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- Fonds de dotation MG
- 2023
Journée portes ouvertes au Château de la Garenne. Inauguration et restitution de résidence de l’artiste et designer Edgar Flauw
- Non classé
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- 16.09.23 → 16.09.23 Non classéFonds de dotation MG
Artiste et designer accueilli en résidence à l’été 2023, Edgar Flauw présentera le fruit de son travail à l’occasion de l’inauguration du Château de la Garenne, site remarquable de la Ria d’Etel jusqu’ici fermé au pubic.
Au programme, en continu de 11h à 18h :
- Restitution de la résidence d’Edgar Flauw à travers l’exposition de ses œuvres et de ses travaux de recherche inspirés du territoire d’Étel, de son histoire maritime et des techniques traditionnelles de construction navale.
- Le coin des p’tits mousses. Espace enfants sur le thème de la mer et des bateaux : livres en accès libre, lectures par l’équipe de la Médiathèque municipale, jeu de piste à ciel ouvert : Alerte à la Garenne !
Et en écho au travail d’Edgar Flauw :
- 11h : visite guidée du parc et du Château de la Garenne. Thématique : Art & Architecture.
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14h30 : visite guidée du parc et du Château de la Garenne par Dominique Baudel, historien et auteur de l’ouvrage Histoire d’une Rivière. Thématique : Histoire de la Ria (tous publics).
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16h : atelier sculpture sur bois animé par Edgar Flauw (à partir de 6 ans, sur inscription).
- 18h : Quand viendra la vague, théâtre. Pièce pour 2 interprètes sur un décor réalisé par Edgar Flauw (durée 1h, tous publics, à partir de 8 ans). Perchés sur le plus haut sommet de leur île natale, Mateo et Letizia attendent la Vague. Pour s’occuper, ils endossent les costumes de celles et ceux qui viendront s’y réfugier. Mais l’île est petite, leur bout de rocher pourra-t-il accueillir tout le monde ? Et au fond, tout le monde mérite-t-il d’être sauvé ? Quand viendra la vague aborde avec humour et légèreté la question de la montée des eaux, un regard sur notre monde qui s’effrite et son possible lot d’angoisse. Texte : Alice Zeniter. Conception et interprétation : Pierre-Alexandre Culo et Irène Le Goué. Mise en scène : Fiona Hamonic. Scénographie : Edgar Flauw et Simon Lagouche. Production : Collectif La Fugue juillet 2022.
Accès libre, événements gratuits, possibilité de se restaurer sur place (pique-nique et foodtrucks).
Renseignements et réservation : contact@fonds-mg.fr
www.fonds-mg.fr/chateau-de-la-garenne
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Renc’art [GAUTIER & Co] Une collection à partager…
- Rencontre
- 16.09.23 → 16.09.23 RencontreArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
A l’occasion des journées européennes du patrimoine, l’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à rencontrer Françoise et Bernard GAUTIER, autour de l’exposition “Une collection à partager…”.
Des oeuvres d’art abstraites, patrimoine du XXème siècle.
> 15h 30 – 17h, gratuit, ouvert à tous
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- LABalade
- 2023
Révérence
- Exposition
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- 15.09.23 → 17.09.23 ExpositionLABalade
- Alice Baude et Manon Rico
Alice Baude et Manon Rico sont accueillies en résidence en septembre 2023. Elles investissent les ruines de l’église de Lambour de Pont l’Abbé avec un travail de recherche et création à mi chemin entre installation, poésie et performance.
Installation d’Alice Baude à découvrir dans les ruines de l’église de Lambour du 15 au 18 septembre 2023. Entrée libre, tous les jours de 10h à 18h.
RDV le samedi 16 septembre à partir de 15h pour les Journées Européennes du Patrimoine dont le thème est Patrimoine Vivant ! Cette rencontre, intitulée Révérence prendra la forme d’une exposition vivante et hybride :
15h. Accueil et rencontre avec Alice Baude et Manon Rico sur le parvis de l’église de Lambour
. Ateliers d’écriture à la machine à écrire
. Visite de l’exposition / installation dans l’église de Lambour
. Création sonore autour des oiseaux, des écosystèmes et de la disparition des espèces vivantes
. Micro ouvert des textes écrits
. Lecture poétique
18h . Temps convivial de clôtureREVERENCE : Dans ce projet, les artistes entendent le terme de révérence selon deux angles : la révérence des espèces en voie d’extinction qui « tirent leur révérence », se retirant en nous saluant une dernière fois. Et l’hommage, la considération que nous souhaitons, humains, leur témoigner avant leur départ. Cette révérence est donc à la fois un adieu et un salut, la fin d’un cycle et l’occasion de le nommer, peut-être d’en retenir la disparition.
ALICE BAUDE pratique la poésie comme un moyen d’action, une façon de rencontrer, un regard sur le monde, le langage est son terrain de jeu à partir du moment où il entre en résonnance avec l’autre. Souvent basée sur de texte, mais le texte n’est pas forcément un aboutissement. Alice Baude pratique des expériences poétiques qui sont en relation avec l’éphémère, l’immatérialité, l’invisible. Composant avec l’espace, tentant de créer la rencontre, elle pratique la poésie comme un art relationnel.
MANON RICO développe notamment un travail d’écriture, de mise en scène et de performance. Les notions de territorialité, de témoignage et de partage du sensible sont au cœur de ses travaux. En 2019, elle co-fonde à Toulon le collectif HORLAB avec lequel elle propose une cartographie de nos sensibilités et de nos intimes dans l’espace public, notamment à travers des performances pluridisciplinaires où elle intervient en tant qu’autrice de poésie et de théâtre, comédienne et performeuse.
Résidence d’artistes organisée par LABalade.
Cet événement reçoit le soutien de la DRAC Bretagne dans le cadre du dispositif C’est mon Patrimoine et du Conseil départemental du Finistère.
Rencontre organisée en partenariat avec l’association des amis de Lambour et la ville de Pont L’Abbé.Mêler art contemporain, patrimoine et sensibilisation à la protection de l’environnement. Les artistes invitées mèneront également un projet d’éducation artistique et culturelle (EAC) avec une classe de 6ème du collège Laennec de Pont l’Abbé. Affaire à suivre !
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- Galerie du Faouëdic
- 2023
Fragments vagabonds – Tammoù è vale
- Exposition
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- 08.09.23 → 24.09.23 ExpositionGalerie du Faouëdic
- Lisa Affortit, Valentina Arango Bedoya, Ewen Averty Le Bloa, Tessa Bourcier, Fanny Chevrel, Vincent Coquelet, Matéo Delalande, Juliette Delamarre, Chloé Giroux, Lucie Guérin, Eléonore Joubrel, Baptiste Le Pollès, Elisa Martin, Léah Menard, Morgane Schwertzig, Bastien Vittori.
De jeunes artistes tout récemment diplômé·es
Pour la 2e année consécutive, la Galerie du Faouëdic de la Ville de Lorient ouvre ses portes aux jeunes diplômé·es de l’EESAB. Ces 16 jeunes artistes viennent d’obtenir leur Diplôme National Supérieur d’Expression plastique (DNSEP) dans les deux mentions proposées sur le site de Lorient : “art et récit” et “arts visuels pour le journalisme”. Préparé en 5 ans d’études, ce diplôme leur confère le grade de Master et marque une nouvelle étape dans leur formation et le début de leur carrière.
Des fragments pour faire exposition
Afin de penser l’exposition de la promotion 2023 et de proposer un parcours autour des oeuvres présentées en juin dernier lors des diplômes, l’EESAB et la Ville de Lorient ont missionné Maïa Saillard, pour le commissariat de l’exposition. A propos de l’idée de fragments, elle écrit : “ Il s’agit d’abord de donner à voir la façon dont ces artistes questionnent et représentent ce qui les entoure et la façon dont iels font écho à des raisonnements communs à toustes. Comment comprend-on le corps aujourd’hui? Quels sont les rapports entre nature et êtres humains? Comment raconte-t-on une histoire ? De quelle façon retranscrire un souvenir, une promenade, un rêve? “
Un soutien à la jeune création contemporaine
En accueillant cette exposition, la Ville de Lorient répond au souhait des diplômé·es de pouvoir montrer leur travail au public lorientais, clôturant ainsi leurs années d’études et de vie à Lorient. Certain·es ont pour objectif de rester sur le territoire, d’autres vont partir vers de nouveaux horizons. Ils et elles poursuivront leur pratique artistique ou chercheront à travailler dans le secteur artistique au sens large, ou dans l’enseignement. Afin que le projet soit cohérent, le commissariat d’exposition et le design graphique ont été confiés à deux jeunes artistes, elles-mêmes anciennes étudiantes de l’EESAB.
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Rencontre avec Marie Docher : Faire pivoter l’histoire, changer les représentations
- Rencontre
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- 23.08.23 → 23.08.23 RencontreLe Larvoratoire Photographique
Cette rencontre permettra d’aborder la “fabrique des représentations” en prenant en compte les aspects historiques et sociaux de la photographie. Comment nos regards de photographes ou de spectateurs sont façonnés par des questions de genre, de classe sociale et d’origine ethnique ? Nous irons à la rencontre des actrices de ces évolutions majeures des dix dernières années qui contribuent à déciller les regards.
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Marie Docher est photographe et activiste. Engagée depuis 2014 en faveur de l’égalité et de la diversité dans la photographie, elle a créé la plateforme “Visuelles.art : ce que le genre fait à l’art” pour laquelle elle réalise des interviews des actrices et acteurs du domaine artistique et de la recherche. Elle est membre du collectif LaPartdesFemmes qui défend la place des femmes photographes. Elle fait partie des photographes sélectionné·es pour la grande commande photographique 2022 du ministère de la Culture/BnF. En décembre 2020, elle est nommée Chevaleresse des Arts et des Lettres.
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- méandres
- 2023
chambardements
- Lecture
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- 11.08.23 → 11.08.23 Lectureméandres
En écho à l’exposition Loup y es-tu ? méandres vous propose un moment de lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors) & Brigitte Mouchel (écrivain).
« La poésie, matière première en premier lieu, de théâtre ou de sentier, à lire, à dire, à saisir, à figurer, et la rencontre des genres, des arts plastiques et des littératures, des objets et des costumes, des mots et des choses, du présent et du songe. » Sophie Hoarau
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Sophie Hoarau est entrée au théâtre par son premier métier de costumière et avec le goût du travail en compagnies. En Bretagne, elle a collaboré avec Éric Vigner au CDDB de Lorient, les compagnies 13-10ème en Ut à Rennes, a k entrepôt ou Fiat Lux à Saint-Brieuc, Jo Coop à Lorient, les Théâtres du Laid Cru et du Tapis Bleu, l’Atelier des Possibles… Elle a cofondé et porté pendant quinze ans avec Séverine Valomet La Quincaille, lieu et compagnie à Poullaouen.
La poésie, aiguiseuse des perceptions et des expressions, constitue dès lors la matière première de ses projets de scène.
Elle multiplie depuis les lectures publiques lors de rendez-vous mêlant poésie, performances et arts plastiques. En 2019, elle passe de la forme lue à la mise en scène avec le monologue poétique Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon.
Brigitte Mouchel est tout autant écrivain que plasticienne. Elle a publié trois livres aux éditions isabelle sauvage déplier les silences (2022), et qui hante (2018) et événements du paysage (2010). Elle a également publié Si peu d’elles aux éditions Collodion en 2020. Depuis 1999, elle crée des livres d’artiste en autoédition qui disent ce partage entre images et mots. Régulièrement, elle expose ou participe à des expositions collectives, à des salons du livre (poésie et livres d’artiste) et anime des ateliers d’écriture.
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Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !
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- Filière Granite
- 2023
Finissage / Restitution des travaux de la résidence du Moulin de la Croix
- Finissage
- 06.08.23 → 18.08.23 FinissageFilière Granite
- Pauline Beaudemont - Pierre Hourquet - Ronan Lecreurer
Pour la deuxième année consécutive, Filière Granite et Jérôme Pierre au Domaine de Keravel accueillent la résidence du Moulin de la Croix portée par le commissaire d’exposition Théophile Calot. Les artistes invités cette année sont Pauline Baudemont, Pierre Hourquet et Ronan Lecreurer.
Du 6 au 18 août 2023, les artistes travailleront dans divers endroits du Domaine de Keravel et dans ses alentours. L’atelier bois, l’atelier métal, les jardins, les bords de mer sont
autant de sources de créativité et de production. La résidence du Moulin de la Croix propose aux artistes résidents de penser et de construire un projet en conscience avec les lieux
qui les entourent à petite ou moyenne échelle. Le Domaine, le village de Plouha, les Côtes-d’Armor et aussi plus largement la Bretagne sont les grands axes qui relieront les
œuvres lors du vernissage public de fin de résidence qui aura lieu le 18 août au soir.RESIDENCE DU MOULIN DE LA CROIX
La résidence du Moulin de la Croix est une structure indépendante fondée en 2018 par le commissaire d’exposition et éditeur Théophile Calot. Créée dans les Bouches-du-Rhône, dans le petit village de Saint-Etienne-du-Grès, elle a accueilli de 2018 à 2020, plusieurs cycles de résidences dans les murs d’un moulin à huile du 19ème siècle.
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- Minoterie21
- 2023
Le Comportement des Choses
- Exposition
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- 05.08.23 → 23.09.23 ExpositionMinoterie21
- Pauline Bastard, Edith Dekyndt, Céline Le Guillou, Briac Leprêtre, Rémi Duprat, Philippe Durand
Conçue avec et autour du travail de Céline Le Guillou (artiste en résidence à Peillac), cette exposition explore la notion de la matière et son existence en représentant d’elle-même ou d’autre chose. Les oeuvres présentées sont prêtées par les artistes ou bien par des collections dont le Frac Bretagne, et le Frac Normandie.
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- LABalade
- 2023
Homoplasticus – Table ronde
- Rencontre
- 27.07.23 → 27.07.23 RencontreLABalade
- Cécile Borne, Mikaëla Le Meur
Rencontre entre Cécile Borne et Mikaëla Le Meur, docteure en anthropologie, auteure de Le mythe du recyclage (Premier parallèle, 2021). Mikaëla Le Meur enquête depuis 2011 sur les déchets, les matières plastiques et leur recyclage. Elle explore les relations entre arts et sciences sociales.
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- Filière Granite
- 2023
VERNISSAGE /RESTITUTION : Alexandre Bavard – Laura Paunero
- Finissage
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- 25.07.23 → 25.07.23 FinissageFilière Granite
- Alexandre Bavard et Laura Paunero
la première restitution de résidences de l’été 2023 se tiendra le mardi 25 juillet à partir de 18h00 au Domaine de Keravel.
Cette saison s’ouvre avec une restitution conjointe des deux artistes reçus depuis juin :
– l’artiste et designeuse Rennaise Laura Paunero, accueillie pendant un mois avec le soutien de la Région Bretagne dans le cadre de l’aide aux jeunes artistes plasticiens nés en Bretagne.
– l’artiste pluridisciplinaire Alexandre Bavard, dit Mosa en résidence depuis le 15 juillet.
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Reconsolidation – Exposition photographie et vidéo
- Exposition
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- 21.07.23 → 26.08.23 ExpositionLe Larvoratoire Photographique
- Isabel Perez del Pulgar
Isabel Perez del Pulgar investit ses photographies de famille des années 80-90 pour exorciser une expérience traumatique. Il s’agit de remettre en mouvement la mémoire en s’appropriant les images figées du passé, en les combinant par le geste plasticien et par le montage audiovisuel. Elle brûle, déchire et scarifie ses originaux pour faire, défaire et refaire d’énormes « albums », porteurs d’une narration jusque-là invisible. La matière altérée de ces images pauvres prend alors une dimension picturale, une unité chaude, traversée de rouges épais et diffus.
Isabel Perez del Pulgar engage ainsi, dans Reconsolidation, une variation plasticienne et réflexive autour de l’archive. Elle interroge la manière dont la mémoire familiale et l’identité personnelle sont construites et conservées comme une mythologie figée à travers diverses mises en scène : albums, encadrements, films du quotidiens et autres véhicules du souvenir. Un rituel pour reprendre possession de soi et produire un nouveau corpus d’images désormais pourvues de puissances salvatrices.________
Isabel Perez del Pulgar vit et travaille à Douarnenez depuis 2015. Originairement plasticienne, elle se consacre essentiellement à l’art vidéo depuis les années 2000. Son travail a été primé dans de nombreux festivals internationaux. Le projet Reconsolidation qui articule photographie et vidéo a reçu le soutien de la DRAC Bretagne en 2022.
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- méandres
- 2023
tournoiements
- Lecture
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- 21.07.23 → 21.07.23 Lectureméandres
En écho à l’exposition Loup y es-tu ? méandres vous propose un moment de lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (Dès lors).
« La poésie, matière première en premier lieu, de théâtre ou de sentier, à lire, à dire, à saisir, à figurer, et la rencontre des genres, des arts plastiques et des littératures, des objets et des costumes, des mots et des choses, du présent et du songe. » Sophie Hoarau
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Sophie Hoarau est entrée au théâtre par son premier métier de costumière et avec le goût du travail en compagnies. En Bretagne, elle a collaboré avec Éric Vigner au CDDB de Lorient, les compagnies 13-10ème en Ut à Rennes, a k entrepôt ou Fiat Lux à Saint-Brieuc, Jo Coop à Lorient, les Théâtres du Laid Cru et du Tapis Bleu, l’Atelier des Possibles… Elle a cofondé et porté pendant quinze ans avec Séverine Valomet La Quincaille, lieu et compagnie à Poullaouen.
La poésie, aiguiseuse des perceptions et des expressions, constitue dès lors la matière première de ses projets de scène.
Elle multiplie depuis les lectures publiques lors de rendez-vous mêlant poésie, performances et arts plastiques. En 2019, elle passe de la forme lue à la mise en scène avec le monologue poétique Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon.
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Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !
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- Le virage
- 2023
Le jardin de Rok, chansons de gestes et autres poèmes – Vincent Hellou
- Exposition
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- 19.07.23 → 23.07.23 ExpositionLe virage
Le jardin de Rok,
chansons de gestes et autres poèmes
du 19 au 23 juillet
de 15h à 19h
vernissage le 19 juillet à partir de 18h
les concerts :
le 19 juillet de 20h à 23h
–Saint Vincent de Paul : trance cover progressive
–Cheval de trait : contes et légendes gabberisés
le 20 juillet de 20h à 23h
–Saint Vincent de Paul : trance cover progressive
–Douglas : trance funky kick
Le jardin de Rok, chansons de gestes et autres poèmes est la première restitution du travail réalisé par Vincent Hellou, dans le cadre de l’aide aux jeunes plasticien.ne.s breton.ne.s – recherche et création de la Région Bretagne dont il bénéficie pour l’année 2023.
Pour Le jardin de Rok, Vincent conçoit une installation inédite où il présentera ses recherches artistiques. Cette restitution se prolonge dans une programmation musicale en soirée les 19 et 20 juillet.Les concerts auront lieu au cœur de son installation à la galerie Artem.
Une seconde restitution aura lieu en automne pour présenter la suite du travail réalisé par Vincent Hellou.
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- Festival Photo La Gacilly
- 2023
Visite guidée avec Cyril Drouhet
- Non classé
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- 15.07.23 → 15.07.23 Non classéFestival Photo La Gacilly
Venez profiter d’une visite guidée par Cyril Drouhet, le commissaire des expositions du Festival Photo La Gacilly.
Accompagné d’une médiatrice culturelle, il vous présentera la zone verte du Festival à savoir :
Le Grand Chêne : Sacha Goldberger, Alien Love et Cássio Vasconcellos, Over
La Prairie : Pascal Maitre, Metropolis
Le Labyrinthe Végétal : Sebastião Salgado, Amazônia et Maxime Riché, Paradise
Le Bout du Pont : Vee Speers; MétamorphosesTarif : 5€ par personne
Réservation obligatoire sur HelloAssohttps://www.helloasso.com/associations/festival-photo-la-gacilly/evenements/visite-guidee-avec-le-commissaire-d-exposition-cyril-drouhet
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- La Tannerie
- 2023
November, performance pour piano de Dennis Johnson interprétée par Tristan Lofficial
- Concert
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- 09.07.23 → 09.07.23 ConcertLa Tannerie
« Si cette œuvre laisse peu de place au concert traditionnel en raison de sa durée et de sa nature, elle invite, me semble-t-il, à être découverte comme une peinture ou une sculpture. L’auditeur peut librement en écouter ce qu’il veut et le temps qu’il veut… Pendant la performance, le public sera également invité à se déplacer dans la salle, à changer de place. Comme une peinture ou une sculpture, November se présente alors comme une œuvre d’art palpable, physique, sensible. Elle prend corps avec le piano et l’artiste. Ce qui m’inspire sans doute le plus dans cette idée de performance musicale, c’est le processus improvisationnel de l’œuvre qui fait que chaque exécution de November sera unique, selon le lieu et l’espace. »
Tristan Lofficial
Durée de la performance : 4h30 environ
Les spectateurs pourront entrer et sortir pendant la performance, mais devront être dans la salle dès le démarrage.
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- LABalade
- 2023
LABalade – Stages de pratiques plastiques
- Atelier
- 09.07.23 → 20.08.23 AtelierLABalade
- Antoine Legrand, Charlotte Orso, Eddy Dumont, Chloé Fraser, Sophie Ambroise, Pascale Moulinec, Meskan, Julia Chorin
LABalade propose des stages de pratiques artistiques durant les vacances d’été !
Au programme :
sérigraphie, linogravure, gravure (taille douce, au scotch et tétrapack), cyanotype, céramique, modelage, tournage, collage, pâte égyptienne, daruma, peinture, dessin, croquis en extérieur et illustration.
Envie de profiter des vacances pour vous initier à différentes techniques aux cotés d’artistes professionnel.le.s, ces stages sont pour vous !
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- Les Moyens du Bord
- 2023
Laëtitia Donval, Oscillations
- Exposition
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- 08.07.23 → 17.09.23 ExpositionLes Moyens du Bord
À la suite d’une résidence de recherche et de création à l’invitation de l’association Les Moyens du Bord, Laëtitia Donval propose une première étape de travail sur sa perception du Pays de Morlaix par le prisme de l’eau en associant ses photographies et images d’archives. Elle s’intéresse aux traces de l’utilisation industrielle et quotidienne de l’eau par une exploration du passé et du présent des lieux de ruissellement et de vie du territoire.
La Manufacture des Tabacs de Morlaix, lieu emblématique de la mémoire ouvrière de la ville, est au cœur de cette recherche qui se poursuit le long des fleuves et rivières irriguant le territoire (le Dossen, la Penzé, le Queffleuth, le Jarlot, …). Une photographie au rythme de la marche, approchant de manière sensible, un paysage, son passé et ses habitants, associée à un travail de recherche d’archives voulant rendre visible une forme de matérialité instable du réel.
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- Les 3 CHA
- 2023
Pierre-Alexandre Rémy, Bal(l)ade
- Exposition
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- 08.07.23 → 17.09.23 ExpositionLes 3 CHA
Gigantesque, en métal, la sculpture garde son entière autonomie face au lieu, elle perturbe la perception de l’échelle et impressionne. Tel un arrêt sur image d’un ruban de gymnastique en action, l’œuvre offre une bal(l)ade à suivre du regard et à ne pas perdre. Cette dernière vous mènera ailleurs, là où il sera bon de circuler et d’écouter…
Projet en partenariat avec la P’tite Galerie de l’Office de tourisme du Pays de Châteaugiron.
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- Les 3 CHA
- 2023
Stanislas Paruzel, Conte d’amour & de mort (Tristan & Yseult reloaded)
- Exposition
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- 08.07.23 → 17.09.23 ExpositionLes 3 CHA
Conte d’amour & de mort (Tristan & Yseult Reloaded) est un projet vidéo relatant certains passages marquants de la légende de Tristan et Yseult. Si le mythe a été adapté et modernisé à plusieurs reprises, l’artiste livre ici une série inspirée des romans de Joseph Bédier (1900) et de René Louis (1972). Tristan & Yseult Reloaded est un conte hybride, anachronique et chevaleresque aux notes résolument personnelles.
Projet en partenariat avec le centre d’art 40mcube, Programme GENERATOR.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Trois-quarts d’oeuvres Nicolas Desverronnières, Firestone Peak
- Visites commentées
- 07.07.23 → 07.07.23 Visites commentéesArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition Firestone Peak.
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- L’aparté, lieu d’art contemporain
- 2023
Gwenn Mérel, La terre a-t-elle couvé ce jardin de couleurs ?
- Exposition
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- 05.07.23 → 27.08.23 ExpositionL’aparté, lieu d’art contemporain
Artiste topographique, Gwenn Mérel arpente le paysage, observe, prélève, capte l’atmosphère, les couleurs et les lumières des portions de nature parcourues. Les éléments iconographiques capturés sont le point de départ de son travail plastique, utilisant différents médiums. Elle s’adonne en particulier au dessin et à des techniques ancestrales telles que la broderie, le tricot et le travail du tissu. Des ouvrages qui demandent concentration et patience, un labeur qui contraint à prendre le temps.
En résidence à L’aparté, Gwenn Mérel poursuit ses recherches et ses expérimentations sur le paysage. L’artiste s’imprègne de l’environnement immédiat de Trémelin et la Chambre au loup à Iffendic pour développer sa série de dessins composés de petites croix au crayon de couleur sur papier coloré, commencée lors de sa résidence à la Galerie des Petits Carreaux à Saint-Briac-sur-Mer au printemps 2019.
Dans la continuité de son rapport aux techniques « domestiques », en ce qu’elles se pratiquent dans l’intimité du domicile, Gwenn Mérel a cultivé des plantes pendant le temps de sa résidence et réalisé des oyas-sculptures qui permettent d’irriguer la terre régulièrement et avec parcimonie. Cet ensemble de plantations et d’oyas est disposé au cœur de la salle d’exposition, sous un puits de lumière naturelle. Ce paysage « macro » dialogue avec le panorama extérieur du lac de Trémelin que l’on aperçoit à travers les vitres.
La résidence de Gwenn Mérel à L’aparté se clôture comme elle a commencé, par une lente déambulation autour du lac de Trémelin, non pas en solitaire mais accompagnée d’une soixantaine de volontaires qui auront revêtu les pulls-nuages, tricotés à partir de 2019. Performance poétique comme une ode aux nuages qui, à la manière d’un artiste, jouent avec les lumières et les couleurs du paysage.
Sophie Marrey, chargée de la programmation et de la médiation, 2023
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- L’aparté, lieu d’art contemporain
- 2023
Gwenn Mérel, Ces nuages qui courent là-bas…
- Performance
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- 05.07.23 → 05.07.23 PerformanceL’aparté, lieu d’art contemporain
À l’occasion de la réouverture estivale de L’aparté, et du vernissage de l’exposition de Gwenn Mérel La terre a-t-elle couvé ce jardin de couleurs ? l’artiste vous invite à participer à sa performance Ces nuages qui courent là-bas…
Parés d’un pull-nuage vous pourrez déambuler lentement autour du lac de Trémelin en notre compagnie. Le départ s’effectuera le mercredi 5 juillet à 16h à L’aparté pour une arrivée vers 18h au moment du vernissage.
>>Lien vers le formulaire d’inscription<<
Nous vous attendons avec impatience !
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- ASSOCIATION BRÈCHE
- 2023
Pêche à pied, des eaux à la coque
- Exposition
- 04.07.23 → 05.07.23 ExpositionASSOCIATION BRÈCHE
- Pêche à pied, des eaux à la coque
L’artiste Sarah Penanhoat vous invite à une après-midi à la plage, entre sortie amicale et glanage de nécessité. Ce sera une pêche à pied collective sur le territoire breton, suivie le lendemain d’un repas composé de ces récoltes, partagé autour d’une scénographie créée à six mains, mêlant design et artisanat.
Sarah Penanhoat travaille sur la question du souvenir et la narration d’une histoire. Le voyage, l’adolescence, traverser le monde et en être sont des axes abordés par l’artiste. Ces recherches se développent dans une pratique protéiforme qui crée ou reproduit des événements, des objets, des sculptures, en nouant sources littéraires, historiques et personnelles.
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- Minoterie21
- 2023
Résidence d’Alix Cantelaube
- Résidence
- 04.07.23 → 08.09.23 RésidenceMinoterie21
Résidence de recherche et création de l’artiste Alix Cantelaube à Chez Angèle, Peillac, dans le cadre de « Contre Vents et Marées », aide aux jeunes artistes plasticien·ne·s de la Région Bretagne.
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- L’Œil d’Oodaaq
- 2023
Claire Guetta, Claire Prism, Power Make-Up !
- Exposition
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- 01.07.23 → 29.07.23 ExpositionL’Œil d’Oodaaq
À la croisée du Drag, du Cosplay et de l’art contemporain, Claire Guetta incarne Sailor Claire Voyance qui rend sa vie plus épique, romantique voire dramatique.
En s’inspirant librement des magical girls japonaises, elle romance son quotidien tout en abordant des réflexions sur le féminisme et le passage à la vie d’adulte.
Sailor Claire Voyance combat les forces du mal et poursuit sa quête afin de rendre le monde plus beau et un peu moins angoissant.
À travers une installation vidéo, plongez dans l’univers magique de l’artiste et partez à la recherche du Crystal perdu…L’installation est à découvrir dans la galerie du Lieu : 20 rue du Docteur Francis Joly, 35000 Rennes.
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- Le Bon Accueil
- 2023
Le joueur de flûte – Catherine Duverger & Hugo Kostrzewa avec les élèves de l’école publique de Saint-Maugan
- Exposition
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- 01.07.23 → 02.07.23 ExpositionLe Bon Accueil
- Catherine Duverger ; Hugo Kostrzewa
C’est à Saint-Maugan en l’an 2023 que l’histoire du joueur de flûte prit un tournant singulier. Aujourd’hui les enfants se sont débarrassés du baladin qui les avait éloignés de leurs parents. Munis de leurs plus belles coiffes, ils se déplacent uniquement en produisant des sons mystérieux qui semblent les protéger. Le bois de Brenoux est l’endroit qu’ils ont choisi d’hanter.
Depuis septembre 2022, Catherine Duverger intervient à l’école de Saint-Maugan pour rejouer avec les élèves la légende allemande du joueur de flûte de Hamelin , notamment transcrite par les frères Grimm et par le cinéaste Jacques Demy (« The pied piper »). Dans le film de Jacques Demy datant de 1972, les coiffes sont l’expression des caractères des protagonistes, chaque élève a été invité à concevoir et fabriquer sa propre coiffe. En 2023, le projet s’est étoffé et Catherine Duverger a invité l’artiste Hugo Kostrzewa pour réaliser les flûtes avec les élèves et concevoir la création sonore pour l’exposition. Ensemble ils ont filmé la procession des enfants qui a eu lieu dans le bois de Brenoux donnant lieu à un film présenté dans l’exposition.
Catherine Duverger présentera également dans les rues de Saint-Maugan des photographies réalisées avec les élèves arborant fièrement de grandes coiffes et leur costume de procession.
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Les intermondes, une exposition photographique des étudiants de l’EnsAD
- Exposition
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- 01.07.23 → 15.07.23 ExpositionLe Larvoratoire Photographique
- Guillaume Bihan, Côme Rollet, Shanna Warocquier
Le Larvoratoire photographique accueille trois étudiants de l’EnsAD Paris pour l’exposition Les intermondes qui se tiendra la première quinzaine de juillet à Douarnenez. Cette action s’inscrit dans notre créneau d’accueil des étudiants des écoles d’art. Guillaume Bihan, Côme Rollet et Shanna Warocquier terminent actuellement leurs parcours d’études Photographie et Vidéo à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Trois regards talentueux sur le clair-obscur de notre rapport au monde et à la nature. Ils sont accompagnés par Rose Vidal, jeune curatrice et romancière, également étudiante aux Arts Décos et qui a écrit le texte de présentation de l’exposition.
___________“Les mondes s’éloignent, ne se connaissent et ne se reconnaissent plus, à force de distinctions : l’humain de l’animal, le chez-soi du dehors, le jour de la nuit, le sujet de son arrière-plan, le sujet cultivé de son paysage sauvage. En s’attardant dans la chasse infinie d’un clair-obscur, trois photographes arpentent l’indistinct et recueillent, chacun·e de là où iels sont, les preuves contradictoires de sa persistance. Leur décor ? entre l’habité et l’abandonné, le corps ? entre humeurs et humus, l’heure ? entre chien et loup. Parlons de cet entre-deux non comme d’une frontière sur laquelle on basculerait d’un monde à l’autre, mais comme un espace où se pousse l’indécision lorsque la photographie décide de s’y attarder. Cet « entre » fragile, où s’éterniser quand la lumière tombe et que s’indéterminent la nature et la facture des choses.
Guillaume Bihan, Côme Rollet et Shanna Warocquier nous maintiennent dans une énigme prolongée, agencée en fragments, en perspectives et décors qui pourraient se relier si seulement une histoire était dite. Qui fuit, qui suit ? Est-ce que nous appréhendons bien ce que c’est que l’animal, le non humain, et la nature, si proche si loin ? L’histoire est l’entre qui n’est pas dit, où les mondes sont multiples et se dédoublent, se partagent, abritent les chasses gardées de territoires superposés ; nous emmènent dans une traque dont nous ne sommes pas toujours proies.”
Rose Vidal, mai 2023
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- LABalade
- 2023
Homoplasticus – Rencontre Ethnoplastique
- Rencontre
- 01.07.23 → 01.07.23 RencontreLABalade
- Cécile Borne
LABalade vous invite le 1 et le 22 juillet de 10h à 12h à rencontrer Cécile Borne. L’artiste vous propose de découvrir sa démarche artistique et de l’accompagner dans une aventure masquée. Une rencontre ethnoplastique ouverte à tous.
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- Ville de Quimperlé
- 2023
Variations Urbaines
- Exposition
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- 01.07.23 → 15.09.23 ExpositionVille de Quimperlé
- L'Outsider - Levalet - Yoldie - Tarek Benaoum - MonkeyBird
En 2023, les artistes investissent la cité. Après la création d’une fresque par l’artiste L’Outsider sur le pavillon situé place des Écoles en 2022, ce sont cette année cinq artistes (ou duo d’artistes) qui sont invités à créer une œuvre dans différents endroits de la ville.
Le commissaire artistique de Variations Urbaines, Christian Mahé, a choisi des artistes aux univers variés mais qui ont tous en commun la ligne et le dessin.
Le parcours d’art urbain, de la basse à la haute-ville, propose de découvrir Quimperlé en portant un nouveau regard sur son architecture, son histoire mais aussi son évolution à travers des œuvres éphémères.
La fresque des MonkeyBird, réalisée au pochoir, invite au voyage au fil de l’eau et des rivières. L’œuvre de L’Outsider sous le porche Ellé nous enveloppe de ses formes et de ses couleurs.
Dans la rue Savary, les dessins de Levalet nous invitent à suivre un homme dans sa course humoristique.
Au détour du Dourdu, les lignes et volutes organiques de Yoldie poussent comme un jardin magique. Enfin, aux Cordiers, la fresque de Tarek Benaoum s’offre au regard et à la contemplation, pour créer in fine un flot ondulatoire.Du 1er juillet au 4 novembre, une exposition dans la salle Charlie Hebdo de la médiathèque propose d’en apprendre plus sur l’art urbain, les artistes invités et leur processus créatif.
Une carte de balade, disponible à l’accueil de la mairie, à la médiathèque et à l’Office de tourisme, permet de réaliser le parcours à son rythme et selon ses envies.Suivez l’intégralité des événements et des rendez-vous de Variations Urbaines sur www.quimperle.bzh
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- méandres
- 2023
ravissements — en écho au film Les enfants de Marguerite Duras, rencontre avec Virginie Podvin
- Projection
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- 30.06.23 → 30.06.23 Projectionméandres
En écho à l’exposition Loup y es-tu ?, méandres vous propose une rencontre avec Virginie Podvin autour du film Les enfants, de Marguerite Duras
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Les enfants est une adaptation libre du conte pour enfant Ah ! Ernesto (1971), écrit par Marguerite Duras.
“La folie d’Ernesto, dans un monde entièrement assujetti au consensus, réside dans cette liberté débordante, excessive, révolutionnaire dont il voudrait disposer. Dans son refus de toute valeur préétablie, dans sa volonté de détruire et de saboter le savoir — dans son cas le savoir scolaire — pour retrouver en lui l’innocence universelle. Ce n’est pas un hasard si le film se construit sur une sorte de comique désespéré.” (Marguerite Duras, entretiens avec Leopoldina Pallotta della Torre, 1987)
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Les travaux de recherche de Virginie Podvin portent sur la littérature du XXe siècle, plus précisément sur l’œuvre de Virginia Woolf, Nathalie Sarraute, Samuel Beckett et Marguerite Duras, notamment dans leur interaction avec la musique et les arts visuels.
Elle est membre de la Société d’Études Woolfiennes, du Beckett Circle et de la Société Internationale Marguerite Duras — elle fait partie du conseil d’administration de cette dernière et est rédactrice en chef de son bulletin.
Elle a consacré une thèse à L’Esthétique de Samuel Beckett à la lumière de sa correspondance, récemment parue, sous la direction de Sophie Guermès, à l’Université de Brest. Elle appartient au Centre d’étude des correspondances et journaux intimes de l’Université de Brest, laboratoire de recherche dirigé par Sophie Guermès.
Elle enseigne la littérature du XXe siècle auprès des étudiants de Licence Lettres, Licence Arts et Licence Humanités.
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Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !
Réservation conseillée (places limitées) : contact@meandres.art / 06 52 96 68 99
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- Espace d’apparence
- 2023
Jardins en suspens
- Exposition
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- 30.06.23 → 02.07.23 ExpositionEspace d’apparence
- Elouan Cousin, Alix Lebaudy, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul, Marianne Rousseau
Pour la huitième édition de l’événement poétique, artistique et culturel « Les Cent Marches », l’association morlaisienne Dont Acte donne carte blanche à Espace d’apparence pour investir, le temps d’un week-end, le jardin de l’ancien hôtel particulier du peintre et maître verrier du XIXème siècle Jean–Louis Nicolas.
Dans ce contexte, l’artiste plasticienne Marie-Michèle Lucas invite les artistes Élouan Cousin, Alix Lebaudy, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul et Marianne Rousseau à s’approprier cet espace remarquable.
La réflexion qu’il.elles ont menée précédemment au sein du programme artistique De la Nature trouvera ici un autre cadre, celui du jardin, et quel jardin !
Située au 13 rue Longue, au pied de l’escalier dit des Cent marches, la maison de l’ancien peintre décorateur et maître verrier est implantée sur la pente montante de la vallée du Queffleuth. Le jardin entièrement clos, accolé au versant très escarpé du coteau, est aménagé sur trois niveaux. Il bénéficie d’une vue spectaculaire sur la ville de Morlaix et les vallées environnantes.—————————————-
VERNISSAGESamedi 1er juillet à 12h
Rue Courte. Rendez-vous dans le jardin du milieu de la rue (Grille)—————————————-
INFOS PRATIQUES- Lieu : 13 rue Longue – 29600 Morlaix
Pour accéder au jardin, au départ du 13 rue Longue monter l’escalier de la rue Courte, puis prendre à droite la venelle qui longe l’hôtel particulier. La première porte à votre droite est celle du jardin. - Horaires : de 11h à 19h
- Entrée libre et gratuite
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REMERCIEMENTS
Nous remercions vivement Marie-Michèle Lucas et l’association Dont Acte pour cette belle invitation.
Un grand merci également à Véronique Paugam, propriétaire des lieux de nous accueillir avec beaucoup de générosité dans son merveilleux jardin. L’hôtel particulier de l’ancien maître verrier Jean-Louis Nicolas est inscrit aux monuments historiques depuis 2022.—————————————-
À PROPOS DU FESTIVAL LES CENTS MARCHES
Créée en 2015 par des artistes de Morlaix résidant pour la plupart dans les escaliers de la rue Courte ou venelle des Cent Marches, le festival propose depuis huit ans, sur la durée d’un week-end de juin, un événement culturel, dialogue vivant entre les différentes pratiques artistiques et la poésie. L’originalité du festival « Les Cent Marches » est de conduire le public vers les différentes pratiques artistiques (peintres, sculpteur.trice.s, plasticien.ne.s, photographes, designers, céramistes, poète.sse.s et écrivain.e.s) par le biais de la découverte d’une rue, de ses habitants, la beauté et l’intérêt patrimonial de ses combots, jardins particuliers offrant des points de vue inattendus sur la ville.
- Lieu : 13 rue Longue – 29600 Morlaix
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- EESAB → Site de Quimper
- 2023
La Fabrique des Mondes
- Exposition
- 30.06.23 → 05.08.23 ExpositionEESAB → Site de Quimper
- Avec Enora DARCEL, Alexandre DETCHEVERRY, Léa GEFFARD, Marie JEGO, Alma-Clara JUAREZ, Mathis LIMOUZIN, Solvène OUDOT, Héloïse REUX-LEMASSON, Emma ROSTAING, Joane SENECHAL, Jiwon SEO et Marie SERRES-GIANCOTTI.
Exposition des étudiant·es de 5e année.
Commissariat : Bruno Peinado.
Du mercredi au samedi, 14h-19h.
Visite accompagnée tous publics chaque jeudi à 16h.
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2023
Couleurs sauvages
- Exposition
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- 29.06.23 → 27.08.23 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
- Simon Poligné
Couleurs sauvages est une proposition hors les murs de l’artiste Simon Poligné, dans le cadre d’Exporama.
Sous la forme de collages urbains à dimensions variables, l’artiste explore le quartier Colombier pour en souligner les particularités architecturales.
Colorée, éphémère et poétique, chaque œuvre questionne un bâti gigantesque et monolithique. Les interventions trouvent leurs origines dans une série de peintures collages empreinte d’abstraction géométrique et de couleurs aux teintes vives et acidulées.
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- Superflux, voir l’art se faire
- 2023
Artistes en résidence
- Résidence
- 28.06.23 → 03.09.23 RésidenceSuperflux, voir l’art se faire
Léa Maraszek
La couleur est substantielle à la pratique artistique de Léa Maraszek. Elle marque la singularité d’un travail aux compositions spontanées et stylisées qui ne sont pas sans rappeler le fauvisme d’Henri Matisse ou le pop art de David Hockney. Les formes colorées se juxtaposent et composent des natures mortes frontales aux tons vifs et chatoyants. Elles s’emboîtent et prennent des formes diverses dans des céramiques utilitaires ou des jeux modulables pour enfant.
Léa Bénétou
La pratique artistique de Léa Bénétou révèle par le dessin, la peinture ou le volume, les attributs de l’architecture. Les matériaux et les formes répétitives qui fondent l’habitat ou les édifices patrimoniaux sont ainsi extraits de leurs contextes et déplacés sur des supports divers comme le papier, le bois, le sol ou le mur. En résultent des oeuvres minimalistes constituées de formes géométriques en noir et blanc ou en couleur qui s’articulent tels des jeux de construction ou de coloriage pour enfant.
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- Espace d’apparence
- 2023
Escale #3 — Aber Benoît
- Exposition
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- 24.06.23 → 17.09.23 ExpositionEspace d’apparence
- Elouan Cousin, Vincent Lorgeré et Marieke Rozé, Marie-Michèle Lucas, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul, Marianne Rousseau
Au printemps 2022, dans le cadre du programme artistique « De la nature » organisé par l’association Espace d’Apparence, les artistes Elouan Cousin, Vincent Lorgeré & Marieke Rozé, Marie-Michèle Lucas, Nesrine Mouelhi, Marie-Claire Raoul et Marianne Rousseau ont été accueilli.e.s en résidence durant trois semaines à la Maison des Abers-Ti an Aberioù, centre d’interprétation des Abers situé sur les dunes de Korn ar Gazel à Saint Pabu.
L’exposition « De la nature. Escale #3 – Aber Benoît » présente les œuvres issues des explorations qu’il.elle.s ont menées sur ce territoire.
Les anciennes pêcheries dénommées en korejoù (ar gored au singulier), les goémoniers et leurs outils, les fonds marins et les carottes sédimentaires, les ruisseaux des Abers et la résurgence d’eau douce sur la plage de Korn ar Gazel, les rochers sur l’estran et leurs noms bretons, les plantes et les fleurs des dunes, les sirènes et les légendes bretonnes sont autant de sujets d’études que de lieux d’inspiration.
Du 24 juin au 17 septembre, le public est invité à découvrir les œuvres issues de ces explorations et l’univers des artistes qui invoquent poésie, imagination et investigation scientifique.La Maison des Abers-Ti an Aberioù accueille plusieurs œuvres et les éléments de recherches des artistes. En extérieur, une quinzaine de créations s’installent sur le sentier GR34, prenant la forme de photographies, de sculptures ou d’installations. Par ailleurs, les artistes proposent des balades artistiques et des lectures performées.
LIEUX
Maison des Abers-Ti an Aberioù, rue de Tariec, 29830 Saint-Pabu
Le long du gr 34 à Saint-Pabu
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PROGRAMME
Programme du vernissage déambulatoire et des rencontres à venir.
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A PROPOS DE LA MAISON DES ABERS – Ti AN ABERIOÙ
La Maison des Abers-Ti an Aberioù est un espace muséographique dédié à la découverte des trois abers : l’aber Wrac’h, l’aber Benoît et l’aber Ildut.
A PROPOS DU PROJET DE LA NATURE
Le projet « De la nature » initié en 2021 par l’association Espace d’Apparence, réunit des artistes et des intervenant.e.s associé.e.s (botanistes, géologues, historien en art contemporain, philosophe…) afin d’interroger la notion de nature, sa perception, sa représentation et questionner la relation de l’être humain à celle-ci. Il se déploie sur les territoires de la métropole brestoise et du pays des Abers.
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INFOS +
la-maison-des-abers-ti-aberiou.fr
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2023
PL – 2023-1988 | Exposition personnelle de Christian Bonnefoi
- Exposition
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- 23.06.23 → 23.09.23 ExpositionGalerie Oniris ● Florent Paumelle
Christian Bonnefoi offre l’exemple peu courant d’un théoricien d’art passé à la pratique avec succès comme en a témoigné son exposition rétrospective de 2008 au Centre Pompidou à Paris. La galerie Oniris l’invite pour la treizième fois depuis 1992 pour une nouvelle exposition personnelle de peintures récentes pendant l’été 2023.
L’œuvre de Christian Bonnefoi s’est construite très tôt sur l’idée que le tableau, la peinture, ne se limitait pas à une surface délimitée par des bords, qu’il s’agissait de remplir par une composition répondant à des intentions ou à des gestes plus ou moins conscients, mais un lieu que le peintre peut construire par sa pratique, en jouant sur tous les éléments qui peuvent constituer la peinture et son apparition, son dévoilement.
Même si l’œuvre de Christian Bonnefoi peut nous faire penser aussi bien à Matisse ou Picasso pour leur liberté d’expression, qu’à De Kooning ou Newman pour leur pratique de l’écriture et de la construction, elle s’est toujours située en dehors des modes ; c’est une œuvre vivante.
Cette exposition s’articule autour de la série PL où Christian Bonnefoi travaille ses compositions avec des larges coups de pinceaux colorés dans l’espace de la toile, réalisés des deux côtés du tableau avec des jeux de transparence. L’exposition “PL – 2023-1998” présente des nouveaux tableaux très colorés de la série PL IV de 2023 aux côté de travaux plus historiques de la première série PL en 1998.
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- Galerie Albert Bourgeois
- 2023
Harmonies, Maia FLORE
- Exposition
- 22.06.23 → 17.09.23 ExpositionGalerie Albert Bourgeois
- Maia Flore
« C’est un univers construit de toute pièce, dans lequel j’utilise la photographie », explique l’auteure et artiste Maia Flore en parlant de sa démarche. « Mais finalement, tout est plutôt conçu comme une peinture, ou comme un collage. C’est un assemblage d’idées. Je collecte des images en photo que j’assemble ensuite pour les faire rentrer dans mon univers, entre imaginaire et réalité. J’aime jouer avec cet aspect. Faire poser la question au public : est-ce que ça s’est vraiment passé ? La scène qu’on a devant nous semble probable, mais d’un côté on sait que ça ne peut pas l’être. C’est une fine ligne entre deux mondes. Un jeu permanent. Il est parfois tragique, amusant, poétique… »
La Galerie Albert Bourgeois de Fougères Agglomération clôture sa programmation « Sentir le monde » consacrée à la nature dans l’art, par une exposition de Maia Flore, avec la collaboration du Festival Photo La Gacilly, en partenariat avec la ville de Fougères.
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2023
La fête du PHAKT
- Atelier
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- 17.06.23 → 17.06.23 AtelierPhakt, Centre Culturel Colombier
La fête s’invite au PHAKT le samedi 17 juin 2023, de 14h à 18h !
Venez à cet évènement convivial et familial permettant aux visiteur·euses, adhérent·es, animateur·rices et à l’équipe du PHAKT de se rencontrer. L’après-midi sera bercé de concerts et d’initiations à des pratiques artistiques (musique, photo et arts plastiques).
N’hésitez surtout pas et venez découvrir les ateliers artistiques qui font vivre le Centre culturel Colombier tout au long de l’année !
Vous aurez également la possibilité d’échanger avec nos animateur·rices, de vous inscrire à nos activités pour la saison prochaine et d’observer la toute nouvelle exposition des adhérent·es dans la galerie.
Rejoignez-nous pour une journée emplie d’activités, de musiques et d’échanges !
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- LABalade
- 2023
Homoplasticus
- Exposition
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- 17.06.23 → 29.07.23 ExpositionLABalade
- Cécile Borne
Plasticienne, réalisatrice et chorégraphe, Cécile Borne collecte depuis des années ce que la mer rejette de nous mêmes, telle une archéologue de notre époque. Ces fragments abandonnés, ces traces de nos activités deviennent un médium. Le médium d’une fiction éthnographique plastique : Naissance d’Homoplasticus. Créature des abysses ou figure mythologique d’un temps futur ? Ce peuple du septième continent compose des rituels d’où émerge un imaginaire ludique et inquiétant. Il habite un monde façonné par une esthétique de l’abandon. Il invente de nouveaux codes, de nouveaux rites sur l’autel du grand désastre planétaire. Sa présence est-elle le miroir de notre surconsommation galopante et de notre incapacité à gérer les déchets ?
Saison 2 : Homoplasticus, une exposition de Cécile Borne, organisée par LABalade, en partenariat avec la Galerie Rouge, 15 rue Victor Hugo, 29120 Pont l’Abbé.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2023
Germain Marguillard, À l’infini, pas du tout
- Exposition
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- 16.06.23 → 16.09.23 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
Le programme « Les Chantiers-résidence », porté par Passerelle et Document d’artistes Bretagne, promeut la création plastique en train de se faire sur le territoire breton. Germain Marguillard bénéficie cette année de ce dispositif d’émergence qui comprend une résidence, un accompagnement critique et technique ainsi qu’une exposition-restitution. À l’issue de ces trois mois passés au centre d’art, il propose l’exposition « À l’infini, pas du tout » où il explore les liens entre sciences, occultisme et symbolique des formes.
À première vue, il semble difficile de relier l’esthétique de Marguillard à une époque précise. Celui-ci emprunte des codes de représentation et des manières de voir le monde qui sont, a priori, en contradiction et hors du temps. Le fil rouge de ses recherches est l’ésotérisme ; il se passionne pour des croyances, des pratiques ou des phénomènes qui ne peuvent pas être expliqués ou mesurés par la méthode scientifique tels que l’astrologie, la divination, la magie, ou encore la parapsychologie. D’un autre côté, il suit avec attention les évolutions technologiques des sciences dites dures, dont la chimie, l’astronomie et la physique, tout en ayant aucune ambition scientifique. Marguillard vient confronter ces mondes qui s’observent en chiens de faïence mais qui partagent pourtant des interrogations communes : comment la matière change ou transmute ? Qu’est-ce que le chaos ? Et bien d’autres questions que l’on pourrait qualifier d’existentielles…
L’artiste met particulièrement en regard le microscopique et le gigantesque, depuis l’atome jusqu’à la galaxie. Le titre de l’exposition y fait allusion « À l’infini, pas du tout », tout autant qu’à une certaine poésie enfantine en jouant sur la ritournelle « Je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout ». Les objets, les documents et instruments scientifiques le fascinent. Il se réapproprie bon nombre de formes issues de ce vocabulaire particulier dont celle iconique de l’accélérateur à particules. Ce type d’installation permet aux scientifiques de mieux comprendre comment l’univers fonctionne – il est possible de recréer des phénomènes cosmiques en une version miniature – et d’étudier la transformation de la matière. Quand on saisit les objectifs et fonctionnements de cette machine, il apparaît alors évident qu’elle fasse partie du « bestiaire » alchimique de l’artiste.
Marguillard met en lumière une autre dualité : celle de la tradition face à la modernité. Les techniques, dont la cuisson de la céramique, qu’il emploie sont millénaires et communes à de nombreuses civilisations et peuples. Il combine des formes décoratives simples comme des feuilles, des entrelacs et des spirales qui rappellent fortement les arts islamique et médiéval. Pourtant, ces motifs sont inspirés de traités de botaniques, d’anatomie et d’autres ouvrages scientifiques. Marguillard s’attèle à les associer dans des sculptures qui s’apparentent à des outils technologiques où ils n’ont pas a priori leur place, car notre inconscient les situe à un autre endroit. En jetant ce pont entre deux univers incompatibles, il réinsère de la symbolique et de la grâce dans l’univers scientifique qui exige pourtant la seule utilité et le fonctionnel. Présentées ensemble, ses sculptures singulières rappellent paradoxalement autant un site archéologique qu’un laboratoire de technologie de pointe. L’exposition pourrait s’apparenter à un temple en ruines qui serait habitée par d’anciens mythes mais son registre résolument contemporain brouille la lecture. En cherchant à retrouver du spirituel dans le quotidien – à l’exemple aussi de ses œuvres murales mi-écran mi-vitrail –, Marguillard remet en cause nos certitudes acquises dans un monde où l’information n’a jamais été si disponible et si manipulée.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2023
Laura Henno, Grande Terre
- Exposition
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- 16.06.23 → 16.09.23 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
Pour la première fois, Passerelle participe à l’initiative « Une traversée photographique en Bretagne » qui propose tous les deux ans un parcours d’expositions de photographie dans toute la région. Cette monographie de Laura Henno intitulée « Grande Terre » fait partie d’une présentation plus large de la grande commande photographique « Radioscopie de la France » destinée aux photojournalistes et portée par la Bibliothèque nationale de France (BnF). Lauréate de cette bourse, Laura Henno a poursuivi un travail artistique, engagé, poétique et quasi sociologique qu’elle mène à Mayotte depuis 2013, date de son premier séjour aux Comores, archipel à laquelle l’île appartient. Dans son œuvre, elle témoigne des différentes formes de résistance à l’oppression ; c’est précisément à quoi elle s’attache à Mayotte en suivant les vies de bandes d’adolescents qui survivent sur le littoral de ce territoire contrasté et longtemps oublié par l’hexagone.
Pour comprendre les recherches de l’artiste, il est nécessaire de se pencher sur l’histoire de Mayotte, intrinsèquement liée aux mouvements d’autodéterminations et d’indépendances de l’après-guerre. Les Comores, alors sous protectorat français, se prononcent pour l’indépendance en 1974. Le gouvernement de Valéry Giscard d’Estaing refuse alors le résultat positif du référendum et conserve une des quatre îles, Mayotte, dans le giron de la République française. L’occupation devient alors illégale et condamnée par l’Organisation des Nations unies. En 1995, les visas sont rendus obligatoires pour les comoriens afin d’accéder à Mayotte. Pourtant, les populations de l’archipel allaient et venaient depuis toujours entre les différentes îles, tant pour voir de la famille que pour travailler. Cette scission géographique a créé une immigration clandestine qui n’existait pas auparavant, mais aussi sociale en exacerbant la haine des plus aisés envers les plus démunis.
Laura Henno s’est tout d’abord intéressée aux sans-papiers de la communauté comorienne vivant à la Réunion dans un complet dénuement, lors de résidences sur l’île entre 2009 et 2012. Elle voyait alors un parallèle entre l’histoire du marronage et la clandestinité imposée aux migrants. Le marronage était le nom donné à l’époque coloniale à la fuite d’un esclave hors d’une plantation vers des zones sauvages et inaccessibles. Il est devenu, par extension, un moyen de résistance contre l’esclavage. Cette première expérience la pousse à passer du temps aux Comores, puis à Mayotte, à la rencontre de ceux qui participent au système de l’immigration illégale dont des enfants passeurs.« Je fais résonner des existences et des voix plurielles qui cohabitent en marge de la société. En me concentrant sur des populations isolées, en situation migratoire ou de survie, j’explore la dimension créatrice des résistances qui s’y révèlent. Ma pratique de la photographie et du cinéma privilégie une approche immersive au sein des communautés que je suis sur plusieurs années. » révèle Laura Henno qui passe des mois entiers à suivre les mêmes groupes de jeunes. C’est lors d’un de ses voyages que, de nuit, elle perçoit des sifflements et des aboiements autour du village où elle réside. Cette atmosphère sonore très particulière l’envoûte, comme si le surnaturel surgissait de la forêt. Elle cherche alors à entrer en contact avec les jeunes hommes qui élèvent ces meutes de chiens en liberté, les entrainant notamment la nuit. Pourtant la population comorienne, très largement musulmane, bannit cet animal de la vie quotidienne. Laura Henno voit dans cette étrangeté de nombreux symboles dont celui de la réappropriation d’un moyen de domination : autrefois les chiens de chasse étaient utilisés pour traquer les marrons – les esclaves en fuite – et sont désormais aux mains de jeunes abandonnés. L’artiste choisit de restituer cette symbiose incongrue entre humains et animaux. La série de photographies qu’elle présente à Passerelle est ainsi le récit à la fois engagé et sensible de ses rencontres hors du commun.
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2023
Le Prix Marcel Duchamp | Une séparation
- Exposition
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- 16.06.23 → 16.09.23 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Yto Barrada, Eric Baudelaire, Bruno Peinado, Anne-Marie Schneider, Zineb Sedira, Thu-Van Tran
Dans le cadre des 20 ans du Prix Marcel Duchamp qui couronne chaque année la carrière d’un·e artiste de la scène française et en partenariat avec l’ADIAF – Association pour la diffusion internationale de l’art français, Passerelle accueille cet été une exposition rassemblant six artistes lauréat·e·s ou nommé·e·s entre 2006 et 2019. L’exposition propose un panorama partial de l’art en France aujourd’hui par le biais d’un mot a priori simple : une séparation.
Reprenant le titre du film d’Asghar Farhadi, l’exposition envisage la séparation dans ses multiples sens et définition. En 2011, Asghar Farhadi examinait ce mot à travers plusieurs enjeux importants, notamment les différences culturelles et religieuses en Iran, la tension entre les générations et les classes sociales, ainsi que les difficultés que rencontrent les femmes dans une société patriarcale. L’exposition tend à globaliser ces thématiques et à étendre les possibles sens de la séparation. Ce mot peut se référer autant à la rupture amoureuse qu’à la distance entre deux choses, ou à la division – la différence entre les concepts, les personnes, les géographies…
Le film contemplatif MiddleSea de Zineb Sedira relate le trajet en ferry entre Alger et Marseille. Un homme observe la mer et laisse le spectateur dans l’expectative : quelle est son histoire ? Part-il ou revient-il ? La Méditerranée sépare autant qu’elle relie les continents africain et européen. La traversée devient un moment d’attente et de poésie, métaphore d’une frontière à la fois floue et infinie.
L’histoire que narre Thu-Van Tran se situe également dans un registre géopolitique et social mais dans une région toute différente. Avec Arirang Partition, l’artiste utilise une musique traditionnelle coréenne pour remémorer l’unité de la péninsule. En outre, elle représente des scènes et des motifs piochés dans le vocabulaire artisanal de la Corée et de son histoire.
Yto Barrada examine les séparations culturelles et les rapprochements possibles, dans son installation filmique Tree Identification for Beginners, entre le panafricanisme, le Black Power américain et les mouvements de désobéissances civiles inhérents à la guerre du Vietnam. Elle croise subtilement les récits des protagonistes à des images en stop-motion de jouets Montessori, une méthode d’apprentissage alternative. Ses formes abstraites animées sont en relation avec les œuvres mobiles de Bruno Peinado qui viennent scinder l’espace en de multiples dimensions.
Les séparations de Peinado sont autant de manière de repenser le statut de l’œuvre d’art traditionnelle : est-ce que la place d’une peinture se trouve uniquement sur un mur ? Ou peut-elle être habitée d’un autre souffle ? Les jeux formels déployés dans l’exposition créent de l’incertitude et reconfigurent le centre d’art.
Si la séparation peut être physique, c’est avant tout une question de sentiments chez Anne-Marie Schneider. Ses peintures nous ramènent à des considérations amoureuses, à des histoires de ruptures, de douleurs, ou au moment de l’entrée dans la vie adulte.
Éric Baudelaire, quant à lui, s’intéresse à la frontière entre le paranormal et notre monde réel, en recréant une expérience parascientifique. Où situer la place du hasard dans nos vies ? Quelles limites imposons-nous à la raison et à la force de l’esprit ? sont autant de questions soulevées par l’artiste à travers cette nouvelle installation produite pour cette exposition.
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- La Fourmi-e
- 2023
8ème édition du festival d’art urbain écologique “In Cité”
- Exposition
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- 12.06.23 → 17.06.23 ExpositionLa Fourmi-e
- Petite Poissone, Collectif Récits-proques, David De La Mano, Matthieu Dagorn, Alan Elmokretar
Pour la 8ème édition d’In Cité Châteauneuf du Faou et Rostrenen deviennent, le temps d’une semaine, les villes d’accueil de 9 artistes en résidence de création.
Rostrenen du 12 au 17 juin
> Nos artistes en résidences dans les rues :
Petite Poissone (Grenoble) : pochoir et collage
Collectif Récits-Proques (Quimper, Saint Etienne de Mont Luc) : installation
David De La Mano (Salamanque) : mural
Mona Luison (Landerneau) : Sculpture, textile
Matthieu Dagorn (Nillac) : sculpture
Alan Elmokretar (Rostrenen): stickers
Collectif Tricotag et le Groupe d’Entraide Mutuelle
3ème du collège Edouard Herriot : exposition des sculptures réalisées avec l’artiste Francis Beninca
Temps Forts
Mardi 13 juin
10h00-12h00 Spectacle Nouveau départ / La Gazinière compagnie stand de récolte d’objets inclassables, introuvables sur fond de Barbecue et 33 tours -> sur le marché, place de la république
Samedi 17 juin
11h00 Visite guidée bilingue français/breton parcours en présence des artistes
14h00 Visite guidée bilingue français/breton
15h30 Solo de clown Sophie de Malheur cie La Barge spectacle tout public ->Square de la Fontaine
16h30 Espèce de Chorale : puisant sont répertoire dans les chants révolutionnaires et engagés.
17h30 Pôt de clôture
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- Abbaye de Léhon
- 2023
LE FLEUVE. N°4 – Benjamin BACHELIER
- Exposition
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- 10.06.23 → 03.09.23 ExpositionAbbaye de Léhon
LE FLEUVE. N°4 – Benjamin BACHELIER
Depuis plusieurs années, Benjamin Bachelier, explore l’étrange beauté du monde avec ses couleurs radicales. Dans ses peintures, ses dessins, ses carnets ou ses bandes dessinées, sous formes de photos, de masques ou d’enregistrement sonores, il observe les choses, retient des mots, des lumières ou des impressions. Il y a le plaisir de la couleur et la volonté de se souvenir des paysages, des visages croisés.
En 2020, il a commencé une série Le Fleuve, à la galerie le Rayon Vert (Nantes). C’est un journal quotidien, pictural et poétique.
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- Le Bon Accueil
- 2023
Petra Genetrix – Germain Marguillard
- Exposition
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- 10.06.23 → 02.07.23 ExpositionLe Bon Accueil
Empruntant aux cristaux, menhirs et bétyles, les sculptures de Germain Marguillard présentées dans cette exposition explorent les croyances autrefois ancrées au sommet du Mont-Dol pour leurs liens avec les forces chthoniennes. Le titre de l’exposition, emprunté à l’historien des religions roumain Mircéa Eliade, renvoie à La Pierre Mère qui contient en germe toutes les créatures, minéraux et plantes.
Cette exposition s’inscrit dans le cadre d’un projet au long cours de résidences d’artistes à l’Ecole Simon Sirodot de Mont-Dol. Après Macula Nigra, Quentin Montagne, Edouard Wolton et Charlotte Charbonnel, Germain Marguillard continue ce travail de réécriture d’une légende contemporaine du Mont-Dol inspirée de son histoire remontant à bien au-delà des débuts de l’humanité.
Suite aux ateliers animés par l’artiste au sein de l’école Simon Sirodot, de curieux vestiges érigés par les élèves seront également visibles en haut du mont.
Partenaires : DRAC Bretagne ; Commune de Mont-Dol ; école Simon Sirodot ; DSDEN 35
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2023
Art is Magic. Une rétrospective de Jeremy Deller
- Exposition
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- 10.06.23 → 17.09.23 ExpositionLa Criée centre d’art contemporain
Art is Magic est la première rétrospective en France du célèbre artiste britannique Jeremy Deller, lauréat du prestigieux Turner Prize en 2004 et représentant de son pays à la Biennale internationale d’art contemporain de Venise en 2013.
Jeremy Deller s’intéresse aux cultures populaires et aux contre-cultures. Les questions sociales, l’histoire, mais aussi la musique, sont au centre des investigations de l’artiste. Teintées d’un discours socio-politique assumé, ses œuvres font un lien entre la culture – vernaculaire ou de masse – et le monde du travail. Ses recherches l’ont mené à explorer l’histoire sociale de son pays et du monde à travers les conflits sociaux de l’ère thatchérienne, le groupe Depeche Mode, le monde du catch, les ferments du Brexit, ou encore l’Acid house et le mouvement rave, avec le souci constant d’impliquer d’autres personnes dans le processus créatif.
L’exposition Art is Magic dresse un large panorama de l’œuvre de l’artiste des années 1990 à aujourd’hui à partir d’une quinzaine de projets et œuvres majeurs qui ont ponctué son parcours. Elle sera, par ailleurs, l’occasion de publier le premier ouvrage rétrospectif du travail de l’artiste en langue française.
Une rétrospective en trois lieux
Le Musée des beaux-arts livre un panorama de sa création depuis les années 2000, avec des dispositifs qui combinent performance, vidéo et installation. Les œuvres Valerie’s snack bar et Speak to the earth and it will tell you explorent ce qui cimente la solidarité et la complicité entre habitants – le fameux « lien social ». The Battle of Orgreave et Putin’s happy s’offrent comme des instruments d’investigation pour questionner les luttes politiques et leur traitement médiatique, qu’il s’agisse de conflits sociaux de l’époque thatchérienne ou des débats plus récents sur le Brexit.
On retrouve cette inscription dans l’histoire politique, sociale, de l’art, etc. – à La Criée centre d’art contemporain, avec Warning Graphic Content, ensemble qui réunit les œuvres imprimées et les affiches de Jeremy Deller de 1993 à 2021, soit plus d’une centaine de pièces. En écho, dans le diaporama Beyond the White Wall, Jeremy Deller raconte, en voix off, les projets qu’il a réalisés dans l’espace public et qui floutent les frontières entre l’espace de l’art et l’espace social.
Le parcours au Frac Bretagne présente Jeremy Deller comme le grand observateur de la culture vernaculaire au Royaume-Uni. Réunissant dessin, peinture, cinéma, performances, costumes, décoration, opinions politiques et humour, ainsi qu’objets étonnants, Folk Archive (2005 avec Alan Kane) célèbre l’activité d’un large éventail de loisirs et d’activités britanniques, et démontre que l’art populaire en Grande Bretagne est à la fois répandu et vigoureux. En pendant de cette installation, trois œuvres filmiques traitent également de l’appropriation culturelle populaire : English Magic (2013), Everybody in the Place: an Incomplete History of Britain 1984-1992 (2018) et Our Hobby is Depeche Mode (2006 avec Nick Abraham).
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- Le virage
- 2023
Pleine bouche – Fanny Lallart
- Atelier
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- 10.06.23 → 11.06.23 AtelierLe virage
Le virage invite Fanny Lallart pour une carte blanche.
Fanny Lallart vit et travaille à Marseille. Son travail s’articule autour du partage de la parole et de la transmission, à travers une perspective résolument féministe. Réfléchir en groupe, rencontrer les acteur·rices d’alternatives aux systèmes dominants, apprendre collectivement les un·es des autres, constitue l’essentiel de sa pratique. L’écriture, l’édition et l’enregistrement sonore sont des outils qu’elle affectionne particulièrement. À ce jour, rassembler des personnes qu’elle aime autour d’une table, d’un lit ou d’une imprimante est ce qui lui semble le plus censé à faire.Suite à cette invitation Fanny propose Pleine bouche, un weekend de lectures, de rencontres, d’échanges, d’écriture et de prises de paroles.Fanny repartage l’invitation à ses amix avec qui elle collabore et travaille, à Emma Fanget avec qui elle s’occupe de la collection de poésie 39°5 pour les éditions Burn-Août, à Marl Brun dont le recueil de poésie Hot wings and tenders est le 1er ouvrage publié par Burn-Août, à Elise Legal, à Ethan Assouline qui toustes partageront leurs textes avec le public.Présentation des éditions Burn-AoûtLecture de Marl BrunFanny propose un atelier d’écritureLectures de Fanny, Elise et Ethanopen-micTout au long du week-end tables de ventes d’éditions ouvertes à toustesun événement avec le soutien de la ville de Quimper et en partenariat avec l’EEsab-site de Quimper et la galerie Artem
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- Galerie Le Lieu
- 2023
Radioscopie de la France : Rivages
- Exposition
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- 09.06.23 → 17.09.23 ExpositionGalerie Le Lieu
- Jean Larive, Yohanne Lamoulère, Lorenzo Meloni, Mathias Benguigui, Emilienne Malfatto
Une exposition de Jean Larive, Emilienne Malfatto, Yohanne Lamoulère, Mathias Benguigui et Lorenzo Meloni
Dans le cadre du plan gouvernemental de soutien à la filière presse, le Ministère de la Culture a confié en 2021 à la Bibliothèque nationale de France la mise en œuvre d’une grande commande photographique, Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire. À l’initiative du Frac Bretagne, un projet d’exposition, construit à partir des productions des photographes lauréat·e·s de la commande est proposé sous forme d’un parcours en Bretagne au sein de plusieurs lieux partenaires.
Le Lieu de la Photographie accueille une exposition dédiée à cette commande qui regroupe cinq photographes dont les travaux se déploient autour des fleuves et des cours d’eau de France et du département d’outre mer.
Entre les communes isolées, les gens du voyage, les habitants des rives et les rencontres fortuites, ces cinq photographes nous interrogent sur les mutations des territoires fluviaux. Comment allons nous évoluer ? Quels changements allons nous opérer pour modifier et améliorer les difficultés à venir ? Quelles initiatives émergent de cette pandémie ? Quelles prises de consciences cet évènement nous a t-il apporté ? La problématique environnementale flotte au-dessus de ces récits. Celle-ci n’est plus vraiment une question mais une réalité aux répercussions irréfutables, sur lesquelles planent les changements de vie à adopter pour ralentir ce processus. De ce bilan, ces photographes enregistrent un temps en bascule. Bercés par la douceur du fil de l’eau, emportés par les courants, par les couleurs qui rident sa surface, on effleure des rivages animés par les mêmes problématiques.
Emilie Teulon, directrice artistiqueCette exposition voit le jour en partenariat avec la Bibliothèque Nationale de France et le Frac Bretagne. Les photographies exposées ont été produites dans le cadre de la grande commande nationale « Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire » financée par le Ministère de la culture et pilotée par la BnF.
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- Minoterie21
- 2023
Résidence de Ye-eun Min
- Résidence
- 09.06.23 → 31.08.23 RésidenceMinoterie21
Résidence Ye-eun Min.
Résidence croisée de recherche et de création entre Minoterie21 et le Domaine de Kerguéhennec.
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- Minoterie21
- 2023
Résidence Céline Le Guillou
- Résidence
- 05.06.23 → 05.08.23 RésidenceMinoterie21
Résidence de recherche et de création à la Chapelle de la Congrégation à Peillac
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- Le Bon Accueil
- 2023
La couleur tombée du ciel – Longtemps les pierres parlantes ont regardé le soleil, Lia Pradal
- Exposition
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- 03.06.23 → 01.07.23 ExpositionLe Bon Accueil
Cette exposition vient conclure le 2ème chapitre de résidences d’artistes en Bretagne Romantique qui propose de se réapproprier le patrimoine mégalithique en s’inspirant de la littérature Lovecraftienne. Durant son séjour, l’artiste Lia Pradal a collaboré avec des archéologues de l’INRAP et des Universités bretonnes pour réinterpréter des images documentant le processus de numérisation des mégalithes de Bretagne. Elle a transformé ces images, via des cadrages et un procédé d’impression solaire les transposant ainsi dans l’imaginaire de la Fantasy ou de celui insufflé par le fameux Monolithe de 2001. Le virage coloré vers le bleu, typique de la technique du cyanotype utilisée par Lia Pradal, se fait ici l’écho des pouvoirs de transformation du rayonnement lumineux émis par la météorite dans la nouvelle fantastique « La couleur tombée du ciel» (HP Lovecraft).
L’exposition propose également de découvrir une carte des menhirs disparus en Ille-et-et-Vilaine, réalisée avec les élèves de l’école Sainte-Anne de Mesnil Roc’h. Modèles réduits, textes de fictions, cyanotypes ont nourri ce travail de cartographes de l’imaginaire breton. Ce travail artistique a été réalisé en lien direct avec le site de l’allée couverte de la Maison des Fées de la forêt du Mesnil.
L’exposition est présentée dans le cadre d’une résidence d’artiste en milieu scolaire portée par le Bon Accueil REVERB soutenue par la DRAC Bretagne et la Communauté de Commune Bretagne Romantique en partenariat avec la DDEC 35.
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- 40mcube
- 2023
Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Nouaison
- Exposition
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- 03.06.23 → 16.09.23 Exposition40mcube
Depuis la création de leur duo, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon ont toujours affirmé leurs origines sociales et géographiques, qui les réunissent, dans leur pratique artistique. Le milieu rural, l’agriculture, le rapport aux animaux, ou les coutumes sont largement représentés dans leurs sculptures et installations, et activés dans leurs performances. Souvent croisés avec des références de régions plus lointaines, elles soulignent le caractère universel des folklores et rituels.
Pour leur exposition à 40mcube intitulée Nouaison, elles réarticulent leur mode de collaboration pour en interroger les contours et en repenser le fonctionnement. Leur recherche se focalise sur le rapport à la terre de manière générale, et sur leur propre rapport à la terre, dont elles réalisent l’ampleur de l’influence sur leur vie et leur travail à différent niveaux, intime, symbolique, familial, sensible, juridique, social, sociétal, écologique, psychologique. Elles produisent une installation composée de différents matériaux (paille, terre, céramique, verre, textile) pour laquelle elles créent un environnement sonore. Réalisé à partir d’entretiens qu’elles ont menés avec leurs proches, mais aussi une juriste et une psychologue, cette nouvelle œuvre leur permet d’aborder sous différents angles les questions de la transmission et de l’héritage.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Renc’art Nicolas Desverronnières, Firestone Peak
- Rencontre
- 03.06.23 → 03.06.23 RencontreArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre à 17h en présence de l’artiste pour découvrir l’exposition “Firestone Peak” plus en détail.
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- La Fourmi-e
- 2023
8ème édition du festival d’art urbain écologique “In Cité”
- Exposition
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- 29.05.23 → 02.06.23 ExpositionLa Fourmi-e
- Averi et Gwen Guegan
Pour la 8ème édition d’In Cité Châteauneuf du Faou et Rostrenen deviennent, le temps d’une semaine, les villes d’accueil de 9 artistes en résidence de création.
Chateauneuf-du-faou du 29 au 02 juin
> Nos artistes en résidences :
Gwen Gueguan (Langueux) : dessin collage dans les rues de la villes
Averi (Saint Brieuc) : Mural sur la Façade de la salle Roz an Aon
6ème du collège Notre Dame des Portes : Mural -> mur salle Ar Sterenn
5ème du collège de L’aulne : Exposition des élèves Quand les tréfonds des océans inspirent des mondes nouveaux -> place Saint Michel
Temps Forts
Mercredi 30 mai
10h30-16h30 Entresort interactif Le Bureau des Pensées Perdues -> allée Notre Dames des Portes
Ressourcerie ambulante Tiny Recup -> place du marché
17h00 Conférence sur les arts urbains -> Salle Roz an Aon
Vendredi 02 juin
17h00 Visite guidée bilingue français/breton parcours en présence des artistes
18h15 Spectacles La part du Diable/ cie La Brodeuse de nuit -> allée Notre Dame des Portes
19h00 Pôt de clôture -> allée Notre Dame des Portes
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Workshop – Argentique / Avec Philippe Bréson
- Workshop
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- 28.05.23 → 29.05.23 WorkshopLe Larvoratoire Photographique
Expérimentations créatives en argentique
____Pendant ces deux jours, Philippe Bréson vous embarque dans son univers poétique et sensible pour travailler dans la matière du négatif, au cœur de la chair et de la chimie des images, de leurs transformations, leurs effets de lumière, au plus près du grain argentique.
____A travers de multiples manipulations en laboratoire, vous expérimenterez à partir de vos propres images pour développer votre expression et votre créativité. Philippe partagera avec vous sa riche expérience et ses secrets d’artiste confirmé. Il vous aidera à travailler sur la forme afin de mieux servir le fond, voire donner un nouveau sens à vos images, l’objectif étant in fine le développement de votre écriture artistique personnelle.
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- La Tannerie
- 2023
Variations d’Yvonne
- Exposition
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- 27.05.23 → 04.06.23 ExpositionLa Tannerie
- Élise Brion
Variations d’Yvonne de l’artiste Élise Brion à La Tannerie du 27 au 29 mai et du 2 au 4 juin.
Cette exposition conclut la résidence de deux mois effectuée dans l’atelier de La Tannerie par l’artiste. Elle y présentera un corpus d’oeuvres réalisées pendant ce foisonnant temps de création. Variations d’Yvonne c’est d’abord le nom d’un collage, qui se fait ici titre de l’exposition. Un peu à la manière d’une variation musicale, où le thème s’expose puis réapparaît légèrement modifié, Élise Brion produit une série de formes sculpturales par la répétition ou l’altération d’un matériau de départ. La surface des matériaux prend une importance toute particulière : elle peut témoigner d’un changement d’état (la finesse des blancs d’un plâtre qui rend les veines d’un bois) ou des rencontres involontaires que permet l’atelier (la poussière de ce même plâtre altérant l’aspect d’un contreplaqué, y produisant un dessin de hasard). C’est avec cette fine attention qu’avance Élise Brion, elle crée une famille de formes aux variations parfois imperceptibles. Ces œuvres se présenteront sous la forme d’une installation, qui les fera entrer en résonance avec le lieu. Elles se donneront à voir tout autant qu’elles pourront faire ressentir l’espace. On y croisera, entre autres choses : des moulages en plâtre ou en faïence, du liège, du papier enduit à la cire qui cherche son équilibre, de la sérigraphie avec du dessin qui hésite entre la trame et le trait, des éléments au sol et quelques-uns au mur, des choses qu’on a l’impression d’avoir déjà vues ailleurs, des
sculptures qui sont de fausses sœurs.
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- Galerie du Faouëdic
- 2023
Que reflète la peinture ? Marie Morel
- Exposition
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- 26.05.23 → 23.07.23 ExpositionGalerie du Faouëdic
- Marie Morel
Artiste atypique et autodidacte, Marie Morel est peintre. S’inspirant d’un instant de vie, d’une émotion, d’une cause humanitaire ou sociale à défendre. Ses tableaux fourmillent de détails et de matières où couleurs et mots cohabitent finement. Ses œuvres sont intenses, poétiques et mystérieuses mettant en lumières un travail engagé.
Inclassable, de par son style, Marie Morel a commencé la peinture dès son enfance et n’a plus jamais arrêté. Elle a toujours vécu dans un climat artistique, entourée de sa mère, l’architecte et peintre Odette Ducarre, et de son père, l’éditeur et écrivain Robert Morel. Dès l’enfance, sa mère lui donne des cours particuliers (de nature morte, fusain, modèle vivant etc.) et l’emmène régulièrement dans les musées. À 9 ans, ses parents l’emmènent à la Biennale de peinture à Venise ; c’est le début d’une belle histoire : à la sortie de cette visite, elle déclare qu’elle sera peintre. Chaque année, elle participe à de nombreuses expositions en France ou à l’étranger, plus de cent soixante à ce jour.
Mais son talent pour les arts ne s’arrête pas à la peinture ou à l’édition. Vers l’âge de 12 ans, elle découvre donc la musique avec passion. Elle jouera de la flûte traversière et du piano ; puis essaiera l’accordéon et la batterie, et enfin le violoncelle ; la musique l’accompagne encore aujourd’hui dans sa vie quotidienne ; elle continue de jouer pour son plaisir et participe à des concerts.
Marie Morel apprécie aussi l’art postal et se livre régulièrement au jeu des enveloppes peintes qui passent de main en main avant d’atteindre leurs destinataires. Chacune de ses enveloppes est une œuvre à part entière qui intègre les mots dans ses œuvres ; une collection que l’on peut parfois voir à titre exceptionnel (exposition de Fontenoy 2013).
Elle aime aussi écrire elle-même et réalise des livres sur ses amis artistes. Pour mieux les aider et les faire connaître, elle a créé la toute petite Revue « Regard » tirée à 2500 exemplaires. Chaque numéro est entièrement consacré à un artiste, un peintre ou un poète actuel.
Marie Morel se défend d’être une artiste d’art brut. À ce jour, elle continue d’exposer son travail dans des musées, centres d’art, MJC mais aussi dans les galeries qu’elle affectionne particulièrement.
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- Quinconce galerie
- 2023
Once upon a time: a sleep, a view and a whisper – Thibault Philip
- Non classé
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- 25.05.23 → 01.07.23 Non classéQuinconce galerie
ONCE UPON A TIME: A SLEEP, A VIEW AND A WHISPER
« Par la barbe de mon menton »
un texte de Vincent-Michaël ValletLe point de départ de l’exposition «Once upon a time: a sleep, a view, and a whisper» de Thibault Philip est un conte que nous croyons tous connaître. Nos mémoires d’enfants se le remémorent vaguement, mais peuvent-elles encore en saisir la pleine mesure ? « Les trois petits cochons » est en effet un récit plus complexe qu’il ne le laisse croire, bien qu’il soit construit simplement. Trois petits cochons construisent trois maisons ; la première est en paille, la seconde est en bois et la dernière est en brique. Les deux premières, pas assez solides, se feront renverser par le souffle du loup.
Mais arrêtons un instant avec le conte de Léonard Leslie Brooke puisque ce récit n’est qu’un support pour en écrire un nouveau, celui de l’exposition.
Thibault Philip, est diplômé d’un DNSEP en design et son travail développe une pratique audacieuse et radicale autour du vivant. Il met en place plusieurs processus de fabrication à partir de matériaux organiques et dans cette première étape de développement, c’est le cochon, l’un des animaux les plus consommés dans le monde, qui a retenu l’attention de l’artiste.
De recherches en expérimentations, Thibault Philip a mis au point différentes méthodes autour des qualités techniques de l’intestin de porc lui permettant d’obtenir des surfaces souples ou rigides, plates ou tubulaires, mais aussi complexes selon les gabarits auxquels elles sont indexées. Ces multiples possibilités de transformation lui permettent ensuite de réaliser des œuvres entre objets design et formes sculpturales.
Revenons au conte à présent. Gardons en mémoire la paille, le bois, la brique (ici recyclée). Ces matériaux sont les mêmes que mettent à profit aujourd’hui les architectes low-tech pour penser les architectures durables. En partant de ce constat, Thibault Philip décide de les injecter dans un processus créatif qui questionne le rapport que nous entretenons à l’habitat et au confort. Un dialogue savamment orchestré va les lier aux matériaux organiques pour incarner métaphoriquement les étapes du conte à travers trois sculptures,»a sleep », « a view », « a whisper ». Trois formes qui évoquent les idées suivantes : un lit, une fenêtre, un carillon ; autrement dit, le sommeil, le rapport entre intérieur et extérieur et pour finir, le plaisir esthétique.
« A sleep » évoque le confort le plus élémentaire d’une habitation, un endroit pour s’abriter et dormir. La sculpture composée de grandes surfaces d’intestin rembourrées de paille emprunte la forme d’une grande parure de lit et par la même occasion dévoile sa fragilité. Un peu plus loin, « A view » convoque une technique ancienne qui permet de gagner en transparence lorsque l’on applique sur une membrane, un peu d’huile de lin. Cette sculpture, dont l’armature est en osier, évoque l’idée d’une fenêtre, d’un dedans et d’un dehors, mais surtout d’un « au travers » qui ajoute à l’habitation une deuxième couche de sécurité, celle d’apercevoir l’extérieur. Pour finir « a whisper » prend la forme d’un carillon contemplatif.
Il évoque la dernière habitation du conte, celle ou après avoir bien œuvré, on peut se laisser aller à un peu d’oisiveté contemplative bien méritée.
Les contes sont des objets littéraires mystérieux. Ils relèvent bien souvent d’écrits épars et d’une forme d’oralité qui ont permis les réinterprétations et les réécritures. À l’instar de Léonard Leslie Brooke qui nous livre l’une des nombreuses formes du récit, Thibault Phillip propose de garder le récit comme une ligne conductrice pour nous expliquer ces choix et créer des œuvres. Point de départ, prétexte ou motif ; l’objectif d’un conte est d’offrir à qui tend l’oreille, une moralité. À ce titre, l’exposition « Once upon a time, a sleep, a view, and a whisper » est de bien des manières une exposition engagée. L’artiste designer y exprime son désir d’être sensible à son environnement et de prendre part aux enjeux écologiques qui le traversent. Il en tire une fine analyse qui nourrit une création contemporaine en phase avec son époque ; utiliser les déchets au lieu d’en produire.
En prélevant au récit, c’est aussi et de bien des manières, une exposition qui ouvre la voie d’une poétique du réel. Ne faut-il pas se raconter des choses pour être capable de les vivre ? Quelle place prennent les récits dans nos vies ? Ici, Thibault Phillip nous raconte une histoire de matériaux et d’utilité, de beauté et de pertinence, de design et d’art. Dans le conte, les trois cochons usent souvent d’un ancien juron. Entre surprise et évidence, colère et admiration,
il revient fréquemment. Face à l’engagement artistique dont fait preuve Thibault Philip, j’aimerais à mon tour me le permettre : « Par la barbe de mon menton ».
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- Les ailes de Caïus
- 2023
Rencontres photographiques de ViaSilva #6. Guillaume Zuili, Christophe Le Dévéhat
- Exposition
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- 25.05.23 → 25.08.23 ExpositionLes ailes de Caïus
Les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent, pour leur sixième édition, une exposition exceptionnelle en partenariat avec l’association l’art à l’ouest. Les œuvres de Guillaume Zuili et de Christophe Le Dévéhat en résidence en 2022, seront présentée à la Gare SNCF, sur le parvis du métro ViaSilva ainsi qu’à Galerie Net Plus à Cesson-Sévigné. Plusieurs dizaines de photographies à découvrir à partir du 25 mai 2023.
Chaque année, les Rencontres photographiques de ViaSilva proposent à des artistes de s’installer sur le territoire de ViaSilva, le temps de quelques mois, afin de nous montrer leur vision du chantier et de son évolution, en développant un projet photographique personnel sur un territoire en pleines métamorphoses. Autour d’une ligne artistique ouverte à tous les courants de la photographie contemporaine, ce programme se veut comme un révélateur de singularités, dans une perspective innovante et inclusive. Soutenues par un cercle de mécènes engagés sur le long terme, outre leur inscription dans la promotion de l’art contemporain, les Rencontres photographiques de ViaSilva permettent de garder une trace des mutations du territoire et de construire une mémoire photographique inédite pour les générations futures. Au terme de chaque année de résidences, les artistes restituent leur expérience photographique dans le cadre d’expositions en intérieur, à la Galerie Net Plus, et en extérieur, dans le bourg de Cesson-Sévigné, sur l’esplanade du métro ViaSilva et plus largement sur Rennes Métropole (gare, stations de métro, etc.). Ces expositions sont accompagnées de monographies publiées aux Éditions de Juillet, qui constituent aujourd’hui une véritable collection.
Pour la sixième édition, les photographes Guillaume Zuili et de Christophe Le Dévéhat ont parcouru le futur quartier pendant plusieurs mois afin de nous montrer leur vision du territoire en pleine mutation.
Christophe Le Dévéhat et Guillaume Zuili ont de nombreux points communs. Le premier est qu’ils sont marcheurs, arpenteurs, glaneurs. Comme Aristote philosophait en marchant, c’est par les pieds qu’ils comprennent un lieu. Par la suite, comme les peintres d’antan avant l’invention du tube de peinture, c’est à l’atelier, au laboratoire que l’image va se révéler. Cette fois ce sont les mains qui sont mises à contribution : expérimentation, bidouille, invention et l’image apparaît. Les séries qu’ils ont réalisées pendant leur résidence sont nées du terrain. Ils ont su le comprendre pour nous les donner à voir, à leur manière noire.
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À propos de Guillaume Zuili
Résidant depuis 20 ans à Los Angeles, Guillaume Zuili a, pendant longtemps, pratiqué une approche urbaine de la photographie. Le photographe, durant son séjour, s’est penché sur le parcours entre ViaSilva et le centre-ville de Rennes, suivant la nouvelle ligne de métro. Il poursuivi sa quête d’exploration des paysages urbains en portant une attention particulière aux techniques et aux tirages en laboratoire permettant d’en révéler les atmosphères. L’artiste a mené un périple depuis les plus étroites venelles du Rennes historique jusqu’au nouveau quartier ViaSilva. « Walking the line » (marcher le long de la ligne, de métro) comme le dit l’artiste lui-même. Il en résulte un narratif fait d’ombres et de lumières contrastées étonnamment emprunt du soleil de plomb de sa ville d’adoption, Los Angeles.
Né en 1965, en France, Guillaume Zuili vit et travaille à Los Angeles, bien qu’il voyage régulièrement à travers le monde pour le photographier. Il est représenté, en France, par l’agence Vu et par la galerie Clémentine de la Féronnière (Paris), depuis 2016. À 21 ans, Guillaume Zuili décide de partir en Inde, un premier voyage durant lequel il photographie, en noir et blanc, les anciens comptoirs français avec beaucoup de poésie et une atmosphère nostalgique. Depuis, l’artiste a effectué de nombreux voyages et a fait de Los Angeles son terrain de jeu photographique et esthétique.
Site : Guillaume Zuili
Instagram : @guillaume_zuili
À propos de Christophe Le Dévéhat
Christophe le Dévéhat n’en est pas à son coup d’essai sur ce territoire puisqu’il a déjà eu l’occasion de capturer des clichés de Cesson-Sévigné lors d’une précédente résidence. Cette fois-ci l’artiste s’est exclusivement penché sur ViaSilva et il en ressort des images plastiques qui rappellent, par leur aspect graphique, les paysages de la Renaissance. Sa photographie se rapproche du monde pictural dont il est issu (études en peinture et dessin aux beaux-arts de Rennes). Les mots « repentir », « tracé » et « trait » font d’ailleurs partie de son vocabulaire lorsqu’il parle de son travail.
Né en 1967, vit et travaille à Rennes. D’abord le dessin comme base depuis l’enfance, en art plastique au lycée, parti pour faire de la bande dessinée puis la peinture aux beaux-arts de Rennes. Découverte tardive de la photographie d’abord envisagée comme un possible au travers de négatifs photocopies blow up des photogrammes des films d’Hitchcock. Fréquente le labo photo des beaux-arts en attendant de se remettre à peindre. Cofondateur dans les années 90 du magazine culturel gratuit La Griffe qui existera une dizaine d’année sur Rennes et la région Bretagne, photos de concerts, danse, théâtre, portraits. Pigiste pour la métropole de Rennes, occasionnellement pour Télérama. A continué après l’arrivée du numérique à utiliser la photo argentique pour des projets personnel, ou à l’occasion de résidences, usant les singularités propres au médium analogique, fabricant parfois les appareils, développant des travaux autour de techniques pauvre comme le sténopé.
Site : Christophe Le Dévéhat
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- méandres
- 2023
Loup y es-tu ?
- Exposition
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- 20.05.23 → 03.09.23 Expositionméandres
- Hélène Duclos, Marguerite Duras, Arja Hyytiäinen, Brigitte Mouchel, Sandrine Rondard, Bertrand Secret
Une exposition à propos d’enfance.
Deleuze invitait à penser l’enfance comme une force, ou une intensité, à situer non pas du côté de la biographie mais du côté de la création — un état d’expérimentation du monde et du langage qui se poursuit tout au long de la vie.
Nous ne laissons pas l’enfance derrière nous : elle constitue en permanence l’une des lignes de nos devenirs. Le plus probable est donc que l’enfance n’a pas de fin. Les “âges” ne se succèdent pas, ils s’accumulent.
Défendre une immanence de l’enfance, c’est rappeler à notre présent d’adulte le “silence” de l’enfance : ce temps où l’on parle aux animaux, où rien n’est définitif ni tragique.Dès qu’on évoque l’enfance, on est tenté d’idéaliser, en grandes envolées lyriques et métaphysiques : l’enfance serait toute d’émerveillements, d’enchantements et d’innocence, une préhistoire sauvage et authentique, un paradis perdu, un âge des commencements qui détiendrait la clé des origines, qui lèverait le voile sur le destin de l’homme.
Nous sommes pris dans le grand récit de la modernité dans lequel l’idée d’une enfance de l’humanité et de son dépassement joue un rôle central. Le biais évolutionniste nous englue dans l’idée que l’enfance est une étape sur “le chemin de la vie”, dont la destination et le modèle de rapport au monde sont la connaissance objective et raisonnable de l’adulte.Cette exposition propose plutôt de donner à voir et à entendre la manière dont le désir des enfants se déploie dans les mondes qu’ils ne cessent de parcourir. L’enfance, à la fois insouciante et inquiète, puissante et vulnérable, tourbillonne et ne cesse d’habiter l’inexprimé et l’inconnu. À travers les détours, les interruptions, l’anachronisme, l’étrangeté, les jeux — n’importe quel dispositif enfantin — elle met en crise le monde et la langue reçue par une réinvention subversive.
Nous ne protégeons pas les enfants du monde, c’est l’inverse, car le monde est trop vieux et maladif. « La préoccupation des enfants est de savoir comment raconter au mieux quelque chose pour que le monde tienne » (Vincent Delecroix, Leur enfance). Il nous faut les écouter. Les enfants sont aussi des témoins et des acteurs qui racontent, inscrivent, montrent, prennent part aux mémoires et récits des sociétés.
L’enfance avec ce qu’elle laisse de traces, de doutes, de questions, de force et de tristesses, de capacité d’émotions.
« L’enfance constamment vivante, c’est […] une expérience de l’indemne, de l’intact, de l’émerveillement, de la déception, aussi. Une charge d’esprit qui procure de la joie et permet la créativité au quotidien. Cette enfance-là est classée “secret défense” car elle contrevient à la société de l’obscène, du cynisme, de la dérision. Il n’y a pas d’accès “autorisé”. Pour entrer en contact avec elle, qui veille pourtant en chacun, il faut opérer une sorte de casse. S’y glisser en voleur de feu, rouvrir les sources. […] Qu’est-ce qui fait la dangerosité de l’enfance ? Sa folie douce. Oui, le désordre, l’incohérence, le délire, le désir, mais aussi la perception immédiate du fiable et de l’équivoque, la capacité d’habiter l’instant, le pouvoir de recréation — de récréation — du langage. Le monde parle à l’enfance et elle parle au monde — et même aux fantômes. […]
Il y a des artistes qui savent dire comme personne ce royaume de tumultes et de chuchotements. Et toute la solitude qui a son opéra en elle. » (Anne Dufourmantelle, L’art de l’enfance, Libération, 2016)en écho à l’exposition :
- vendredi 19 mai, 18h30 : vernissage gourmand en présence des artistes
- dimanches 4 et 25 juin : ateliers d’écriture poétique animés par Brigitte Mouchel (écrivain)
- samedi 17 juin : atelier d’écriture poétique, collage et geste plastique animé par Brigitte Mouchel (écrivain) & Irvi (carnettiste et collagiste)
- vendredi 21 juillet, 18h30 — tournoiements : lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors)
- vendredi 11 août, 18h30 — chambardements : lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors) & Brigitte Mouchel (écrivain)
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Workshop – Sténopé / Avec Clarisse Clozier
- Workshop
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- 19.05.23 → 21.05.23 WorkshopLe Larvoratoire Photographique
Revenez aux fondamentaux, découvrez les origines de la prise de vue photographique et les joies de la « slow » photographie. Pratique alternative par excellence, le sténopé consiste à prendre des photos sans appareil ! Une simple boîte (de conserve, à thé, à biscuit etc…), un trou d’épingle et un support argentique suffisent.
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Au cours de ces deux jours et demi de workshop, la photographe sténopiste Clarisse Clozier vous enseignera les bases du sténopé : un peu d’histoire et de théorie, conception et fabrication de la boîte, calibrage du diamètre du trou, chargement de la boîte, calcul des temps de pose grâce à des grilles simplifiées.
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Avec la boîte que vous aurez fabriquée, vous explorerez les spécificités du sténopé (long temps de pose, cadrage sans viseur etc…). Vous réaliserez des prises de vue en studio et en extérieur. Vous ferez même plusieurs sorties dans l’air marin de Douarnenez pour des prises de vues en bord de mer ou ailleurs, selon vos inspirations. De retour au laboratoire, vous découvrirez les résultats de vos essais en les développant vous-mêmes.
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Workshop – Orotone / Avec Caroline Chik
- Workshop
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- 16.05.23 → 18.05.23 WorkshopLe Larvoratoire Photographique
Initiation à la sensibilisation et au tirage argentique sur plaque de verre, virage et dorure. L’orotone est un tirage noir et blanc sur une plaque de verre au dos de laquelle est appliquée de la dorure, qui transparaît alors dans les hautes lumières de l’image.
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Ce procédé historique date du XIXe siècle. Certains connaissent les orotones du photographe américain Edward S. Curtis, qui a passé trente ans à dresser un inventaire des dernières tribus amérindiennes, peu après l’époque de la ruée vers l’or… Aujourd’hui l’orotone réapparaît dans les galeries, comme en témoigne la fameuse manifestation Paris Photo. Les précieuses images-objets dorées ont plus que jamais le vent en poupe.
____Pendant deux jours et demi, Caroline vous fera découvrir ce procédé rare et original, qui ajoutera des nuances dorées ou argentées à votre palette de photographe, d’artiste ou d’artisan. Vous apprendrez à sensibiliser des plaques de verre au gélatinobromure d’argent, à les tirer, les virer en sépia, et à les dorer à la manière de Curtis.
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- Espace Lucien-Prigent
- 2023
Matthieu Dorval – / Men Brial – A l’infini nul n’est tenu
- Exposition
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- 13.05.23 → 30.07.23 ExpositionEspace Lucien-Prigent
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Nicolas Desverronnières, Firestone Peak
- Exposition
- 13.05.23 → 29.07.23 ExpositionArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
Firestone Peak est un lieu composé de prairies, de collines boisées, de rivières et de parois rocheuses.
L’exposition, se situant au carrefour du sentier de randonnée, du muséum et du parc d’attractions, propose la traversée de ce territoire pluriel.
Cette mise en scène se compose d’un ensemble d’objets et d’images qui pointent les interactions entre espaces naturels et artificiels.
A travers le détournement de formes et de motifs liés à la géologie, l’architecture ou le divertissement, se constitue un scénario propice à une étrange exploration.
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- Galerie Art & Essai
- 2023
La photographie document en action entre expérience(s) et histoire(s)
- Exposition
- 12.05.23 → 09.06.23 ExpositionGalerie Art & Essai
- Lewis Baltz, Philippe Bazin, Raymond Depardon, Laura Henno, Khalil Joreige et Joanna Hadjithomas, Valérie Jouve, Florence Lazar, Laurence Leblanc, Gilles Saussier, Allan Sekula, Bruno Serralongue, Jean-Louis Shoellkopf, Mathieu Pernot, Sophie Ristelhueber.
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- L’Œil d’Oodaaq
- 2023
Festival Oodaaq n°12
- Exposition
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- 11.05.23 → 20.05.23 ExpositionL’Œil d’Oodaaq
- Festival d'images nomades et poétiques, exposition et programmation d'une cinquantaine d'artistes français et internationaux
Pour sa douzième édition, le Festival Oodaaq investit l’Hôtel Pasteur, le Jeu de Paume et la Capsule Galerie du 11 au 20 mai. Embarquez avec nous pour 10 jours d’exploration au cœur d’images et de propositions artistiques expérimentales qui questionnent chacune à leur manière des enjeux sociaux, écologiques et féministes contemporains.
Dans une atmosphère grave qui témoigne de notre époque en crise mais laisse néanmoins toute leur place à l’humour et à la poésie, ces créations récentes dialoguent au sein de l’exposition Au loin le reflet du vacarme et de deux programmes de projection (À corps perdus et Éclore sur les ruines), présentés dans les espaces de l’Hôtel Pasteur. La déambulation proposée au public invite à une réflexion poétique et politique sur les manières dont les images peuvent interroger les rapports de pouvoir qui régissent notre monde et se faire vecteur des luttes qui le traversent.
Pour compléter cette programmation, deux cartes blanches sont données aux structures partenaires d’Instants Vidéo (Marseille) et du GIV (Montréal), consacrées à des créations vidéo féministes et/ou réalisées par des femmes.
La conférence donnée par la chercheuse Alessandra Arno de la plateforme Visual Container (Milan) autour de la création vidéo féministe dans la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient apporte un éclairage théorique sur ce thème.
Des temps festifs sont proposés lors du premier week-end du festival, les vendredi 12 et samedi 13 mai. Organisées au Jeu de Paume, ces moments de performances et de concerts sont imaginés comme des exutoires collectifs pour le public.
Le festival s’attache également à aller à la rencontre d’un public non familier de l’art contemporain en projetant le programme vidéo Kaléidoscopie dans la vitrine de la Capsule Galerie, visible depuis l’espace public.
Pour clore le festival, une soirée de projection-débat aura lieu au bar L’Attrape-Rêve le vendredi 19 mai autour du programme vidéo Faire corps, consacré aux créations vidéo d’étudiant·es de l’EESAB sur le thème des imaginaires queer et leur expression à travers les corps.
Trailer du festival : https://vimeo.com/819171080?share=copy
JEUDI 11 MAI
HÔTEL PASTEUR
18h – Inauguration du Festival Oodaaq #12 et Vernissage de l’exposition Au loin le reflet du vacarme
19h – Projection du programme vidéo À corps perdus
19h45 – Projection Carte Blanche du G.I.V Voix
VENDREDI 12 MAI
JEU DE PAUME
18h – Ouverture des portes
18h30 – Discours introductif
19h – Performance Johanna Rocard, La Grande Folie
20h – Concert Pareil
21h15 – Live audiovisuel performatif de Mångata
23h – Fermeture
SAMEDI 13 MAI
HÔTEL PASTEUR
14h30 – Projection du programme vidéo Éclore sur les ruines
15h30 – Projection Carte Blanche d’Instants Vidéo Comme je mords, comme j’aboie
16h30 – Conférence d’Alessandra Arno sur le féminisme dans la création vidéo en Afrique du Nord et au Moyen-Orient
JEU DE PAUME
19h – Ouverture des portes
19h15 – Discours introductif
19h30 – Dj set Ororr
21h45 – Performance Florænt Audoye
22h45 – Concert Hildegarde
1h – Fermeture
DIMANCHE 14 MAI
COUR DU PALAIS SAINT-GEORGES
14h-18h – Tournoi de pétanque : moment convivial entre artistes, public et équipe du festival
VENDREDI 19 MAI
BAR L’ATTRAPE-RÊVE
19h – Projection-débat du programme vidéo Faire corps des jeunes artistes de l’EESAB
→ L’ensemble du Festival Oodaaq est à prix libre et conscient
→ Une billetterie en ligne est mise en place pour les soirées du 12 & 13 mai au Jeu de Paume : la salle ayant une petite jauge, prendre un billet en ligne permet de vous assurer une place tout en soutenant le festival (prix minimum de 5€ par soir / 8€ les deux soirs). Une billetterie sur place reste prévue dans la limite des places disponibles !
Billetterie en ligne : https://www.helloasso.com/associations/l-oeil-d-oodaaq/evenements/soirees-festival-oodaaq-12?_ga=2.29403578.464424042.1682343336-1744610152.1681891481
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2023
Claude Viallat | Peintures récentes
- Exposition
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- 06.05.23 → 17.06.23 ExpositionGalerie Oniris ● Florent Paumelle
- Claude Viallat
Sa forme neutre qui fait penser à une éponge ou à un haricot, la signature de Viallat depuis plus de 50 ans, a gagné reconnaissance à travers le monde : rétrospective au Centre Pompidou à Paris, participation à la Biennale de Venise, acquisitions pour les collections du Musée d’art moderne de la ville de Paris et du MOMA à New-York.
Le peintre contemporain français, Claude Viallat, est né en 1936 à Nîmes, où il vit et travaille aujourd’hui. Étant un des membres fondateurs du groupe pictural Supports/Surfaces, l’artiste se concentre surtout sur le motif, la répétition et le procédé, plutôt que sur le sujet, qu’il place au second plan, révolutionnant ainsi la peinture.
Le support de Viallat est libre et hétérogène. Il travaille sur des matériaux de récupération détournés, trouvés dans des marchés aux puces, des brocantes, des greniers. Il peint ainsi sur des sacs en toile de jute, des parapluies, des parasols, des tapis de table, des bâches de bateau, des toiles de tentes, toujours déployés au sol.
Le procédé créatif de l’artiste se résume dans la répétition d’une forme simple et récurrente, immédiatement reconnaissable, sur toute la surface d’une toile libérée de son châssis selon la technique du all-over. Coloriste remarquable, Viallat utilise la couleur vive pour appliquer la forme qui l’a rendu célèbre, « la plus simple, la plus élémentaire, la plus immédiate qui soit », déclinée à l’infini au fil des supports.
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- Quinconce galerie
- 2023
Hot Studio (playlist) de Marc Geneix
- Exposition
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- 14.04.23 → 13.05.23 ExpositionQuinconce galerie
Marc Geneix aime le bois, décompose les frontières entre fonction et objet pour nous proposer un mobilier d’art sous influence.
Tour à tour – ou en même temps – il convoque la musique (par la formalisation de ses instruments et par l’apport de technique de lutherie), fait référence à l’histoire de l’art (par la citation), et joue avec l’iconographie du sacré.
Ces références agencées formalisent une nouvelle narration et questionnent le statut des oeuvres entre sculptures, objets, et instruments préhensibles.
A Quinconce, des pièces de mobilier font leur entrée dans sa pratique et continue le jeu ambigüe entre oeuvre et objet, servant tour à tour de socle ou support ou étant déplacé au mur comme un tableau.
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- LE COMŒDIA GALERIE D’ART CONTEMPORAIN
- 2023
Autre noir & Couleurs sculptées
- Exposition
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- 13.04.23 → 22.07.23 ExpositionLE COMŒDIA GALERIE D’ART CONTEMPORAIN
- Amimono / Jean-Claude Amoric / Jacques Blanpain / Béatrice Bruneteau / Benjamin Deroche / Matthieu Dorval / Yann Gautron / Tom Geleb / Lady K / Florence Lemiegre / Vincent de Monpezat / Cali Rezo / Benoît Sjöholm
Benoît Sjöholm, Ecriture suspendue 7 lignes dorées sur fond noir et bleu, 2023. Toile acrylique et feuille de métal, 80 x 65 cm, pièce unique.
Du 13 avril au 22 juillet, « Autre Noir & Couleurs sculptées » poursuit et approfondit l’exposition « Noir est une couleur et Couleurs sculptées » de 2019.
Ce thème toujours aussi riche ne cesse d’inspirer les artistes. A cette occasion, la galerie d’art contemporain Le Comoedia continue son exploration de la couleur en réunissant 13 artistes pour sa nouvelle exposition autour de 187 œuvres proposées à la vente.
Les noirs infinis…
Le noir dans les œuvres de Jean-Claude AMORIC n’est jamais uniforme. Au gré de la lumière et du regard du spectateur les reliefs deviennent des noirs colorés qui s’associent et intensifient les autres couleurs de ses toiles.
Quant à la texture des peintures de Cali REZO, elle oscille entre des vides noirs mats, des effets soyeux et des reflets noir brillant pour jouer avec la lumière et « faire jaillir du noir, la couleur » (Soulages).
Jacques BLANPAIN aime aussi manier la palette des noirs. En jouant sur la transparence de l’encre ou l’opacité de la peinture noire, il amplifie ainsi le mouvement de son geste présent dans ses créations abstraites.
Lady K, une des graffeuses les plus renommées du monde de l’art urbain explore le noir en une version légère de camaïeux en le délavant pour retrouver l’altération du temps identique aux murs de la rue sur lesquels la street artiste bombe ses formules mathématiques.
Enfin, Benjamin DEROCHE, le célèbre photographe, a choisi Le Comoedia comme galerie exclusive pour la vente de ses peintures. Pour l’artiste, les vibrations des noirs traduisent un mystère, une élévation mystique qui nous ramène à nos origines.
Le noir sublimateur
Le street artiste Tom GELEB accentue la puissance de son personnage Téva en le sertissant de noir sur ses toiles ou pour la première fois sur ses sculptures (briques et pierres) que la galerie expose. Il en est de même pour Benoît SJÖHOLM pour qui le noir sublime le geste et rehausse le rythme de ses écritures abstraites et intuitives.
Les tableaux d’AMIMONO sur lesquels des silhouettes en fil métallique noir se détachent sur un fond blanc en sont la représentation parfaite.
Yann GAUTRON, artiste brestois, utilise l’encre noire pour jouer avec le hasard de la nature, vent, pluie, bâton, branchages en sont les outils.
Couleurs sculptées
Cette seconde édition met en lumière le contraste des œuvres sculptées de 4 artistes qui ont comme source d’inspiration commune, la nature et l’environnement.
Florence LEMIEGRE revient avec des céramiques aux couleurs éclatantes et multicolores. Vincent de MONPEZAT poursuit ses recherches plastiques à partir de moules en plâtre récupérés dans une faïencerie désaffectée. L’utilisation du noir des œuvres présentées augmente la radicalité et le minimalisme des formes.
La galerie expose pour la première fois le travail de sculpture de Matthieu DORVAL. Le peintre a créé des « pierres céramiques » issues de la terre et du feu, qui de manière poétique évoquent les vestiges pulvérisés échappés du sommeil profond de l’océan, de citadelles englouties, de continents à la dérive.
Pour finir, Béatrice BRUNETEAU expose sa série des « Penseurs ». Des têtes en grès chamottés dont le traitement de surface s’apaise pour laisser place à l’intensité de l’expression.
Autour de l’exposition-vente : nos événements en galerie d’art.
- Conférence exceptionnelle de Benjamin DEROCHE le samedi 10 juin de 16h30 à 18h00, plus d’informations à venir
- Visite commentée de la galerie et de son exposition-vente les samedis : inscrivez-vous dès à présent ! Toutes les informations en cliquant ici
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- Le virage
- 2023
Somno color – Arthur Molines et Julien Perez
- Exposition
- 13.04.23 → 29.04.23 ExpositionLe virage
L’exposition « Somno Color » réunit le travail des deux artistes et amis dans une atmosphère post-nocturne, bleutée, irisée et endormie. Ils traduisent à travers la peinture, la vidéo et le son, l’état de somnolence de l’heure bleue. L’heure de la rencontre du soleil et de la mer, à la transition du jour et de la nuit, du rêve et de la fête, de la douceur et de la folie. Ce moment précis et paradoxal où la lumière est sombre et claire à la fois, où elle nous éveille et nous endort, le moment où les yeux s’habituent à la nuit.
Dans la série de peintures réalisées par Arthur Molines, les nuances de couleurs et les gestes sont intenses, précis et libres. Arthur mélange des représentations de coquillages, des vues d’atelier à des gestes de peinture plus abstraits. Le tissu rétro-réfléchissant qu’il utilise comme support est une matière qui (si vous prenez une photo au flash) engloutit les couleurs, comme la nuit tamise les contrastes ou les marées recouvrent le sable de la plage.
La vidéo que présente l’artiste Julien Perez se situe dans un paysage incertain ; un univers astral, sauvage et solaire, sous-marin ou souterrain. De manière syncopée, des poils, des plumes, des écailles apparaissent et s’évanouissent dans un champ rapproché. Des sonorités animales, des vibrations terrestres, des respirations profondes et des bruissements sourds coïncident avec les images de la vidéo, les images et le son fusionnent comme dans le rythme d’un clip.
Ensemble, ils inventent « Somno Color » : paysages fictifs, temporalités floues, couleurs, polyphonies, musique et somnolence.vernissage le 13 avril
exposition ouverte du 14 au 29 avril.
événement en co-production avec la galerie Artem, avec le soutien de la ville de Quimper et en partenariat avec l’EESAB-site de Quimper
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Le complexe du homard / Cléo-Nikita Thomasson
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Vynile-Vitrine.png
- 12.04.23 → 11.05.23 ExpositionLe Larvoratoire Photographique
- Cléo-Nikita Thomasson
Le complexe du homard est un travail au long cours sur l’adolescence réalisé entre 2012 et 2014 alors que la photographe, Cléo-Nikita Thomasson, entre à peine dans ses vingt ans. Fait de rencontres aléatoires dans la rue et sur les réseaux sociaux, Le complexe du homard consigne ces amitiés de hasard dans trois carnets. Travail sur l’autre, mais indirectement introspectif, il témoigne d’une urgence quasi obsessionnelle à enregistrer et conserver cette période vulnérable et éphémère pour en retenir la puissance émotionnelle et documenter la mue des corps, des peurs et des rêves.
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Cléo Nikita Thomasson, née en 1994, vit et travaille à Lyon. Elle est diplômée en Photographie documentaire à l’École Supérieure des Arts de l’Image, Le Septante-Cinq, Bruxelles et cofondatrice du Collectif horizon. Elle travaille encore aujourd’hui sur l’adolescence avec Du sel dans les cils.
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- Galerie Raymond Hains
- 2023
Conférence de François Piron “Contre-Vents” expériences artistique; luttes sociales en Bretagne 1960-2020
- Conférence
- 11.04.23 → 11.04.23 ConférenceGalerie Raymond Hains
François Piron présentera une partie de l’histoire et les enjeux du livre «Contre-vents». Ce livre-ressource trace des intersections entre les luttes paysannes et ouvrières, les questions identitaires et environnementales en Bretagne et en Loire-Atlantique à partir des années 1960 et jusqu’à aujourd’hui.
Ce n’est pas un livre d’histoire, mais bien de généalogies, qui restitue avant tout des expériences artistiques et leur articulation avec ces combats : théâtre collectif d’Armand Gatti, poésie paysanne d’Anjela Duval, cinéma de lutte des collectifs Cent Fleurs et Torr e Benn, de René Vautier, de Carole Roussopoulos, de Nicole Le Garrec et de beaucoup d’autres. Ces œuvres engagent une pensée de l’émancipation qui a encore aujourd’hui des choses à nous apprendre.
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“Contre-vents: colères, espoirs, écologies et politiques dans l’Ouest de la France”, ouvrage dirigé par Guillaume Désanges et François Piron, coordonné par Clément Raveu. Design de Laure Giletti. Textes d’Isabelle Cambourakis, Jade Lindgaard, Élise Roullaud. Co-édition Paraguay Press (Paris) et Centre d’art contemporain – Le Grand Café (Saint-Nazaire), 2021.
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François Piron, est né en 1972 à Saint-Brieuc. Il est critique d’art, éditeur et commissaire d’expositions et a été professeur à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon jusqu’en 2020.
Après avoir fondé et co-dirigé de nombreuses plateformes artistiques (revue Trouble, galerie Castillo/Corrales, Les Laboratoires d’Aubervilliers…), il a assuré la direction artistique de la Biennale de Rennes et rejoint depuis 2020 l’équipe curatoriale du Palais de Tokyo (Paris).
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- méandres
- 2023
ne laisse pas de troubler. Annabelle Amoros & Stéven Pennanéac’h
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_troubler_2023.png
- 09.04.23 → 08.05.23 Expositionméandres
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Avec une grande attention et bienveillance aux rencontres — de lieux, d’histoires, de personnes — Annabelle Amoros et Stéven Pennanéac’h cherchent à rendre compte d’un monde, certes inquiétant, mais également traversé de rêves, d’imaginaires, de tout ce que les hommes mettent en partages, en conversations, en récits. Un monde dont ils font partie, dont ils sont proches.
Cette manière de tout prendre en compte — ce qui relève de l’émotion, de la pensée, de l’imaginaire, ce qui est là, ce qui ne l’est plus, ce qui semble advenir — pourrait nous permettre de regarder le monde en face, là où toutes les coordonnées de l’expérience habituelle s’effondrent, de réinventer des rapports à l’enfance, à la mémoire, au désir, et ainsi de retrouver, paradoxalement, un rapport plus réel au monde. Chacun à sa manière, sans le dire, est engagé dans notre temps.Les individus présents dans les peintures de Stéven Pennanéac’h sont le plus souvent indéchiffrables, brouillés. Personnes ou personnages, dans un paysage qui oscille entre le quotidien et une scène théâtralisée. On les voit solitaires, on les soupçonne accablés. Ils seraient comme des témoins à charge d’un monde de désastres. Les paysages sont empreints de mélancolies contemporaines. « Ne secouez pas trop les tableaux de Stéven Pennanéac’h, ils sont pleins de larmes. » (Gérard Lefort, 2012)
Les films d’Annabelle Amoros « reste(nt) en retrait de tout témoignage et de toute hypothèse et nous invite(nt) en tant que spectateurs à visiter un espace dans lequel nous […] croisons des personnages témoins d’une chose que nous ignorons et que nous ne cessons de chercher. » (Yannick Hannel, 2021) Des films souvent captés au crépuscule, offrant ainsi la possibilité d’accentuer la magie, l’onirisme, le mystère, parfois l’angoisse, et la théâtralisation des espaces et des êtres. Avec des images féériques, empreintes d’étrangeté, de contrastes, comme autant de touches impressionnistes, elle nous invite à un ailleurs fantasque mais étrangement proche de notre réalité.
Tout comme les films d’Annabelle Amoros, les peintures de Stéven Pennanéac’h représentent un univers qui semble familier, mais « ne laissent de troubler. Et bientôt l’on s’y perd, parce qu’à zigzaguer entre les figures ainsi exposées, personnages, paysages, constructions, objets, ce que notre regard finit par entrevoir semble moins rassurant. Alors on commence en général à se raconter des histoires. » (Philippe Guéguen, 2015)
en écho à l’exposition :
- vendredi 7 avril à 18h, projection de deux films à l’Arthus ciné de Huelgoat en présence d’Annabelle Amoros :
— Churchill, Polar Bear Town, dernier film documentaire d’Annabelle Amoros
—Sauvage, de Léonore Mercier
- samedi 8 avril à 18h, vernissage en présence des artistes et en musique avec la Compagnie Caméléon (Bénédicte Jucquois & Sophie Chénet)
- samedi 22 avril, atelier d’écriture poétique, collage et geste plastique : une journée animée par Brigitte Mouchel (écrivain) et Irvi (carnettiste et collagiste)
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- Les 3 CHA
- 2023
ENESS, Modern Guru & the Path to Artificial Happiness
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/render02-Copie.jpg
- 08.04.23 → 18.06.23 ExpositionLes 3 CHA
Un monde nouveau et fantaisiste, gonflé à bloc, jaillit du sol et des airs. Ultra lumineux et coloré, il enflamme l’imagination, procure joie et bonheur. Cet ensemble d’œuvres gonflables interagit en direct avec le visiteur, transporte vers un ailleurs le temps du voyage vers le modern Guru et démontre encore une fois que le contemporain, dans son fond et dans sa forme, sait parfaitement jouer avec le patrimoine.
Avec le soutien de l’entreprise Viabilis : aménageur foncier et promoteur immobilier.
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- Abbaye de Léhon
- 2023
Résidence de Cassandre Boucher
- Résidence
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- 06.04.23 → 28.06.23 RésidenceAbbaye de Léhon
Arts textiles : dialogue entre création contemporaine & art et tradition populaires – Cassandre BOUCHER
Cassandre Boucher sera en résidence de création d’avril à juin 2023 sur la thématique “Arts textiles : dialogue entre création contemporaine & art et tradition populaires”
–>Instagram : Cassandre Boucher
Les dates à retenir :
- Résidence du 6 avril au 28 juin + vernissage le mercredi 28 juin à 18h – Actions culturelles en lien
- Exposition du 1er juillet au 1er octobre
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- Les Moyens du Bord
- 2023
Marie Bonnin, Même si ce ne sont que des fragments
- Exposition
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- 01.04.23 → 03.06.23 ExpositionLes Moyens du Bord
- Les Moyens du Bord vous invitent à découvrir sa nouvelle exposition Même si ce ne sont que des fragments de Marie Bonnin au pôle culturel Le Roudour à Saint-Martin-des-Champs.Le travail de Marie Bonnin traduit une impossibilité à saisir le paysage.
En collectant fragments, strates et détails, l’artiste tente de mettre en image les variations de la nature, et des regards posés sur les lieux. Dans ses compositions, des formes littéraires apparaissent en filigrane, plaçant son expérience du paysage quelque part entre le vécu et la fiction.
L’exposition Même si ce ne sont que des fragments propose des juxtapositions d’extraits textuels et picturaux offrant aux regards un parcours poétique au cœur d’une nature foisonnante, et font la part belle à ce qui se dérobe
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- Espace d’apparence
- 2023
Marcher sur l’eau blanche. Marie-Claire Raoul, Caroline Denos
- Conférence
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Marcher-sur-l-eau-blanche_Keravilin_Caroline-Denos-2023-02-25-a-11.21.02_w900.jpg
- 29.03.23 → 29.03.23 ConférenceEspace d’apparence
L’artiste visuelle Marie-Claire Raoul et la danseuse chorégraphe Caroline Denos réaliseront une présentation en duo de la sculpture en saules vivants Marcher sur l’eau blanche.
Le processus de conception de la sculpture Marcher sur l’eau blanche sera décrit par sa créatrice Marie-Claire Raoul et évoqué dans une performance dansée de Caroline Denos. Cette mise en relation entre arts visuels et performatifs illustrera les forces et résistances qui induisent ou empêchent les déplacements, évolutions et progressions d’une pensée artistique aboutissant à la réalisation effective d’une œuvre. Elle témoignera de l’enchevêtrement de schémas mentaux avec des connaissances scientifiques et techniques, des archives ou des témoignages.
Les artistes utiliseront un dispositif visuel (vidéos, photographies et dessins) pour accompagner leur présentation.
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La sculpture Marcher sur l’eau blanche a été conçue et réalisée par Marie-Claire Raoul en 2022 lors de la résidence d’artistes De la nature organisée par l’association Espace d’apparence.
Il s’agissait lors de cette résidence d’établir un dialogue avec des chercheur.euse.s, des scientifiques ou des professionnel.le.s des espaces naturels afin d’interroger la notion de nature, en investissant le territoire brestois. Marie-Claire Raoul a choisi de travailler sur le vallon du Stang-Alar.
Confirmé par des recherches cartographiques, le témoignage oral de l’existence d’un ancien étang à l’emplacement actuel de la prairie de Paralen situé en bas du vallon a suscité la conception de la sculpture.
Constituée de perches de saule vivant, celle-ci rappelle par sa forme au sol cette étendue d’eau alimentée par le ruisseau du Stang-Alar qui se nommait alors Dour gwenn, c’est-à-dire en breton Eau blanche. Installée sur la prairie humide de Keravilin, elle suggère les métamorphoses du paysage et interroge notre perception de ce qui est naturel. En effet, la prairie de Palaren qui nous semble un vestige authentique d’une zone humide est en réalité une reconstitution sur du remblai. La sculpture pointe par ailleurs le rôle des zones humides en milieu urbain comme réponse aux enjeux du changement climatique.——————————–
Caroline Denos est danseuse contemporaine et chorégraphe basée à Brest.
Sa danse est emprunte d’intuition, de sensible et de générosité avec une part belle à la transmission et aux rencontres en tout genre. Elle intervient auprès de divers publics et travaille avec des structures de la région (L’Articoche, Cad Plateforme, Escabelle, Les Pieds nus, Danse à tous les étages, SMAC La Carène, CAC Passerelle, l’UBO, Lola Gatt).
Après avoir esquissé deux soli en 2016 (Mother) et en 2018 (Boom), elle est actuellement au travail sur deux créations chorégraphiques et musicales (Larsen/Sans Fond et Batée ou le B.A-BA ) avec le musicien François Joncour.
Elle avait réalisé en 2019 une performance en résonance avec la série photographique de Marie Claire Raoul « Je voudrais aller me promener dans les bois ».
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Par le biais d’une pratique pluridisciplinaire (installation, photographie, peinture, travaux d’aiguilles, montage numérique), la plasticienne Marie-Claire Raoul s’attache à révéler des interactions possibles entre des traces mémorielles, objectives ou mentales.
En 2019, elle co-crée l’association Espace d’apparence pour initier des propositions alliant recherche, expérimentation et transmission. Dans ce cadre, elle imagine depuis 2021 avec l’artiste Marie-Michèle Lucas le programme « De la nature » qui réunit sur la métropole brestoise et le pays des Abers scientifiques, expert.e.s et artistes autour de la notion de Nature.
La sculpture végétale Marcher sur l’eau blanche installée sur une prairie humide dévoile une rivière disparue rematérialisée par l’entremise de deux lignes de saules qui écrivent dans l’espace une plongée vers les mondes souterrains.
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- Archives de la critique d’art
- 2023
Critique sur le pouce (13e édition)
« L’Attitude de la Pictures Generation »- Conférence
- 29.03.23 → 29.03.23 ConférenceArchives de la critique d’art
Mercredi 29 mars 2023
à 14H
Université Rennes 2 – Amphi B019
Entrée libre – Ouvert à tous
en la présence du critique et historien de l’art François AUBART, auteur de L’Attitude de la Pictures Generation : excès, passion et manipulation (Dijon : Les presses du réel, 2023)
et de Jeanne BUEE, doctorante en Arts, Université Rennes 2Ces rencontres s’adressent à toutes celles et tous ceux qui souhaitent partager leur goût de la lecture, de l’écriture et de la discussion au sujet des livres sur l’art.
En espérant vous y retrouver !Evénement organisé par les Archives de la critique d’art en partenariat avec le Master Métiers et Arts de l’Exposition du département Histoire de l’art et la BU centrale de l’Université Rennes 2
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- Domaine de Kerguéhennec
- 2023
Après nous, le Déluge
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Expo-printemps_insta_1080-2.jpg
- 26.03.23 → 28.05.23 ExpositionDomaine de Kerguéhennec
- Zad Moultaka, Mâkhi Xenakis
Aujourd’hui, il ne serait plus possible de s’écrier étourdiment avec Madame de Pompadour, favorite du roi Louis XV, comme à l’époque de la construction du château de Kerguéhennec : « Après nous, le Déluge » ! En se moquant de ce qui peut advenir après notre mort, nous condamnons l’humanité suivante à un présent éphémère, comme le relevait le philosophe Peter Sloterdijk.
Si la crainte d’un soulèvement des eaux demeure dans l’inconscient mythique des peuples, elle a retrouvé toute son actualité à l’heure du réchauffement climatique, de la montée du niveau de la mer et du droit des eaux à disposer d’elles-mêmes.
Le mythe de l’engloutissement de l’humanité provient d’une terreur immémoriale. Sur les côtes menacées de Bretagne, il prend la forme singulière de la légendaire ville d’Ys, qui aurait disparu sous les flots en baie de Douarnenez – ou de Quiberon – au début de notre ère.
Afin de mettre le fantasme à l’épreuve de la science et de la fiction et tenter de dépasser la peur, la précieuse esquisse pour La fuite du roi Gradlon d’Evariste-Vital Luminais, artiste nantais obsédé par le mythe d’Ys, introduit l’exposition des créations diluviennes de deux artistes venus de Méditerranée : Mâkhi Xenakis et Zad Moultaka. Avec l’espoir que l’inéluctable déluge à venir puisse être aussi un temps de renouveau.
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Virginie Gautier / Francesca Woodman
- Rencontre
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-intérieur.png
- 24.03.23 → 24.03.23 RencontreLe Larvoratoire Photographique
Projection / Lecture
Dans “Les yeux fermés, les yeux ouverts”, Virginie Gautier chemine avec les images de Francesca Woodman. Elle fantasme une errance, des rencontres, et des lieux dans lesquels la jeune photographe aurait pu s’arrêter. Le personnage de ce récit est ambigu : s’agit-il de Francesca, s’agit-il de Virginie ? Le regard de l’une, la voix de l’autre se confondent. Restent des maisons traversées et des expériences de disparition, des choses entrevues dans la lumière.
_____Francesca Woodman est une photographe disparue tragiquement à l’âge de 22 ans au début des années 80. D’elle, Bertrand Schefer écrit qu’elle est “entrée dans la photographie comme la foudre… comme si on avait tendu un violon à un novice qu’une sonate était sortie d’un coup”. Elle laisse une œuvre intense et énigmatique, essentiellement composée d’autoportraits.
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Virginie Gautier développe une pratique artistique autour des questions d’espace, de perception et de déplacement qu’elle poursuit par le dessin et l’écriture. Elle a publié en 2014 aux éditions Chemin de Fer un livre inspiré par la photographe Francesca Woodman : Les yeux fermés, les yeux ouverts. C’est pour une lecture de ce livre et une projection dédiée à Francesca Woodman que Virginie Gautier sera l’invitée du Larvoratoire.
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- Galerie Le Lieu
- 2023
Les rochers fauves | Clément Chapillon
- Exposition
- 24.03.23 → 21.05.23 ExpositionGalerie Le Lieu
L’histoire des Rochers fauves, c’est d’abord celle d’un questionnement sur l’insularité.
Dans cette série, Clément Chapillon interroge la notion d’isolement géographique et mental à travers un espace insulaire en mer Égée. Si le mot isolé signifie littéralement « façonné comme une île », on peut très justement se demander quelle forme prend le temps, l’autre, les croyances et l’imaginaire dans ce monde fini bordé d’infini.
Depuis une vingtaine d’années, Clément Chapillon se rend régulièrement sur l’île d’Amorgos, située au cœur de l’archipel grec des Cyclades. Avec son Plaubel Makina 67, un appareil moyen format argentique, il a constitué un récit en images à la fois documentaire et métaphorique sur les sentiments contradictoires que provoque l’insularité de ce territoire rocheux, aride et sauvage. Ce projet s’articule comme un poème visuel contemporain, à la frontière entre la fiction et le réel. Le mythe y déploie ses diverses facettes, qu’elles soient imaginaires et rêveuses, ou bien quotidiennes et incarnées, pour retranscrire le sentiment d’îléité vécu par les hommes et les femmes qui peuplent Amorgos.
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2023
” S’y perdre, encore ” | Exposition personnelle de Didier Mencoboni
- Non classé
- 23.03.23 → 29.04.23 Non classéGalerie Oniris ● Florent Paumelle
Didier Mencoboni est avant tout coloriste. La couleur est l’essence même de son travail. Son œuvre répond à trois points essentiels : l’abstraction, le concept et la couleur. Elle est constituée autant de petits formats que de grands et appelle de manière périodique différents supports comme la toile, le papier, le tissu, le miroir, voire le plexiglas et d’autres matériaux.
À la façon d’un musicien qui composerait sur le mode exclusif de la variation, Didier Mencoboni multiplie les jeux formels et les combinaisons chromatiques afin d’élargir le registre d’expression de la peinture.
Depuis les années 1990, il se consacre à la série “…Etc…”, des tableaux de petits formats qui l’occupent quotidiennement. À ce jour, cette série compte plus de 2300 tableaux, qui sont une manière de faire connaissance avec la peinture et de l’apprivoiser. Pour l’artiste, peindre des petits tableaux en grande quantité est une manière de ne jamais finir, et de produire une seule pièce elle-même composée d’une suite infinie qui devient un objet insaisissable.
A l’occasion de sa deuxième exposition personnelle à la galerie Oniris intitulée “S’y perdre, encore”, Didier Mencoboni expose un ensemble d’œuvres inédites issues de deux séries “Sans titre” : la première, un travail à l’encre sur papier qu’il poursuit depuis plusieurs années et la seconde constituée d’un ensemble de petites peintures à l’huile très récentes dont l’artiste précise :
« Je n’avais pas refait de peinture à l’huile depuis les années étudiantes. Pour cette série de tableaux, l’acrylique ne permettait pas un résultat techniquement satisfaisant. J’ai redécouvert la peinture à l’huile avec sa matière, son relief et son brillant. »
Le choix d’un support en bois apporte un aspect doux et chaud à la peinture contrairement à la toile. La tension est sans surprise contrairement à la toile. Le plan du tableau est volontairement décalé du mur grâce au biseau sur le côté. L’arrondi et le biseau présentent un support plat dont il ne reste que la surface colorée avec une ombre portée. Les formats sont “approximativement identiques” ce qui participe au côté unique de chaque œuvre.
Dans cette présentation, il y a un choix délibéré de rester dans une même série avec une unité de format dont on en retient principalement la fréquence colorée de chaque peinture et une expérience de proximité pour apprécier le détail.
“S’Y PERDRE, ENCORE”, EXPOSITION PERSONNELLE D’ŒUVRES RÉCENTES DE DIDIER MENCOBONI À DÉCOUVRIR DU VENDREDI 23 MARS AU SAMEDI 29 AVRIL 2023
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- Superflux, voir l’art se faire
- 2023
Artistes en résidence
- Résidence
- 22.03.23 → 28.05.23 RésidenceSuperflux, voir l’art se faire
- Macula Nigra, Simon Poligné
Labo 10
“La résidence au Superflux est l’occasion de poursuivre un travail de volume, sous forme de micro-architectures, mais aussi de collages et de” théâtres de papier”, qui serviront ensuite de matière première à un film co-réalisé avec Simon Poligné. Un travail d’écriture à 4 mains permettra de mélanger nos univers, autour de l’onirisme, de l’utopie, du voyage psychédélique etc. Un objet pédagogique sera produit en déclinaison de ce film.” Macula Nigra, 2022
Studio 25
“Habitué à travailler la peinture et la musique sur des plans différents, je commence cette année à les rassembler dans des petits films. Ce sont des animations à partir de collages qui, photographiés image par image, se mettent en mouvement. Pour la résidence au Superflux, j’ai l’intention d’approfondir cette nouvelle pratique en montant un petit studio de prises de vues qui permettra non seulement d’animer des collages mais également des volumes. La thématique sera celle d’un conte artistique retraçant les concepts esthétique des arts-appliqués aux XX ème siècle et leur lien avec les avant-gardes artistiques. Compositions, inspirations, volumes, poids, proportions, géométrie et souplesse seront au centre de ce film abstrait dans lequel son et image participent en symbiose à comprendre quel est le travail de composition et de structure, comment les formes sont créées, apparaissent, se figent, se déforment et se transforment.” Simon Poligné, 2022
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- GALERIE DU DOURVEN
- 2023
Dans le creux, composition pour un lieu d’Aline Pénitot
- Concert
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/couv-dossier-de-presse.jpg
- 18.03.23 → 18.06.23 ConcertGALERIE DU DOURVEN
- Aline Pénitot, Perrine Villemur (scénographie)
Aline Pénitot est compositrice de musique concrète et réalisatrice de documentaire radiophonique (notamment pour France Culture). Depuis plusieurs années, elle développe un travail autour des relations musique et environnement, en cherchant à déceler la musicalité des sons de la nature.
Au regard de l’importance et de l’effervescence de la création sonore en Trégor, la Galerie du Dourven a souhaité donner ponctuellement une place au son au sein de sa programmation, d’habitude recentrée sur les arts plastiques. Implantée dans un espace naturel sensible d’exception ouvert sur la mer, la Galerie du Dourven s’inscrit aussi plus largement dans un territoire fortement caractérisé par le développement de l’électronique et des télécommunications à Lannion, tout autant que par sa façade littorale et son activité maritime.
Dans ce contexte, inviter cette grande amoureuse de l’océan, pour qui les paysages marins et sous-marins sont au cœur d’un formidable travail de recherche, d’écriture et de composition électroacoustique à la croisée de l’art et de la science, a semblé tout naturel.Invitée en résidence de recherche et de création*, l’artiste a séjourné au Dourven à différentes périodes de l’année. Sa découverte du site naturel et de l’espace d’exposition, à l’acoustique irrégulière et à l‘architecture en colimaçon, a trouvé une résonance toute particulière avec un texte qu’elle était en train de composer pour la revue Latitude mer, portant sur l’écoute d’une vague.
Pour la Galerie du Dourven, Aline Pénitot adapte ce texte en musique. Nourrie de son exploration du site et de captations sonores in-situ, l’artiste a travaillé à la composition intitulée « Dans le creux », imaginée spécialement pour le lieu et mise en espace par la scénographe Perrine Villemur.
Perrine Villemur, avec qui Aline Pénitot a déjà collaboré pour ses créations Puissantes en 2019 et Voyage sonore, une exploration de l’écoute en 2020, s’attache à déployer la composition dans une scénographie cousue sur mesure, qui nous immerge en douceur et en délicatesse dans la matière du son et de l’oreille.
*Ce projet s’inscrit dans le cadre du dispositif d’aide aux résidences de recherche et de création d’artistes en territoire mis en place par la DRAC et la Région Bretagne. Il est aussi le fruit d’une co-production avec la Compagnie Ondas et reçoit le support matériel de l’entreprise Shokz.
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- Festival Photo La Gacilly
- 2023
Réunion publique
- Non classé
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel_RP2023.png
- 17.03.23 → 17.03.23 Non classéFestival Photo La Gacilly
Vous aimez le Festival Photo La Gacilly ? Vous voulez en savoir plus sur la 20e édition ? Rendez-vous le vendredi 17 mars à 18h à la salle Saint-Léon à Glénac.
Découvrez en avant-première la programmation 2023 et rejoignez l’aventure !
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2023
Des fourmis dans les jambes !
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Des-fourmis-dans-les-jambes-exposition.jpg
- 10.03.23 → 17.05.23 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
- Caroline Thiery, Johanna Cartier, Julie Béasse, Olivier Garraud, Pierre Budet, Jérémy Le Corvaisier
« Des fourmis dans les jambes » est une exposition collective de dessin contemporain réunissant six artistes auteur·trices qui envisagent ce médium comme une composante d’une pratique artistique large et ouverte : Caroline THIERY, Johanna CARTIER, Julie BEASSE, Olivier GARRAUD, Pierre BUDET, Jérémy LE CORVAISIER.
De la bande dessinée au cinéma de genre, de l’autobiographie à la satire politique, le dessin contemporain s’émancipe en revendiquant les nombreux chassés-croisés qui ont façonné son histoire.
Leurs six univers graphiques sont à l’image de l’époque de ces jeunes artistes : captivants et fugaces ; prolifiques et engagés. Ces pratiques graphiques s’approprient l’iconographie foisonnante d’une société où la question de l’image n’a jamais été aussi centrale.
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- Domaine de Kerguéhennec
- 2023
Performances et rencontre avec les commissaires d’exposition Elen Cornec et Sylvain le Corre
- Conférence
- 05.03.23 → 05.03.23 ConférenceDomaine de Kerguéhennec
- AÛBE, BERNARD Eva, BOYER Marie, CADIC Aube, CANTELAUBE Alix, CHEMIN Francois, CORDINA, DANIEL Margaux, DELAITE Marie, DIBOINE Eloise, DUBOIS Merovee, GUIHARD Maldon, LE GAL Kim, NEVEU Jeanne, PRIOULT Juliette, REYES Isabella, SAVARY Emma et SUBTIL Romane
Pour clôturer l’exposition temporaire Where do we go from here? consacrée à la nouvelle génération d’artistes, venez rencontrer les commissaires d’exposition et les artistes, et échangez avec eux autour du paysage, thème central de l’exposition.
- 15h-17h30
Performance musicale avec François CHEMIN, autour des paysages extérieurs
Lecture dans les écuries avec Margaux DANIEL, autour des paysages intérieurs
Performance avec Mérovée DUBOIS et CORDINA, autour du paysage des songes
Rencontre avec les commissaires de l’exposition Sylvain LE CORRE et Elen CORNEC : Paysage et environnement; lecture du paysage par la jeune création.
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- L’IMAGERIE
- 2023
‘Où naissent les photographies’ de Lucas Leglise
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/©Lucas-Leglise-Culture-de-wakame-dans-la-baie-de-Lampaul-à-Ouessant-2022-série-Photographies-dalgues-papier-positif-direct-ars-imago.png
- 04.03.23 → 03.06.23 ExpositionL’IMAGERIE
L’artiste Lucas Leglise mène depuis plusieurs années une recherche sur la matière même de l’image photographique et sur ses conditions d’apparition. Ses expérimentations techniques visent à donner corps à ce moment particulier où la photographie se révèle, notamment dans les procédés argentiques. L’exposition à L’Imagerie rassemble différents projets de l’artiste, dont celui qu’il a récemment entamé sur les paysages marins, où il se sert de décoctions d’algues ramassées au Japon et dans le Finistère pour développer ses photographies.
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- Galerie Raymond Hains
- 2023
“[Embed]” une aventure artistique et maritime – initiée par Fabrice Gallis & Sophie Lapalu
- Exposition
- 03.03.23 → 30.06.23 ExpositionGalerie Raymond Hains
Avec Boris Achour, Pierre Akrich, Thomas Auriol, Béatrice Balcou, Simon Bergala, Maxime Bichon, Romain Bobichon, Émilie Brout & Maxime Marion, Marc Buchy, Tom Castinel, Claire Dantzer, Hélène Deléan, Pauline Delwaulle, Kevin Desbouis, Marcel Dinahet, Pierre-Olivier Dosquet, Perrine Forest, Marion Gambin, Thomas Geiger, Steve Giasson, Camille Girard & Paul Brunet, Romaric Hardy, Anna Holveck, Florence Jung, Stéphanie Lagarde, Émilie Launay, Donovan Le Coadou, Marie L’Hours, Marie Limoujoux, Colombe Marcasiano, Loreto Martinez Troncoso, Motel Hélène (Frédérique Laliberté & Philippe Lauzier), Nicolas H Müller, Alexandre Nicolle, Pierre-Yves Racine, Babeth Rambault, Fabrice Reymond, Marion Robin, Letizia Romanini, Gauthier Royal, SAFI, Pieter van der Schaaf, Sandino Scheidegger, Liv Schulman, Bruno Silva, Yoan Sorin, Éva Taulois, Valentine Traverse, Camille Varenne, Benoit Vidal, Jérôme de Vienne, Florence Voisin, Laurence Wagner & les étudiant·es de la classe préparatoire.
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[EMBED] est d’abord une proposition faite à une cinquantaine d’artistes d’embarquer des œuvres à bord d’un voilier de 7m60, le Kassumay.
Les artistes ont conçu leurs œuvres en fonction des possibilités offertes par un tel contexte : peinture sous-marine, tatouage solaire ; festival des chutes de l’histoire de l’art, pièces sonores ou performances poétiques ; drapeaux, figure de proue ou peinture-vêtements…
Entre 2019 et 2022, Sophie Lapalu et Fabrice Gallis ont navigué de la Manche à la Méditerranée, en passant par l’Atlantique, en allant à la rencontre d’un public portuaire.
Pour la galerie Raymond Hains, ils et elles feront entrer ce projet dans une nouvelle dimension, plus ou moins terrestre.
* Embed, terme anglais qui marque l’idée d’intégration d’un système au sein d’un autre, comme en informatique, par exemple, mais aussi l’engagement physique d’un journaliste dans un conflit ou encore la singulière capacité d’une rivière à couler dans un lit qu’elle dessine.
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Cette exposition bénéficie du soutien des services de réemploi de Saint-Brieuc Armor Agglomération et des élèves de l’école des beaux-arts de Saint-Brieuc.
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Plus d’infos sur les premiers épisodes [EMBED] : https://embed.minuscule.info
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Entrée libre du mercredi au dimanche, 15h-18h, sauf jours fériés.
Visites flash gratuites tous les jours à 17h45.
Accueil de groupes sur rdv : raymondhains@saint-brieuc.fr
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Trois-quarts d’oeuvres Monsieur QQ, Le goût de l’écorce
- Visites commentées
- 03.03.23 → 03.03.23 Visites commentéesArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition Le goût de l’écorce.
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- Les ailes de Caïus
- 2023
Intersections. Hervé Le Nost, Sheilla Laclusse
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Chinese-banana-2021-decalcomanie-sur-gres-20x30-cm-scaled-e1680605154918.jpg
- 02.03.23 → 05.05.23 ExpositionLes ailes de Caïus
L’exposition Intersections présente le travail d’un couple d’artistes : Sheilla Laclusse et Hervé Le Nost. Ces derniers travaillent depuis plusieurs années côte à côte et propose pour la première fois d’exposer en duo.
Intersections présente deux parcours parallèles, deux pratiques artistiques dont les lignes ont un tracé différents et convergent, parfois. L’échange fût constant dans le temps en va-et-vient entre l’art et le quotidien. La réunion entre les deux artistes s’effectue grâce aux croisements d’idées, et aux échanges à propos de la liberté, de l’égalité, de l’existence. Cela donne place à des engagements, à des voyages et à des références partagées.
La démarche artistique de chacune et de chacun se déploie dans l’espace de la galerie grâce au partage entre des moments de connexions entre les deux artistes et des cheminements plus intimes et personnels.
Sheilla Laclusse élabore un travail pictural, imprimé et textile par le gaufrage, le dessin et la gravure. D’origine caribéenne, ces techniques permettent à l’artiste d’interroger les sujets relatifs à la genèse, l’identité et le métissage. La superposition des matières comme la dentelle, la tarlatane et la feuille d’or – qui évoquent l’épiderme de la peau – la projette dans un monde qui n’est pas figé, sans itinéraire tracé où les cultures évoluent librement.
Hervé Le Nost fait appel à différents médiums dans sa pratique artistique. Par le dessin, la photographie, la vidéo, la céramique, le verre, l’artiste s’approprie et interroge les procédés sculpturaux existants. Les objets et les matériaux se superposent entre eux formant un continuum, un récit, où chaque élément semble être à sa place. La pièce de puzzle est un élément fort dans le travail de l’artiste. Elle devient un lieu de rencontre permettant l’assemblage, la recomposition et l’imbrication des éléments.
Les motifs décoratifs, le doré et le baroque sont omniprésents dans le travail des artistes, aux récits à la fois intimes et collectifs.
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À propos de Hervé Le Nost
Depuis une quarantaine d’années, Hervé Le Nost associe photographies, récoltées lors de voyages, de résidences, de rencontres, à la sculpture dans son travail artistique. Emprunt aux cultures populaires, Hervé Le Nost détourne, empile, amasse les matériaux, dits artisanaux, et compose des formes parfois chimériques, parfois humanoïdes. C’est un équilibre qui semble bancal, mais transparaît avec humour, justesse et légèreté. L’ensemble de son travail est qualifié comme baroque. Par des techniques diverses pour expérimenter les matières, comme la céramique (résidence à la faïencerie Henriot, Quimper), le bois, le verre et une remise en cause des modèles établis et académiques de l’art contemporain étudié en école d’art, Hervé Le Nost déconstruit, reconstruit, assemble des objets, des formes, des matières qui semblent incompatibles, mais qui ont une connexion logique dans l’imaginaire de l’artiste. Hervé Le Nost né en 1957 à Guingamp, vit et travaille à Cast. Lauréat de la Villa Médicis hors les murs de New York en 1988. Remporte plusieurs 1% artistique présents sur le territoire. Participe à plusieurs résidences (France, Maroc, Canada, Martinique, Chine).
Site : ddabretagne
Instagram : @hervelenost / @lenostherveÀ propos de Sheilla Laclusse
Depuis 1989, Sheilla Laclusse expérimente, élabore et teste comme dans un laboratoire un travail pictural, imprimé et textile. En combinant les techniques, par le gaufrage, par le tissage, par les encres, l’artiste questionne les identités, les métissages, la liberté du voyage et l’échange. Les formes produites sortent du cadre, sont abstraites par la superposition et l’assemblage de matières comme la trame d’un tissu, la feuille d’or, le verre. Toutefois, deux motifs reviennent souvent, emprunts aux origines caribéennes de Sheilla Laclusse, celui de la fleur et celui de l’épiderme. Sheilla Laclusse née en 1966 aux Abymes, Guadeloupe, vit et travaille à Cast. Expositions personnelles en Bretagne et collectives en France, Belgique, Chine.
Instagram : @sheillalaclusse
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- Galerie Pictura
- 2023
Ganaëlle Maury, Ce que l’on voit et ce que l’on entend
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Ganaelle-Maury.jpg
- 01.03.23 → 12.04.23 ExpositionGalerie Pictura
Ganaëlle Maury vit et travaille à Montpellier. Elle est artiste plasticienne diplômée des Beaux Arts de Montpellier. Elle commence le dessin en faisant des graffitis au Posca sur les murs puis précise sont goût pour celui-ci lors de ses études artistiques. Elle pratique un dessin minutieux qui s’invente trait près traits. C’est dans l’analyse du fonctionnement du dessin et le prélèvement de minuscules détails qu’elle multiplie ensuite sur le papier que son travail se construit.
Son travail se situe à la limite de l’abstraction. Elle utilise de nombreuses techniques, (fusain, encre de chine, gravure, carte à gratter, crayon, feutres, dessins numériques etc…) qui viennent enrichir sa pratique. Du livre à l’espace du mur, elle déploie un geste ample et précis qui engage tout le corps et entraîne l’œil et l’imaginaire dans un univers onirique. Ici, le dessin est envisagé comme véhicule d’émancipation.
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- Galerie Raymond Hains
- 2023
Conférence de Dominique Marchais
- Conférence
- 28.02.23 → 28.02.23 ConférenceGalerie Raymond Hains
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Du « paysage tableau » à « l’infra paysage »
Les films de Dominique Marchais regardent les paysages pour comprendre notre époque, pour tenter d’y lire, comme dans un miroir, avec un œil scrutateur et une pointe d’appréhension, une image de nous-mêmes, de ce que nous sommes en tant que communauté.Mais les paysages nous informent de réalités fort diverses, flux d’eau et d’air, activités humaines, institutions politiques, et ses clefs de lecture sont innombrables.
Aussi la notion de paysage, en passant de film en film, s’est transformée, enrichie, intégrant toujours de nouvelles dimensions de l’espace.Ce sont ces différentes conceptions du paysage, nommées rétrospectivement « Paysage-tableau », « Paysage-champ de forces », «Paysage-projet » ou « infra paysage » que cette conférence va parcourir.
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Dominique Marchais débute comme critique de cinéma au magazine culturel Les Inrockuptibles.
A partir de 2003, il développe une pratique de cinéaste avec un court métrage Lenz échappé puis des longs métrages : Le Temps des grâces (2009) ; La Ligne de partage des eaux (2011) ;
Nul homme n’est une île (2017, Grand Prix du Festival Entrevues Belfort – Festival International du Film)—
→ Mardi 28/02/2023
12:15-13:15
auditorium des beaux-arts
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- APM-Résidences d’artistes
- 2023
Portes Ouvertes dans les ateliers d’Assoukrou Aké et Ainaz Nosrat
- Rencontre
- 25.02.23 → 25.02.23 RencontreAPM-Résidences d’artistes
Rencontre avec Assoukrou Aké et Ainaz Nosrat, artistes en résidence.
Il présenteront leurs recherches artistiques ainsi que les œuvres en cours de réalisation.
À travers ses dessins et peintures, Ainaz Nosrat, forge sa mythologie personnelle. Nourrie par les légendes persanes et le territoire de la presqu’île, elle créée une nouvelle histoire, un mythe contemporain dans lequel on peut saisir des tragédies actuelles.
Assoukrou Aké confronte son histoire personnelle à la « grande histoire”, il s’intéresse à ce qui les lie afin de créer un espace critique. Son travail s’inscrit dans le passé et dans le présent notamment à travers ses références qui vont des contes africains à la peinture académique d’histoire en passant par la photographie de presse.
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2023
Finissage exposition – L’ombre du soleil
- Exposition
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- 25.02.23 → 25.02.23 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
- Catherine Duverger
Invitation au finissage de l’exposition « L’ombre du soleil » de l’artiste Catherine Duverger, au PHAKT Centre culturel Colombier.
Au programme :
-15h30 : visite de l’exposition
-16h00 : début de la sieste-fiction par ”Les 3 Soleils” Estelle Chaigne, Marie-Laure Picard, Grégory Kaz Delauré
“C’est à bord de leur vaisseau de palmiers et de lumière fumée violette, que nos trois amis, parés de leur plus beaux atours, nous télétransportent dans cette quête d’ascension sociale dans un monde de vengeance, de trahison, de vipère et d’escalators mais aussi mystique voire mythologique. Billy Ikerhorne (Estelle Chaigne) secrétaire, puis épouse d’un vieux milliardaire dont la mort a permis à Billy d’ouvrir une boutique, Valentine O’neill (Marie-Laure Picard) une Française future styliste de mode et Spider Elliott (Grégory Kaz) à la fois voiturier, photographe et étudiant grimpent l’échelle du cosmos petit à petit et deviennent amis ! L’amitié se transforme en romance malgré les différences qui les séparent. Les trois jeunes gens deviennent alors amis, après que Valentine et Spider soient devenus les employés de Billy…”
-16h45 : goûter et finissage de l’exposition
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- ASSOCIATION ULTRA
- 2023
Notre cabane où faire avenir Acte 5
Aëla Maï Cabel- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/ULTRA_carton_AelaMaiCabel2.jpg
- 24.02.23 → 21.04.23 ExpositionASSOCIATION ULTRA
- Aëla Maï Cabel
Le travail d’Aëla Maï Cabel se compose d’un ensemble de pièces se présentant sous la forme d’une installation. Si ce terme générique vient préciser des postures historiques dans l’histoire de l’art, iel se connecte ici tant aux savoirs ancestraux qu’aux économies du partage, lui donnant la possibilité ouverte (ou offerte) de faire advenir, à présent, un futur.
Dans cette exposition, Aëla Maï Cabel nous invite à nous relier à des forces, celles de la nature ou de la cosmogonie, de travailler de plus près les notions d’autonomie et d’autogestion, de questionner les féminismes comme pensée écosophique et enfin d’aborder toutes matières (argile, textile, teinture, laine, bois) comme la zone sensible d’un territoire de rencontres, de trouvailles et d’enchantement.
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2023
Peintures récentes de Guillaume Moschini
- Non classé
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- 24.02.23 → 29.04.23 Non classéGalerie Oniris ● Florent Paumelle
- Guillaume Moschini
Guillaume Moschini s’en remet totalement à la couleur. C’est à main levée, d’un geste sûr et précis qu’il crée la forme ou plutôt les formes.
La palette est vive et contrastée : harmonie de jaune et de vert, d’orangés et de bleu… mais aussi accords plus feutrés, du beige au gris. Les formes sont des plus simples : deux rectangles en déséquilibre avec de grandes respirations données par les blancs ou les tons écrus de la toile vierge. « Les formes s’opposent sur la surface de la toile, l’une ascendante, l’autre descendante » écrit Marielle Barascud. « Mais elles peuvent aussi se compléter par leur couleur ou leur valeur, creuser la surface du tableau, le déstabiliser ». « Parfois la difficulté du choix impose le monochrome », rose ou gris. Les deux formes ne sont plus alors qu’un murmure, juste quelques traits de contour en négatif, mangé par la couleur.
Celle-ci mêlée d’encre et d’acrylique est très fluide et chaque fois elle se donne différemment sur la toile. Par chaque série, Guillaume Moschini cherche « le bon pinceau, les bons outils, la bonne tension de la toile ». Couleurs et tons sont inventés pour chaque nouvelle suite de variations. La peinture de Guillaume Moschini est d’une « illusoire simplicité ». Longuement méditée dans la solitude d’un atelier bien rangé, elle est profondément ressentie. Toute est une affaire de rythme.
Cette nouvelle exposition de Guillaume Moschini se déroule en deux temps avec deux accrochages différents : le premier est visible pendant le mois de mars et le second pendant le mois d’avril 2023. L’exposition reste accessible à tous dans la Galerie 2 (accueil à la galerie 1 au 38 rue d’Antrain).
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- Galerie du Faouëdic
- 2023
Playtime // Élodie Boutry
- Exposition
- 24.02.23 → 14.05.23 ExpositionGalerie du Faouëdic
Née en 1982, diplômée de l’École régionale des Beaux-arts de Rouen, l’artiste plasticienne Élodie Boutry vit et travaille entre Paris et la Normandie.
Peinture ou sculpture ?
Élodie Boutry ne cesse de questionner et de mettre en scène les relations entre peinture et espace en utilisant des formes géométriques et des couleurs vives. Prenant possession du vide et créant des espaces éphémères colorés, elle vous invite à l’accompagner dans ses déambulations géométriques et ses espaces de jeux. Une partie de ses pièces présentées ont été créées sur mesure pour la galerie du Faouëdic.Pour aller plus loin :
Après plusieurs visites in situ, Élodie Boutry a conçu pour la galerie du Faouëdic une exposition investissant de manière distincte les deux salles du rez-de-chaussée et la mezzanine. La couleur est essentielle. Quand elle intervient in situ, Élodie Boutry peint à l’acrylique, à même les parois, exploitant leurs irrégularités, leurs angles, niches, moulures, ouvertures, renfoncements et décrochements, pour générer de saisissants effets d’optique géométriques. Ses couleurs franches, ses lignes brisées aux angles aigus viennent envahir le paysage. Tels des rochers venus d’ailleurs, surfaces lisses et rugueuses s’alternent pour former un motif et emportent le dessin en extérieur.
S’inspirant du Rubik Cube, jeu articulé et composé de cubes colorés, Élodie Boutry s’amuse également à élaborer des installations à partir d’un module cubique construit avec des formes géométriques simples, triangle et rectangle. Ces installations se caractérisent par un choix de couleurs précis. Telle une palette présente dans son environnement contrastant avec le cadre inattendu qui l’entoure.Une œuvre – totem de l’artiste sera présentée en extérieur, face à la galerie, à proximité de l’allée Loïc Lepage : une installation grand format, picturale et sculpturale.
Une invitation à découvrir l’univers d’Élodie Boutry sur l’espace public, et à franchir la porte de la galerie du Faouëdic pour en savoir plus !
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2023
Prendre corps au monde
- Exposition
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- 17.02.23 → 20.05.23 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Mathieu Kleyebe Abonnenc, Monira Al Qadiri, Kader Attia, Judy Chicago, Torkwase Dyson, Romuald Hazoumè, Zanele Muholi, Otobong Nkanga
Questions écologiques et passé colonial sont au coeur des histoires qui traversent la dernière création intitulée Leçons de Ténèbres de la chorégraphe Betty Tchomanga, invitée à étendre son projet en tant que commissaire d’une exposition à Passerelle Centre d’art contemporain à Brest.
« Les Leçons de Ténèbres » sont originellement un genre musical liturgique du XVIIème siècle qui met en musique les Lamentations de Jérémie sur la destruction de Jérusalem dans la Bible. C’est également le titre d’un film réalisé par Werner Herzog en 1992 sur la mise à feu de 732 puits de pétrole par les forces irakiennes qui se retirent du Koweït. Le réalisateur y met en scène une vision d’apocalypse comme un long poème sur la fin de la Terre.
Les Leçons de Ténèbres de Betty Tchomanga convoquent, elles, des disparu.e.s, des ancêtres, des revenant.e.s. Ces leçons parlent des ténèbres, explorent l’obscur, nos histoires cachées et enfouies.
« J’ai pensé cette exposition comme le prolongement de mon travail chorégraphique et du travail de recherche qui y est associé. Les oeuvres et les artistes que j’ai souhaité inviter ont tou.te.s un lien avec les pensées, les imaginaires, les images qui nourrissent mes deux dernières créations Mascarades et Leçons de Ténèbres. Je me suis appuyée sur l’idée de « Prendre corps au monde » développée par le docteur en sciences politiques Malcom Ferdinand dans son livre Une écologie décoloniale, penser l’écologie depuis le monde caribéen. Dans cet essai, il propose une nouvelle façon d’aborder la question écologique en la reliant à l’histoire coloniale. La figure du navire négrier y apparaît comme une métaphore politique d’un monde marqué par des rapports de domination. Celle d’un navire-monde propose, elle, le récit d’une autre histoire du monde et de la Terre où sont possibles la rencontre et la circulation des croyances, des pensées et des imaginaires. Cette métaphore entre en résonance avec mes recherches sur le culte vaudou et le mythe de Mami Wata [divinité aquatique du culte africain vaudou]. À l’instar du navire-monde de Malcom Ferdinand, mon travail chorégraphique tout comme cette exposition s’appuient sur la circulation, la cohabitation,
la juxtaposition d’images, d’imaginaires et de croyances.Prendre corps au monde s’inscrit dans le prolongement de « l’incantation de Frantz Fanon [psychiatre et essayiste, figure majeure de l’anticolonialisme] visant à faire du corps le point de départ d’une interrogation sur le monde ». Comment les corps peuvent-ils être les points d’ancrage d’un engagement vers le monde ? Comment les corps mis en position subalterne (c’est-à-dire les minorités raciales, de genre et de classe) dialoguent-ils avec leur environnement, celui de leurs ancêtres ? Comment les corps peuvent-ils transformer la violence, la colère en énergie de révolte émancipatrice ? Comment faire surgir les récits oubliés, enfouis, effacés, cachés ? Comment parler avec les fantômes ? »
Betty Tchomanga, octobre 2022
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2023
Amours, marguerites et troubadours
- Exposition
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- 17.02.23 → 20.05.23 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Emma Seferian
Cette exposition est le fruit des chantiers-résidence, notre programme annuel de recherche et de production qui invite un.e artiste plasticien.ne du territoire breton à travailler pendant trois mois dans les ateliers du centre d’art. Menée de concert avec Documents d’Artistes Bretagne, association qui valorise et diffuse les œuvres d’artistes de notre région, cette résidence permet à l’artiste de recevoir également un accompagnement critique et technique nécessaire à la production d’œuvres inédites.
C’est dans une atmosphère chatoyante, bienveillante et joyeuse qu’Emma Seferian a fait le choix d’accueillir le.la visiteu.r.se. Le titre, lui-même doux, Amours, marguerites et troubadours, évoque l’épisode final de la saison une de la série télévisée Gilmore Girls qui raconte la relation d’une mère célibataire avec sa fille. Cette cellule familiale monoparentale et la question de l’émancipation des parents ont particulièrement interpellé l’artiste dans cette série feel-good, qui met de bonne humeur. Les mots assez vagues du titre sont autant d’indices sur les orientations d’Emma Seferian. Les amours amicaux, amoureux ou encore familiaux se retrouvent au cœur de l’exposition tout autant que les enjeux de l’art dit « décoratif » et la musique comme moyen de communication.
D’une part, Emma Seferian met en jeu la notion d’héritage culturel, notamment matriarcal. Elle utilise des gestes et des techniques assignés aux femmes dont la tapisserie, le canevas ou la broderie en questionnant leurs usages et leurs histoires. Si auparavant ces travaux étaient utilitaires et fonctionnels – créer des vêtements solides, des éléments de mobilier – aujourd’hui, ces procédés ont basculé dans le champ du loisir créatif ou même de la mode. Ainsi, on assiste à une appropriation culturelle par des classes plus aisées des savoir-faire ouvriers et traditionnels. Ce phénomène est continu et touche tous les domaines. Ce constat n’est pas nouveau : les dominant.e.s s’approprient des codes, des symboliques et des histoires à des fins économiques et de communication. D’autre part, Emma Seferian malmène les fonctions des objets et modifie les caractéristiques que l’on leur attribue : le tapis devient mural, des objets chinés intègrent des œuvres tandis que du fer forgé rustique gagne en légèreté et élégance. En récupérant ces rebus et objets du quotidien, elle tente de rapprocher l’art d’un intime qui lui est propre mais vise l’universel.
Ce n’est donc pas un hasard si les ornementations et les techniques qu’Emma Seferian emploient sont liées à son histoire personnelle. Elle s’inspire notamment de l’art traditionnel d’Arménie, un pays charnière, bercé d’influences perses, asiatiques et occidentales, dont sa famille est originaire. Elle a observé et étudié des manuscrits enluminés du XVe siècle et plus tardifs, produits par des monastères arméniens, piochant des détails de peintures et les intégrant aux siennes, à ses œuvres textiles et ses assemblages. Certaines images chrétiennes de la Renaissance l’ont particulièrement marqué, comme les représentations de Saint Matthieu en train d’écrire dans des paysages urbains souvent confus, des perspectives loupées, mêlant intérieur et extérieur. Emma Seferian reprend ces scènes en effaçant le personnage, créant une série de trois peintures étranges mais chaleureuses où le décor vide devient le sujet unique de l’œuvre. Symboliquement, la religion est remplacée par l’intimité, dans une sensation de bienêtre et d’apaisement. Car l’un des grands objectifs de l’artiste réside en cette recherche de sentiments de confort et de plaisir que l’on trouverait face aux œuvres d’art. La bande sonore diffusée dans l’exposition rappelle le mot « troubadour » du titre et la relation à la musique – Emma Seferian est également DJ – mais surtout renforce cette quête d’une plénitude.
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2023
Travaux récents d’Alain Clément
- Exposition
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- 10.02.23 → 17.03.23 ExpositionGalerie Oniris ● Florent Paumelle
Les créations d’Alain Clément ont toutes en commun de se donner à voir comme des compositions colorées, « non-figuratives », qui n’ont pas de « sujet », mais dans lesquelles la gestualité, le corps, l’écriture prennent en compte l’espace de l’œuvre (de la peinture ou de la sculpture) et l’espace réel (celui du spectateur et le lieu d’exposition).
La couleur éclatante y joue maintenant un rôle déterminant.
« Mes formes irradient et pulsent l’espace. La composition naît de leurs tensions. Elles cherchent à constituer un espace autonome et mouvant qui creuse ou gonfle le plan jusqu’à la sculpture. » A.C.
Dans l’œuvre de Clément, peintures et sculptures peuvent donc être largement articulées. Si les peintures apparaissent comme des espaces architecturés, structurés par la couleur, mis en forme par les valeurs, les sculptures sont comme la projection des gestes picturaux, des formes-couleurs, dans l’espace : le tableau sort du champ pictural illusionniste. L’espace est le matériau du peintre comme du sculpteur.
EXPOSITION PERSONNELLE D’ŒUVRES RÉCENTES D’ALAIN CLÉMENT À DÉCOUVRIR DU VENDREDI 10 FÉVRIER AU SAMEDI 17 MARS 2023
VERNISSAGE OUVERT À TOUS EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE VENDREDI 10 FÉVRIER DE 18H À 20H
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2023
GRAND AIR
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/JudithKakon_Montreuil.jpg
- 04.02.23 → 14.05.23 ExpositionLa Criée centre d’art contemporain
La Criée centre d’art contemporain invite, en partenariat avec le Centre culturel suisse, l’artiste suisse Judith Kakon pour sa première exposition personnelle en France.
Judith Kakon, dont le travail porte sur les porosités entre l’espace public et l’espace de la galerie, ainsi que sur les questions de réemploi, de circulation et d’usage, expose à La Criée, après les fêtes, une partie des lumières de Noël de la Ville de Rennes. Les décorations sont exposées en sommeil, c’est-à-dire éteintes et rangées sur des racks. Ces derniers, inspirés des racks de rangement d’entrepôts, sont conçus par l’artiste comme des artefacts entre sculptures et objets utilitaires. L’exposition floute ainsi les frontières entre réserve et galerie, mais aussi entre l’intérieur et l’extérieur, entre le beau et l’utile. Déplacés de leur contexte habituel, les objets du patrimoine urbain apparaissent sous un jour nouveau aux visiteurs et visiteuses (métamorphose de la forme et de l’usage). Certain·es ont surement parfois rêvé à ce que devenaient les lumières de Noël une fois les fêtes passées.
Ce déplacement reconfigure également le centre d’art et les attendus d’une exposition : ici ce n’est pas l’art qui sort de ses murs pour occuper l’espace public, mais les rues du centre-ville qui s’infiltrent dans le white cube. Cette reconfiguration nous amène à nous interroger sur ce que nous regardons : Est‑ce qu’une étagère peut-être une sculpture ? Quelles sont les qualités plastiques des lumières de Noël ? À quels modèles empruntent‑elles et que disent-elles de la circulation des formes ?
Par ailleurs, le projet de Judith Kakon résonne doublement dans le temps présent : il s’agit d’un projet de production qui utilise des ressources locales, en réemploi ; à l’heure des restrictions énergétiques ces lumières endormies brillent d’une charge symbolique forte.Dans le cabinet jouxtant la salle principale, l’exposition GRAND AIR se prolonge avec un accrochage d’œuvres sur papier. Les différentes séries exposées rendent compte des préoccupations de l’artiste : la transformation d’une forme ou d’un motif standardisé (un parapluie, l’étiquette d’un colis postal, etc.) en un objet artistique unique, l’articulation entre expériences individuelles et contextes normatifs, la polysémie et fluidité des images.
Avec GRAND AIR, l’art subtilement politique de Judith Kakon nous offre de regarder les objets, les flux et les relations de notre monde globalisé en déplaçant nos perspectives et géographies habituelles, en nous interrogeant sur ce qu’il y a derrière et à côté de que nous tenons pour vu.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Renc’art Monsieur QQ, le goût de l’écorce
- Rencontre
- 04.02.23 → 04.02.23 RencontreArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre à 17h avec l’artiste pour découvrir l’exposition “Le goût de l’écorce” plus en détail.
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- 40mcube
- 2023
Romane de Watteville, Studiolove
- Exposition
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- 04.02.23 → 13.05.23 Exposition40mcube
Pour sa première exposition monographique dans une institution en France, Romane de Watteville déploie son travail de peinture, articulant différents formats et interventions sur l’espace. Cette exposition est produite en partenariat avec le Centre culturel suisse dans le cadre de sa programmation hors-les-murs.
Dans les vues d’ensemble d’intérieurs, chambre ou un salon, que les peintures de Romane de Watteville représentent, s’insère généralement un fond de paysage peint. Les scènes qui y prennent place sont intimes. Des corps à moitié nus, dont les visages n’apparaissent généralement pas, alanguis sur un lit, partiellement vêtus de vêtements et d’accessoires de mode clairement identifiables par les fashion victims, sont peints de manière réaliste sans pour autant être idéalisés.
Différents cadrages, plus resserrés, viennent se juxtaposer : un regard subjectif que l’on suppose être le point de vue de la personne représentée (l’artiste ?), celui d’un téléphone portable qui apparaît, également peint, ou le reflet dans un miroir. Certains de ces détails peuvent d’ailleurs parfois être agrandis et sortir de l’œuvre pour en constituer une autre, de plus petit format, présentée à côté.
Autant d’éléments qui nous donnent une indication sur les différentes sources iconographiques peuplant les peintures de Romane de Watteville, des selfies et des photographies réalisées par l’artiste, des images collectées sur internet, des références à l’histoire de l’art, au cinéma, à la mode et au design.
Empreintes du procédé technique mis au point en 1925 par le réalisateur Abel Gance, dont l’utilisation de trois caméras lui a permis de créer une largeur d’image trois fois supérieure au format traditionnel et un récit en trois images différentes, produisant une « polyvision », les peintures réalisées par Romane de Watteville pour son exposition à 40mcube créent un effet de mise en abyme tout en rejouant avec des moyens contemporains les genres du modèle vivant et de l’autoportrait.
Ces nouvelles œuvres, pensées dans un dialogue, une complémentarité, un lien entre différents formats et un jeu de points de vue, lui permettent de reproduire à l’échelle de l’architecture le procédé établi au sein de ses peintures, mais aussi de penser l’exposition. Son titre évoque le cabinet de curiosités et plus particulièrement le Studiolo et la Grotta d’Isabelle d’Este, collectionneuse de la Renaissance. Entre l’atelier de travail, l’espace privé voire intime, et l’espace de monstration, l’exposition est ici pensée comme un lieu hybride.
Anne Langlois
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- APM-Résidences d’artistes
- 2023
Ainaz Nosrat et Assoukrou Aké, artistes en résidence
- Résidence
- 25.01.23 → 31.03.23 RésidenceAPM-Résidences d’artistes
Les APM-Résidences d’artistes vous invitent à découvrir le travail d’Ainaz Nosrat et Assoukrou Aké, en résidence du mois de janvier jusqu’au mois de mars 2023.
Ainaz Nosrat est née en 1986 à Téhéran (Iran), elle vit et travaille à Strasbourg. Elle est diplômée d’un doctorat en Arts visuels à l’Université de Strasbourg. À travers ses dessins et peintures, elle forge sa mythologie personnelle. Nourrie par les légendes persanes et le territoire de la presqu’île, elle créée une nouvelle histoire, un mythe contemporain dans lequel on peut saisir des tragédies actuelles.
Assoukrou Aké est né en 1995 à Bonoua en Côte d’Ivoire, il vit et travaille entre Paris et Tours. Il confronte son histoire personnelle à la « grande histoire”, il s’intéresse à ce qui les lie afin de créer un espace critique. Son travail s’inscrit dans le passé et dans le présent notamment à travers ses références qui vont des contes africains à la peinture académique d’histoire en passant par la photographie de presse.
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- Frac Bretagne
- 2023
Tournez les pages | Sophie Calle, L’ascenseur occupe la 501
- Rencontre
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- 25.01.23 → 25.01.23 RencontreFrac Bretagne
Tournez les pages apporte un éclairage sur un.e artiste ou une question en lien avec la programmation du Frac Bretagne. Ce temps d’échanges invite toutes les curieuses et tous les curieux à découvrir la diversité de la documentation et de la boutique de manière conviviale. Du catalogue d’exposition au catalogue raisonné, de l’album jeunesse au livre d’art, du livre de bibliophilie au livre d’artiste, autant de formats et de contenus à découvrir !
SOPHIE CALLE, « L’ASCENSEUR OCCUPE LA 501 »
Entre 1978 et 1981, l’artiste Sophie Calle explore clandestinement l’hôtel du Palais d’Orsay, alors désaffecté. 40 ans plus tard, elle traque les fantômes du Palais d’Orsay accompagnée par l’archéologue Jean-Paul Demoule.
Découvrir le travail de l’artiste dans la collection de livres d’artistes.
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- Les Moyens du Bord
- 2023
Mael Le Golvan, Eau noire
- Exposition
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- 21.01.23 → 18.03.23 ExpositionLes Moyens du Bord
En créant un sentiment d’attente, Mael Le Golvan emmène le public dans ses paysages. À travers les deux séries Paysage Rudéral et Eau noire, l’artiste propose des expériences de l’horizon qui se fige dans un entre-deux. Il joue entre ombre et lumière, entre supendu et vivant, le paysage se mue en héraut tel un messager du temps. Les prises de vues nocturnes révèlent une face cachée du réel et viennent interpeller nos imaginaires individuels et collectifs.
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- Galerie Albert Bourgeois
- 2023
Arrêt sur image – Eric Fonteneau
- Exposition
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- 20.01.23 → 12.03.23 ExpositionGalerie Albert Bourgeois
« Il ne faut jamais trop chercher à savoir pourquoi une image vous arrête plus qu’une autre. Je regarde des livres, je feuillette des magazines et soudain une photographie me fait signe. J’ai immédiatement envie d’en garder la trace. Je dois la recopier. C’est le même plaisir que ressent un lecteur qui recopie un poème qu’il vient de lire et d’aimer. Il y a donc sûrement chez chacun de nous un besoin de reproduction. Moi, j’utilise les moyens du dessin : c’est aisé, rapide et immédiat. Je pose d’abord un papier calque sur l’image choisie et je la recopie soigneusement en sachant que le crayon ne prendra jamais tout du modèle qu’il recouvre. Et c’est peut-être ça la chance : le manque, la lacune!? C’est pourquoi ce petit papier calque porteur d’esquisse, léger comme une feuille, mérite parfois d’être agrandi, poursuivi, travaillé, considéré. […] Ici, à Fougères les sujets choisis seront ceux de la nature et de ses transformations. Mais la figure humaine sera là aussi car elle porte parfois les traces de cette nature qui la fascine. » (Eric Fonteneau)
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- Frac Bretagne
- 2023
Activation de l’installation de Fanny Gicquel par Ramo Jalil, performeur
- Performance
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- 15.01.23 → 15.01.23 PerformanceFrac Bretagne
La performance présentée dans l’installation laloreleï de l’artiste Fanny Gicquel, lauréate du Prix du Frac Bretagne – Art Norac, visible dans l’exposition Les lézards, consiste en l’activation de plusieurs objets.
La performance a une durée variable, sans début ni fin, les actions ne sont pas réalisées dans un ordre précis. Le performeur habite cet espace, à part égal avec les objets, il n y a aucune spectularité, mais un rapport au vivant, à la présence de manière sensible et poétique. L’ensemble des objets suggère le corps et sont pensés pour une mise en mouvement avec et par le corps, qu’elle soit réelle ou imaginaire. Le corps du performeur est un conducteur de cette idée. Les actions ont à voir avec la transformation des éléments, la fragilité et la multiplicité.
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- Le Bon Accueil
- 2023
Au seuil des paysages d’Ossian
PAÏEN | Gabrielle Decazes- Exposition
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- 14.01.23 → 11.02.23 ExpositionLe Bon Accueil
Et si les menhirs et autres dolmens n’étaient, ni le fait d’hommes du Néolithique, ni de druides celtes comme on l’a cru, mais les traces de cultes fantastiques plus anciens que le monde lui-même.
Cette exposition propose une introduction au cycle de trois ans la « Couleur Tombée du Ciel ». Initié en 2022, avec la résidence de création et en milieu scolaire de l’artiste Gabrielle Decazes à Cuguen, ce cycle revisite l’imaginaire mégalithique à la sauce lovecraftienne !
Elle inaugure également la résidence de Lia Pradal (collectif PAÏEN) à Mesnil Roc’h au travers une sélection de leurs livres d’artistes, d’ouvrages basés sur l’univers lovecraftien, et propose de découvrir l’un des grands dessins de G. Decazes réalisés en 2022, inspirés par le menhir de la Pierre Longue et le roman « La couleur tombée du ciel » D’H.P. Lovecraft.Tous les ouvrages, recueils de contes et légendes, Mangas, romans graphiques adaptés d’H. P. Lovecraft seront en accès libre pour s’initier à l’univers du maître de l’épouvante cosmique, et se familiariser avec celui de PAÏEN en attendant de découvrir de nouvelles créations inspirées de la Roche aux Feins.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Monsieur QQ, Le goût de l’écorce
- Exposition
- 14.01.23 → 29.04.23 ExpositionArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
Sommes-nous tous devenus hors-sol ? A l’ère du Covid amnosmiac et des téléphones rétino-céphalo-chronophages, le paradoxe de nos sensibilités déborde.
Alors, il est temps de s’empif-pafrer de mycélium et d’humus à pleines mains, en plongeant nos radicelles dans l’invisible arborescent qui nous guide, de retrouver la formule magique qui transforme tout bout de bois en baguette magique ou en monture mystique, humblement de se mettre à table et d’entendre ce qu’ils nous montrent.
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- Galerie du Faouëdic
- 2023
Yann Kebbi
- Exposition
- 14.01.23 → 05.03.23 ExpositionGalerie du Faouëdic
Né en 1987, Yann Kebbi vit et travaille à Paris.
Diplômé en Illustration de l’École Estienne et en Image Imprimée des Arts Décoratifs de Paris, Yann Kebbi travaille le dessin quotidiennement : scènes urbaines crayonnées et colorées, gravures, dessins pour la presse ou bien encore livres illustrés, le travail de Yann Kebbi est multiple.
À l’occasion de sa présence à Lorient, une rétrospective inédite de son travail est présentée à la galerie du Faouëdic ; « Un travail ciblé sur le dessin et la représentation sur papier » explique l’artiste.En lien avec Roman Seban, commissaire de l’exposition, Yann Kebbi a choisi de présenter à Lorient un ensemble d’œuvres emblématiques de son univers. Séries de gravures, monotypes, dessins petits et grands formats, dessins de presse y seront présentés ; plusieurs de ses publications seront également mises en lumière à travers la présentation de planches originales de différents ouvrages.
L’exposition est présentée en écho à la commande publique annuelle d’estampe de la Ville de Lorient dont Yann Kebbi est le 24ème invité. Cette œuvre, qui témoignera du regard porté par l’artiste sur la ville sera dévoilée dans l’exposition.
Yann Kebbi est représenté par la galerie Martel, Paris.Pour aller plus loin…
Yann Kebbi collabore régulièrement avec la presse (Le Tigre, XXI, The New Yorker, Le New York Times) et créé en 2015 avec son ami Idir Davaine Howdy, Drawings of America, ouvrage dans lequel ils décrivent visuellement leur voyage à travers les États-Unis.
Son style lui a valu une reconnaissance internationale très rapidement. Ses dessins étant à la fois joyeux et mystérieux en omettant d’être tout à fait complet.
En 2012, il expose une série de monotypes à la galerie Michel Lagarde. La même année sort aux éditions Michel Lagarde, Américanin, son premier ouvrage. En 2017, paraît aux Éditions Actes Sud La Structure est pourrie, camarade sur un scénario de Viken Berberian.En savoir plus : Yann Kebbi
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2023
L’ombre du soleil
- Exposition
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- 13.01.23 → 25.02.23 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
- Catherine Duverger
Au cœur de Rennes, un ensemble architectural d’un autre temps – 1978 – à la façade en volutes et aux vitres fumées, abrite en son sein le centre commercial des 3 SOLEILS.
L’artiste Catherine Duverger se propose d’aborder ce lieu remarquable à bien des égards – architecturaux, sociaux, esthétiques – avec au départ une fiction basée sur son histoire supposée mystique et secrète : il s’agirait d’un site sacré ancestral, supposément voué à l’astre du jour, qui par le fruit de ces hasards qui font l’Histoire, aurait retrouvé son magnétisme antique. Un signe : la diversité culturelle qui fonde aujourd’hui son offre.
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- Galerie Art & Essai
- 2023
Tumultes d’eaux, formes de pierres
- Exposition
- 13.01.23 → 17.02.23 ExpositionGalerie Art & Essai
- Aurore Bagarry
Les paysages naturels sont les formes de la Terre. Les pierres du sous-sol, de la croûte terrestre, sont sculptées par l’érosion, et le maître d’ouvrage principal est l’eau, sous toutes ses formes, liquide (la mer, les lacs, les rivières) et solide (les glaciers). Se dessinent alors de larges peintures, où les couleurs sont apportées par les végétaux, herbes et algues.
Aurore Bagarry rend compte de ces arts naturels en y apposant le sien, la photographie.
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- Galerie Le Lieu
- 2023
Mood | Stéphane Mahé
- Exposition
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- 13.01.23 → 12.03.23 ExpositionGalerie Le Lieu
Contempler les images de Stéphane Mahé, c’est plonger dans un espace infini, hors du temps, qui permet de se laisser aller, de déployer toute la puissance de l’imagination humaine tout en nous recentrant sur d’infimes détails, mystérieux, presque fantastiques.
Malgré les références qui peuvent facilement se glisser dans ses œuvres, il faut réussir à s’en échapper pour s’immerger pleinement dans l’art de Stéphane Mahé. Si ses clichés s’apparentent souvent à des tableaux, c’est grâce à la présence importante du grain et au traitement chromatique attentif. Le photographe l’explique en effet : « je règle mon boitier à minima, je n’interviens pas, notamment sur les réglages liés à ce que l’on nomme « réduction du grain numérique ». Je souhaite que la photo soit la plus « brute » possible et j’en ajoute ensuite si besoin au développement, car j’aime ce grain qui pour moi est de la matière.»
S’ajoute à cela, une attention donnée à la lumière. Avec un jeu de clair-obscur, Stéphane Mahé dévoile une certaine dimension fantastique dans ses images, laissant la puissance de notre imagination en révéler l’essence. Il n’est jamais vraiment question du lieu avec Stéphane Mahé, le photographe capture davantage une ambiance, un instant qu’un endroit précis. Il s’agit de montrer ce qui échappe souvent à notre œil, brouillé par un trop plein d’images, et ainsi dévoiler un univers aux portes de l’imaginaire, au-delà du réel.
Capturant toujours des figures lointaines, souvent de dos ou de profil, le photographe rejette toute mise en scène, il «glane des instantanés», s’attachant à une lumière, un décor dans lequel le personnage s’intègre, attirant alors le regard sur l’espace qui l’entoure. Des figures lointaines donc mais aussi solitaires, suggérant une errance, une attentivité au monde et à sa beauté, le photographe l’explique comme une sorte de parenthèse temporelle, une harmonie ressentie au moment de saisir l’image.
Apartés
• Le Lieu-dit : café philo autour de l’exposition Mood, le 21 janvier de 16h30 à 18h
• Atelier Editing : de l’image à l’histoire, avec Tristan Siegmann, le 22 janvier de 14h à 18h
• Visite sonore immersive avec Stéphane Mahé, le 4 février à 15h
• Atelier Les prismes du réel, le 11 février de 14h à 16h
• Atelier Blue variations avec Nastasja Duthois, le 26 février de 10h à 18h
• Table ronde avec Stéphane Mahé & les éditions de Juillet : Le livre photographique, le 10 mars à 18h30
• Visite commentée de l’exposition, le 12 mars à 15h
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- LE COMŒDIA GALERIE D’ART CONTEMPORAIN
- 2023
Urbaines – Street Art
- Exposition
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- 12.01.23 → 01.04.23 ExpositionLE COMŒDIA GALERIE D’ART CONTEMPORAIN
- Mélanie Bourget / Caroline Derveaux / Julia Forma / Foufounart / Lady K / Stéphanie Kilgast / Sêma Lao / Lady M / Petite Poissone / Miss Tic
Julia Forma, Un rêve et cinq femmes, 2022. Peinture acrylique, 65 x 92 cm, pièce unique.
Les femmes de la culture urbaine s’affichent à la galerie d’art contemporain Le Comoedia.
Connue en tant que première galerie de Street Art en Bretagne avec plus de 30 street artistes exposés et représentés, Le Comoedia met en lumière les femmes qui font, aujourd’hui, l’art urbain.
Du 12 janvier au 1er avril 2023, les oeuvres de 10 artistes de renommée nationale et internationale sont proposées à la vente. Une exposition 100 % urbaine qui d’une part glorifie la richesse et la diversité des créations de ces artistes talentueuses et d’autre part restitue la place que méritent les femmes street artistes dans l’art urbain contemporain.
Les artistes emblématiques du Comoedia…
Miss Tic, la pionnière française qui ouvrit le chemin aux street artistes femmes dès 1985 est présente avec le pochoir sur carton : « Séduire la passion de jouer et d’être jouée ». Petite Poissone revient avec des nouvelles créations et ses punchlines toujours aussi percutantes. Quant à Sêma Lao, elle s’attaque aux thèmes de la peinture académique, le nu, le clair-obscur et la maternité en les réinterprétant avec sa sensibilité bienveillante. La graffeuse, Lady K, présente ses toiles mêlant un « writing » de lettres et formules mathématiques, tandis que Stéphanie Kilgast nous interpelle avec ses sculptures qui prônent un avenir coloré sans homme. Enfin Mélanie Bourget a créé spécialement pour l’exposition « Urbaines – Street Art », sa première danseuse de Hip-Hop en résine qui côtoie ses nouveaux bustes en raku.
… rejointes par de nouvelles street artistes.
Côté abstraction, Lady M et Caroline Derveaux célèbrent les formes, les couleurs et le mouvement. Côté figuration, Julia Forma exprime la force et la douceur de la femme, unique sujet de sa peinture et Foufounart envahit l’espace de vulves esthétiques encadrées pour rappeler que le combat contre la domination masculine dans l’art et la société est toujours d’actualité. Une démarche artistique pour casser les tabous et changer notre regard.
Autour de l’exposition-vente : nos événements en galerie d’art.
- Visite commentée de la galerie et de son exposition-vente les samedis : inscrivez-vous dès à présent ! Toutes les informations en cliquant ici
- Conférence exceptionnelle de la graffeuse Lady K ! Toutes les informations en cliquant ici
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- Espace d’apparence
- 2023
Paul Ardenne à Brest — Art, ville, vivant, écologie
- Conférence
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- 09.01.23 → 10.01.23 ConférenceEspace d’apparence
En partenariat avec Passerelle centre d’art contemporain et la librairie Dialogues, Espace d’apparence s’associe au département Arts de l’Université de Bretagne occidentale pour inviter à Brest l’historien en art contemporain Paul Ardenne.
Deux jours d’échanges avec les artistes en résidence au sein du projet “De la nature” et les étudiant.e.s, mais aussi deux rendez-vous avec le public autour de ses ouvrages et de ses nombreux sujets d’étude : le corps, l’architecture, l’art dans l’espace public, l’art et l’écologie.
À PROPOS DE PAUL ARDENNE
Après avoir exercé le métier d’agriculteur, Paul Ardenne a entrepris des études de lettres, d’histoire et de philosophie, pour devenir ensuite agrégé d’Histoire et docteur en Arts et Sciences de l’art. Il a enseigné l’histoire de l’art contemporain à la Faculté des Arts de l’université d’Amiens. Collaborateur, entre autres, des revues « Artpress » et « Archistorm », il est l’auteur de nombreux ouvrages ayant trait à l’esthétique actuelle, parmi lesquels « Un art écologique. Création plasticienne et anthropocène » (éd. Le Bord de l’Eau, coll. La Muette, Lormont, 2019). Il est aussi critique d’art, commissaire d’exposition et écrivain.
/////////////////// PROGRAMME
LUNDI 9 JANVIER————————-
DISCUSSION : ART ET VILLE
Université de Bretagne Occidentale (UBO) — Brest
14h30-17h30
Sur invitation
Coordination : Jean-Manuel Warnet, Professeur agrégé de lettres modernes, Maître de Conférences en Arts-Etudes théâtrales, Responsable du Département Arts à l’UBO – Faculté des lettres et sciences humaines — Brest.
Les étudiant.e.s en licence 2 Arts présenteront sous forme numérique (audios, photos, vidéos) des traces de leurs travaux effectués durant le premier semestre lors d’un atelier-recherche sur la thématique “Arts et ville” pour amorcer une discussion avec Paul Ardenne nourrie par sa réflexion sur l’art contextuel.————————-
RENCONTRE LITTÉRAIRE
Librairie Dialogues — Café de la librairie — Parvis Marie-Paule Kermarec — Square Mgr Roull — Brest
18h00
Gratuit
Inscription selon les places disponibles à l’adresse : librairiedialogues.fr/rencontres/a_venir.fr
Modératrice : Marie-Michèle Lucas
L’écrivain et historien en art contemporain parlera de son parcours riche et diversifié en regard de ses écrits, essais et romans.
/////////////////// PROGRAMME À PASSERELLE CENTRE D’ART CONTEMPORAIN
41, rue Charles Berthelot — Brest
MARDI 10 JANVIER
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ATELIER : REGARDS CROISÉS
14h00-17h00
Sur invitation
Cet atelier sera un moment privilégié d’échange entre Paul Ardenne et les artistes ayant participé au projet “De la nature”.
A travers son expérience, ses connaissances et l’avancée de ses recherches, Paul Ardenne pourra apporter un point de vue éclairé sur leurs recherches plastiques, celles déjà menées lors de leurs temps de résidence en 2022 et celles qu’il.elle.s projettent de mettre en œuvre sur le territoire des Abers cet été 2023.————————-
CONFÉRENCE : ART ET ÉCOLOGIE. NOUVELLES APPROCHES DE LA CRÉATION CONTEMPORAINE
17h30-19h30
Gratuit
Inscription selon les places disponibles via l’agenda : paul-ardenne-a-passerellebrest.eventbrite.fr ou par mail : contact@espacedapparence.fr
L’objet de cette conférence est d’appréhender ce que devient la création contemporaine face aux mutations environnementales actuelles. Comment le champ de l’art réagit-il à la dégradation de la biodiversité, au réchauffement climatique, à la raréfaction des ressources qui font aujourd’hui la une de l’actualité ? Les pratiques plasticiennes sensibles à l’écologie proposent des formes singulières : travail en immersion dans la nature et en prise avec le vivant, utilisation de matériaux recyclés, actions éphémères, création collaborative, esthétique de la responsabilité… Est-ce la promesse d’un âge nouveau de l’art ?
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À PROPOS
L’évènement « Paul Ardenne à Brest » est organisé dans le cadre du projet « De la nature » qui réunit artistes, chercheur.e.s et expert.e.s pour interroger la notion de nature, sa perception, sa représentation et questionner la relation de l’être humain à celle-ci.
SOUTIENS
Le projet « De la nature » est soutenu par le Ministère de la Culture-Drac Bretagne et le Conseil régional de Bretagne. L’évènement « Paul Ardenne à Brest » bénéficie de l’aide de l’UFR lettres et sciences humaines « Héritages & Constructions dans le Texte et l’Image ».
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- Atelier d’Estienne
- 2023
NICOLAS DAUBANES
Contenir plus qu’il n’est possible de contenir- Exposition
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- 07.01.23 → 12.03.23 ExpositionAtelier d’Estienne
Comme les mots, les mains d’un jeune prisonnier, qui confie à l’artiste ce qu’il a fait pendant un atelier ; comme l’établissement pénitencier où ils se rencontrent, et comme tant d’autres prisons – quelles qu’elles soient, puisque Nicolas Daubanes s’intéresse à toute situation de contrainte ou d’oppression.
Oppression que l’artiste imprime à l’espace qu’il investit, et jusqu’au corps des visiteurs, dont il cherche à sculpter l’attention, en proposant souvent des installations qui les engagent physiquement. Ainsi, l’une de ses dernières pièces, ‘La grâce présidentielle” (2022), est un couloir de prison inversé, dont les parois sont constituées de portes cellulaires retournées, dessinant un horizon de plus en plus resseré.
Ses oeuvres communiquent au spectateur une tension intérieure toujours déjà contenue dans les matières que Nicolas Daubanes utilise. Face à ses sculptures, dessins, constructions, on a la sensation que quelque chose travaille du dedans : c’est que l’artiste confie à des matériaux signifiants l’élan d’une évasion, ou la menace d’une implosion, discrètement.
Le sucre y ronge le béton, convoquant les sabotages des Résistants : la poudre de fer disperse comme la dernière trace du détenu parvenu à limer les barreaux de sa cellule… Plus récemment, l’artiste introduit la couleur dans sa pratique, s’inspirant de la colorisation de plans militaires reproduits sous forme de gravures destinées à l’ornementation des salons. Les couleurs s’infiltrent sous la peau du dessin et le paralysent, endorment son potentiel offensif pour le figer en une beauté décorative – mais pour combien de temps?
Chaque construction, dessin, sculpture de Nicolas Daubanes se charge de récits, d’une technique empruntée au passé, d’un geste tout autant signifiant que la matière ou le sujet qu’il comprend; ce sont des oeuvres ouvertes, qui multiplient les lignes de fuite, réalisant cette exigence impossible : le fait étonnant de contenir plus qu’il n’est possible de contenir.Juliette Belleret
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- Galerie Pictura
- 2023
Olivier Ratsi, La chute
- Exposition
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- 06.01.23 → 10.02.23 ExpositionGalerie Pictura
Le monde a souvent peur de la lenteur.
L’artiste Olivier Ratsi joue, il invente des rythmes en fabriquant des paysages lumineux entre réalité et illusion.
Tantôt lents, tantôt précipités, ces jeux rythmiques permettent à l’artiste de construire des architectures tout droit sorties du monde de la nuit, manipulant les troubles entre le clair et l’obscur. Après avoir travaillé sur des images projetées, au début des années 2000, il initie le mapping vidéo au sein du collectif Antivj et bouleverse les normes en sortant du cadre de projection sur l’écran quatre tiers.
Pour l’exposition à La galerie Pictura, Olivier Ratsi propose une création inédite: « La chute ». Cette installation fixe l’image d’un éclat de néons lumineux immobilisés dans leur chute.
Ode à l’apesanteur, à la légèreté éphémère, aux moments fragiles, au temps que l’on voudrait retenir, Olivier Ratsi sculpte ici l’instant suspendu.
En jouant du trouble lumineux, l’artiste invite le visiteur à se déplacer dans l’espace. Le mouvement ainsi initié permet de découvrir tant l’architecture de la Galerie dont les perspectives sont rendues confuses, que les multiples facettes de l’œuvre saisissant l’instant fugace précédant l’effondrement.
Saisir le temps qui passe, écrire dans l’espace, Olivier Ratsi réussit à faire renaître ces instants figés des après-midis de l’enfance à observer la goutte de pluie accrochée à la vitre, la lumière des phares de voitures dans la nuit sur l’autoroute des vacances, l’équilibre délicat qu’il faut retenir sans attendre.