C’était ma première passion gamin, observer les tritons ou les salamandres dans les cours d’eau, les flaques. Quand on pêche dans une rivière, on réalise plus facilement la santé des milieux. C’est à l’échelle humaine. » Pêcheur et artiste plasticien, Nicolas Rabant traduit son émerveillement pour le microcosme des rivières à travers la peinture et la sculpture.
Les mulettes perlières (Margaritifera margaritifera) sont des bivalves en danger d’extinction. Appelé kregen dour dous en breton, la vie de la mulette perlière est liée à celle de son poisson-hôte : la truite fario ou le saumon atlantique. On parle de symbiose. Les larves de quelques semaines se fixent dans les branchies du poisson. Un an plus tard, la jeune mulette se laisse tomber et s’enterre dans le substrat de la rivière.
Marie de Médicis fit orner de 32 000 perles la robe qu’elle porte le jour du baptême de son fils, le futur Louis XIII. Trente deux millions de mulettes en provenance des rivières européennes furent ramassées pour confectionner la robe. « Ça me parle plus dans ma démarche d’associer l’Histoire à celle des animaux. La rivière est un trésor à l’intérieur duquel on en trouve un autre : la truite. Cette dernière transporte un trésor, la mulette, qui elle-même contient une perle ».
En Bretagne comme ailleurs, la disparition des salmonidés, les rejets liés aux activités agricoles, industrielles ou urbaines ou l’artificialisation des bassins versants pèsent sur les conditions de vie des êtres vivants. Le travail de Nicolas Rabant vient peupler la galerie avec le monde mystérieux et magique des rivières.
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- L’Atelier de l’Achille
- 2024
Résidence d’été, Ugo Lange
- Résidence
- 22.07.24 → 23.09.24 RésidenceL’Atelier de l’Achille
Du 22 juillet au 23 septembre, l’Atelier de l’Achille accueille en résidence de création, l’artiste plasticien Ugo Lange.
Ugo Lange, né en 1993, vit et travaille dans le Haut-Rhin. Après son diplôme à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Bourges en 2017, il s’installe au sud du Mexique jusqu’en 2019. Un séjour qui marque durablement son rapport au dessin, notamment par la pratique du portrait dans les marchés, et du dessin de paysage dans les montagnes et forêts. Il est maintenant installé dans le massif vosgien, au sein du Collectif des Possibles, collectif mêlant arts vivants et arts plastiques.
Depuis 2020, Ugo Lange part en résidence et expose dans différentes régions de France et mène, en parallèle de sa peinture, des projets allant de l’édition à l’installation de céramique en forêt.
Son projet de résidence :
Ugo Lange s’intéresse aux relations intimes que les êtres humains entretiennent avec le reste du monde, vivant et minéral. Questionnant la notion d’individualité à travers un prisme écologique, il cherche les limites du soi et de l’autre, notamment par la création de “portraits-monde” mettant en scène l’hybridation de l’humain et du minéral, de l’animal, du végétal, du mycélien, et même du bactérien. Vivant dans un milieu de forêts et de montagnes, Ugo Lange est habitué à un biotope constitué d’animaux et de plantes qui apparaissent dans ses dernières peintures et dessins.
L’écosystème côtier de Saint-Malo lui permettra de se familiariser avec d’autres formes géologiques et vivantes. La mer est à la fois le berceau de la vie sur Terre et une zone d’impermanence plus manifeste que la montagne. Les marées changent constamment les paysages, et la météo varie plus rapidement qu’en hauteur.
Son projet de résidence s’articulera autour de peintures et de céramiques, mettant en scène des espaces-personnages constitués d’éléments divers, à la fois habitants et habités, hybridés avec des formes de vie propres à Saint-Malo. La mer, le sable, les oiseaux marins, les crustacés, les algues, les nuages, y prendront une place particulière. Les formes se révéleront au fur et à mesure de la résidence
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- Espace d’apparence
- 2024
François Chemin, Cartographie du territoire entropique
- Performance
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- 20.07.24 → 20.07.24 PerformanceEspace d’apparence
Performance et projection autour du projet “Cartographie du territoire entropique” de François Chemin
L’entropie implique que toute énergie et toute matière tend à disparaître par “mort thermique”. Cependant, nos perceptions des environnements reposent sur des principes anthropocentriques, nous poussant à ignorer dans notre pratique quotidienne des territoires cette vérité universelle d’une chute continue “au centre des choses qui tombent” (Albert Camus, Noces à Tipasa, 1938).
C’est en réponse à ce phénomène que l’artiste rennais François Chemin réalise une cartographie où les territoires se révèlent grâce à des relevés photographiques, sonores et cinématographiques, de manifestations de l’entropie, qu’elle soit matérielle, tels les bunkers ou d’ordre culturel, immatériel, tels les mégalithes.Lors de cette performance, François Chemin invitera le public a prendre part au protocole qu’il a mis en place autour de ces traces cinématographiques et sonores qu’il aura enterrées dix jours auparavant dans le terrain sableux attenant à la Maison des Abers. Ces œuvres seront ici exhumées, puis, une fois sorties de terre, transportées dans la salle de projection de la Maison des Abers. Débutera alors la projection du film numérique documentant le processus de création de ce projet puis la diffusion du film analogique et de son vinyle.
Ainsi, l’artiste découvrira en même temps que le public l’action du temps et du sol sur son œuvre.Un temps d’échanges avec les spectateur·ice·s clôturera cet événement public.
Cette rencontre est organisée dans le cadre de l’accompagnement par Espace d’apparence du projet “Cartographie du territoire entropique” avec le soutien du dispositif “Aide aux jeunes artistes plasticien.ne.s en Bretagne” de la Région Bretagne.
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- méandres
- 2024
décentrements — Recours à la nuit, enquête poétique
- Rencontre
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- 19.07.24 → 19.07.24 Rencontreméandres
En écho à l’exposition L’instant et son ombre, méandres vous propose un moment de conversation avec Virginie Gautier (écrivaine)
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« En nous dé-familiarisant, la nuit produit un effet d’étrangeté à même de nous relier plus fortement au milieu naturel, de nous faire voir et entendre différemment notre environnement, percevoir d’autres vivants, d’autres sensations qui nous renvoient à des expériences inhabituelles du monde. » (Virginie Gautier)
Virginie Gautier étudie en école d’art puis développe une pratique artistique autour des questions d’espace, de perception et de déplacement qu’elle poursuit aujourd’hui par le dessin et l’écriture.
Elle est publiée aux éditions Nous, le Chemin de Fer, Joca Seria, Publie.net et a codirigé chez Publie.net la collection poésie, L’esquif.
Après avoir enseigné les arts visuels, elle est engagée dans la recherche-création en littérature. Docteure en “Pratique et théorie de la création littéraire”, elle est chargée de cours et d’ateliers à l’université de Cergy-Pontoise et dans divers lieux d’enseignement et de formation.—
Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !
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- Le virage
- 2024
Cheval de trait – concert – off du festival de Cornouaille
- Non classé
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- 19.07.24 → 20.07.24 Non classéLe virage
- Le virage invite Cheval de trait
rdv le 19 juillet à partir de 19h rue Sainte-Catherine à Quimper
un événement soutenu par La ville de Quimper, la Région Bretagne, le département du Finistère et l’EESAB-site de Quimper
affiche réalisée par Corentin Canesson-soirée de concerts dans le cadre du festival off de Cornouaille avec Dorian Sorriaux, Man foot tits et Cheval de trait, organisée par Le café des arts, Le virage et Ty Blurt.
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2024
La théorie de l’horizon incliné
Anne-Lou Buzot- Exposition
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- 16.07.24 → 24.08.24 ExpositionLe Larvoratoire Photographique
- Anne-Lou Buzot
« La photographie naît au XIXe siècle, et très vite, elle impressionne par sa capacité à reproduire fidèlement la réalité, si bien qu’on lui prête volontiers une valeur de preuve. Or sur les photographies de bords de mer, l’horizon apparaît incliné… Dès lors, une question émerge dans les cercles d’érudits : l’horizon serait-il réellement incliné ? C’est le point de départ d’une histoire incongrue dont seule la photographie a le secret, et qui nous interroge sur l’essence même de ce médium… Une histoire que je parviens aujourd’hui à reconstituer grâce à la découverte de fragments d’archives inédites. »
Anne-Lou BuzotAnne-Lou Buzot : Née en 1990, Anne-Lou Buzot est à la fois photographe-autrice, éditrice et enseignante au laboratoire de l’ENS Louis-Lumière. Elle est spécialiste des procédés photochimiques et mène des recherches sur les procédés photographiques à base de plantes. Elle vit et travaille à Saint-Denis.
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- L’Atelier de l’Achille
- 2024
Les yeux composent le soleil en étoile, Camille Derniaux
- Exposition
- 13.07.24 → 22.09.24 ExpositionL’Atelier de l’Achille
Exposition Sortie de résidence Atelier de l’Achille Cette exposition nous invite à nous questionner sur la lumière et la façon dont elle nous guide. Lors de sa résidence à l’Atelier de l’Achille, Camille a photographié le soleil, s’est inspirée des mystérieuses tours de feux, a regardé les étoiles… Ses créations deviennent des repères lumineux de navigation poétique et expriment des sensations météorologiques. À travers des poèmes, des vitres gravées, des chemins d’étoiles, des veilleuses en porcelaine, Camille tente de modifier notre perception de la lumière.
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- Les 3 CHA
- 2024
Hilary Galbreaith, ANIMAL,VEGETAL, MINERAL
- Exposition
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- 13.07.24 → 22.09.24 ExpositionLes 3 CHA
Exposition hors les murs dans le Donjon-Galerie
ANIMAL, VÉGÉTAL, MINÉRAL est une installation vidéo qui propose de reconsidérer les frontières entre les espèces du vivant et la matière. Entre documentaire expérimental, fiction burlesque, et réflexion poétique, le projet propose d’utiliser la “pensée végétale” comme matrice, afin de déplacer notre subjectivité humaine et de pointer ses limites, mais aussi ses zones de partage, avec des intelligences radicalement autres que les nôtres. La figure du ver de terre, du champignon et de l’IA s’y démarquent comme des personnages liminaux, habitant à la lisière des taxonomies bien dessinées et hiérarchisées. Le récit se trouve prolongé dans l’espace par des peintures et sculptures textiles aux formes tentaculaires.
Projet en partenariat avec le centre d’art 40mcube, Programme GENERATOR.
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- Les Moyens du Bord
- 2024
Camille Dufour, Après nous le déluge ?
- Exposition
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- 10.07.24 → 22.09.24 ExpositionLes Moyens du Bord
« Après nous le déluge ? », pointe l’urgence des menaces qui pèsent sur la biodiversité. L’exposition composée d’une installation de dessins d’espèces en voie d’extinction disparaissant lentement de feuille en feuille et d’une fresque monumentale, construisent une mémoire du vivant et en appelle à notre responsabilité individuelle et collective.
Performance le 6 juillet à 17h
Camille Dufour finalise et active son exposition « Après-nous le déluge », aux Moyens du Bord , sous la forme d’une performance déplaçant sa pratique d’atelier dans l’espace et la temporalité de l’exposition. Cette performance participative invitera le public à graver, avec l’artiste et avec des fleurs, l’une des œuvres de l’exposition.
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- Les 3 CHA
- 2024
Simon Augade, Fragments d’échos
- Exposition
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- 06.07.24 → 22.09.24 ExpositionLes 3 CHA
Simon Augade s’investit tout entier dans des corps-à-corps se confrontant à la matière. L’artiste questionne par des conceptions sculpturales notre relation physique à nos environnements et interroge « la tenue des choses ». Dans ses sculptures-installations qui tentent sans cesse d’agripper l’espace et le spectateur, il aborde les dualités de notre monde.
Au centre d’art, en écho à l’architecture du lieu, une arche de bois brûlé composant une grille géométrique s’élève comme une forme quasi monolithique, prend place et coupe le lieu en deux, bloquant le passage mais non le regard. Evidée, ses fragments, à la façon de poupées russes, soulignent le rapport ambivalent entre perte et réminiscence dont la chapelle est aussi porteuse.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2024
Retour de flamme ⎹ 10 ans des Chantiers-Résidence
- Exposition
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- 06.07.24 → 03.08.24 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Réda Boussella, Corentin Canesson, Johanna Cartier, Maxence Chevreau, Clémence Estève, François Feutrie, Anita Gauran, Fanny Gicquel, Elen Hallégouet, Céline Le Guillou, Germain Marguillard, Laure Mathieu, Guillaume Pellay, Françis Raynaud, Alisson Schmitt, Emma Seferian, Caroline Thiery, Stéfan Tulépo
Passerelle Centre d’art contemporain et Documents d’artistes Bretagne fêtent les 10 ans du programme de résidence Les Chantiers. À cette occasion et en partenariat avec l’École européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Quimper, l’exposition Retour de flamme regroupe les oeuvres des dix-huit artistes ayant participé, entre 2013 et 2023, à ce dispositif de soutien aux artistes émergent·es vivants sur le territoire breton. Une salle dédiée à la documentation met en valeur les textes des critiques invité·es et les portraits filmés des artistes en résidence.
Retour sur ces artistes qui, à la sortie de leurs études, ont bénéficié d’un accompagnement privilégié, d’un regard critique personnalisé pour mener à un bien projet original.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2024
Trois-quarts d’oeuvres Bénédicte Hubert-Darbois, Allons voir
- Rencontre
- 05.07.24 → 05.07.24 RencontreArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition “Allons voir”.
> Gratuit, ouvert à tous
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- Le virage
- 2024
Canesson – Taburet – Quimper
- Exposition
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- 05.07.24 → 03.08.24 ExpositionLe virage
- Le virage invite Corentin Canesson pour une carte blanche, il produit de nouvelles œuvres et les installe en dialogue avec des œuvres réalisées par sa grand-mère Marjatta Taburet et sa mère Florence Taburet, une histoire picturale et familiale quimpéroise.du 5 juillet au 3 aoûtde mercredi au samedi de 15h à 19hgalerie Artem – 16 rue Sainte-Catherine29000 Quimper
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- Centre d’art GwinZegal
- 2024
Fushikaden Issei Suda
- Exposition
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- 05.07.24 → 13.10.24 ExpositionCentre d’art GwinZegal
- Issei Suda
C’est dans la lumière crue et belliqueuse de l’été que baignent les scènes de rue de Fushikaden, la série la plus emblématique du photographe japonais Issei Suda. Les images sont prises à Tokyo, où il réside, mais aussi et surtout dans les provinces plus éloignées du Tohoku, Hokuriku et Kanto, dont il écume au cours des années 1970 les matsuri, fêtes populaires traditionnelles, mi-religieuses, mi-profanes. L’archipel panse les plaies de la Seconde Guerre mondiale et de l’occupation américaine, et fait face à une croissance foudroyante jusqu’à devenir en quelques années la seconde puissance économique mondiale. La marche est forcée et le temps compté pour saisir le quotidien d’un pays aux prises avec une crise identitaire majeure, entre tradition ancrée et hystérie de la modernité.
Issei Suda débute sa carrière comme photographe auprès de la troupe théâtrale expérimentale Tenjo Sajiki de Shuji Terayama en 1967, avant de commencer à travailler en tant que photographe indépendant en 1971. S’il emprunte son titre énigmatique Fushikaden à la théorie du théâtre traditionnel nô, c’est bien de l’écriture cinématographique d’Hollywood ou des films d’Orson Welles que Suda, né en 1940, a été nourri.
Les magazines de photographie à la diffusion nationale développent leur audience, aiguisent le goût pour la nouveauté et s’engouffrent dans la frénésie des images. Amateurs et professionnels rivalisent dans des prix et concours. Bien plus que les institutions − musées ou galeries − inexistantes ou précaires, c’est là, dans les revues, que s’écrit et se pense − au présent − l’histoire photographique du pays. Avant d’être un livre, Fushikaden est publié sous forme de rensai, une série de huit portfolios, dans des numéros de Camera Mainichi qui s’étalent de décembre 1975 à décembre 1977. Le succès de Suda est immédiat et l’éditeur Asahi Sonorama publie en 1978 le livre Fushikaden, avec une sélection de 100 photographies au lieu des 138 initialement choisies par Suda. C’est seulement en 2012 qu’Akio Nagasawa publiera la série entière, proposant Fushikaden dans son intégralité, 34 ans après sa première publication.
Plusieurs mouvements d’avant-garde coexistent à cette époque, certains marqués par un engagement politique et documentaire forts, ou d’autres encore, comme celui porté par la revue Provoke, impulsant des formes photographiques plus expressives et expérimentales : le flou, le grain, l’explosion brutale des contrastes faisant transparaître la subjectivité de leurs auteurs et la difficulté de décrire les paradoxes de ce monde nouveau.
À leurs côtés, Issei Suda, homme timide mais surtout profondément indépendant, fait figure d’électron libre et embrasse le médium photographique de manière plus classique, en apparence. Ses photographies carrées réalisées au Rolleiflex, aux cadrages précis, dépouillées d’effets graphiques évidents, montrent des scènes de rue, des portraits. Il saisit ses contemporains avec un regard radical et empreint de poésie et d’humour. Si ses photographies peuvent faire penser parfois aux surréalistes ou à la photographie humaniste, ces références occidentales peinent à caractériser la complexité de ses compositions et la culture séculaire qu’elles représentent. Le visage grimé d’un acteur de Kabuki, le corps d’une femme sur la plage, des enfants se rendant à l’école, des postures improbables ou rigides, les yeux fermés… le photographe porte une attention acérée aux détails insignifiants de la vie. Les moments qu’il choisit sont aussi les siens, comme s’ils venaient, juste après ou juste avant, saisir le pouls anormal d’une réalité instable et étrange, d’une humanité qui bégaie. Il cueille, dans l’ordinaire et la banalité, le sublime qui nous échappe.Exposition réalisée en partenariat avec le Centre de la photographie de Mougins et la Galerie Akio Nagasawa, Tokyo.
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2024
À LA RECHERCHE DU COLOMBIER
- Performance
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- 03.07.24 → 04.07.24 PerformancePhakt, Centre Culturel Colombier
Adrien Lecoursonnais, artiste du patrimoine et metteur en scène de la compagnie À L’Envers, vous invite à la déambulation qu’il a imaginée pour découvrir et raconter autrement le quartier du Colombier. Pour créer son récit et sa promenade, il a arpenté le quartier en quête de ses souvenirs, ouvert quelques boîtes d’archives et rencontré des habitants d’hier et aujourd’hui.
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- Abbaye de Léhon
- 2024
brandille – collectif ferale
- Exposition
- 29.06.24 → 29.09.24 ExpositionAbbaye de Léhon
Résidence de création : « Du support à la matière, quand le papier se fait sculpture »
C’est dans la perspective de soutenir les artistes contemporains travaillant principalement le médium papier en tant que matière à transformer, que la résidence de création à l’Abbaye de Léhon a été imaginée cette année. Elle s’est à nouveau appuyée sur l’identité du territoire en explorant ses diverses composantes : humaine, géographique, naturelle, historique, etc.
Des rencontres & ateliers avec les habitants sont venus nourrir la réflexion et l’empreinte locale.
collectif ferale
“ Ferale : Qualifie une espèce végétale qui croît, de manière subspontanée, hors de l’espace destiné à sa culture ou une espèce domestique animale qui est retournée à l’état sauvage.”
“Nous avons formé le collectif ferale en 2019, alors que nous étions tous.tes les trois en étude à l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne site de Rennes. Notre travail aborde notamment le sujet de la féralité, du ré-ensauvagement des formes et de leur friction avec le temps.
Ensemble, nous développons une recherche plastique et théorique, transversale et contextuelle, alliant object, sculpture, photographie et écriture par l’installation. Cire, bronze, argile, édition papier, images figées ou mouvantes, fonderie, arpentage, glanage forment une matériauthèque constitutive de notre pratique”.
brandille
“L’Abbaye de Léhon, ainsi que l’ensemble de la région dinannaise, fut le berceau de la culture du lin en Bretagne et dans le monde avant de tomber en désuétude.
Depuis quelques années, des acteur·ices locaux tentent de réintroduire la culture du lin de manière artisanale ou industrieuse.
Avec l’exposition brandille, le collectif ferale énumère des éléments passés et futurs de l’histoire du papier de lin.
Les trois artistes présentent la culture symbolique d’une matière, comme l’entretien d’un jardin figuré. Iels se nourrissent de rencontres et de récits pour mettre en espace des sculptures et installations aux matières plurielles, du papier de lin à la cire d’abeille, en passant par la vannerie et la vidéo.
Chaque pièce s’inspire d’éléments architecturaux, de gestes, parfois même de sensations, pour proposer la visite d’une parcelle imagée”.
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- SUPRA – artiste et designer runspace
- 2024
Lukas Persyn, Hertzian spirits
- Exposition
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- 29.06.24 → 08.07.24 ExpositionSUPRA – artiste et designer runspace
Lukas Persyn propose une restitution du travail accompli pendant ses 9 mois de résidence à SUPRA :
“Nous vivons constamment entourés d’ondes : la radio, la télévision, la téléphonie mobile, le wifi, le Bluetooth, le GPS, et bien d’autres. Je considère ces ondes comme des présences, comme des fantômes, des entités techniques avec lesquelles nous cohabitons en permanence. D’une manière nomade ou sédentaire, j’observe l’environnement hertzien autour de nous par le biais d’antennes fabriquées de manière artisanale. Je crée ainsi des installations pour inviter à les percevoir différemment, je cherche à leur donner une forme, un visage, une voix. En m’inspirant des codes des infrastructures liées aux ondes, je crée à mon tour des totems évoquant leur présence. “
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- L’IMAGERIE
- 2024
Par ricochet
- Exposition
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- 29.06.24 → 26.10.24 ExpositionL’IMAGERIE
- Gwenaël Porte, Clémence Estève, Lise Dua, Anne-Sophie Auclerc, Laure Subreville, Dorian Teti, Aurore Bagarry, Alexandre Guirkinger
L’Imagerie consacre sa programmation estivale à la mise en valeur de tous les projets menés récemment avec des artistes et différents publics : ateliers plastiques avec les scolaires, les personnes âgées ou les usagers des centres sociaux, résidences de recherche et de création pour les artistes, projets hors les murs développés en milieu rural…
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- LABalade
- 2024
Ateliers de pratique artistique
- Atelier
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- 29.06.24 → 28.07.24 AtelierLABalade
- Marie Boyer, Arnaud Rochard, Iwan Warnett, Thomas God, Sylvain Descazot, Simon Leroux, Marguaux Janisset
Plongez dans l’univers artistique des artistes de l’exposition « Saison 3 : Par Divergence » organisée par l’association LABalade.
De 15 h à 17 h.
Samedi 29 juin avec Marie Boyer
mercredi 3 juillet avec Margaux Janisset
samedi 13 juillet avec Thomas God
dimanche 28 juillet avec Arnaud Rochard
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- Superflux, voir l’art se faire
- 2024
Résidence d’été
- Résidence
- 26.06.24 → 01.09.24 RésidenceSuperflux, voir l’art se faire
- Antoine Duchenet, Pauline Rima
Labo 10
Antoine Duchenet
Né en 1995. Vit et travaille à Caen. Il est diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (DNSAP) et de l’École supérieure des arts et médias de Caen (DNSEP).
“Cette résidence au Superflux me permettrait de retourner vers une série de tableaux, les Propositions relatives, entamée en 2018 et suspendue depuis 2020 en raison de contraintes spatiales. Forcé de considérer le cheminement et les bifurcations empruntés par mon travail dans l’intervalle qui me sépare de la réalisation du dernier tableau de cette série (peint à l’été 2020), son redémarrage, sa reprise, après une interruption de 4 ans, actualiserait nécessairement sa logique. Cela me conduirait, par la pratique, à réévaluer les enjeux et la méthodologie qui la justifiaient à l’époque pour l’investir de nouvelles perspectives.”
Studio 25
Pauline Rima
Née en 1995. Vit et travaille à Caen. Elle est diplômée de l’École supérieure des arts et médias de Caen.
“Lorsque j’imagine une pièce ou une installation, je commence par réfléchir à une forme et à une échelle, indépendamment d’un medium et des caractéristiques qui se préciseront au moment venu. Je définis mon format à l’aide d’une maquette. Et je projette à travers elle, j’assemble, tous les éléments qui donneront un corps et une nature à l’idée de départ. Bien entendu, tout ce cheminement est progressif. Il peut trébucher, tomber dans une impasse, prendre un mauvais virage, dévier… Et ce peut être une tâche complexe que de maintenir le cap pour venir à bout d’une pièce. Ce travail de composition, inhérent à tout créateur et à toute création, représente une part invisible pour le public. Aussi ce temps de résidence à Superflux serait l’occasion de développer un projet d’édition pédagogique autour de cet inconnu de la création, pour le donner à voir et à expérimenter.”
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2024
Condenser l’Infini
- Exposition
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- 21.06.24 → 14.09.24 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Michele Ciacciofera
Michele Ciacciofera (1969, Italie) propose à Passerelle une expérience qui peut sembler énigmatique, celle de « Condenser l’Infini ». Depuis sa Sardaigne natale, aux Alpes puis en Bretagne et en Ecosse, il a observé les formes sculpturales archaïques à la base des civilisations humaines tels que les stèles et les menhirs. À travers son voyage européen, il met en balance la fin inévitable de toutes et tous et le potentiel infini de notre culture visuelle au-delà de l’univers fantasmé de nos ancêtres.
« Condenser l’Infini » est une tentative d’écriture d’une histoire commune, une histoire des formes que nos cerveaux connaissent plus ou moins à des degrés différents.Le corpus d’œuvres présentées dans le patio de Passerelle est appelé « Menhirs » par l’artiste. Fasciné par l’art mégalithique, Ciacciofera travaille à partir de matériaux fragiles et modestes, essentiellement des rebuts d’atelier dont du carton et du papier, à l’opposé de l’éternité de la pierre. En cela, cette série rappelle l’œuvre des artistes de l’Arte povera, un mouvement artistique italien né à la fin des années 1960, se caractérisant par l’utilisation de matériaux pauvres et bruts, souvent naturels et récupérés, reflétant une volonté de renouer avec une simplicité et une authenticité originelles tout autant qu’un rejet de la surconsommation. Cet héritage n’est jamais revendiqué ou verbalisé mais il semble essentiel de considérer une partie des productions de Ciacciofera à travers le prisme d’un « nouvel art pauvre ». Recyclage et usage de matériaux naturels sont devenus pour l’artiste tout autant une nécessité esthétique que politique et militante. Ses sculptures regorgent de détails poétiques comme des petites céramiques ou des éléments organiques peints, reprenant tantôt le style des idoles cycladiques, tantôt des formes végétales ou de champignons. Elles sont peintes de couleurs parfois vives, fonctionnant comme des autels dédiés à l’art. Elles sont à la fois socles et sculptures autonomes, joyeuses et rassurantes, savantes et primitives.
La deuxième série centrale de l’exposition est celle des Pathosformeln, des gouaches sur carton inspirées de la théorie de l’historien de l’art Aby Warburg (1966-1929). Ce dernier a forgé ce terme pour désigner des configurations formelles récurrentes qui expriment des émotions fondamentales. Ces formules ne se limitent pas à de simples représentations, mais constituent des fragments d’une mémoire collective, des échos de rituels ancestraux et de mythes fondateurs. Les Pathosformeln constituent un outil précieux pour décrypter le sens des images et comprendre les émotions qu’elles transmettent. En poursuivant les recherches de Warburg, Ciacciofera reproduit des détails de peintures iconiques de la peinture gothique et de la Renaissance «à la manière de close-up» et vient effacer des parties dont tous les visages. Étrangement, les compositions ne sont pas désincarnées pour autant, ni dénuées de sentiments, et les personnages affichent une forte présence tels des fantômes attendant dans un entre-deux de réalité. Des roches, des cailloux, des gemmes et des fossiles flottent dans les peintures entre un exercice de magie et la manifestation d’une physique quantique déréglée.
La possibilité de «condenser l’infini» pour Ciacciofera réside dans la recherche d’une synthèse active de l’histoire humaine allant de l’art préhistorique à aujourd’hui.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2024
7:77
- Exposition
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- 21.06.24 → 14.09.24 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Han Bing
Han Bing (1986, Chine) présente « 7:77 » à Passerelle Centre d’art contemporain sa première exposition personnelle institutionnelle en Europe. Diplômée du CAFA de Beijing – l’Académie centrale des beaux-arts de Chine – et de Parsons School of Design de New York, Han Bing a étudié des références et des influences très diverses qui lui ont permis de développer une sensibilité multiculturelle et une vision du monde enrichie.
La peinture de Han Bing est intimement liée à la profusion des images disponibles dans l’espace public. L’artiste capture tantôt mentalement des éléments d’affiches, tantôt elle photographie une publicité à l’aide de son téléphone. Elle picore çà et là des images que nous ne voyons plus à force d’y être confrontés en permanence. De retour dans son atelier, elle assemble ses découvertes de manière très libre sur la toile. Sa démarche fait écho à celles des nouveaux réalistes des années 1960 dont les bretons Jacques Villeglé et Raymond Hains. Villeglé s’est approprié les affiches lacérées et décollées des murs de la ville, les transformant en œuvres d’art vibrantes et poétiques. Il dévoilait, à l’instar de Han Bing aujourd’hui, les strates de l’environnement urbain, qui portent les traces du temps et de l’intervention humaine. Han Bing évoque volontiers la « poésie anonyme » de ses peintures. Les ensembles qu’elle constitue émergent « de manière inattendue » et dans une grande spontanéité. Elle préfère d’ailleurs utiliser le terme de « faire grandir » au verbe « construire » lorsqu’elle parle de sa manière d’arranger la toile et compare la peinture à une matière organique et vivante.
Une partie de l’exposition est dédiée aux œuvres sur papier. Han Bing utilise des articles de journaux comme matière première. Elle les choisit pour leur qualité esthétique et vient masquer certaines parties des photographies illustratives de l’article. En effaçant les informations, l’artiste semble questionner la place que l’on donne aujourd’hui à la vérité et à l’objectivité, et rappeler que le monde est entré dans l’ère des fake news et des deepfakes – des trucages vidéo ou audio ultraréalistes créés par des intelligences artificielles.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2024
Bonne arrivée chérie coco
- Exposition
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- 21.06.24 → 14.09.24 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Amélie Caritey
Diplômée de l’École européenne d’art de Bretagne – site de Rennes, Amélie Caritey (1998, Côte d’Ivoire) a pris part au programme Les Chantiers-Résidence porté par Passerelle et Documents d’Artistes Bretagne. Peu avant sa résidence au centre d’art, elle a passé deux mois en Côte d’Ivoire, pays qu’elle a quitté à l’âge de trois ans. Ce second voyage vers sa terre natale, le premier ayant eu lieu en 2019, lui a permis de ramener quantité de photographies, comme autant de témoignages du pays de ses origines. Consciente d’être en marge, tout en se sentant pourtant liée à l’histoire de cette nation, l’exposition « Bonne arrivée chérie coco » rend compte poétiquement du regard de l’artiste sur un pays qu’elle ne connaît encore que très peu. De ce fait, l’exposition offre un aperçu des prémices d’une double-culture en train de se construire, ainsi que de la quête d’une identité binationale.
Se définissant comme « afropéenne », née d’un parent européen et d’un autre africain mais ayant été élevée dans un environnement culturel européen, Amélie Caritey raconte son voyage comme « la recherche d’un chez-soi ». Ses photographies représentent fréquemment des espaces d’habitations, ou d’entre-deux, tels que des portes, des portails et des fenêtres. Ces éléments expriment une ambivalence, à l’image de ce que ressent l’artiste sur place : invitations à entrer dans l’intimité des foyers ou peut-être obstacles.
L’architecture, les motifs et les couleurs l’ont donc particulièrement captivé et foisonnent dans l’exposition. Issue d’une formation de design, Amélie Caritey a contemplé avec grande attention ce qui constitue l’environnement des villes et villages visités aux quatre coins du pays, compilant ses observations en un répertoire visuel dans lequel elle puise son inspiration. Les motifs de moucharabieh, ces cloisons ajourées permettant une ventilation naturelle ou forcée, sont devenus un leitmotiv dans ses recherches. Leurs formes se transforment et se mélangent à celles de la poterie ivoirienne dans les vases produits par l’artiste pour l’exposition. En réinterprétant également les formes de cet artisanat traditionnel ivoirien, Amélie Caritey revendique son appartenance au pays et exprime sa volonté de s’inscrire dans cet héritage culturel.
Le titre de l’exposition, « Bonne arrivée chérie coco », reprend les paroles prononcées par une femme rencontrée sur un marché à Abidjan lors du premier voyage de l’artiste. Elles deviennent ainsi le symbole du début d’une nouvelle histoire : Amélie Caritey est alors la bienvenue dans ce pays qu’elle ne connaissait jusque-là qu’au travers des récits familiaux.
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- SUPRA – artiste et designer runspace
- 2024
Tom Castinel, Concrete Trees
- Exposition
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- 15.06.24 → 28.07.24 ExpositionSUPRA – artiste et designer runspace
« Le projet Concrete Tree, présenté lors de la Quinzaine Radieuse 16 à Piacé en 2024, est une sculpture en béton imaginée pour accueillir le travail d’autres artistes. Pour la réalisation de ce module, j’utiliserai une technique artisanale très en vogue pendant la seconde moitié du XIXe siècle : le Rocaillage. Guidé par une armature métallique, le béton est utilisé de façon ornementale et tend à reproduire le minéral ainsi que le végétal. Ici, ce n’est pas tant la tentative d’imitation de la nature qui m’intéresse, mais davantage la qualité plastique du béton brut ainsi que la fonction que j’attribue à cette œuvre. Pour cette exposition, Concrete Tree accueillera une série de céramiques customisées par les artistes invités.» T. Castinel
Dans le cadre du programme Suite 2024 porté par le CNAP, SUPRA accueille l’artiste Tom Castinel en résidence pour la production d’une oeuvre qui sera exposée à l’occasion de La Quinzaine Radieuse de Piacé le Radieux.
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- LABalade
- 2024
Saison 3, par divergence
- Exposition
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- 15.06.24 → 30.07.24 ExpositionLABalade
- Marie Boyer, Sylvain Descazot, Thomas God, Margaux Janisset, Simon Leroux, Arnaud Rochard, Iwan Warnet
Plongez dans l’univers artistique des artistes de l’exposition « Saison 3 : Par Divergence » organisée par l’association LABalade.
Visites + ateliers de pratiques artistiques avec les artistes (tout public)
- Samedi 29 juin, avec Marie Boyer
- Mercredi 3 juillet, avec Margaux Janisset
- Samedi 13 juillet, avec Thomas God
- Dimanche 28 juillet, avec Arnaud Rochard
De 15h à 17h à la salle du Patronage Laïque de Pont l’Abbé.
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- CLAB – Centre du livre d’artiste en Bretagne
- 2024
TURNING PAGES / DIGGING THROUGH TIME
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Carton-Turning-pages-1.pdf
- 14.06.24 → 14.09.24 ExpositionCLAB – Centre du livre d’artiste en Bretagne
- Julie Baugnet - Inge Bruggeman - Sarah Bryant - Keri Miki-Lani Schroeder - François Righi - Jillian Sico - Clemens Tobias Lange
CLAB – Centre du livre d’artiste en Bretagne
Turning Pages / Digging Through Time
Julie Baugnet – Inge Bruggeman – Sarah Bryant – Keri Miki-Lani Schroeder – François Righi – Jillian Sico – Clemens Tobias LangeDu vendredi 14 juin au samedi 14 septembre au CLAB – PLougonven
Sur proposition de Inge Bruggeman – Directrice la Fondation CODEX (USA)L’exposition sera ouverte au public sur RDV jusqu’au 14 septembre 2024
2, rue du centre – 29640 Plougonven Tél: 0635434423 / clab.plougonven@orange.fr
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- CLAB – Centre du livre d’artiste en Bretagne
- 2024
Livraison #1, un été du livre d’artiste en Finistère
- Non classé
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- 14.06.24 → 14.09.24 Non classéCLAB – Centre du livre d’artiste en Bretagne
Centre du livre d’artiste en Bretagne – CLAB
Du vendredi 14 juin au samedi 14 septembre
Sur proposition de Inge Bruggeman – Directrice la Fondation CODEX (USA)L’exposition sera ouverte au public sur RDV jusqu’au 14 septembre 2024
2, rue du centre – 29640 Plougonven Tél: 0635434423 / clab.plougonven@orange.frTurning Pages / Digging Through Time:
Julie Baugnet – Inge Bruggeman – Sarah Bryant – Keri Miki-Lani Schroeder – François Righi – Jillian Sico – Clemens Tobias LangeExposition Chapelle Christ – Plougonven
Du mercredi 3 juillet au jeudi 11 juillet 2024
Horaire d’ouverture de l’exposition: 14h30 – 18h30Rencontre avec Bruno Geneste et Erwann Rougé le samedi 6 juillet de 14h30 à 17h
Exposition de livres d’artiste du CLAB:
Julien Blaine, Kazimierz Brakoniecki, Éric Brogniet, Ma Desheng, Gilbert Dupuis, Bruno Geneste, André Jolivet, Daniel Kay, Abdellatif Laâbi, Mich Maroney, Vanda Miksic, Yves Picquet, Maya Mémin, Serge Pey, Jean-François Robic, Gérard Rouxel, Dominique Sampiero, Laura Vazquez, Lorena Velázquez…
Exposition des Éditions DANA et APPROCHES:
Philippe Longchamp, Yves Picquet, Joël Bastard, Claire Allary, Laurine Rousselet, Guillaume Guintrand, Jacques Josse, Claude Arnaud, Joël-Claude Meffre, Hervé Bordas, Myriam Eck, Alexandra Fontaine, Thierry Le Pennec, Claude Colas, Magali Latil, Jean-Michel Marchetti, Alain le Beuze, Yves-Marie Péron, Camille Loivier, Ena Lindenbaur, Patrick Wateau, Jean-louis Giovannoni, Stéphanie Ferrat, Philippe Guitton, Éric Brogniet, Thierry Le Saëc, Billy Dranty, Thomas Pesle, Denise Le Dantec, Éric Brault, Guy Viarre, Rodrigue Marques de Souza, François Rannou, Hung Ranou, Israël Eliraz, Colette Deblé, Jacques Dupin, Jean de la Croix, Catherine violet.
Château de Keroüartz – Lannilis
Le vendredi 23 aout 2024
Horaire: 15h00 – 18h30Présentation et exposition de livres d’artiste de la collection du CLAB.
Adonis, Maram al-Masri, Julien Blaine, Kazimierz Brakoniecki, Éric Brogniet, Denise le Dantec, Ma Desheng, Bruno Geneste, Joël Hubaut, Sabine Huynh, André Jolivet, Daniel Kay, Abdellatif Laâbi, Mich Maroney, Vanda Miksic, Yves Picquet, Maya Mémin, Serge Pey, Dominique Sampiero, Ronny Someck, Laura Vazquez, Lorena Velázquez, Patrick Wateau…
Ainsi qu’une présentation de livres d’artiste, sur proposition de Inge Bruggeman, directrice la Fondation CODEX (USA)
Turning Pages / Digging Through Time
Julie Baugnet – Inge Bruggeman – Sarah Bryant – Keri Miki-Lani Schroeder – François Righi – Jillian Sico – Clemens Tobias Lange
La Maison de la Poésie
2 Quai Surcouf – 29300 Quimperlé
Le vendredi 30 aout de 15h à 19h
Horaire: 14h00 – 19h00Rencontre avec André Jolivet: 17h-19h
Présentation par Bruno Geneste, directeur artistique du Festival de la parole poétique – Sémaphore.
Présentation de Little big book artist, des ouvrages réalisés par André Jolivet pour le prix Xavier Grall au Festival de la parole poétique du pays de Quimperlé.
Prix Xavier Grall:
Emmanuelle le Cam – MaÏ Ewen – David Giannoni – Lydia Padellec- Françoise Pelherbe – Serge Pey – Paul Sanda.Présentation de Little big book Artist avec des auteurs invités au festival de la parole poétique:
Tahar Bekri – Démosthène Agrafiotis – Kazimierz Brakoniecki – Michel Cand – Bruno Geneste – Daniel Kay – Gabriel Lalonde – Isabelle Moign – André Robèr – Paul Sanda – Serge Torri – Nadine Agostini – Maria Vlanti – Nikos Vlantis – Julien Blaine – Pierre colin – Louis Bertholom – Dominique Massaut – Thomas Déjeammes – Antoine Simon – Frédéric Vitiello – Luc Baba – Vincent Tholomé – Laurence Vielle – Pauline Catherinot – Jean De Breyne – Yvon le Men – Vincent Calvet – Thierry Renard – Arthur Thimonier – Joël Hubaut – Carpanin Marimoutou – Manu Lann Huel – Pierre Soletti – Tom Buron – Patrick Lepetit – Guy Allix – Olivier Cousin – Laurine Rousselet – Pierre Grouix – Gilles Plazy – Gérard Le Gouic, Alain Raguet…Little Big Book : de grands petits livres, de petites plages où viennent non pas s’opposer mais dialoguer le mot et l’image, le verbe et la couleur à travers le travail d’André Jolivet, le maître d’œuvre à l’origine de cette proposition depuis trois ans déjà. Little big Book : non pas oxymore mais confrontation, synthèse…De grands petits objets dont le format s’approche du carré sans s’y résoudre, de grandes petites formes sur papier gaufré et justifiées au colophon dans la tradition du livre d’artiste, de grandes petites pages qui se déplient sous le regard du lecteur et livrent leurs secrets dans la déhiscence des couleurs et la déflagration des mots savamment agencés par les auteurs…André Jolivet, artiste exigeant dans ses choix, aime solliciter le compagnonnage des poètes, le livre alors découvrant sans cesse de nouveaux territoires sous le sceau de l’amitié. Ainsi différents mondes sont nés. Il ne s’agit pas de ce qu’on appelle généralement des collections, mais réellement de mondes qui se fondent dans le double écho du texte poétique et de la peinture…On peut citer Le monde des îles, Le monde des villes, Le monde d’Éros…Zones infra-signes, espaces dévolus à la forme, à la couleur, à la lettre, passages du geste et de l’esprit, géographie de l’âme…des univers postulés en quatre exemplaires seulement et réunis de manière fusionnelle et élégante dans les beaux coffrets réalisés dans l’atelier de Jeanne Frère. Little Big Book, ou une œuvre en archipel comme eût dit René Char.
Daniel Kay
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- Galerie Maxime Lancien
- 2024
Iwan Warnet, Volutes partent en fumée
- Exposition
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- 13.06.24 → 20.07.24 ExpositionGalerie Maxime Lancien
Iwan Warnet brouille les frontières entre abstraction et figuration avec sa peinture. Il explore, à travers les ambiguïtés de la représentation, la part active des regardeur·euse·s dans la perception d’une image. Iwan se place du côté de l’allusion plutôt que de l’affirmation, joue du soupçon d’aspect et du ralentissement du regard. Il crée une œuvre de l’indice et du fragment, guidée par un rapport intime à la figure humaine.
Cette dernière, souvent présente en filigrane, affleure par traces ou par évocations sensibles. Les matières ont une dimension affective dans les œuvres d’Iwan Warnet : les roses de la teinture de garance peuvent évoquer la peau, une toile se pare d’un bijou et de fard dans une revisite du thème du nocturne.
Dans sa série de dessins Des lignes d’erre, les corps fluides dialoguent avec les plantes, dans un territoire indéfini. Le genre des figures n’importe plus, les lignes qui les dessinent s’égarent. Et dans les peintures qui en découlent, les sujets n’apparaissent que de façon discrète, émergeant à peine d’un entrelacs de tons rapprochés. Ses peintures et dessins se déploient pour un regard qui prend le temps de rentrer dans les surfaces, de tisser des liens entre les œuvres. Et qui prête du sens autant qu’il en décèle.
Avec Volutes partent en fumée, Iwan Warnet présente un corpus d’oeuvres récentes, issues de ses expérimentations à la Tannerie (Bégard) avec des techniques de teinture végétale.
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- La Piscine, un lieu d’art et de rencontres
- 2024
Performance du Labo //20h Anne-Laure Maison & Michel Cam, duo Human Soul (plasticiens) X la Fierté Des Nôtres, crew (breakers) X AOra (danse contemporaine) & Guest
- Performance
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- 13.06.24 → 13.06.24 PerformanceLa Piscine, un lieu d’art et de rencontres
- les artistes plasticiens Anne-Laure Maison & Michel Cam du duo Human Soul, le crew de breaker la Fierté des nôtres (Seydina Diouf, Alexandre Nedelec, Elie Rakotovao, Josselin Stroum, Loan Poulmarch, Angelo Faniry Abanolo, Wassem Sahimi...), les danseuses contemporaines Angélique Therezien, Lucile Pentecouteau, Alicia Marcuzzi, Delphine Thisselin & Margod Mellaza , la chorégraphe Stéphanie Siou, le dj de Kodamasound Esteban Sourdonnier, les musiciens de l'Ensemble Nautilis Christophe Rocher & Philip Hardy, le vidéaste Dorian Abline, les photographes Matys Kerbellec (Doshy), Ysé Renouleau (Soeur Carnage) & Julien Garnier (Roonwha)
Il y a quelques mois maintenant le duo Human Soul (Anne-Laure Maison & Michel Cam), le crew de breakers La fierté des nôtres ainsi que la danseuse contemporaine Aora (Margod Mellaza) se rencontraient à la La Piscine avec le même désir de partage et d’exploration.
De cette envie est née le Labo où danseurs et plasticiens cohabitent et expérimentent dans l’espace atypique de la Piscine.
Ce projet pluridisciplinaire s’est naturellement ouvert à d’autres acteurs de la vie artistique brestoise, comme les photographes Roonwha (Julien Garnier) et Sœur Carnage (Ysé Renouleau), la chorégraphe Stéphanie Siou ainsi que les musiciens Christophe Rocher et Philip Hardy de l’ensemble Nautilis.
À la suite de ces quatre premiers Labos, le désir d’une performance publique a émergé.
C’est donc avec beaucoup de joie et d’engouement que nous vous invitons :
Jeudi 13 Juin
20h
La Piscine, un lieu d’art et de rencontre
170 rue Jean Jaurès
Brest Même
Cet événement réunira les danseurs participants au Labo, les musiciens de l’ensemble Nautilis, les DJs de Kodamasound ainsi que les artistes du duo Human Soul, Anne-Laure Maison & Michel Cam.
Pour des questions d’organisation et de jauge à respecter, nous vous demandons de confirmer votre présence par mail à l’association:
Une participation de 5 euros sera également demandée pour soutenir le Labo.
Artistiquement,
La Piscine, Human Soul, La fierté des nôtres & Aora
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- Le virage
- 2024
Watch your language – Élise Legal
- Exposition
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- 12.06.24 → 29.06.24 ExpositionLe virage
Élise Legal est la prochaine invitée du Virage.
On se retrouve le mercredi 12 juin à partir de 18h à la galerie Artem pour l’ouverture de son exposition “Watch your language” au programme vernissage, rencontre et lecture“Watch your language” est une exposition qui agence des dessins, des images imprimées et des poèmes. Un des points de départ de cette exposition est un poème de banquier trouvé dans les archives d’une banque londonienne, lié à cette idée que les artistes aiment parler d’argent et que les banquiers aiment parler d’art. L’exposition se focalise sur les modes d’apparition de la poésie, sur les puissances et les limites qu’on lui prête dans des contextes capitalistes. Il est question de la langue que l’on partage avec ses ennemi·es, de regarder comment on nous parle, de localiser celleux qui s’adressent à nous. Elle est l’occasion d’imaginer quelles formes prend la parole quand elle se fait dépasser par les ambiguïtés et les émotions.
Élise Legal est artiste et autrice. Elle a étudié à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon et au Sheffield Institute of Arts. À travers une approche pluridisciplinaire qui mêle images trouvées, dessin et poésie, elle porte une attention particulière à la manière dont le langage et les corps coexistent. Elle poursuit également une thèse de recherche-création à Paris 8 qui porte sur l’agir politique de la poésie. Son premier recueil de poésie Stray Dog est publié chez Ma Bibliothèque en 2021 et son dernier livre Problèmes de localisation est paru chez Même pas l’hiver en 2024. Elle a eu l’occasion de présenter son travail entre autres à la galerie gb agency (Paris, FR), Sabine Knust Gallery (Munich, DE), Graves Gallery Museum (Sheffield, UK).
du 13 au 29 juin
du mercredi au samedi
de 15h à 19h
galerie Artem
16 rue Sainte-Catherine
29000 Quimper
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- La Briqueterie
- 2024
Abyssal
- Exposition
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- 09.06.24 → 03.11.24 ExpositionLa Briqueterie
- Dominique Stutz, William Geffroy, Nathalie Leroy Daniel, Pascale Morin, Guillaume Castel, Marik Korus
Les artistes de la terre , du verre et du métal puisent leur inspiration dans l’univers des grands fonds marins, l’un de écosystèmes les plus riches de la planète. Leurs œuvres se nourrissent de cette vie exubérante qui se développe dans ce monde étrange et fascinant Véritables alchimistes, ils transforment leurs matériaux en écaille, corail, peau et autres ventouses. La matière se pare de couleurs chatoyantes, de textures minérales et d’ondulations organiques.
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- Chapelle des Ursulines
- 2024
Des éclats de lucidité – Alain Le Quernec, affichiste
- Exposition
- 08.06.24 → 20.10.24 ExpositionChapelle des Ursulines
Pour la première fois, la Chapelle des Ursulines accueille le travail d’un graphiste, l’œuvre de l’affichiste Alain Le Quernec. L’exposition met en valeur l’engagement de l’affichiste breton, qui depuis cinquante ans, crée des images fortes, percutantes, des affiches qui activent la lucidité de chacun, de chacune. Notre monde contemporain a besoin d’affichistes qui nous invitent à penser, à décoder, à prendre de la distance. À la Chapelle des Ursulines, un parcours en cinq thèmes, permet de saisir le pouvoir des affiches, comment elles forment notre regard, participent à notre vie citoyenne et avivent notre conscience et nos imaginaires.
Dans la salle Charlie Hebdo de la médiathèque de Quimperlé sont exposés des dessins de presse réalisés par Alain Le Quernec pour le journal Le Monde, ainsi que des pages du quotidien régional Le Télégramme. En tant que graphiste, Alain le Quernec est intervenu à différentes reprises pour le journal le Télégramme, pour penser le format, la grille et la lisibilité. En écho aux dessins de presse conçus pour Le Monde, quelques affiches témoignent que l’image – en France- est un territoire d’humour, qui n’a peur ni du rire, ni de chahuter les idoles.
Troisième temps, une série d’affiches d’Alain Le Quernec viennent dialoguer avec les citoyennes et citoyens à travers différents sujets (écologie, vie citoyenne, culture…) directement dans les rues de Quimperlé. C’est dans l’espace public, qu’une affiche acquière toute sa raison d’être.
Durant toute la préparation de l’exposition, Alain Le Quernec a réagi à l’actualité, à l’horreur des guerres, par la création d’images. Certaines sont imprimées spécialement pour cette exposition. Elles sont visibles dans l’exposition à la Chapelle des Ursulines et dans une publication Stop war éditée à cette occasion par la Ville de Quimperlé. Avec cette arme particulière qu’est l’affiche, Alain Le Quernec alerte sur le maintien de la paix.
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- Abbaye de Léhon
- 2024
Polychromes – Simon Poligné
- Exposition
- 08.06.24 → 25.08.24 ExpositionAbbaye de Léhon
Simon Poligné
L’artiste vit et travaille à Rennes. Il s’est formé à l’institut des Arts visuels d’Orléans avant de rejoindre l’école des Beaux-arts de Rennes où il commencera ses recherches en peinture et sculpture.
Sa peinture, traversée de multiples références tend à se focaliser ces dernières années sur la concentration de la couleur et les dispositifs qui la contiennent : saturations des teintes, traces de fluorescence, tableaux en bois, formes flottantes, motifs empruntant à l’histoire des arts décoratifs.
Dès le début de sa formation, Simon Poligné travaille parallèlement comme scénographe dans les domaines du théâtre et de la muséographie. En 2015, il prend la direction artistique des Ateliers du vent à Rennes, où avec Sophie Cardin, il ouvre sur l’extérieur une vaste fabrique artistique. Il donne à voir et à partager une vision artistique pluridisciplinaire mêlant arts visuels, théâtre, musique, cuisine, rendez-vous citoyens.
POLYCHROMES
Simon Poligné s’est installé à l’Abbaye quelques mois afin de créer une exposition de peintures, collages et installations, plaçant la couleur et la lumière au cœur de celle-ci.
Ses œuvres partagent une apparente familiarité au premier regard. Les couleurs intenses, les références visuelles empruntées à l’histoire de l’art comme au design, la spontanéité des formes cernées qui semblent parfois simplement posées, paraissent nous attendre.
Depuis quelques années, ses peintures se décomposent et prennent vie pour s’installer hors du cadre.
Les formes colorées sont matérialisées pour aller se composer librement dans l’espace. C’est une peinture sensuelle et affective où la volupté complexe contient l’étrange et l’aspérité.
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- COEF180
- 2024
PHARE 48 – Le laboratoire de recherche artistique de l’éco-quartier de Lorette.
- Exposition
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- 08.06.24 → 08.06.24 ExpositionCOEF180
Après deux années de recherche et de création, les artistes en résidence Phare 48 font du futur éco-quartier leur lieu de restitution de leurs travaux le temps d’une après-midi conviviale et poétique.
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- Galerie de Rohan
- 2024
Sublimes paysages
Autour de Yan’ Dargent, Yuna Amand, Nikolas Fouré, Angélique Lecaille, Quentin Montagne- Exposition
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- 07.06.24 → 03.11.24 ExpositionGalerie de Rohan
- Yuna Amand; Nikolas Fouré; Angélique Lecaille; Quentin Montagne; Yan' Dargent
À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Yan’ Dargent (1824-1899), la Ville de Landerneau célèbre durant l’été 2024 l’artiste auquel l’unit une relation singulière. Né à Saint-Servais, le jeune Yan’ Dargent passe son enfance à Landerneau où il est élève à Saint-Joseph. Autodidacte, il connaît le succès en tant que peintre et illustrateur à Paris, où il est régulièrement exposé au Salon, avec des œuvres où souvent transparaît le fonds légendaire breton, son influence majeure. Au cours des années 1870, la décoration de l’église Saint-Houardon lui est confiée où figure l’un de ses tableaux le plus fameux, Un miracle de Saint Houardon (vers 1859) une huile sur toile de grande dimension, présentée encore aujourd’hui dans l’église.
Par-delà le temps, l’exposition estivale de la Galerie de Rohan, dédiée depuis 2015 à la création contemporaine, propose à des artistes d’aujourd’hui d’établir des correspondances sensibles avec l’art de Yan’Dargent. Ponctuées de quelques-unes de ses œuvres majeures, des paysages conservés dans des musées de Bretagne, le projet interroge la possibilité de tisser des liens entre une œuvre qui appartient à l’histoire et les recherches contemporaines de quatre artistes tant du point de vue de l’approche du sujet, de la composition, de la technique.
Yuna Amand, Nikolas Fouré, Angélique Lecaille, Quentin Montagne développent des recherches plastiques où le paysage occupe une place centrale. Un choix de leurs œuvres récentes est mis en présence de pièces majeures de Yan’ Dargent, des peintures et dessins parmi ses plus beaux paysages conservés dans des musées de Bretagne. À noter parmi ceux-ci Les Vapeurs de la nuit (musée des Beaux-arts de Quimper), Rentrée du troupeau sous un ciel d’orage (musée de Saint-Servais), À la queue de l’étang de Brézal en Saint-Servais (musée des Beaux-arts de Rennes).
Sans établir de liens anachroniques, l’exposition propose de souligner combien l’un et les autres appartiennent à un temps où le rapport au paysage a été renouvelé en profondeur. Yan’ Dargent fut l’un des représentants les plus féconds du Romantisme tandis que deux siècles plus tard, les artistes œuvrent dans le contexte du tournant écologique de l’art, une conscience toujours plus aigüe des questions environnementales. Un autre trait commun unit l’artiste natif de Saint Servais et Yuna Amand, Nikolas Fouré, Angélique Lecaille, Quentin Montagne : la pratique essentielle du dessin.
Après ses études au sein des écoles d’art de Quimper et d’Aix-en-Provence, Yuna Amand commence à enseigner à L’école des Beaux-Arts de Lorient en 2006. En 2009, elle obtient un Master 2 de recherche en Technologies numériques (Immersion dans l’installation sonore : spatialisation et dimension perceptive) à l’Université de Rennes 2. Depuis quelques années, elle vit et travaille entre la Bretagne et Montréal. Yuna Amand appréhende la nature et sa représentation à travers des phénomènes physiques qu’elle s’emploie à transposer à travers différentes techniques parmi lesquelles le dessin d’une remarquable précision.
Né en 1976, Nikolas Fouré suit un cursus artistique dans les écoles des Beaux-Arts de Lorient puis de Quimper. Maître de conférences en arts plastiques et visuels à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Normandie, il est basé dans les environs de Rennes où il vit et travaille. La représentation du ciel et de ses multiples phénomènes (nuée, brouillard, averse) est l’un des motifs principaux de Nikolas Fouré, phénomènes fugaces, quasi insaisissables qu’il retranscrit à travers le dessin, la cartographie, dans la dimension du temps.
Angélique Lecaille est née en 1975 et diplômée de l’école des Beaux-arts de Rennes. Elle vit et travaille à Rennes. L’artiste, à travers de grands dessins à la mine de plomb et des œuvres en trois dimensions en terre ou en bois brulé, déploie un monde à l’atmosphère étrange évoquant tant le sublime que la catastrophe. Sa vision du paysage résonne avec celles de certains peintres du Romantisme pour qui les formes traduisent la puissance des sentiments.
Né en 1987, Quentin Montagne est diplômé de l’école des Beaux-arts de Rennes et docteur en Arts plastiques, auteur d’une thèse intitulée « L’Aquarium : vision et représentation des mondes subaquatiques. Un dispositif d’exposition au croisement de l’art et de la science », soutenue à l’Université Rennes 2 en 2019. Basé à Rennes, il est maître de conférences à l’Université Paul Valéry (Montpellier). A travers dessins, peintures, sculptures, Quentin Montagne élabore une œuvre foisonnante qui prend souvent la forme de collages de temps et d’espaces et propose la possibilité d’une autre histoire, entre merveilleux et science-fiction.
Commissariat de l’exposition : Catherine Elkar
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- Abbaye de Léhon
- 2024
Végétalités – Jonathan Bernard
- Exposition
- 06.06.24 → 29.09.24 ExpositionAbbaye de Léhon
Jonathan Bernard
Jonathan Bernard travaille par série en se laissant envahir par l’obsession de certaines formes, certaines idées, de certains questionnements.
C’est pendant ses études d’histoire ancienne que sa rencontre avec la sculpture lui fera prendre un nouveau chemin. Initié au travail du volume par un artiste soucieux de transmettre son savoir-faire, il décide à la suite de cette expérience, de laisser sa propre empreinte dans la matière. Influencé par le mouvement de l’art environnemental et du land art, mais également par l’art moderne, sa pratique se situe à la croisée des chemins.
Son travail va naturellement s’inscrire dans la continuité de son intérêt pour l’histoire. En effet, derrière ces deux disciplines, c’est la question du passage du temps qui nourrit son imaginaire.
La taille directe lui permet de pénétrer les couches successives de l’arbre, strates après strates, à la rencontre d’instants passés. Un dialogue avec la matière s’installe alors et cette dernière s’exprime puissamment. Il lui prête une oreille attentive pour entendre sa poésie et la transmettre à son tour.
jonathan-bernard.com
Végétalités
Des organismes végétaux viennent habiter les jardins de l’Abbaye de leurs formes archétypales.
Jonathan Bernard propose aux visiteurs des installations graphiques et sensuelles qui évoquent les saisons, les cycles immuables de la nature.
Si ces installations nous rappellent la fragilité du monde végétal, elles viennent également souligner son incroyable vitalité, sa puissante énergie vitale et son extraordinaire capacité d’adaptation. Elles sont comme autant d’«anticipations paysagères» qui nous suggèrent les changements significatifs que vont connaître progressivement nos paysages familiers sous l’effet des évolutions climatiques.
« Végétalités » nous emmène sur les rives de nos imaginaires. Leurs présences poétiques et sereines résonnent avec le lieu et nous invitent ainsi à un instant simple de contemplation.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2024
Renc’art Bénédicte Hubert-Darbois, Allons voir
- Rencontre
- 01.06.24 → 01.06.24 RencontreArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre avec l’artiste Bénédicte Hubert-Darbois pour découvrir l’exposition “Allons voir” plus en détail.
> 17h, gratuit, ouvert à tous
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2024
Rasmus Myrup, Salon des refusé·es
- Exposition
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- 01.06.24 → 07.09.24 ExpositionLa Criée centre d’art contemporain
- Rasmus Myrup
Cet été, La Criée présente le Salon des refusé·es de Rasmus Myrup, première exposition personnelle de l’artiste danois dans une institution française. Une vingtaine de personnages, sculptures anthropomorphes extravagantes, attablés, allongés, debout, seuls ou en groupe, occupent l’espace du centre d’art, transformé en café/centre de soin : tableau facétieux et saisissant d’une société décalée.
Les personnages de Rasmus Myrup sont issus du folklore danois, des traditions orales sud-scandinaves et de la mythologie nordique. Il puise son inspiration dans les nombreuses figures qui les composent, dont il réinterprète les histoires, faisant preuve d’une imagination foisonnante. On retrouve parmi ses figures, certains personnages principaux de la sphère magique, comme Gefion – déesse des sols – ou Nisse – la « petite Barbie » originale des légendes scandinaves et d’autres moins connus, mais pas moins importants.
Combinant passé et présent, l’artiste les ancre dans notre société postmoderne et ses questionnements : ils interrogent notamment la normativité, l’ordre et la morale établis et affichent leur singularité, leur sensualité, leur liberté d’être.Pour fabriquer ses sculptures, Myrup glane des objets naturels autant que des objets manufacturés, issus des rebuts de la société de consommation, qu’il assemble ensuite avec une extravagante virtuosité.
En formidable conteur, Myrup donne vie et épaisseur à des personnages mi-humains, mi végétaux, des êtres complets, Queers et alliés aux identités mouvantes et aux vies multiples, venus d’un temps tout autant préhistorique que post-humain.
Cette communauté séparatiste, ce « salon des Refusés », redessine les contours d’une autre société possible, faite de bric et de broc, de branches et de strass, de likes et de lichen, de singularités et de résistances. Une société qui pousse et s’épanouit, malgré tout, sur les ruines des forêts et des banlieues embrasées.La moitié des sculptures ont été produites et présentées à la biennale de Göteborg en Suède à l’automne 2023, puis au centre d’art 1646, à La Haye, aux Pays-Bas, début 2024. À La Criée, suite à deux résidences de création, Myrup y ajoute une dizaine de nouvelles pièces, réalisées à partir de matériaux glanés à Rennes et en Bretagne. Si ces nouvelles figures restent issues de l’imaginaire nordique, çà et là des détails et métissages bretons apparaissent.
À contre-courant du climat politique actuel où les patrimoines culturels et les histoires communes deviennent des motifs de division et exclusion, les personnages de Myrup célèbrent la diversité et le mélange. Ils sont comme les champignons de la fin du monde d’Anna Tsing* : une leçon d’optimisme dans un monde trop souvent désespérant.
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- SUPRA – artiste et designer runspace
- 2024
Inès Dobelle, Dressing
- Exposition
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- 01.06.24 → 08.06.24 ExpositionSUPRA – artiste et designer runspace
L’exposition Dressing d’Ines Dobelle qui fait suite au programme Territoires Extra#6 et sa résidence aux Pays-Bas.
L’artiste vide son placard et présente au public des œuvres inédites, fruits de ses réflexions et expérimentations portant de manière globale sur les interférences entre la sphère publique et privée, la médiatisation de l’intime et la culture de l’apparence.
Un texte de Sabrina Soyer accompagnera l’exposition.
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- Le Lieu de la Photographie
- 2024
Scrabble, écho & baryté
- Exposition
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- 31.05.24 → 04.08.24 ExpositionLe Lieu de la Photographie
- Israel Ariño • Julie Hascoët • Laurent Kronental • Jérôme Blin • Gaëtan Chevrier • Vincent Catala • Hugues de Wurstemberger • Yasuhiro Ishimoto • Samuel Bollendorff • Alexa Brunet • Hiroshi Sugimoto • Ulrich Lebeuf • Pentti Sammallahti • Jürgen Nefzger • Céline Clanet • Letizia Battaglia • Élodie Guignard • William Klein • Baptiste de Ville d’Avray • Raymond Meeks • Claudine Doury • Caroline Feyt • Denis Dailleux • Thierry Nectoux • Barbara Alper • Vanessa Winship • Franck Pourcel • Yves Gellie • Michel Vanden Eeckhoudt • Stéphane Lavoué • Philippe Grollier • Amélie Labourdette • Richard Dumas • Luc Choquer • Martin Parr • José Ferrero Villares • Gérard Castello-Lopes • Klaus Pichler • Laurent Millet • Olivier Culmann • Gilbert Garcin • Georges Rousse
Scrabble, écho & baryté rassemble des œuvres issues des collections de deux centres photographiques bretons. A l’instar du Lieu, Le Carré d’Art, à Chartres-de-Bretagne, et L’Imagerie, à Lannion, ont acquis, au fil des années, des œuvres photographiques retraçant l’histoire de leurs expositions, et par essence, une histoire de la création photographique depuis le début des années 1980.
De la contemplation comme prélude à l’exposition, la déambulation au fil des salles s’attardera sur l’envers et l’endroit de la création artistique. Entre équilibre poétique du quotidien et photographie documentaire, c’est au prisme de la diversité que s’investit le rapport à l’image.
En amont de chaque démarche artistique, résonne une seule et même question.
« Pourquoi ? »À la fois intime et inclusive, elle est le germe de toute imagination créatrice. Propre tant à l’artiste qu’au public, les rapports au réel s’y confrontent. Archive, documentation, souvenir, affects. La photographie est plurielle. L’interrogation comme point de départ à la liberté de compréhension et de doute.
Quotidien poétique ou quotidien des pratiques. Polymorphique de nature, le réel vaut que l’on s’y attarde. Qu’on le contemple. L’image devient relai d’un quotidien qui se sensibilise au travers d’une atmosphère que construisent détails, lumière, structure. Elle transcende l’environnement. Se fait médium.
Mais aussi le dispositif.
En documentant, en archivant une pratique artistique, l’appareil n’est plus seulement une prolongation du regard. Il contribue à figer l’imagination, la rend matérielle. Suspend le concept et le pérennise.Cette exposition est une infime partie de ce que peut être la photographie : un étirement de ses capacités, un battement de cil de ses forces.
Une exposition en partenariat avec L’Imagerie et Le Carré d’Art – Ville de Chartres-de-Bretagne, membres du réseau Diagonal.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2024
Sweet Dreams
- Exposition
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- 30.05.24 → 26.08.24 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Philemona Williamson
« Sweet Dreams » [Doux Rêves] est la première monographie institutionnelle de Philemona Williamson en Europe. Williamson, née en 1951 à New York, a enseigné dans des écoles d’art aux Etats-Unis et a marqué de nombreux artistes des jeunes générations. Venant d’une famille afro-américaine modeste, elle étudie dans les années 1970 au Bennington College puis à la New York University et résiste aux chants des sirènes du minimalisme et de l’abstraction très en vogue à l’époque. Elle a exposé dans de nombreuses institutions aux Etats-Unis et a obtenu le prix Joan Mitchell en 1997.
Ses œuvres ont toutes une histoire, souvent personnelle, parfois anecdotique. Williamson dépeint une Amérique tantôt pleine d’espoir, tantôt cruelle à travers la vie quotidienne et intime d’adolescents, d’enfants et de jeunes gens. Elle cherche à transcrire ce moment délicat et si éphémère du passage dans la vie d’adulte, ce moment où les jeux d’enfants deviennent déphasés, désuets ou gênants. Ses peintures figuratives sont colorées et chaudes, elles attirent l’œil qui tente de comprendre la narration dans les détails. Souvent des marqueurs de l’enfance symboliques tels que des poupées ou des jeux sont représentés, bien mis en évidence dans le foisonnement des mouvements et des formes. Les corps sont noirs et blancs et évoquent une Amérique métissée. La beauté des œuvres de Williamson réside dans l’universalisme de ses compositions, dans ses couleurs presque rêvées et les infinités d’interprétations possibles – chacun pourra y projeter ses joies, ses plaisirs ou ses angoisses.
Le titre « Sweet Dreams » est emprunté à une peinture délicieuse présentée dans l’exposition : deux adolescentes semblent rêver d’une profusion de cupcakes – ces gâteaux typiquement américains dont l’esthétique prime presque sur le goût. Le titre rappelle la chanson éponyme du groupe Eurythmics dans laquelle « Everybody’s looking for something » [Tout le monde est à la recherche de quelque chose]. Williamson, elle, cherche à représenter l’histoire parfois rude de la jeunesse qui bascule dans le monde des adultes.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2024
Transformât
- Exposition
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- 30.05.24 → 26.08.24 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Marc Didou
Marc Didou (1963, né à Brest, vit et travaille à Lesneven‑FR et Rossiglione‑IT) est rentré à l’école des beaux-arts de Brest pour peindre et dessiner mais dès sa sortie, il a renoué avec le métal qu’il manipulait depuis l’enfance dans l’atelier de son père, ferronnier. Retrouver la matière, le tangible, ‟cette matière indocile”, qui a besoin de l’air et du feu, du marteau, pour prendre forme, comme un retour à l’origine. Un choix conforté par la rencontre avec le sculpteur américain Mark di Suvero (1933, né à Shanghai) à Brest puis à New-York qui l’a ouvert à l’espace public et au monumental. Enfin, il y a l’Italie où il a vécu et continue d’y montrer son travail, avant de vivre et de travailler à nouveau à Lesneven.
Ce retour à l’origine, dans tous les sens du terme, est aussi un retour à la nature, celle qui nous entoure mais aussi celle des Atomistes de l’Antiquité grecque – un courant philosophique et physicien affirmant que la matière est discontinue et composée d’éléments insécables – dont il retient la poésie et cette ‟vision de l’invisible”. Rien ne se perd, tout se transforme et ce qui arrive était déjà là, comme la larve et la chrysalide dans le papillon.
De l’abstraction aux formes naturelles, entre réel et illusion, la création commence par une mise à plat et une déconstruction des éléments. Elle naît du rebut industriel, du fragment et du dispositif mis en place, le principe de l’organique avec la série des « Plasma », le maillon de la chaine, le miroir et les « Anamorphoses » ; un tuyau de pipeline ouvert et retourné est rendu à l’arbre. Par la découpe, l’assemblage et la soudure, le sculpteur rejoue les cycles de la vie dans une matière qui résiste.
Les titres à la fois poétiques et descriptifs de l’exposition ont été choisis par l’artiste. Un verbe, Transformât, à l’imparfait du subjonctif sert d’énoncé pour le plaisir de la narration et l’idée d’un passé et d’une action toujours en cours. Les bas-reliefs de la série Ouvrefer résultent du geste de couper en deux le métal et du hasard des formes, qu’il s’agira d’agencer. Reversus et Ana-morphé approchent le réel et son double enfoui, l’apparition de la forme et du point de vue, métaphores de la pensée en acte de l’artiste.
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- 40mcube
- 2024
Chronique de l’oubli, Yoan Sorin
- Exposition
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- 25.05.24 → 22.09.24 Exposition40mcube
La pratique artistique de Yoan Sorin prend la forme de peintures apposée sur supports variés, de sculptures composées de matériaux divers, d’objets assemblés puis peints, de performances impliquant son propre corps. Chaque élément alimente voire contamine les autres de manière fluide, au sein d’installations qui constituent des compositions en trois dimensions sans cesse renouvelées par la déambulation. Habitées, ses expositions où la couleur est déterminante baignent dans une atmosphère où la sérénité cohabite avec l’inquiétude.
Pour son exposition à 40mcube, Chronique de l’oubli, Yoan Sorin réalise de nouvelles œuvres qui jouent avec le temps. Comme une éphéméride, une peinture en remplace une autre chaque semaine, tandis que des sculptures-métronomes ou sabliers, comme les temps de performance, rythment l’exposition.
Jouant avec les mots, celui de chronique dans sa double signification, en tant que récit chronologique et de quelque chose qui s’installe lentement mais durablement, qu’il associe de manière contradictoire à l’oubli, Yoan Sorin témoigne de l’urgence latente de notre temps.
Exposition présentée dans le cadre d’Exporama.
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- Les ailes de Caïus
- 2024
Rencontres photographiques de ViaSilva #7. Isabelle Vaillant, Élodie Guignard
- Exposition
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- 24.05.24 → 23.08.24 ExpositionLes ailes de Caïus
Les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent, pour leur septième édition, une exposition d’Isabelle Vaillant, artiste en résidence pour l’année 2023. Ses oeuvres seront présentée à la Gare SNCF, sur le parvis du métro ViaSilva ainsi qu’à Galerie Net Plus à Cesson-Sévigné. Plusieurs dizaines de photographies à découvrir à partir du 24 mai 2024.
Chaque année, les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent à des artistes de s’installer sur le territoire de ViaSilva, le temps de quelques mois, afin de nous montrer leur vision du chantier et de son évolution, en développant un projet photographique personnel sur un territoire en pleines métamorphoses. Autour d’une ligne artistique ouverte à tous les courants de la photographie contemporaine, ce programme se veut comme un révélateur de singularités, dans une perspective innovante et inclusive. Soutenues par un cercle de mécènes engagés sur le long terme, outre leur inscription dans la promotion de l’art contemporain, les Rencontres photographiques de ViaSilva permettent de garder une trace des mutations du territoire et de construire une mémoire photographique inédite pour les générations futures. Au terme de chaque année de résidences, les artistes restituent leur expérience photographique dans le cadre d’expositions en intérieur, à la Galerie Net Plus, et en extérieur, dans le bourg de Cesson-Sévigné, sur l’esplanade du métro ViaSilva et plus largement sur Rennes Métropole (gare, stations de métro, etc.). Ces expositions sont accompagnées de monographies publiées aux Éditions de Juillet, qui constituent aujourd’hui une véritable collection.
Pour la septième édition, la photographe Isabelle Vaillant a été conviée cette année à porter son regard sur le territoire de ViaSilva pour l’intérêt qu’elle porte aux personnes. Peu d’humain jusqu’ici dans les images de celles et de ceux qui l’ont précédée sur ce chantier à ciel ouvert. L’arrivée du métro et des nouveaux et nouvelles habitant·es va ouvrir de nouveaux horizons visuels. Ses centres d’intérêt oscillent entre les corps, parfois cliniques, l’enfance, la solitude, son lien à une nature charnelle, mais inquiétante. C’est une artiste de l’intime, de l’intérieur, du secret. Ses images sont pleines de contrastes sourds, un mélange de fiction réaliste ou de reportages oniriques.
Élodie Guignard investit le quartier afin de nous proposer son regard d’ « un midi à ViaSilva ». La photographe développe une pratique artistique autour de l’humain, de la représentation du corps dans l’espace et de son insertion avec le paysage environnant. La résidence s’inscrit dans un dialogue que l’artiste entretient depuis toujours avec le territoire et de ceux et celles qui l’incarnent. Il s’agit d’aller à la rencontre des personnes qui travaillent à ViaSilva, qui y passent la journée avant de rentrer chez elles. Elle apprécie écouter, collecter les histoires et témoignages des habitant·es quant à leur relation avec ce quartier. De l’intime au collectif, elle propose d’explorer de nouvelles pistes autour de l’ancrage des corps dans un lieu en constante évolution et construction.
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Isabelle Vaillant
Isabelle Vaillant vit en Bretagne. Sa pratique est multiforme (installations plastiques, photographies, dessins, vidéos, performances), son support privilégié reste la photographie, qu’elle mêle à ses performances et installations. Elle invite le spectateur à vivre une expérience, en déposant des confidences, un souffle, une empreinte ou une image. Elle propose une introspection qui devient matière à réflexion « Nous-mêmes » en 2006, « La Chambre Numéro 1 » en 2018, « Ton corps » en 2019. Depuis une vingtaine d’années, elle travaille auprès d’adolescents dans des établissements scolaires ou des instituts médicaux spécialisés. Elle va aussi dans les prisons, dans les centres sociaux, ou dans les hôpitaux pour y encadrer des ateliers de pratiques artistiques.
Instagram : @isabelle.vaillant_
Élodie Guignard
Élodie Guignard, photographe titulaire d’un diplôme de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, apparait comme une artiste incontournable dans le domaine de la photographie contemporaine. Forte de plus de vingt ans d’expérience artistique, elle nous entraîne dans un monde où les liens entre l’être humain, la nature et le territoire se révèlent sous un éclairage saisissant à travers ses oeuvres captivantes.
Depuis ses débuts, Élodie Guignard explore les frontières floues entre la réalité et l’imaginaire en mettant en scène des personnages au sein de décors naturels, souvent en Bretagne. Ses séries Le lieu désiré, À travers le feuillage, et Narcisse ou le souffle renversé ont conquis un public international, mettant en lumière une sensibilité artistique unique.
Son parcours l’a également conduite en Inde, à la frontière du Bangladesh, où elle a documenté la vie des réfugiés hindous venus du Bangladesh pendant deux décennies. À travers ses séries Le village de l’aurore et Santal, elle explore la complexité des relations entre l’être humain et son environnement dans des paysages exotiques et envoûtants.
Élodie Guignard ne se cantonne pas à la photographie artistique, elle s’engage également dans des projets humanitaires, notamment en capturant la vie des migrants bangladais à Paris. Elle illustre ainsi les interactions complexes entre les individus et leurs environnements, qu’ils soient naturels ou urbains.
Instagram : @eloguignard
Le vernissage des Rencontres photographiques de ViaSilva aura lieu et date à la Galerie Net Plus le 23 mai 2024 à 18h30.
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- Galerie Albert Bourgeois
- 2024
Babel, Muriel Bordier Expo photo en plein air – Esplanade des chaussonnières, Fougères – Accès libre
- Exposition
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- 24.05.24 → 22.09.24 ExpositionGalerie Albert Bourgeois
Invitée par la Galerie Albert Bourgeois pour un projet photographique autour des JO 2024 sur le territoire de Fougères agglomération, Muriel Bordier a sélectionné dix clubs sportifs : l’athlétisme, le badminton, l’escrime, le golf, la gymnastique artistique, l’équitation, l’haltérophilie, le tennis de table, le twirling et le waterpolo.
Après avoir réalisé des prises de vues dans son studio installé à la Galerie en novembre 2023, l’artiste s’est lancée dans la conception de onze tableaux photographiques grands formats. Dans un univers empreint de poésie mais aussi d’absurdité, ils relatent différentes saynètes autour des JO où rien ne se passe comme prévu… L’exposition Babel illustre avec humour et décalage les problèmes de communication, de manque de temps, de respect des délais, les soucis techniques propres à l’organisation d’un tel événement mondial.
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- L’aparté, lieu d’art contemporain
- 2024
Marie Vandooren, Artificiel
- Exposition
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- 24.05.24 → 26.09.24 ExpositionL’aparté, lieu d’art contemporain
Inspiré par la manière d’habiter le monde, le travail de Marie Vandooren puise principalement dans les espaces fabriqués et exploités par l’homme.
Avec pour point de départ la photographie argentique, elle mène différentes recherches en peinture et en sérigraphie en s’inspirant particulièrement des éléments qui jalonnent notre environnement proche. Elle met ainsi en lumière la reproduction des espaces sur chaque territoire, interrogeant leur artificialisation et l’intervention de l’homme sur le paysage. Pour ses recherches en cours, elle développe un travail autour de la trame et de sa vibration.
Partant de ses photographies dont elle extirpe un bout de matière, elle accentue le grain en jouant avec la grosseur et le style de trame, créant des images hypnotiques et parfois dérangeantes.
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- Le virage
- 2024
Memory form pillows – Mathis Aguado
- Exposition
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- 23.05.24 → 08.06.24 ExpositionLe virage
rdv le jeudi 23 mai à 18h pour le vernissage de l’exposition Memory form pillows de Mathis Aguado
exposition ouverte
du 24 mai au 8 juin
du mercredi au samedi
de 15h à 19h
*chaque samedi Le club Dorothé accueille les publics avec thé, café et propose à 16h une visite guidée de l’exposition en présence d’un.e des artistes participant.e.s à l’exposition et un focus sur son œuvre
galerie Artem
16 rue Sainte-Catherine
29000 Quimper
un événement organisé par Le virage, soutenu par la ville de Quimper, le département du Finistère et en partenariat avec l’EESAB-site de Quimper et la galerie Artem.
Mathis Aguado aka Du Gucci pour mon chat est né en 1997. Dès son enfance, il plonge dans l’univers du manga et de l’estampe, ce qui initie sa relation au monde de l’art. À l’adolescence, il expérimente le graffiti, ce qui devient une passion et un élément fondateur de sa démarche artistique. Aujourd’hui, son médium de prédilection est la peinture. Par son langage graphique et pictural, il explore l’intime, les relations humaines, pour saisir la logique de l’amour et de la connectivité dans un monde où le langage et la communication se confrontent à une époque submergée par les réseaux sociaux et la virtualité. Il s’inspire de l’abstraction du graffiti, parfois proche de l’impressionnisme abstrait, ainsi que de l’esthétique contemporaine propre à l’internet. En découle un mélange de pathos et d’humour, sorte de néo romantisme désabusé propre à sa génération. Le figuratif est présent par la représentation des personnages emblématiques des mangas qui l’ont passionné, des icônes tant des années 80/90 que de créations plus contemporaines. Cette juxtaposition entre l’abstraction et le figuratif fabrique un univers où les frontières entre réalité et virtualité se brouillent.
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- Espace d’apparence
- 2024
Du côté de l’Eau blanche : Marie-Claire Raoul, Caroline Denos
- Rencontre
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- 22.05.24 → 22.05.24 RencontreEspace d’apparence
A l’occasion de la Fête de la nature et de la Journée internationale de la biodiversité, l’association Espace d’apparence donne carte blanche à Marie-Claire Raoul qui propose un temps fort, joyeux et insolite, dans le vallon du Stang-Alar à Guipavas autour de sa sculpture végétale Marcher sur l’eau blanche installée sur la prairie de Keravilin.
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PROGRAMME
RENDEZ-VOUS SUR LA PRAIRIE DE KERAVILIN (RUE APOLLINAIRE À GUIPAVAS)
13h30 > 14h15
L’artiste plasticienne Marie-Claire Raoul évoquera la genèse et la fabrication de sa sculpture en saule vivant Marcher sur l’eau blanche.14h15 > 16h15
Avec David Noguès, éducateur Nature pour l’association Bretagne vivante, nous explorerons et découvririons la biodiversité de la prairie humide de Keravilin.16h15 > 17h00
La chorégraphe et danseuse Caroline Denos réalisera la performance RU (Récit Ultérieur), en résonance avec le projet et la sculpture Marcher sur l’eau blanche.17h00 > 18h30
Le philosophe Yan Marchand nous emmènera Au fil de l’eau vers une philosophie de la mer.Départ de la prairie de Keravilin, à partir de laquelle, nous suivrons le cours du ruisseau Dourgwen pour rejoindre le jardin du Conservatoire national botanique de Brest (CBNB).
Arrivée à la cascade du Jardin du CBNB, à proximité des bâtiments administratifs (52 allée du Bot à Brest, repère « Administration » sur le plan du programme)xxxxxx
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- L’Œil d’Oodaaq
- 2024
Festival Oodaaq #13
- Atelier
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- 15.05.24 → 19.05.24 AtelierL’Œil d’Oodaaq
FESTIVAL OODAAQ #13
Images nomades et poétiques,
Point fort de la programmation annuelle de L’Œil d’Oodaaq, le Festival Oodaaq #13 vous donne rendez-vous cette année à la Bibliothèque des Champs Libres (le 15 mai), au bar L’Attrape-Rêve (le 16 mai) ainsi qu’au Théâtre de la Parcheminerie (les 17, 18 & 19 mai) à RENNES.
Au programme : projections de programmes vidéo, conférence, projection-débat, performances et concerts.
BIBLIOTHÈQUE DES CHAMPS LIBRES
Mercredi 15 mai :
Projection, Le quotidien devient un musée vivant et le passé s’incarne dans les corps d’aujourd’hui : 12h30 & 17h
ATTRAPE RÊVE
Jeudi 16 mai:
Projection, Je suis composée de matière humaine comme vous : 20h
PARCHEMINERIE
Vendredi 17 mai:
Ouverture des portes : 17h30
Projection, Comme une promesse faite sur le sable, à peine écrite que déjà la mer l’efface : 18h15
Projection, Faire n’importe quoi que tu as décidé pour toi, n’importe quoi qui te permet d’acheter ta liberté, c’est vivre : 19h30
Performance, Milon Milon : 21h30
Performance, Ju Bourgain : 22h45
Performance, Dragshow House of Evangelion : 00h00
Samedi 18 mai:
Goûter rencontre discussion équipe artistes publics : 15h00
Projection, Géante aux pieds d’argile, féminine malgré mes efforts : 16h00
Projection, Je préfère être cyborg que déesse : 16h50
Projection, Viendra le temps du temps du feu : 18h
Projection, Apprendre le langage des arbres et des ruisseaux : 19h40
Performance, Rose Mahé Cabel : 21h
Vidéo-Performance de Marion Binois interprétée par Marine Gambardella, Marguerite : 22h25
Performance, BORA Murmure : 23h45
Dimanche 19 mai:
Ouverture des portes : 12h30
Projection, Nos silences ne nous protégeront pas : 13h
Atelier/projection de Tahin Demiral sur le cinéma De Barbara Hammer, Amour.amours.liberté : 14h20
Projection, Où je vais, les arc-en-ciel coulent sur les bras : 17h30
Live Amarin Romarin : 19h15
→ L’ensemble du Festival Oodaaq est à prix libre et conscient
→ Bar et petite restauration sur place
→ Boutique nomade : Vente de sérigraphies, stickers, cartes postales
Création visuelle par Ari Caron Delacour
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2024
Bénédicte Hubert-Darbois, Allons voir
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Photo-4-Benedicte-Hubert-Darbois.jpg
- 11.05.24 → 27.07.24 ExpositionArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
Marcher, tracer, répéter jusqu’à épuisement, inscrire le paysage. Mes recherches interrogent le rapport entre la marche quotidienne et rituelle, la trace et l’écriture.
Médiation graphique et picturale. La ligne spontanée n’est pas un contour ni un dessin, elle possède sa propre énergie, libre de toute référence à l’image, ne pas savoir où je vais me libère d’une certaine forme, d’une certaine direction à prendre, laisse toute définition du sens possible.
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- Espace Lucien-Prigent
- 2024
Exposition SOURCES, Marie Veyron Bathellier
- Exposition
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- 04.05.24 → 28.07.24 ExpositionEspace Lucien-Prigent
SOURCES aborde les notions de plaisir et d’aventure liées à la pratique artistique.
Peintures, dessins, sculptures et photographies forment un récit contemplatif et joyeux.
Marie VEYRON BATHELLIER s’empare du vivant, de l’imprévu, de la poésie de l’instant.
L’artiste y source process et cheminements et crée un langage sensoriel.Près de 150 œuvres (peintures, dessins, sculptures, photographies…) sont à découvrir, pour beaucoup créées pour le lieu.
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- La Fourmi-e
- 2024
9ème édition du festival “In Cité: arts visuels et espaces publics”, à Rostrenen
- Atelier
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- 04.05.24 → 15.06.24 AtelierLa Fourmi-e
- Denis Colin, Erwann Babin
Cette année In Cité présente le travail de résidence de Denis Colin et Erwann Babin. Un travail commun, orienté sur la thématique du chantier. Du 4 au 15 juin, Rostrenen sera le terrain d’un chantier poétique, non fonctionnel, débordant et ouvert à toutes et tous.
Perçu à la fois comme zone de risques, de nuisances, parsemé de matériaux bruts et disparates, le chantier attise en même temps curiosité et intérêt. On se penche pour regarder ce qui se joue entre les palissades de protection, qui s’inscrit résolument comme espace provisoire, en devenir: un espace d’art donc, et territoire du possible.
Pour Erwann Babin et Denis Colin, ériger le contexte d’un chantier réel, en chantier fictif, burlesque ou alternent expérimentations quotidiennes, maladresses et accidents volontaires, c’est démultiplier son potentiel symbolique en réengageant son esthétique au service d’une zone de création libre et dénuée de toute utilitarisme.
Avec les artistes Erwann Babin, Denis Colin
Les artistes invités: Anne Da Silva, Berc’hed Kallag, Oriana Donati, Street Art Sans frontières, Morgan Davalan, El Martyan
Temps forts et ateliers participatifs
- du 4 au 15 juin, diffusion en continu du film “Ici, prochainement”
- 4 juin, de 18h à 21h, soirée d’ouverture et première rencontre avec les artistes
- 5 juin, de 14 à 17h, réalisation de carte postale “Ici, Prochainement” (atelier jeune public)
- 8 juin, à partir de 10h, fresque participative “mur d’expression libre”, avec Street Art sans Frontières
- 9 juin, de 9h à 18h, fresque de Street Art Sans Frontières
- 9 juin, à partir de 11h, fabrication de tuiles en terre avec Anne Da Silva (artiste en résidence pour la 12ème édition de champ d’Expression)
- 11 juin, de 10h à 14h30, rubalise géante, atelier de sérigraphie et de couture avec Oriana Donati
- 12 juin, à partir de 10h, custom ton casque, atelier créatif jeune public
- 13 juin, à 12h, interview de Denis Colin et Erwann Babin sur Radio Kreiz Breizh
- 14 juin, de 14h à 16h, peinture sur barrières Vauban, atelier tout public
- 14 juin, à partir de 18h, vernissage du Festival In cité avec “Impromptues de la compagnie Animals”
- 14 juin, dès 21h, fest-noz à St Michel en Glomel en partenariat avec La Fiselerie
- 15 juin, de 15h à 18h, atelier sérigraphie en breton avec Berc’hed Kallag en partenariat avec les associations Raok et La Fiselerie
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- méandres
- 2024
L’instant et son ombre
- Exposition
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- 27.04.24 → 01.09.24 Expositionméandres
- Julie Aybes, Anaïs Boudot, Gabrielle Decazes, Thomas Hauser, Brigitte Mouchel
« Les images ne sont ni les purs fétiches intemporels que prône l’esthétique classique, ni les simples chroniques figuratives que prône l’histoire de l’art positiviste. Elles sont des montages de temporalités différentes, des symptômes déchirant le cours normal des choses. Quand l’image survient, l’histoire se “démonte”, dans tous les sens du mot. Mais, alors, le temps se montre, il s’ouvre dans toute sa complexité, dans son montage de rythmes hétérogènes formant anachronismes. » (Georges Didi-Huberman, Devant le temps, 2000)
L’instant et son ombre présente le travail de cinq artistes : mixages de temps et de lieux — montages, assemblages, superpositions, strates — sans hiérarchie, sans chronologie.
Mélanges et fragmentations, juxtapositions d’éléments de pensées, de récits, d’imaginaires comme dans un monde dont il ne resterait que des éclats, que les artistes recueillent, disposent, laissant aussi vides, lacunes ou effacements.Fragments témoins d’une temporalité parcellaire, insaisissable, mouvante.
Assemblages qui creusent la mémoire, les formes et les représentations par le déphasage et l’anachronisme, qui évoquent un temps non linéaire, dialectique, avec des retours intempestifs de formes et de contenus.Œuvres troublantes et déroutantes qui jouent des rapports entre précision, indistinction et émotion. Non pas pour créer du chaos, de la confusion, mais pour une dynamique de décentrement, de débordement, de décadrage.
De tout cela naît un savoir nouveau. De ce moment où la raison abdique et où la fragilité du monde apparaît.
Il s’agit “d’irrationnaliser” le monde et, ainsi, d’ouvrir des possibles à la pensée.« Une photo est venue, s’est soulevée, ou s’est extraite, a surgi. […] Avec aussitôt, il faut le noter, un pouvoir d’appel de cette photo en direction d’une autre, non identifiée mais formant derrière la première comme un estuaire obscur. Et lorsque j’ai compris vers quoi, vers quelle autre image la première, celle qui donc avait surgi, faisait signe, j’ai vu s’ouvrir un écart : l’espace d’un livre, toute une affaire à raconter, celle du chemin allant de l’une à l’autre — une histoire d’ombres brûlées, de temps suspendu, avec la possibilité de voir revenir, mais alors secoués, les vieux schèmes de la présence et de l’absence, de la masse et du détail, du temps filé, ou filant, et du temps stoppé net. Toute la dramaturgie de ce qui porte l’essence de l’image. L’histoire d’un glissement de (ou dans) la pensée. » (Jean-Christophe Bailly, L’instant et son ombre, 2008)
(merci à Jean-Christophe Bailly pour L’instant et son ombre)
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en écho à l’exposition :
- vendredi 26 avril, 18h30 : vernissage gourmand en présence des artistes
- vendredi 19 juillet, 18h30 — décentrements : Recours à la nuit, enquête poétique, conversation avec Virginie Gautier (écrivaine)
- vendredi 9 août, 18h30 — entremêlements : lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors)
- vendredi 23 août, 18h30 — cillements : projection du film La Jetée, de Chris Marker (1962)
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- Galerie du Faouëdic
- 2024
L’autre musée : les trésors d’une grande collection d’art contemporain
- Exposition
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- 27.04.24 → 30.06.24 ExpositionGalerie du Faouëdic
- Maja Bajevic, Paz Errázuriz, Shirley Jaffe, Oliver Laric, Richard Long, Vera Molnar, Tania Mouraud, François Poivret, Martha Rosler, Marion Scemama et David Wojnarowicz, Pierre Soulages, Jacques Villeglé.
Fondé en 1981, le Frac Bretagne (le Fonds régional d’art contemporain) constitue depuis quatre décennies une collection régionale d’art contemporain reconnue à l’échelle nationale et internationale. Souvent méconnue du grand public, celle-ci conserve pourtant plus de 5 500 œuvres de plus de 1500 artistes, représentant environ 125 nationalités. Elle constitue ainsi le patrimoine contemporain de Bretagne qui circule dans toute la région à la faveur d’expositions, de projets participatifs et d’ateliers.
L’exposition L’autre musée, les trésors d’une grande collection d’art contemporain à la Galerie du Faouëdic est l’occasion pour les publics lorientais de découvrir ce que ce patrimoine breton recèle de pépites.Parmi ces trésors, il y a bien entendu des grands noms de l’art français et international, comme Pierre Soulages, Jacques Villéglé ou Vera Molnar, dont le Frac Bretagne a eu la possibilité d’acquérir le travail à un moment où le marché de l’art le permettait encore. Mais il y a aussi bien d’autres artistes, plus jeunes ou moins renommé.es, dont les œuvres aussi fascinantes que délicates décrivent et problématisent notre monde.
L’exposition n’a pas de thème. Il s’agit avant tout d’un déploiement d’œuvres représentatives à la fois des grands axes de la collection du Frac Bretagne et de la diversité des formes de l’art de ces quarante dernières années. À travers les pratiques d’une douzaine d’artistes de tous horizons, on trouve de la peinture abstraite, de la photographie, de la sculpture, une installation ou encore de la vidéo. Autant de trésors foisonnants qui sont un patrimoine commun que les bretons et les bretonnes auront l’occasion de découvrir lors de cette exposition.
Un partenariat du Frac Bretagne et de la Ville de Lorient.
En savoir plus : Frac Bretagne
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- La Tannerie
- 2024
MUZ YER, 8 nichoirs conçus par 8 architectes
- Exposition
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- 20.04.24 → 02.06.24 ExpositionLa Tannerie
- Julien De Smedt Architects (Copenhague - Bruxelles), ADEPT (Copenhague), ALTA architectes - urbanistes (Rennes), DUNCAN LEWIS - SCAPE ARCHITECTURE (Bordeaux), MARION NORMAND (Paris), KENGO KUMA & ASSOCIATES (Tokyo - Paris), THAM & VIDEGÅRD (Stockholm), DOMINIQUE PERRAULT ARCHITECTE GAELLE LAURIOT-PRÉVOST DESIGN (Paris - Genève - Madrid)
Muz Yer – en breton : « maison à oiseaux » est un parcours de nichoirs à oiseaux conçus par des architectes français et internationaux dans l’espace public, à Rennes.
La thématique des nichoirs est l’occasion de sensibiliser le public à la présence et la préservation des oiseaux, et plus globalement à la protection de la nature et de la biodiversité. L’exposition Muz Yer se révèle être un très beau support pour l’animation d’événements de sensibilisation à ces questions environnementales.
La Tannerie présentera les maquettes des nichoirs à échelle réduite, ainsi que des dessins d’oiseaux à suspendre, et des interviews vidéo qui donnent la parole aux architectes du projet.
L’exposition sera complétée par des photographies et des objets illustrant le travail des oiseaux lors de la construction de leurs nids, certains se révélant être d’incroyables architectes ! Pour cela, sept étudiantes en DSAA Design du LAAB de Rennes ont été invitées à concevoir la scénographie de cette exposition et à développer une nouvelle muséographie en créant des dessins et des objets 3D permettant de sublimer les techniques de construction et les matériaux utilisés pour la fabrication des nids. Il s’agit d’un véritable projet pédagogique pour les étudiantes qui sont également invitées début avril pendant 5 jours à un workshop de production sur site à Bégard, pour réaliser et installer le projet.
Cette collaboration portée par le fonds de dotation MG, en partenariat avec la LPO Bretagne, est l’occasion pour les architectes, les étudiants et le public d’explorer et de (re)tisser les liens entre ville et ruralité.
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- Le Carré d’Art
- 2024
“Disappearance” – Photographies de Mouna Saboni
- Exposition
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- 19.04.24 → 22.06.24 ExpositionLe Carré d’Art
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- EESAB → Site de Quimper
- 2024
De-ci, de-là, et au-delà. Conversations pour Elaine.
- Exposition
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- 19.04.24 → 04.05.24 ExpositionEESAB → Site de Quimper
De-ci, de-là, et au-delà. Conversations pour Elaine. est une exposition qui réunit les travaux des étudiant·es de la Plateforme « NDE. Nos Désirs d’Extérieurs et autres choses publiques ». NDE a pour objet de s’intéresser aux zones de frottements entre une école d’art et le monde, des étudiant·es et leurs devenirs, ou encore des projets et leurs matérialisations. Elle est ouverte aux étudiant·es de la 2e à la 5e année, et menée par Virginie Barré, Antoine Dorotte, Bruno Peinado rejoint·es depuis peu par Marie Adjedj et Eva Taulois.
Pour cette exposition, chaque étudiant·e s’est approprié et a travaillé à partir d’une œuvre de son choix, puisée dans la riche collection du Fonds régional d’art contemporain Bretagne (FRAC), parallèlement, et toujours dans le cadre de cette exposition, iels ont rédigé chacun·e deux notices d’œuvres : l’une sur l’œuvre choisie dans la collection du FRAC et l’autre sur leur propre production artistique. Le livret de l’exposition, pièce artistique à part entière, regroupe l’ensemble de ces composantes de l’exposition.
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2024
Barbara Bénédicte Penn
- Exposition
- 17.04.24 → 15.06.24 ExpositionLe Larvoratoire Photographique
- Barbara Bénédicte Penn
Aedes est le choc de deux rencontres fortuites (un roman de Pierre Michon et l’herbier de Paul Monnet) qui propulsent Barbara Bénédicte Penn dans une quête effrénée : celle d’un Livre – primitif et absolu – qui rassemblerait les fragments perdus de ses propres origines. L’herbier, avec ses traces végétales, obsède l’artiste et devient le support, unique et précieux, sur lequel elle vient déployer les fantasmagories de ses mémoires et de son imaginaire : un « sanctuaire de papier » où le végétal, l’animal et le minéral, forment un chaos vivant.
Barbara Bénédicte Penn, née en 1968 à Montréal, passe son enfance et son adolescence en Bretagne. Elle obtient un Master Histoire de l’art à l’Université de Rennes en 1992 et se forme plus tard à la photographie par divers Workshops et Masterclass. Elle vit et travaille à Paris comme artiste visuelle et archiviste.
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- Galerie Maxime Lancien
- 2024
Exposition collective, Le monde perdu
- Exposition
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- 11.04.24 → 11.05.24 ExpositionGalerie Maxime Lancien
- Sosthène Baran, Maëlle Lucas-Le Garrec, Louis Ziéglé, Jules Le Maut, Maho Nakamura
« Au-dessus de nous se dressait le massif Ricardo Franco (…) Ni le temps ni le pied de l’homme n’avaient jamais effleuré ces cimes. Elles se dressaient là comme un monde perdu, couvertes d’arbres, et l’imagination pouvait y esquisser les contours des derniers vestiges d’une ère depuis longtemps révolue. » Percy Harrison Fawcett
L’exposition réunit le travail de cinq artistes, Sosthène Baran, Louis Ziéglé, Maëlle
Lucas-le Garrec & Maho Nakamura et Jules Le Maut (Courtesy La Galerie à venir)
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- Archives de la critique d’art
- 2024
Riopelle sur le vif : en quête de son mythe
- Conférence
- 09.04.24 → 09.04.24 ConférenceArchives de la critique d’art
Mardi 9 avril 2024
14H00
Archives de la critique d’art
4 allée Marie Berhaut – Bât. B
35000 Rennes
Entrée libreRencontre avec Monique Brunet-Weinmann, animée par Alice Truc, doctorante en esthétique et philosophie de l’art à Rennes 2
Riopelle sur le vif : en quête de son mythe est publié par Balzac éditeur
ISBN : 978-2-37320-105-5Evènement organisé par les Archives de la critique d’art en partenariat avec le Département Histoire de l’art de l’Université Rennes 2 dans le cadre de la 16e édition de Critique sur le pouce
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- L’Atelier de l’Achille
- 2024
L’Atelier de l’Achille accueille Adèle et Blanche Vivet en résidence de création Arts Visuels
- Résidence
- 08.04.24 → 01.07.24 RésidenceL’Atelier de l’Achille
Dans le cadre de son soutien au secteur des arts visuels et à la création, la ville de Saint-Malo propose un dispositif annuel de résidence pour un ou plusieurs artistes plasticiens. Situé dans le cadre exceptionnel du domaine de la Briantais, l’Atelier de l’Achille se veut un espace d’expérimentation, de création et d’échanges donnant lieu à une exposition sortie de résidence. Niché en lisière de ce parc de 27 hectares qui abrite un château datant de la fin du XIX siècle, récemment classé Monument historique et qui domine l’estuaire de la Rance, cet ancien corps de ferme est un lieu privilégié que la Ville souhaite partager avec les artistes émergents. La résidence de l’Atelier de l’Achille incarne la volonté de réunir nature et culture au cœur d’un poumon de la cité.
Du 5 au 19 avril, puis du 16 mai au 1er juillet, l’Atelier de l’Achille accueillera en résidence de création, Adèle et Blanche Vivet, un duo de sœurs artistes plasticiennes.
Née en 1996, Adèle Vivet est diplômée de l’Ecole Boulle de Paris, de l’Ecole Supérieure d’Art et Design de Saint-Etienne et de la Design Academy d’Eindhoven aux Pays-Bas. Sa pratique, principalement tournée sur l’Histoire, entremêle une grande variété de médiums, allant de la peinture aux pratiques digitales, telles que l’impression 3D.
Née en 1999, Blanche Vivet est diplômée de l’Ecole Boulle de Paris et de la Design Academy d’Eindhoven aux Pays-Bas. C’est au travers du dessin, de la peinture et de l’écriture qu’elle tente de capturer mémoire et réminiscences. Par le textile, elle souligne la poésie de la réutilisation.
Au cours de leurs formations professionnelles aux Pays-Bas, Adèle et Blanche ont suivi différents programmes de résidence mis en place par la Design Academy d’Eindhoven : Adèle à l’EKWC d’Oisterwijk (European Ceramic Work Center) et Blanche au TextielLab de Tilburg (Musée et espace de recherche et développement du textile).
Vivant et travaillant à Paris, elles sont aussi membres du collectif Turbo à Pantin, qui soutient et valorise la création artistique contemporaine dans le domaine des arts plastiques.
C’est par un dialogue entre références historiques précises et débordement émotionnel que les deux sœurs reliront la ville de Saint-Malo, décor de leur enfance. Entre dessins, peintures et sculptures, elles plongeront dans les histoires d’un passé afin de le revivre et d’embarquer les visiteurs dans des légendes. Autant par son attrait symbolique que sa transformation dans l’Histoire, l’art du conte est leur fil d’Ariane. La sirène et la sorcière sont deux entités déformées par le temps et la culture populaire, qu’Adèle et Blanche Vivet exploreront durant leur temps de résidence. Au travers d’une « duo-fiction », elles envisagent cette résidence comme une coupure dans le temps, qui les invitera à replonger dans leurs histoires respectives, les relire et les relier.
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- Le virage
- 2024
Les ami.e.s de mes ami.e.s
- Exposition
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- 05.04.24 → 27.04.24 ExpositionLe virage
Les ami.e.s de mes ami.e.s, est une exposition collective de peintures pensée par Mathis Limouzin. Mathis est diplômé de l’EESAB-site de Quimper en 2023.
Il propose à ses ami.e.s et aux ami.e.s de ses ami.e.s de réaliser une «peinture» de 100x100cm maximum, avec comme ligne directrice, contrainte ou consigne la scène de genre. Les artistes invité.e.s sont étudiant.e.s à l’EESAB-site et/ou diplômé.e.s de l’EESAB-site de Quimper. Chacun.e présente une oeuvre inédite.avec les oeuvres de : Marie Boyer, Lucie Collobert, Maxence Crossonneau, Raymond Engramer, Camille Girard et Paul Brunet, Thomas God, Fantine Guimbretière, Vincent Hellou, Tony Heydt, Simon Leroux, Guillaume Le Clouërec, Mathis Limouzin, Lio Muntadas, Cléo Robert, Emma Rostaing, Stevie Stevenoot, Gwenn Torrente, Flore Valette, Victor Vazquez, Hyunji Yoon
du 05 au 27 avril
du mercredi au samedi à la galerie Artem
de 15h à 19h
*chaque samedi Le club Dorothé accueille les publics avec thé, café et propose à 16h une visite guidée de l’exposition en présence d’un.e des artistes participant.e.s à l’exposition et un focus sur son œuvre
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2024
Sortie de résidence : Isabelle Vaillant / Céline Pévrier
- Rencontre
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- 05.04.24 → 05.04.24 RencontreLe Larvoratoire Photographique
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- GALERIE DU DOURVEN
- 2024
Agir dans son lieu
- Exposition
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- 30.03.24 → 30.06.24 ExpositionGALERIE DU DOURVEN
- Morgane Denzler, Kako & Stéphane Kenkle, Aurélie Olivier, Pascal Rivet, Damien Rouxel, Nicolas Tubéry, Julile Vacher
Une proposition de Julie Crenn
[EXPOSITION HORS LES MURS]
Depuis 2016, Agir dans son lieu est un projet au long cours. Un cycle de recherches, de résidences et d’expositions dédié aux liens qui existent entre les artistes et les paysan.nes.
Après la Galerie Duchamp à Yvetot en Normandie (2017), Les ateliers des Arques dans le Lot (2018), le Transpalette à Bourges (2021), Agir dans son lieu s’installe en 2024 à la Galerie du Dourven – La Coopérative à Locquémeau. L’exposition propose une réflexion à voix multiples et situées à partir des mondes paysans.
“Individuellement ou collectivement, huit artistes pensent les réalités plurielles du monde paysan à partir de leurs expériences, de leurs corps et de leurs histoires respectives. Un mouvement s’opère entre l’art et l’agriculture, et inversement. Il s’agit alors de fabriquer et de proposer une conversation entre deux territoires pensés séparés, et qui portent pourtant des points communs et essentiels. Une conversation nourrie de choix (philosophiques, plastiques, économiques, politiques) qui nous invite à (re)penser les interdépendances, les invisibilisations, les absurdités, les violences, les nécessités. Des choix, les leurs et les nôtres, qui ont des conséquences directes sur le vivant dans son ensemble.” Julie Crenn
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- Archives de la critique d’art
- 2024
féminies
- Exposition
- 27.03.24 → 19.05.24 ExpositionArchives de la critique d’art
- Hessie, Sharon Kivland, Guerrilla Girls, Maja Bajević
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- L’IMAGERIE
- 2024
Au-delà des apparences de Bernard Descamps
- Exposition
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- 23.03.24 → 15.06.24 ExpositionL’IMAGERIE
- Bernard Descamps
L’exposition Au-delà des apparences constitue la plus grande rétrospective à ce jour du travail du photographe Bernard Descamps, né en 1947. Depuis cinquante ans, celui-ci explore la photographie dans tous ses états, du reportage au paysage et au portrait, majoritairement en noir et blanc. Voyageur inlassable, il s’est rendu à partir des années 1980 dans de nombreux pays, à la rencontre des populations et de leurs cultures (au Mali, en Inde, au Japon, en Chine, au Vietnam, à Madagascar, au Maroc, etc). À rebours de la photographie de voyage, il est l’auteur d’une œuvre formelle très maîtrisée, dont les compositions s’approchent parfois de l’abstraction.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2024
Trois-quart d’oeuvres Catherine Pouplain, Une aventure
- Rencontre
- 22.03.24 → 22.03.24 RencontreArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition “Une aventure”.
> Gratuit, ouvert à tous
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- Festival Photo La Gacilly
- 2024
Réunion Publique : Annonce de la programmation
- Conférence
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- 22.03.24 → 22.03.24 ConférenceFestival Photo La Gacilly
Vous aimez le Festival Photo La Gacilly ? Vous voulez en savoir plus sur la 21e édition ? Rendez-vous le vendredi 22 mars à 18h à la salle Saint-Léon à Glénac. Entrée libre.
Découvrez en avant-première et dans les détails la programmation 2024 du Festival Photo La Gacilly et rejoignez l’aventure !Retrouvez-nous sur notre site Internet, Instagram, Facebook et Linkedin @lagacillyphoto.
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2024
TOUR À TOUR
- Exposition
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- 22.03.24 → 01.06.24 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
- Valérian Henry
Du motif à l’ornement, de la couleur à la forme, l’exposition TOUR À TOUR propose un travail questionnant la notion d’échelle et de rapport au corps.
Initiée dans le cadre d’une résidence scolaire, la proposition trouve son origine dans une série d’illustrations autour de l’architecture du quartier Colombier. Du dessin à la sculpture, Valérian Henry réalise l’inventaire d’un paysage urbain, démultipliant les formes architecturales pour créer un alphabet minimaliste et ludique.
Vernissage le jeudi 21 mars 2024, à 18h30.
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- Superflux, voir l’art se faire
- 2024
Artistes en résidence
- Résidence
- 20.03.24 → 26.05.24 RésidenceSuperflux, voir l’art se faire
- Emmanuel Madec, Mickaël Soutif
Emmanuel Madec
Le travail photographique d’Emmanuel Madec fragmente le monde pour mieux dévoiler sa propension à produire simultanément de la réalité et de la fiction. Il propose des récits photographiques où les mémoires individuelles et collectives se lient au réel pour reconstruire des mondes disloqués. Les images mentales enfouies et confuses s’adjoignent à celles factuelles et circonscrites afin de révéler des histoires où l’imaginaire et le poétique s’accommodent au tangible.
Mickaël Soutif
L’univers artistique de Mickaël Soutif est peuplé d’animaux anthropomorphes ou de personnages loufoques tout droit sortis des contes pour enfants et des fables de la Fontaine. Le lapin, le chat, la sorcière, le fantôme, la tortue, le renard, la voyante et la mort participent à des récits qui renvoient aux traditions, aux coutumes et à la vie quotidienne. A travers ses bandes dessinées et ses animations, Mickaël Soutif aime aborder des sujets sérieux avec légèreté et subtilité. L’omniprésence d’internet, le parcours des migrants, les enjeux de la vie amoureuse et l’appréhension des traditions et de la mort, autant de thèmes qui tracent le portrait d’une société contemporaine baroque que l’artiste illustre avec humour et bienveillance.
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- Galerie Raymond Hains
- 2024
Chloé Dugit-Gros, “Le Modèle et le Perroquet”
- Exposition
- 16.03.24 → 29.06.24 ExpositionGalerie Raymond Hains
Chloé Dugit-Gros, Le Modèle et le Perroquet
L’exposition, que Chloé Dugit-Gros conçoit pour la galerie Raymond Hains, prolonge ses recherches sur la manière dont ses œuvres peuvent participer à la « vie » d’un lieu et de ses usager.ères : ici un espace d’exposition inscrit dans une école d’art.
Certains enseignements de l’école des beaux arts dits académiques (modèle vivant, dessin, peinture, …) pourront ainsi être dispensés dans l’exposition. Les modèles vivants pourront poser sur des sculptures-socles, se changer derrière une sculpture-paravent, les élèves dessiner depuis des sculptures-tabourets, ou encore les visiteur.euses modifier la perception de ce décor en faisant coulisser les sculptures-rideaux. L’artiste envisage ainsi l’exposition comme une forme ouverte en invitant le public à imaginer des manières de se l’approprier.
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- La Gare, Centre d’art et de design
- 2024
ArtLabo Retreat : Écologies insulaires / Une restitution
- Exposition
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- 15.03.24 → 30.07.24 ExpositionLa Gare, Centre d’art et de design
- Design Social Club / Charlie Cann / Joanna Wong / Théo Argouarch / Camille Bernicot / πNode / Arthur Barbe / Quentin Aurat / Julie Ode-Verin
Cette exposition fait état de la restitution des recherches conduites à l’Île de Batz lors d’une résidence collective réalisée à La Colonie du Phare.
Il s’agit, dans cette exposition, de penser l’apesanteur d’un temps vécu collectivement et d’à nouveau y construire l’expérience de la présence de chacun·e, comme une invitation à en créer d’autres versions.
En considérant que les récits ne se font pas en aval de l’expérience mais qu’ils en font pleinement partie, elle en devient le motif au sens où elle en est la trame, la texture, l’étoffe et le matériau*. Les formes de récits présentés dans cette exposition cultivent la liberté de prolonger l’expérience vécue, de la re-situer. Une expérience du territoire où s’éprouve un ensemble de savoir-faire, activant autour et produisant avec, les ressources naturelles mises en commun. Il est question ici de faire sentir plusieurs voix et pratiques : la tentative de tracer une île, de lignes multiples composant avec la présence de chacun·e et la polyphonies des versions.
* Termes empruntés à Vinciane Despret (2015), Au bonheur des morts, récits de ceux qui restent. Ed, la découverte.
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ArtLabo Retreat est une résidence co-produite par ART2M/Makery et La Gare, Centre d’art et de design géré par l’Association Ultra.
ART2M/Makery ont reçu le soutien du programme Europe Creative de l’Union Européenne dans le cadre du programme Rewilding Cultures (2022-2026), ainsi que le soutien de Antre Peaux (Bourges) et de la Région Centre-Val-de-Loire dans le cadre du programme “Transition écologique et résilience : les acteurs de la culture s’engagent !”.
La Gare, Centre d’art et de design est soutenue par la DRAC Bretagne / Ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil départemental du Finistère, la DSDEN et la Ville de Brest.
Pour le projet ArtLabo Retreat : Écologies insulaires, La Gare est soutenue par la Drac Bretagne / Ministère de la Culture et de la Communication dans le cadre du volet Innovation Territoriale ainsi que par la Fondation Carasso.
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- Galerie Raymond Hains
- 2024
Conférence de Chloé Dugit-Gros
- Conférence
- 11.03.24 → 11.03.24 ConférenceGalerie Raymond Hains
Conférence de Chloé Dugit-Gros à 18h dans l’auditorium de l’école des Beaux Arts.
Née en 1981 à Paris, Chloé Dugit-Gros vit et travaille sur l’Île Saint-Denis.
Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (avec les félicitations du jury) et de l’école d’art de Glasgow et a été professeure de volume-installation à l’École Européenne Supérieure de l’Image de Poitiers de 2016 à 2023.
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- Le Lieu de la Photographie
- 2024
L’orient en rhapsodie • Denis Dailleux
- Exposition
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- 08.03.24 → 18.05.24 ExpositionLe Lieu de la Photographie
Les murmures d’Asie frôlent ceux de l’Egypte. L’Orient en rhapsodie nous porte des ambiances chaleureuses du Caire vers les fragrances du marché aux fleurs de Calcutta. A travers trois séries, Denis Dailleux, tel un rhapsode, nous chante Le Caire et Calcutta : les rues, les marchés, les quartiers populaires…
Egypte narre son amour pour ce pays et plus particulièrement Le Caire, sa fascination insatiable pour ce lieu unique, son atmosphère, ses lumières magiques et une tendresse infinie pour ses habitants.
Mère et fils nous emmène dans l’intimité de familles dont l’amour absolu de fils bodybuildés pour leur mère résonne comme une ode, avec pudeur et délicatesse.
Mullick Ghat, marché aux fleurs de Calcutta : cet écrin calme et chatoyant, semble échapper à la frénésie urbaine. Denis Dailleux tisse ici un portrait en creux de l’Inde entre couleurs, odeurs et fleurs.
Une exposition en partenariat avec l’Agence VU’, avec le soutien de Fragonard Parfumeur
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- Espace Lucien-Prigent
- 2024
Expositions sculptures
- Exposition
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- 24.02.24 → 07.04.24 ExpositionEspace Lucien-Prigent
- Association Sculpteurs Bretagne ; Philippe Pousset ; Janine Le Cann ; Laëtitia-May Le Guelaff ; Bruno Guihéneuf ; Vincent de Monpezat
SALON DE SCULPTURE – 35ème édition
DU 24 FEVRIER AU 7 AVRIL 2024
Événement incontournable du printemps, le Salon de sculpture contemporaine, organisé en partenariat avec l’association Sculpteurs Bretagne, prend place durant un mois dans le hall de l’Hôtel de Ville.
Cette année, 100 sculptures sont à découvrir, œuvres de 38 sculpteurs.
Un hommage particulier est rendu à Roger JONCOURT, disparu en 2023 et créateur du célèbre cheval de Landivisiau, Paotr mad, sur la place Jeanne d’Arc.
Les exposants 2024 :
ALLOUIS Armelle, ARANAGA Juan, BERNARD Jean-Marc, CAROSI Giovanni, CHARRON-WOLF Michèle, DERRIEN Denis, DONNET Céline, FERREIRA Inès, GARDET-MARQUER Laurence, GEORGET Christian, GESTIN Jean-Yves, GIRARD Karl, HEMERY Chantal, JAOUEN Goulven, JEHANNO Yves, JONCOURT Roger, KERNEIS Gérard, LE CANN Janine, LE FLOCH Joël, LE GOFF Jean-Pierre, LE GUELAFF Laëtitia-May, LE LOUARN Anne, LEMORT Patricia, LE YOUDEC Thierry, MAHE Dominique, MIEGEBIELLE Franck, DE MONPEZAT Vincent, PAIANO Sandra, PANSART Bruno, PASINO Charles, PERON Gaël, PICARD-HELARY Martine, PITEL Nathalie, POUSSET Philippe, SAVARY Paul, SEGUIN Esther, TALEK Jean-Claude, WITTEBOLLE Cédric
ESPACE LUCIEN-PRIGENT
Expositions de Philippe POUSSET, lauréat 2023 du Salon de sculpture, et de Janine LE CANN, invitée d’honneur.
DU 24 FEVRIER AU 7 AVRIL 2024
« Ce que j’aime avant tout c’est ce qui arrive lorsque je regarde un morceau de bois, la connexion qui s’établit entre mon esprit et la matière. (…) Tout est là, tout a déjà été créé par la nature. Il ne me reste plus qu’à m’en approcher le plus possible, la ressentir, la laisser me pénétrer, et y apporter ma propre vision. »
La trace aléatoire du feu, celle du temps qui passe, les courbes féminines, l’art tribal, celtique ou Maori, sont ses sources d’inspirations.
Si Philippe Pousset travaille le métal ou l’ardoise, c’est le bois qui a sa préférence. Armé de sa tronçonneuse et de ses outils de menuisier (gouge, ciseau à bois…), il entre en communion avec la matière dans un rapport à la fois puissant, sensuel et spirituel.« L’idée de départ peut me dépasser, m’emporter, un nœud dans le bois peut tout changer, je vis ce que j’ai à faire, mes mains savent ».
Diplômé d’un brevet de technicien en agencement, option ébénisterie, Philippe Pousset a effectué ses premiers pas en sculpture à Casablanca (Maroc), à un tournant dansant de sa vie. Il participe depuis à de multiples expositions en France et à l’étranger, se réjouissant de pouvoir sculpter « en direct » devant le public, surtout des monumentales !Janine LE CANN
Passionnée de dessin depuis l’enfance, formée aux beaux-arts de Brest, Janine Le Cann a ressenti il y a plus de quinze ans, le besoin de passer au volume. Dans le dessin (mine de plomb, pastel) ou la peinture (aquarelle, huile), les sujets sont variés (paysages, natures mortes, nus, animaux). En sculpture (terre, bois, ciment et bronze), le sujet est toujours autour de l’humain et de l’émotion qu’il suscite.
https://sculpteurs-bretagne.bzh
HORS LES MURS / INSTALLATIONS
DU 24 FEVRIER AU 7 AVRIL 2024
Trait d’union entre les différents lieux culturels de la ville, le projet “Hors les Murs” permet de mettre à l’honneur les multiples formes de la création sculptée.
Retenus dans le cadre d’un appel à projets lancé par la Ville de Landivisiau et en partenariat avec l’association Sculpteurs Bretagne et le service culturel de la Ville, trois projets artistiques ont été retenus, pour trois lieux emblématiques de la ville : le parc de Kréac’h Kélenn, la fontaine Saint-Thivisiau et le parvis de l’Hôtel de Ville.Les lauréats 2024 :
> Parc de Kréac’h Kélenn : Laëtitia-May LE GUELAFF – sculpture Envol
> Fontaine Saint-Thivisiau : Vincent DE MONPEZAT – installation Conversations
> Parvis de l’Hôtel de Ville : Bruno GUIHÉNEUF – sculpture Flux 245
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- Les ailes de Caïus
- 2024
Faire, refaire : Céramiques et plaques émaillées. Peter Briggs
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/peter-briggs-cafetiere-scaled-e1706779520931.jpg
- 22.02.24 → 19.04.24 ExpositionLes ailes de Caïus
Peter Briggs est né en Angleterre où il découvre la sculpture et la gravure. De son père botaniste, il découvre et observe la nature. Son travail se caractérise par une compréhension physico-sensorielle de la matière. Il est empreint de la mémoire des choses (réinterprétation des formes des objets utilitaires) et de leurs états antérieurs (le métal en fusion chaud et liquide devenu froid par exemple). L’artiste accorde une importance particulière au détail plutôt qu’au tout, aux accords chromatiques des matières plutôt qu’aux pigments, aux assemblages mouvants plutôt qu’aux choses figées… Un univers unique qui passe par une exploration du sens du toucher et d’une perception sensible et culturelle de la matière qui nous compose et nous entoure.
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À PROPOS DE L’ARTISTE
Né le 17 juillet 1950, à Gillingham (Grande-Bretagne). Formation : Hornsey College of Art/Ecole des Beaux-Arts de Dijon. Enseigne la sculpture à l’école des Beaux-Arts de Tours depuis 1983. Vit et travaille à Tours puis à Saint Pierre des Corps depuis 1983.
Site internet : peterbriggssculpture.com
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- L’aparté, lieu d’art contemporain
- 2024
Alexandre Berthaud et Bruno Kervern, collectif Mille au carré, Les flûtes et le fou
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Mille-au-carre-Les-flutes-et-le-fou-2024-scaled.jpg
- 16.02.24 → 03.05.24 ExpositionL’aparté, lieu d’art contemporain
Alexandre Berthaud et Bruno Kervern se sont rencontrés au sein du collectif Mille au carré, un espace de création propice au développement d’un univers où graphisme, son, design d’objet, électronique, se côtoient de manière transdisciplinaire.
En considérant les technologies numériques comme source d’inspiration, les artistes déconstruisent leurs usages et les détournent à des fins poétiques. Les outils et techniques qu’ils questionnent deviennent des matériaux propices à la transversalité des arts. La donnée numérique comme médium permet de générer de l’interaction entre graphisme et musique, mais aussi entre humains et environnements.
L’exposition à L’aparté sera l’occasion pour eux de présenter de nouvelles créations, ainsi que certaines plus anciennes. L’ensemble évoque un cabinet de curiosité des temps modernes, où d’insolites vestiges du futur se côtoient. Liés par la matière et les technologies, ils semblent dialoguer via d’étranges moyens d’expression.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2024
Alia Farid, “Elsewhere”
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Alia-Farid-042-2.jpg
- 16.02.24 → 18.05.24 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
Elsewhere [Ailleurs] est une nouvelle série et la première exposition institutionnelle personnelle d’Alia Farid (1985, Koweït) en France. Travaillant essentiellement avec le film, la sculpture et le textile, Alia Farid re-dévoile des histoires marginalisées ou méconnues dans les pays dits occidentaux. Dans ses œuvres, les communautés, les pratiques locales et les traditions sont reconsidérées et retrouvent une nouvelle puissance symbolique et politique.
Seize tapis tissés et brodés à la main sont installés dans l’espace du rez-de-chaussée de Passerelle. S’inspirant de photographies, d’archives et d’entretiens avec la population locale, ceux-ci décrivent des paysages urbains – bâtiments, devantures de magasins et publicités – qui évoquent la présence de la diaspora palestinienne sur l’île de Porto Rico (Etats-Unis). Des représentations de pharmacies et de restaurants, détenus et gérés par des Palestiniens, côtoient des images de mosquées aux couleurs vives et d’un menu détaillant la « cuisine arabe ».
Fruit d’une étroite collaboration entre l’artiste et les artisans de la ville de Samawa, dans le sud-est de l’Irak, les tapis ont été fabriqués en combinant le tissage à plat et une manière de coudre typique de cette région. L’architecture, l’écriture arabe et espagnole, et les motifs traditionnels se multiplient, illustrant la manière dont les migrations d’une région du Sud à une autre fait émerger de nouvelles significations et formes tout autant que des représentations partagées de résistance et de solidarité. Suspendue en plusieurs rangées parallèles, l’installation crée des vues panoramiques et une superposition de l’histoire vécue et de la routine quotidienne.
Elsewhere est une archive matérielle en évolution croissante qui retrace la façon dont les styles, les symboles, les rituels et d’autres dispositifs sociaux se rassemblent à travers les continents. Il s’agit du premier chapitre d’un projet de recherche en cours, initialement conçu en 2013, qui cartographie les migrations arabes et sud-asiatiques vers l’Amérique latine et les Caraïbes. D’autres sites d’investigation incluent d’autres pays dont Trinidad, Cuba et le Mexique. Dans ce processus cumulatif et répété, Elsewhere marque un carrefour inédit d’une carte complexe qui, souvent, nous échappe.
En contrepoint à cette nouvelle installation, les films Chibayish de 2022 et de 2023 sont également présentés, évoquant l’impact des industries du pétrole notamment sur le tissu social et écologique du Sud de l’Irak et du Koweït. Dans Chibayish, Alia Farid suit de jeunes habitants des marais qui présentent leur pays d’origine et ses communautés. Le résultat est un portrait époustouflant d’un paysage naturel façonné autant par des modes de vie intimes et communautaires que par la guerre, l’extraction des ressources et l’industrialisation.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2024
Ondine Bertin, “MojennLab”
- Exposition
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- 16.02.24 → 18.05.24 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
« Passerelle est ravi d’annoncer une collaboration pionnière avec MojennLab, une startup bretonne avant-gardiste spécialisée dans la création de légendes anciennes et modernes et l’optimisation de l’offre touristique. Cette alliance inédite entre le centre d’art et l’originalité créative starteupante marque un tournant passionnant dans le monde de l’art contemporain. MojennLab, reconnue pour sa capacité à transcender les limites de l’imagination, s’est associée à Passerelle pour donner vie à une exposition qui redéfinit les normes de la créativité. En combinant l’histoire et la narration, l’équipe de MojennLab fait naître des expériences uniques et inoubliables. MojennLab offre, notamment aux collectivités, des packages de mythes imaginés sur mesure pour chaque territoire : dragons, ovnis, zombies mangeurs de cervelles ou encore réincarnations de Jeanne d’Arc ou de Charles Martel.
Le directeur de Passerelle, Loïc Le Gall, exprime son enthousiasme quant à cette collaboration exceptionnelle : « Passerelle a toujours été dévoué à la célébration de l’art sous toutes ses formes. En s’associant à MojennLab, nous avons l’opportunité de repousser les limites de notre engagement envers l’innovation artistique et entreprenariat et de présenter à notre public une expérience artistique incroyable. » Le cofondateur de MojennLab, Guildern Le Guenec’h, se réjouit de cette visibilité : « Avoir la chance de montrer ce dont nous sommes capables dans un centre d’art tel que La Passerelle montre bien l’ambition originale et internationale de MojennLab. Nous sommes là pour écrire le tourisme de demain et je suis sûr que l’art peut, en quelque sorte, nous être utile ». »
Diplômée de l’Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Brest et lauréate 2023-2024 du programme Les Chantiers Résidence, Ondine Bertin (1995) propose une aventure inédite à Passerelle en inventant une entreprise fictive spécialisée dans la création de légendes pour des territoires qui n’en ont pas. Son univers est caustique, se moque doucement du monde de l’entreprise et de ses codes, depuis les teambuildings, parfois absurdes, à la novlangue franglaise et spécifique des nouveaux métiers, et examine la notion d’utilité du travail, de bien-être et d’accomplissement.
Son entreprise MojennLab, mot valise comprenant Mojenn, légende en breton, et Lab pour laboratoire est suffisamment étrange et aboutie pour être presque crédible dans ses missions de consulting touristique. Si le discours est parfaitement plausible, les images, elles, trahissent un recours à une intelligence artificielle perfectible – que l’artiste revendique –, qui crée souvent des glitchs (une légère défaillance numérique qui est inattendue) horribles tels que des visages déformés.
En imaginant un cadre qui pourrait être réel, elle interroge la place de la vérité et de l’information dans notre monde actuel où la fake news est devenue reine et n’est presque plus distinguable de la news. Comment l’histoire se constitue ? Comment est-elle parfois falsifiée ? sont autant de questions graves qu’Ondine Bertin développe dans son exposition sous couvert de son humour tantôt noir, tantôt premier degré.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2024
Atelier Magma, Pour des lieux de productions artistiques
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/CACP-2024-Atelier-Magma-025.jpg
- 16.02.24 → 18.05.24 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Atelier Téméraire, Pauline Balverde, Elouen Bernard, Marion Bonjour, Boutefeu, Solène Chartier, Maël Cosotti, Naomi Daviaud, Steven Dreux, Margaux Germain, GuiMel, Jade Herbert, Mélanie Hilaire, Alice Khau, Millemains, Natacha Richter, Caroline Thiery
Passerelle invite l’Atelier Magma pour une exposition collective inédite. L’Atelier Magma est une association créée en 2023 par et pour un groupe d’artistes, de designeuses et de designers de Brest et du Finistère. L’objectif est de fédérer des artistes du territoire afin de trouver et de gérer un espace de travail collaboratif. Et pour cause, les moments de partage, de rencontre et de réflexion nourrissent la création et favorisent la transversalité des pratiques. La nécessité était évidente : il faillait se regrouper pour exister et créer.
Ce groupe n’a donc pas de cohérence ou de pratique artistique commune. Les personnes qui le constituent se connaissent pour part d’une expérience en cours à l’ancien Cercle naval de Brest – la mise à disposition gracieuse par Brest métropole en 2021 d’ateliers à des artistes installé·e·s sur le territoire répondant à un appel à projet – et d’autre part de leur émergence des écoles d’art de Bretagne, notamment de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Brest. Les membres de l’Atelier Magma n’ont jamais exposé ensemble et, pour certain·e·s, cette occasion est une première opportunité de montrer leurs œuvres dans le cadre d’un centre d’art contemporain.
L’exposition rassemble 17 artistes ou entités membres de Magma. Malgré la grande hétérogénéité des corpus des œuvres, une thématique s’est doucement dégagée : les notions de la trace et de la mémoire. « Que reste-t-il d’une collaboration entre des artistes et des habitant·e·s d’un lieu ? Quels moments de vie sont à conserver et sous quelles formes ? Quelle réalité doit-on sauvegarder ou modifier ? » sont tant de questions qui s’imposent en visitant l’exposition. Au-delà des indices et des propositions apportés par bon nombre d’entre elles et eux, une interrogation majeure émerge petit à petit en filigrane : quelle est la place de l’artiste dans notre société actuelle si polarisée ?
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- Galerie Maxime Lancien
- 2024
Cécile Chiron, La forme des mots
- Exposition
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- 15.02.24 → 30.03.24 ExpositionGalerie Maxime Lancien
La littérature, la recherche et l’obsession pour la lettre font naître le calligramme. Le mot devient dessin et ouvre une dimension extralinguistique.
Cécile Chiron agence chaque trait, chaque courbe et chaque mot pour créer des œuvres d’art typographiques. Ces images poétiques transcendent la signification littérale des textes à partir desquels elle travaille. Ces dentelles d’encre surgissent d’un impérieux besoin d’écrire.
À l’étage de la galerie, un Enfer, à l’image de celui que l’on trouve dans la Bibliothèque Nationale. C’est là que sont conservés des livres rares, précieux ou jugés controversés. Cela ne signifie pas nécessairement qu’on les soustrait du regard, mais plutôt qu’on les considère avec une attention particulière. Ces ouvrages, relégués à l’ombre, renferment des histoires oubliées, des connaissances négligées.
Les calligrammes redonnent vie à ces trésors et les libèrent de leur confinement silencieux. Comme un hommage à leur beauté restée cachée. Lorsque l’écriture se transforme en images, les livres cachés s’ouvrent et révèlent leurs secrets. Le spectateur peut alors explorer les méandres de la pensée. La bibliothèque de Cécile Chiron suscite l’émerveillement et invite à partir en voyage, au-delà des signes.
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- Le virage
- 2024
Amour, amour, je t’aime tant – Super Crayon
- Concert
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- 14.02.24 → 25.02.24 ConcertLe virage
- Corentine Le Pivert et Nicolas Gérotrdv le mercredi 14 février la galerie Artem à Quimper pour l’ouverture d’Amour, amour, je t’aime tant une exposition de Super Crayon-vernissage : 18h
-concert : 20h30exposition ouverte du 15 au 25 février 2024
du mercredi au samedi de 15h à 19h
Galerie Artem
16 rue Sainte-Catherine
29000 Quimperun événement organisé par Le virage, soutenu par la ville de Quimper, le département du Finistère et en partenariat avec l’EESAB-site de Quimper et la galerie Artem.Super Crayon aka Corentine Le Pivert & Nicolas Gérot, nés en 1987 et 1983, vivent et travaillent à Rennes.« Nous partons demain pour un long voyage / Horizons lointains sans un seul bagage / Est-ce que tu es prêt pour cette odyssée ? / Nous ne reviendrons peut-être jamais / Je veux voir par le hublot les dessins des constellations, les lumières de Mars et de la voie lactée… »C’est par ces paroles que débute, sur un rythme electropop vaporeux et atmosphérique, la chanson RF-Y 162 du groupe Super Crayon composé de Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot. Elles annoncent une expédition imminente vers des contrées sans frontières, aux confins de la galaxie, pleine de promesses et de découvertes. Elles laissent aussi transpirer les attentes et les doutes d’avant départ, l’excitation fragile de l’inconnu, la projection mentale de ses contours. À plus d’un titre, ce morceau pourrait cristalliser les différents ingrédients qui constituent l’univers du duo. Corentine Le Pivert et Nicolas Gérot ont entamé leur collaboration en 2010 alors qu’ils étaient encore étudiants à l’EESAB – site de Brest, par le biais d’abord de la musique puis rapidement sous la forme d’un projet artistique commun où se mêlent rêves d’exploration, storytelling, bricolage, science-fiction des années 1950 et une certaine improvisation.Raphaël Brunel, extrait du texte “Tout près, loin du monde”, 2015.
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- Galerie Raymond Hains
- 2024
Conférence de l’architecte Jean-François Renaud
- Conférence
- 12.02.24 → 12.02.24 ConférenceGalerie Raymond Hains
Conférence de l’architecte Jean-François Renaud
Lundi 12 février à 18h
Éric Babin et Jean-François Renaud poursuivent sereinement une trajectoire singulière depuis près de trente ans, après avoir été lauréats d’un concours Europan qui leur permet de livrer dans la foulée un projet d’une centaine de logements à Reims. Depuis, ils développent une architecture autant ancrée dans son contexte qu’issue d’une approche abstraite et théorique. Attachés à la juste place que doit occuper un édifice dans son site, ainsi qu’à la mise au point de nouveaux types architecturaux issus de l’analyse du programme, Babin + Renaud réalisent des projets d’échelle et de programme très variés : logements dans les tissus complexes et sur des sites emblématiques ou en devenir.
Éric Babin et Jean-François Renaud enseignent depuis plusieurs années, ils sont actuellement enseignants à l’école d’architecture Paris-Belleville.
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- Les Moyens du Bord
- 2024
Exposition “Les temps changent…”
- Exposition
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- 10.02.24 → 06.04.24 ExpositionLes Moyens du Bord
- Pauline Barzilaï, Tamaris Borrelly, Io Burgard, Alix Delmas, Leah Desmousseaux, Vanessa Dziuba, Juliette Green, Diego Movilla, Paul Pouvreau, Super Terrain, Agnès Thurnauer. L’exposition « Les temps changent » présente pour la première fois au public les nouvelles acquisitions de l’artothèque de l’association Les Moyens du Bord.Notre époque, l’impact de l’activité humaine sur la nature, la terre et son environnement, induisent des changements à la fois prévisibles mais tout autant incertains. L’exposition « Les temps changent » regroupe onze artistes dont l’oeuvre et la pratique interrogent notre rapport au temps. Chacun d’eux considère les enseignements du passé et du présent afin de déterminer une possible représentation de l’avenir. Toutes ces questions sont susceptibles de donner des clés pour imaginer des perspectives qui tiennent à l’imaginaire comme à la réalité et de voir comment, du point de vue des artistes, « les temps changent ».Avec les œuvres de : Pauline Barzilaï, Tamaris Borrelly, Io Burgard, Alix Delmas, Leah Desmousseaux, Vanessa Dziuba, Juliette Green, Diego Movilla, Paul Pouvreau, Super Terrain, Agnès Thurnauer.
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- Le Carré d’Art
- 2024
“By force if necessary” – Photographies de Franky Verdickt (B)
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/franky_verdickt_002.jpg
- 09.02.24 → 06.04.24 ExpositionLe Carré d’Art
Bien que Taïwan soit un territoire indépendant doté d’une économie dynamique et d’institutions démocratiques solides, cet état insulaire reste isolé sur le plan international.
Depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949, la Chine considère Taïwan comme une de ses provinces et s’oppose à tout contact officiel entre la capitale Taïpei et les gouvernements étrangers en vertu de son principe d’une seule Chine. Elle a ainsi menacé d’utiliser la force militaire en réponse à toute déclaration officielle d’indépendance.
Comme la situation géographique de Taïwan est cruciale pour la Chine et les États-Unis, une lutte de pouvoir par procuration se déroule à propos de cette île.
Le projet de Franky Verdickt aborde toute l’ambiguïté et la complexité du Taïwan contemporain, le considérant comme le “point faible” de la Chine : aussi petit que puisse être cet état, sa démocratie fonctionnelle est une épine dans le pied des dirigeants chinois.
Avec subtilité, le photographe témoigne autant de la lutte d’une nouvelle génération pour une réelle identité taïwanaise, que des actions d’intimidation et de propagande chinoises pour saper ce désir d’autodétermination.Cette exposition est présentée dans le cadre du festival de cinéma de Rennes Métropole, Travelling, qui donne cette année un éclairage particulier à la production cinématographique taïwanaise.
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- Le virage
- 2024
Camille Aleña, Alex Bag, Douna Lim et Théo Pesso, Harilay Rabenjamina, films et musique au Virage, une proposition d’Elsa Vettier
- Projection
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/films-et-musique-Elsa-Vettier-scaled.jpg
- 08.02.24 → 10.02.24 ProjectionLe virage
RDV les 8, 9 et 10 février au Virage pour trois soirées de projection et d’écoute autour du travail de Camille Aleña, Alex Bag, Douna Lim & Théo Pesso et Harilay Rabenjamina.
Chanson avec ou sans clip, fredonnements hors-champ, sons de cloches et d’orgue de barbarie, parodies musicales, répétions, prime time, goûts qui diffèrent trop radicalement.
Une proposition d’Elsa Vettier.
Programme :
Jeudi 8 février – 19h
Douna Lim & Théo Pesso
Too little, too late (sound piece, video clips and other tracks)
Pièce audio et vidéo en boucle, 60 min
Une mixtape est diffusée dans l’espace. Aux morceaux écrits, composés et interprétés par le duo, se superposent parfois les clips qu’iels ont produit pour les accompagner. Une cloche retentit toutes les 58 minutes.
Vendredi 9 février – 19h
Un crochet par la musique télévisée, les histoires de troupe ou de groupe, d’audition et de distinction – l’artiste en costume de présentateur·rice.
Alex Bag
Fancy Pantz, 1997
Vidéo, 9 min
Fancy Pantz est un faux reportage d’un magazine d’information sur une troupe fictive de spectacles de rue du même nom. L’animatrice de l’émission (peut-être Bag, qui reste anonyme derrière un masque et une voix déguisée électroniquement) raconte comment Fancy Pantz auditionne, répète et donne un spectacle en direct à la Gramercy International Art Fair.
Harilay Rabenjamina
Le mur du son, 2022
Vidéo, 7 min
Clip de la chanson éponyme composée avec les adolescent·es de 93s0n, Le mur du son met en scène la rencontre chantée entre deux bandes rivales de collégien·nes.
Casting!, 2023
Vidéo, 53 min
Casting! est une performance filmée qui rejoue les codes des émissions de télé-crochet. Après la diffusion de leurs portraits, quatre chanteur·euses et musicien·nes professionnel·les et amateur·rices s’affrontent sur scène en interprétant le titre de leur choix.
Samedi 10 février – 19h
Camille Aleña
7 films (2017-2022) et un trailer
Dollar Tree (Rain Cover), 2019, 5 min
Barbarian Organ, 2017, 17 min
Dollar Tree (Target), 2019, 5 min
Playlist, 2018, 7 min
Dollar Tree (School Bus), 2019, 5 min
Emo vs Truzzi, the sketch of a movie, 2022, 15 min
Dollar Tree (Cat’s Tail), 2019, 5 min
Il y a Molly, siffleuse professionnelle puis Yanik, joueur d’orgue de barbarie, un groupe d’adolescent·es qui partagent leurs titres préférés et Raffaella, conteuse d’une fameuse rixe entre les « emos » et les « truzzis ». Leurs apparitions sont ponctuées par les fredonnements de Marc-Antoine, en voyage en Floride.
Soirée en présence de Camille Aleña. Elle présentera ses films et le trailer de Salt Bath, un film co-écrit et réalisé avec Kevin Desbouis (sortie prévue fin 2024).
un événement soutenu par la ville de Quimper et le Département du Finistère et en partenariat avec l’EESAb-site de Quimper et la galerie Artem.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2024
Renc’art Catherine Pouplain, Une aventure
- Rencontre
- 03.02.24 → 03.02.24 RencontreArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre avec l’artiste Catherine Pouplain pour découvrir l’exposition “Une aventure” plus en détail.
> 17h, gratuit, ouvert à tous
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2024
Anne-Charlotte Finel, Respiro
- Exposition
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- 03.02.24 → 28.04.24 ExpositionLa Criée centre d’art contemporain
Caméra à l’oeil, Anne-Charlotte Finel arpente les intersticeset les zones frontières : entre lumière et obscurité, espaces sauvages et espaces anthropisés, animal et végétal, humain et non-humain, vivant et machine, etc. Jouant de ces lisières, l’exposition Respiro à La Criée centre d’art contemporain propose une expérience visuelle et sonore qui interroge et trouble les contours de nos perceptions et représentations.
Dans Respiro, dont une première version a été présentée à l’automne 2023 au centre d’art de Saint-Fons, Anne-Charlotte Finel déploie, via un ensemble de pièces récentes, un environnement fait d’obscurité et d’éclats de lumière, de mouvements furtifs et pourtant lents, de flous, de détails et de matières. Pour réaliser ses images, au rendu parfois fantasmagorique, l’artiste est munie de sa seule caméra. Aucune mise en scène, juste une captation patiente et attentive du vivant ; une alliance entre l’oeil de l’artiste et celui – mécanico-électronique – de son appareil.
À La Criée, l’artiste reconfigure l’espace du centre d’art en trois espaces, structurés par des pans obliques. Chacun plonge le visiteur dans une atmosphère à la fois spécifique et pourtant poreuse à celle des espaces voisins, par un léger effet de propagation. L’ensemble est relié par une bande-son composée par Voiski. Faite de nappes électroniques tantôt abstraites tantôt naturalistes, celle-ci concourt à renforcer l’impression de décollement du réel.
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- 40mcube
- 2024
Carla Adra, Se perdre sans peur
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/04_40mcube_carla_adra_visuel_portrait.jpg
- 03.02.24 → 04.05.24 Exposition40mcube
Carla Adra est une artiste française, canadienne et libanaise dont les actions (performances, installations, vidéos, dessins, écrits, etc.) qui s’ancrent dans le quotidien, ses contextes et ses hasards.
Conçue comme un travail avec le vivant, sa pratique renvoie à la notion d’intime, qu’elle définit comme une matière, une interface, un frottement, reliant les êtres entre eux dans un continuum de relations.Toute au désir de créer du lien, l’artiste élabore des dispositifs qui sont des caisses de résonance venant accueillir et amplifier des paroles qui n’ont pas trouvé refuge dans le but de rendre audible ce qui est disqualifié. Parlant des autres à travers elle, son travail interroge l’effacement ou la disparition de soi derrière les histoires, les aspirations ou les sentiments de celleux dont elle écoute, endosse et transmet la parole.
Pour son exposition à 40mcube, Carla Adra produit de nouvelles situations qui rendent compte de son processus de travail.
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- Galerie du Faouëdic
- 2024
Sauvage manière
- Exposition
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- 19.01.24 → 14.04.24 ExpositionGalerie du Faouëdic
- Thomas Daveluy et Guillaume Lepoix
Les réflexions artistiques de Thomas Daveluy et Guillaume Lepoix s’axent autour du paysage et de sa représentation à l’heure du numérique. Les enjeux et les problématiques qui nourrissent leurs travaux respectifs n’ont eu de cesse de se croiser, donnant lieu à de nombreuses collaborations artistiques ces dernières années.
Interroger l’Image à l’ère du numérique
À une époque où les images sont influencées, manipulées ou générées par le numérique, les deux artistes entament une réflexion sur leur nature et leurs liens avec la peinture, la photographie mais aussi des disciplines plus récentes dans l’Histoire de l’Art telles que le cinéma ou le jeu vidéo.
Sauvage Manière présente un panel, non exhaustif, des possibilités créatrices offertes par ces nouvelles technologies (photogrammétrie, Intelligence Artificielle, retouche photo, filtres, jeu vidéo).
Expérimentation et rêverie autour du paysage
Le titre « Sauvage manière » reflète un désir de se frotter autant aux éléments naturels qu’aux outils techniques et numériques qui permettent de les représenter. Il est aussi une référence aux influences picturales qui ont marqué les deux artistes (allant des peintures rupestres jusqu’à David Hockney) tout en assumant le côté expérimental et accidentel des résultats de leurs productions.
L’exposition rassemble cinq productions, individuelles ou collaboratives des deux artistes, présentées, adaptées et créées spécifiquement pour la Galerie du Faouëdic. Elles traitent du paysage dans une approche onirique et expérimentale, sans oublier les paradoxes de notre époque où le numérique et son impact écologique se retrouvent au cœur des enjeux environnementaux actuels.
Les sites des artistes :
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- Archives de la critique d’art
- 2024
“Notes sur l’exposition et ses acteurs” Jean-Marc POINSOT
- Non classé
- 16.01.24 → 16.01.24 Non classéArchives de la critique d’art
Mardi 16 janvier 2024
à 18H30
à la librairie Comment dire
5 rue Jules Simon – 35000 Rennes
Entrée libreNous vous invitons à nous rejoindre à l’occasion de la sortie de “Notes sur l’exposition et ses acteurs“
en la présence de l’auteur Jean-Marc Poinsot
et de Jean-Marc Huitorel, critique d’artDiscussion introduite par Marie Tchernia-Blanchard, directrice des Archives de la critique d’art et Sylvie Mokhtari, rédactrice en chef de CRITIQUE D’ART
Evénement organisé par la librairie Comment dire en partenariat avec les Archives de la critique d’art
Jean-Marc Poinsot, après des débuts comme critique d’art et commissaire d’exposition à Paris, a été professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université Rennes 2. Parallèlement, il a mis en place le FRAC Bretagne dès 1980, collaboré régulièrement avec la Biennale de Paris, le CAPC/Musée d’art contemporain de Bordeaux. Il a fondé à l’université l’un des premiers enseignements en Europe sur les métiers de l’exposition puis créé avec l’AICA les Archives de la critique d’art et leur revue d’édition CRITIQUE D’ART. A travers elle, il s’intéresse à la mondialisation et au postcolonialisme qu’il ouvrira comme thème de recherche à l’INHA et objet d’une collection avec l’AICA : « Art Critics of the World ».
Notes sur l’exposition et ses acteurs est publié par les Editions Hermann
ISBN : 9791037031204 – 27 euros
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2024
Catherine Pouplain, Une aventure
- Exposition
- 13.01.24 → 27.04.24 ExpositionArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
Dessiner est une aventure et cette exposition est une aventure. Je voudrais raconter quelque chose d’universel et de moi en même temps. Raconter des histoires, des sensations, des émotions, des sentiments. Raconter l’envie de nature, de paysages, de jardins désordonnés, de forêts profondes, de chemins énigmatiques. Raconter l’envie d’humains, d’étreintes, d’attentions et de regards. Raconter la rencontre de tout ça, les plaisirs et les déceptions. Comme une grande histoire en cours. Une histoire d’aventure dessinée où les formes et les couleurs explosent sous vos yeux.
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2024
Yōkai
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Makiko-Furuichi-Yokai-PHAKT.jpg
- 12.01.24 → 09.03.24 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
- Makiko Furuichi
Volontiers nourrie des réminiscences de son enfance japonaise, Makiko Furuichi développe un univers foisonnant où espèces vivantes, divinités et esprits divers cohabitent. Ses sujets, issus d’un monde peuplé de créatures mi-humaines mi-animales, sont les personnages flamboyants symbolisant à la fois l’inexplicable et l’invisible du monde.
Née en 1987 à Kanazawa au Japon, Makiko Furuichi vit et travaille en France. Peintre, son médium de prédilection est l’aquarelle. Cette technique lui permet de développer des formes vaporeuses représentant des êtres issus de son imaginaire. En 2018, elle est lauréate du prix des Arts visuels de la Ville de Nantes. Elle a réalisé une exposition personnelle au Frac des Pays de la Loire, au Carré de Château-Gontier et participé aux nombreuses expositions.
En 2019 elle a peint entièrement une chambre d’hôtel « Dream Jungle » dans le cadre du Voyage à Nantes. En 2021, elle fut la lauréate de la résidence Ackerman + Fontevraud et réalisa alors un plafond peint monumental visible jusqu’en 2023 dans les caves de la Maison de fines bulles Ackerman. En 2023 elle a été invitée pour exposer au musée national Marc-Chagall à Nice afin de fêter les 50 ans du musée.
Pour le PHAKT, l’artiste-autrice propose une série de peintures monumentales, aux couleurs vives et aux motifs luxuriants, réalisées sur papiers, tissus ou directement sur le mur.
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- Galerie Pictura
- 2024
Vincent Escalle
- Non classé
- 10.01.24 → 23.02.24 Non classéGalerie Pictura
- Vincent Escalle