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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Workshop – Argentique / Avec Philippe Bréson
- Workshop
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- 28.05.23 → 29.05.23 WorkshopLe Larvoratoire Photographique
Expérimentations créatives en argentique
____Pendant ces deux jours, Philippe Bréson vous embarque dans son univers poétique et sensible pour travailler dans la matière du négatif, au cœur de la chair et de la chimie des images, de leurs transformations, leurs effets de lumière, au plus près du grain argentique.
____A travers de multiples manipulations en laboratoire, vous expérimenterez à partir de vos propres images pour développer votre expression et votre créativité. Philippe partagera avec vous sa riche expérience et ses secrets d’artiste confirmé. Il vous aidera à travailler sur la forme afin de mieux servir le fond, voire donner un nouveau sens à vos images, l’objectif étant in fine le développement de votre écriture artistique personnelle.
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Workshop – Sténopé / Avec Clarisse Clozier
- Workshop
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- 19.05.23 → 21.05.23 WorkshopLe Larvoratoire Photographique
Revenez aux fondamentaux, découvrez les origines de la prise de vue photographique et les joies de la « slow » photographie. Pratique alternative par excellence, le sténopé consiste à prendre des photos sans appareil ! Une simple boîte (de conserve, à thé, à biscuit etc…), un trou d’épingle et un support argentique suffisent.
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Au cours de ces deux jours et demi de workshop, la photographe sténopiste Clarisse Clozier vous enseignera les bases du sténopé : un peu d’histoire et de théorie, conception et fabrication de la boîte, calibrage du diamètre du trou, chargement de la boîte, calcul des temps de pose grâce à des grilles simplifiées.
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Avec la boîte que vous aurez fabriquée, vous explorerez les spécificités du sténopé (long temps de pose, cadrage sans viseur etc…). Vous réaliserez des prises de vue en studio et en extérieur. Vous ferez même plusieurs sorties dans l’air marin de Douarnenez pour des prises de vues en bord de mer ou ailleurs, selon vos inspirations. De retour au laboratoire, vous découvrirez les résultats de vos essais en les développant vous-mêmes.
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Workshop – Orotone / Avec Caroline Chik
- Workshop
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- 16.05.23 → 18.05.23 WorkshopLe Larvoratoire Photographique
Initiation à la sensibilisation et au tirage argentique sur plaque de verre, virage et dorure. L’orotone est un tirage noir et blanc sur une plaque de verre au dos de laquelle est appliquée de la dorure, qui transparaît alors dans les hautes lumières de l’image.
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Ce procédé historique date du XIXe siècle. Certains connaissent les orotones du photographe américain Edward S. Curtis, qui a passé trente ans à dresser un inventaire des dernières tribus amérindiennes, peu après l’époque de la ruée vers l’or… Aujourd’hui l’orotone réapparaît dans les galeries, comme en témoigne la fameuse manifestation Paris Photo. Les précieuses images-objets dorées ont plus que jamais le vent en poupe.
____Pendant deux jours et demi, Caroline vous fera découvrir ce procédé rare et original, qui ajoutera des nuances dorées ou argentées à votre palette de photographe, d’artiste ou d’artisan. Vous apprendrez à sensibiliser des plaques de verre au gélatinobromure d’argent, à les tirer, les virer en sépia, et à les dorer à la manière de Curtis.
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- L’Œil d’Oodaaq
- 2023
Festival Oodaaq n°12
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Affiche-Oodaaq.jpg
- 11.05.23 → 20.05.23 ExpositionL’Œil d’Oodaaq
- Festival d'images nomades et poétiques, exposition et programmation d'une cinquantaine d'artistes français et internationaux
Pour sa douzième édition, le Festival Oodaaq investit l’Hôtel Pasteur, le Jeu de Paume et la Capsule Galerie du 11 au 20 mai. Embarquez avec nous pour 10 jours d’exploration au cœur d’images et de propositions artistiques expérimentales qui questionnent chacune à leur manière des enjeux sociaux, écologiques et féministes contemporains.
Dans une atmosphère grave qui témoigne de notre époque en crise mais laisse néanmoins toute leur place à l’humour et à la poésie, ces créations récentes dialoguent au sein de l’exposition Au loin le reflet du vacarme et de deux programmes de projection (À corps perdus et Éclore sur les ruines), présentés dans les espaces de l’Hôtel Pasteur. La déambulation proposée au public invite à une réflexion poétique et politique sur les manières dont les images peuvent interroger les rapports de pouvoir qui régissent notre monde et se faire vecteur des luttes qui le traversent.
Pour compléter cette programmation, deux cartes blanches sont données aux structures partenaires d’Instants Vidéo (Marseille) et du GIV (Montréal), consacrées à des créations vidéo féministes et/ou réalisées par des femmes.
La conférence donnée par la chercheuse Alessandra Arno de la plateforme Visual Container (Milan) autour de la création vidéo féministe dans la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient apporte un éclairage théorique sur ce thème.
Des temps festifs sont proposés lors du premier week-end du festival, les vendredi 12 et samedi 13 mai. Organisées au Jeu de Paume, ces moments de performances et de concerts sont imaginés comme des exutoires collectifs pour le public.
Le festival s’attache également à aller à la rencontre d’un public non familier de l’art contemporain en projetant le programme vidéo Kaléidoscopie dans la vitrine de la Capsule Galerie, visible depuis l’espace public.
Pour clore le festival, une soirée de projection-débat aura lieu au bar L’Attrape-Rêve le vendredi 19 mai autour du programme vidéo Faire corps, consacré aux créations vidéo d’étudiant·es de l’EESAB sur le thème des imaginaires queer et leur expression à travers les corps.
Trailer du festival : https://vimeo.com/819171080?share=copy
JEUDI 11 MAI
HÔTEL PASTEUR
18h – Inauguration du Festival Oodaaq #12 et Vernissage de l’exposition Au loin le reflet du vacarme
19h – Projection du programme vidéo À corps perdus
19h45 – Projection Carte Blanche du G.I.V Voix
VENDREDI 12 MAI
JEU DE PAUME
18h – Ouverture des portes
18h30 – Discours introductif
19h – Performance Johanna Rocard, La Grande Folie
20h – Concert Pareil
21h15 – Live audiovisuel performatif de Mångata
23h – Fermeture
SAMEDI 13 MAI
HÔTEL PASTEUR
14h30 – Projection du programme vidéo Éclore sur les ruines
15h30 – Projection Carte Blanche d’Instants Vidéo Comme je mords, comme j’aboie
16h30 – Conférence d’Alessandra Arno sur le féminisme dans la création vidéo en Afrique du Nord et au Moyen-Orient
JEU DE PAUME
19h – Ouverture des portes
19h15 – Discours introductif
19h30 – Dj set Ororr
21h45 – Performance Florænt Audoye
22h45 – Concert Hildegarde
1h – Fermeture
DIMANCHE 14 MAI
COUR DU PALAIS SAINT-GEORGES
14h-18h – Tournoi de pétanque : moment convivial entre artistes, public et équipe du festival
VENDREDI 19 MAI
BAR L’ATTRAPE-RÊVE
19h – Projection-débat du programme vidéo Faire corps des jeunes artistes de l’EESAB
→ L’ensemble du Festival Oodaaq est à prix libre et conscient
→ Une billetterie en ligne est mise en place pour les soirées du 12 & 13 mai au Jeu de Paume : la salle ayant une petite jauge, prendre un billet en ligne permet de vous assurer une place tout en soutenant le festival (prix minimum de 5€ par soir / 8€ les deux soirs). Une billetterie sur place reste prévue dans la limite des places disponibles !
Billetterie en ligne : https://www.helloasso.com/associations/l-oeil-d-oodaaq/evenements/soirees-festival-oodaaq-12?_ga=2.29403578.464424042.1682343336-1744610152.1681891481
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- Quinconce galerie
- 2023
Hot Studio (playlist) de Marc Geneix
- Exposition
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- 14.04.23 → 13.05.23 ExpositionQuinconce galerie
Marc Geneix aime le bois, décompose les frontières entre fonction et objet pour nous proposer un mobilier d’art sous influence.
Tour à tour – ou en même temps – il convoque la musique (par la formalisation de ses instruments et par l’apport de technique de lutherie), fait référence à l’histoire de l’art (par la citation), et joue avec l’iconographie du sacré.
Ces références agencées formalisent une nouvelle narration et questionnent le statut des oeuvres entre sculptures, objets, et instruments préhensibles.
A Quinconce, des pièces de mobilier font leur entrée dans sa pratique et continue le jeu ambigüe entre oeuvre et objet, servant tour à tour de socle ou support ou étant déplacé au mur comme un tableau.
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- Le virage
- 2023
Somno color – Arthur Molines et Julien Perez
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/somno-color.jpg
- 13.04.23 → 29.04.23 ExpositionLe virage
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Le complexe du homard / Cléo-Nikita Thomasson
- Exposition
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- 12.04.23 → 11.05.23 ExpositionLe Larvoratoire Photographique
- Cléo-Nikita Thomasson
Le complexe du homard est un travail au long cours sur l’adolescence réalisé entre 2012 et 2014 alors que la photographe, Cléo-Nikita Thomasson, entre à peine dans ses vingt ans. Fait de rencontres aléatoires dans la rue et sur les réseaux sociaux, Le complexe du homard consigne ces amitiés de hasard dans trois carnets. Travail sur l’autre, mais indirectement introspectif, il témoigne d’une urgence quasi obsessionnelle à enregistrer et conserver cette période vulnérable et éphémère pour en retenir la puissance émotionnelle et documenter la mue des corps, des peurs et des rêves.
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Cléo Nikita Thomasson, née en 1994, vit et travaille à Lyon. Elle est diplômée en Photographie documentaire à l’École Supérieure des Arts de l’Image, Le Septante-Cinq, Bruxelles et cofondatrice du Collectif horizon. Elle travaille encore aujourd’hui sur l’adolescence avec Du sel dans les cils.
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- méandres
- 2023
ne laisse pas de troubler. Annabelle Amoros & Stéven Pennanéac’h
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_troubler_2023.png
- 09.04.23 → 08.05.23 Expositionméandres
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Avec une grande attention et bienveillance aux rencontres — de lieux, d’histoires, de personnes — Annabelle Amoros et Stéven Pennanéac’h cherchent à rendre compte d’un monde, certes inquiétant, mais également traversé de rêves, d’imaginaires, de tout ce que les hommes mettent en partages, en conversations, en récits. Un monde dont ils font partie, dont ils sont proches.
Cette manière de tout prendre en compte — ce qui relève de l’émotion, de la pensée, de l’imaginaire, ce qui est là, ce qui ne l’est plus, ce qui semble advenir — pourrait nous permettre de regarder le monde en face, là où toutes les coordonnées de l’expérience habituelle s’effondrent, de réinventer des rapports à l’enfance, à la mémoire, au désir, et ainsi de retrouver, paradoxalement, un rapport plus réel au monde. Chacun à sa manière, sans le dire, est engagé dans notre temps.Les individus présents dans les peintures de Stéven Pennanéac’h sont le plus souvent indéchiffrables, brouillés. Personnes ou personnages, dans un paysage qui oscille entre le quotidien et une scène théâtralisée. On les voit solitaires, on les soupçonne accablés. Ils seraient comme des témoins à charge d’un monde de désastres. Les paysages sont empreints de mélancolies contemporaines. « Ne secouez pas trop les tableaux de Stéven Pennanéac’h, ils sont pleins de larmes. » (Gérard Lefort, 2012)
Les films d’Annabelle Amoros « reste(nt) en retrait de tout témoignage et de toute hypothèse et nous invite(nt) en tant que spectateurs à visiter un espace dans lequel nous […] croisons des personnages témoins d’une chose que nous ignorons et que nous ne cessons de chercher. » (Yannick Hannel, 2021) Des films souvent captés au crépuscule, offrant ainsi la possibilité d’accentuer la magie, l’onirisme, le mystère, parfois l’angoisse, et la théâtralisation des espaces et des êtres. Avec des images féériques, empreintes d’étrangeté, de contrastes, comme autant de touches impressionnistes, elle nous invite à un ailleurs fantasque mais étrangement proche de notre réalité.
Tout comme les films d’Annabelle Amoros, les peintures de Stéven Pennanéac’h représentent un univers qui semble familier, mais « ne laissent de troubler. Et bientôt l’on s’y perd, parce qu’à zigzaguer entre les figures ainsi exposées, personnages, paysages, constructions, objets, ce que notre regard finit par entrevoir semble moins rassurant. Alors on commence en général à se raconter des histoires. » (Philippe Guéguen, 2015)
en écho à l’exposition :
- vendredi 7 avril à 18h, projection de deux films à l’Arthus ciné de Huelgoat en présence d’Annabelle Amoros :
— Churchill, Polar Bear Town, dernier film documentaire d’Annabelle Amoros
—Sauvage, de Léonore Mercier
- samedi 8 avril à 18h, vernissage en présence des artistes et en musique avec la Compagnie Caméléon (Bénédicte Jucquois & Sophie Chénet)
- samedi 22 avril, atelier d’écriture poétique, collage et geste plastique : une journée animée par Brigitte Mouchel (écrivain) et Irvi (carnettiste et collagiste)
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- Espace d’apparence
- 2023
Marcher sur l’eau blanche. Marie-Claire Raoul, Caroline Denos
- Conférence
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Marcher-sur-l-eau-blanche_Keravilin_Caroline-Denos-2023-02-25-a-11.21.02_w900.jpg
- 29.03.23 → 29.03.23 ConférenceEspace d’apparence
L’artiste visuelle Marie-Claire Raoul et la danseuse chorégraphe Caroline Denos réaliseront une présentation en duo de la sculpture en saules vivants Marcher sur l’eau blanche.
Le processus de conception de la sculpture Marcher sur l’eau blanche sera décrit par sa créatrice Marie-Claire Raoul et évoqué dans une performance dansée de Caroline Denos. Cette mise en relation entre arts visuels et performatifs illustrera les forces et résistances qui induisent ou empêchent les déplacements, évolutions et progressions d’une pensée artistique aboutissant à la réalisation effective d’une œuvre. Elle témoignera de l’enchevêtrement de schémas mentaux avec des connaissances scientifiques et techniques, des archives ou des témoignages.
Les artistes utiliseront un dispositif visuel (vidéos, photographies et dessins) pour accompagner leur présentation.
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La sculpture Marcher sur l’eau blanche a été conçue et réalisée par Marie-Claire Raoul en 2022 lors de la résidence d’artistes De la nature organisée par l’association Espace d’apparence.
Il s’agissait lors de cette résidence d’établir un dialogue avec des chercheur.euse.s, des scientifiques ou des professionnel.le.s des espaces naturels afin d’interroger la notion de nature, en investissant le territoire brestois. Marie-Claire Raoul a choisi de travailler sur le vallon du Stang-Alar.
Confirmé par des recherches cartographiques, le témoignage oral de l’existence d’un ancien étang à l’emplacement actuel de la prairie de Paralen situé en bas du vallon a suscité la conception de la sculpture.
Constituée de perches de saule vivant, celle-ci rappelle par sa forme au sol cette étendue d’eau alimentée par le ruisseau du Stang-Alar qui se nommait alors Dour gwenn, c’est-à-dire en breton Eau blanche. Installée sur la prairie humide de Keravilin, elle suggère les métamorphoses du paysage et interroge notre perception de ce qui est naturel. En effet, la prairie de Palaren qui nous semble un vestige authentique d’une zone humide est en réalité une reconstitution sur du remblai. La sculpture pointe par ailleurs le rôle des zones humides en milieu urbain comme réponse aux enjeux du changement climatique.——————————–
Caroline Denos est danseuse contemporaine et chorégraphe basée à Brest.
Sa danse est emprunte d’intuition, de sensible et de générosité avec une part belle à la transmission et aux rencontres en tout genre. Elle intervient auprès de divers publics et travaille avec des structures de la région (L’Articoche, Cad Plateforme, Escabelle, Les Pieds nus, Danse à tous les étages, SMAC La Carène, CAC Passerelle, l’UBO, Lola Gatt).
Après avoir esquissé deux soli en 2016 (Mother) et en 2018 (Boom), elle est actuellement au travail sur deux créations chorégraphiques et musicales (Larsen/Sans Fond et Batée ou le B.A-BA ) avec le musicien François Joncour.
Elle avait réalisé en 2019 une performance en résonance avec la série photographique de Marie Claire Raoul « Je voudrais aller me promener dans les bois ».
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Par le biais d’une pratique pluridisciplinaire (installation, photographie, peinture, travaux d’aiguilles, montage numérique), la plasticienne Marie-Claire Raoul s’attache à révéler des interactions possibles entre des traces mémorielles, objectives ou mentales.
En 2019, elle co-crée l’association Espace d’apparence pour initier des propositions alliant recherche, expérimentation et transmission. Dans ce cadre, elle imagine depuis 2021 avec l’artiste Marie-Michèle Lucas le programme « De la nature » qui réunit sur la métropole brestoise et le pays des Abers scientifiques, expert.e.s et artistes autour de la notion de Nature.
La sculpture végétale Marcher sur l’eau blanche installée sur une prairie humide dévoile une rivière disparue rematérialisée par l’entremise de deux lignes de saules qui écrivent dans l’espace une plongée vers les mondes souterrains.
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- Archives de la critique d’art
- 2023
Critique sur le pouce (13e édition)
« L’Attitude de la Pictures Generation »- Conférence
- 29.03.23 → 29.03.23 ConférenceArchives de la critique d’art
Mercredi 29 mars 2023
à 14H
Université Rennes 2 – Amphi B019
Entrée libre – Ouvert à tous
en la présence du critique et historien de l’art François AUBART, auteur de L’Attitude de la Pictures Generation : excès, passion et manipulation (Dijon : Les presses du réel, 2023)
et de Jeanne BUEE, doctorante en Arts, Université Rennes 2Ces rencontres s’adressent à toutes celles et tous ceux qui souhaitent partager leur goût de la lecture, de l’écriture et de la discussion au sujet des livres sur l’art.
En espérant vous y retrouver !Evénement organisé par les Archives de la critique d’art en partenariat avec le Master Métiers et Arts de l’Exposition du département Histoire de l’art et la BU centrale de l’Université Rennes 2
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- Domaine de Kerguéhennec
- 2023
Après nous, le Déluge
- Exposition
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- 26.03.23 → 28.05.23 ExpositionDomaine de Kerguéhennec
- Zad Moultaka, Mâkhi Xenakis
Aujourd’hui, il ne serait plus possible de s’écrier étourdiment avec Madame de Pompadour, favorite du roi Louis XV, comme à l’époque de la construction du château de Kerguéhennec : « Après nous, le Déluge » ! En se moquant de ce qui peut advenir après notre mort, nous condamnons l’humanité suivante à un présent éphémère, comme le relevait le philosophe Peter Sloterdijk.
Si la crainte d’un soulèvement des eaux demeure dans l’inconscient mythique des peuples, elle a retrouvé toute son actualité à l’heure du réchauffement climatique, de la montée du niveau de la mer et du droit des eaux à disposer d’elles-mêmes.
Le mythe de l’engloutissement de l’humanité provient d’une terreur immémoriale. Sur les côtes menacées de Bretagne, il prend la forme singulière de la légendaire ville d’Ys, qui aurait disparu sous les flots en baie de Douarnenez – ou de Quiberon – au début de notre ère.
Afin de mettre le fantasme à l’épreuve de la science et de la fiction et tenter de dépasser la peur, la précieuse esquisse pour La fuite du roi Gradlon d’Evariste-Vital Luminais, artiste nantais obsédé par le mythe d’Ys, introduit l’exposition des créations diluviennes de deux artistes venus de Méditerranée : Mâkhi Xenakis et Zad Moultaka. Avec l’espoir que l’inéluctable déluge à venir puisse être aussi un temps de renouveau.
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- Le Larvoratoire Photographique
- 2023
Virginie Gautier / Francesca Woodman
- Rencontre
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/image-intérieur.png
- 24.03.23 → 24.03.23 RencontreLe Larvoratoire Photographique
Projection / Lecture
Dans “Les yeux fermés, les yeux ouverts”, Virginie Gautier chemine avec les images de Francesca Woodman. Elle fantasme une errance, des rencontres, et des lieux dans lesquels la jeune photographe aurait pu s’arrêter. Le personnage de ce récit est ambigu : s’agit-il de Francesca, s’agit-il de Virginie ? Le regard de l’une, la voix de l’autre se confondent. Restent des maisons traversées et des expériences de disparition, des choses entrevues dans la lumière.
_____Francesca Woodman est une photographe disparue tragiquement à l’âge de 22 ans au début des années 80. D’elle, Bertrand Schefer écrit qu’elle est “entrée dans la photographie comme la foudre… comme si on avait tendu un violon à un novice qu’une sonate était sortie d’un coup”. Elle laisse une œuvre intense et énigmatique, essentiellement composée d’autoportraits.
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Virginie Gautier développe une pratique artistique autour des questions d’espace, de perception et de déplacement qu’elle poursuit par le dessin et l’écriture. Elle a publié en 2014 aux éditions Chemin de Fer un livre inspiré par la photographe Francesca Woodman : Les yeux fermés, les yeux ouverts. C’est pour une lecture de ce livre et une projection dédiée à Francesca Woodman que Virginie Gautier sera l’invitée du Larvoratoire.
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- Galerie Le Lieu
- 2023
Les rochers fauves | Clément Chapillon
- Exposition
- 24.03.23 → 21.05.23 ExpositionGalerie Le Lieu
L’histoire des Rochers fauves, c’est d’abord celle d’un questionnement sur l’insularité.
Dans cette série, Clément Chapillon interroge la notion d’isolement géographique et mental à travers un espace insulaire en mer Égée. Si le mot isolé signifie littéralement « façonné comme une île », on peut très justement se demander quelle forme prend le temps, l’autre, les croyances et l’imaginaire dans ce monde fini bordé d’infini.
Depuis une vingtaine d’années, Clément Chapillon se rend régulièrement sur l’île d’Amorgos, située au cœur de l’archipel grec des Cyclades. Avec son Plaubel Makina 67, un appareil moyen format argentique, il a constitué un récit en images à la fois documentaire et métaphorique sur les sentiments contradictoires que provoque l’insularité de ce territoire rocheux, aride et sauvage. Ce projet s’articule comme un poème visuel contemporain, à la frontière entre la fiction et le réel. Le mythe y déploie ses diverses facettes, qu’elles soient imaginaires et rêveuses, ou bien quotidiennes et incarnées, pour retranscrire le sentiment d’îléité vécu par les hommes et les femmes qui peuplent Amorgos.
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2023
” S’y perdre, encore ” | Exposition personnelle de Didier Mencoboni
- Non classé
- 23.03.23 → 29.04.23 Non classéGalerie Oniris ● Florent Paumelle
Didier Mencoboni est avant tout coloriste. La couleur est l’essence même de son travail. Son œuvre répond à trois points essentiels : l’abstraction, le concept et la couleur. Elle est constituée autant de petits formats que de grands et appelle de manière périodique différents supports comme la toile, le papier, le tissu, le miroir, voire le plexiglas et d’autres matériaux.
À la façon d’un musicien qui composerait sur le mode exclusif de la variation, Didier Mencoboni multiplie les jeux formels et les combinaisons chromatiques afin d’élargir le registre d’expression de la peinture.
Depuis les années 1990, il se consacre à la série “…Etc…”, des tableaux de petits formats qui l’occupent quotidiennement. À ce jour, cette série compte plus de 2300 tableaux, qui sont une manière de faire connaissance avec la peinture et de l’apprivoiser. Pour l’artiste, peindre des petits tableaux en grande quantité est une manière de ne jamais finir, et de produire une seule pièce elle-même composée d’une suite infinie qui devient un objet insaisissable.
A l’occasion de sa deuxième exposition personnelle à la galerie Oniris intitulée “S’y perdre, encore”, Didier Mencoboni expose un ensemble d’œuvres inédites issues de deux séries “Sans titre” : la première, un travail à l’encre sur papier qu’il poursuit depuis plusieurs années et la seconde constituée d’un ensemble de petites peintures à l’huile très récentes dont l’artiste précise :
« Je n’avais pas refait de peinture à l’huile depuis les années étudiantes. Pour cette série de tableaux, l’acrylique ne permettait pas un résultat techniquement satisfaisant. J’ai redécouvert la peinture à l’huile avec sa matière, son relief et son brillant. »
Le choix d’un support en bois apporte un aspect doux et chaud à la peinture contrairement à la toile. La tension est sans surprise contrairement à la toile. Le plan du tableau est volontairement décalé du mur grâce au biseau sur le côté. L’arrondi et le biseau présentent un support plat dont il ne reste que la surface colorée avec une ombre portée. Les formats sont “approximativement identiques” ce qui participe au côté unique de chaque œuvre.
Dans cette présentation, il y a un choix délibéré de rester dans une même série avec une unité de format dont on en retient principalement la fréquence colorée de chaque peinture et une expérience de proximité pour apprécier le détail.
“S’Y PERDRE, ENCORE”, EXPOSITION PERSONNELLE D’ŒUVRES RÉCENTES DE DIDIER MENCOBONI À DÉCOUVRIR DU VENDREDI 23 MARS AU SAMEDI 29 AVRIL 2023
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- Superflux, voir l’art se faire
- 2023
Artistes en résidence
- Résidence
- 22.03.23 → 28.05.23 RésidenceSuperflux, voir l’art se faire
- Macula Nigra, Simon Poligné
Labo 10
“La résidence au Superflux est l’occasion de poursuivre un travail de volume, sous forme de micro-architectures, mais aussi de collages et de” théâtres de papier”, qui serviront ensuite de matière première à un film co-réalisé avec Simon Poligné. Un travail d’écriture à 4 mains permettra de mélanger nos univers, autour de l’onirisme, de l’utopie, du voyage psychédélique etc. Un objet pédagogique sera produit en déclinaison de ce film.” Macula Nigra, 2022
Studio 25
“Habitué à travailler la peinture et la musique sur des plans différents, je commence cette année à les rassembler dans des petits films. Ce sont des animations à partir de collages qui, photographiés image par image, se mettent en mouvement. Pour la résidence au Superflux, j’ai l’intention d’approfondir cette nouvelle pratique en montant un petit studio de prises de vues qui permettra non seulement d’animer des collages mais également des volumes. La thématique sera celle d’un conte artistique retraçant les concepts esthétique des arts-appliqués aux XX ème siècle et leur lien avec les avant-gardes artistiques. Compositions, inspirations, volumes, poids, proportions, géométrie et souplesse seront au centre de ce film abstrait dans lequel son et image participent en symbiose à comprendre quel est le travail de composition et de structure, comment les formes sont créées, apparaissent, se figent, se déforment et se transforment.” Simon Poligné, 2022
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- Festival Photo La Gacilly
- 2023
Réunion publique
- Non classé
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Visuel_RP2023.png
- 17.03.23 → 17.03.23 Non classéFestival Photo La Gacilly
Vous aimez le Festival Photo La Gacilly ? Vous voulez en savoir plus sur la 20e édition ? Rendez-vous le vendredi 17 mars à 18h à la salle Saint-Léon à Glénac.
Découvrez en avant-première la programmation 2023 et rejoignez l’aventure !
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2023
Des fourmis dans les jambes !
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/Des-fourmis-dans-les-jambes-exposition.jpg
- 10.03.23 → 17.05.23 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
- Caroline Thiery, Johanna Cartier, Julie Béasse, Olivier Garraud, Pierre Budet, Jérémy Le Corvaisier
« Des fourmis dans les jambes » est une exposition collective de dessin contemporain réunissant six artistes auteur·trices qui envisagent ce médium comme une composante d’une pratique artistique large et ouverte : Caroline THIERY, Johanna CARTIER, Julie BEASSE, Olivier GARRAUD, Pierre BUDET, Jérémy LE CORVAISIER.
De la bande dessinée au cinéma de genre, de l’autobiographie à la satire politique, le dessin contemporain s’émancipe en revendiquant les nombreux chassés-croisés qui ont façonné son histoire.
Leurs six univers graphiques sont à l’image de l’époque de ces jeunes artistes : captivants et fugaces ; prolifiques et engagés. Ces pratiques graphiques s’approprient l’iconographie foisonnante d’une société où la question de l’image n’a jamais été aussi centrale.
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- Domaine de Kerguéhennec
- 2023
Performances et rencontre avec les commissaires d’exposition Elen Cornec et Sylvain le Corre
- Conférence
- 05.03.23 → 05.03.23 ConférenceDomaine de Kerguéhennec
- AÛBE, BERNARD Eva, BOYER Marie, CADIC Aube, CANTELAUBE Alix, CHEMIN Francois, CORDINA, DANIEL Margaux, DELAITE Marie, DIBOINE Eloise, DUBOIS Merovee, GUIHARD Maldon, LE GAL Kim, NEVEU Jeanne, PRIOULT Juliette, REYES Isabella, SAVARY Emma et SUBTIL Romane
Pour clôturer l’exposition temporaire Where do we go from here? consacrée à la nouvelle génération d’artistes, venez rencontrer les commissaires d’exposition et les artistes, et échangez avec eux autour du paysage, thème central de l’exposition.
- 15h-17h30
Performance musicale avec François CHEMIN, autour des paysages extérieurs
Lecture dans les écuries avec Margaux DANIEL, autour des paysages intérieurs
Performance avec Mérovée DUBOIS et CORDINA, autour du paysage des songes
Rencontre avec les commissaires de l’exposition Sylvain LE CORRE et Elen CORNEC : Paysage et environnement; lecture du paysage par la jeune création.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Trois-quarts d’oeuvres Monsieur QQ, Le goût de l’écorce
- Visites commentées
- 03.03.23 → 03.03.23 Visites commentéesArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à 12h30 à découvrir une sélection d’oeuvres de la collection en lien avec l’exposition Le goût de l’écorce.
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- Les ailes de Caïus
- 2023
Intersections. Hervé Le Nost, Sheilla Laclusse
- Exposition
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- 02.03.23 → 05.05.23 ExpositionLes ailes de Caïus
L’exposition Intersections présente le travail d’un couple d’artistes : Sheilla Laclusse et Hervé Le Nost. Ces derniers travaillent depuis plusieurs années côte à côte et propose pour la première fois d’exposer en duo.
Intersections présente deux parcours parallèles, deux pratiques artistiques dont les lignes ont un tracé différents et convergent, parfois. L’échange fût constant dans le temps en va-et-vient entre l’art et le quotidien. La réunion entre les deux artistes s’effectue grâce aux croisements d’idées, et aux échanges à propos de la liberté, de l’égalité, de l’existence. Cela donne place à des engagements, à des voyages et à des références partagées.
La démarche artistique de chacune et de chacun se déploie dans l’espace de la galerie grâce au partage entre des moments de connexions entre les deux artistes et des cheminements plus intimes et personnels.
Sheilla Laclusse élabore un travail pictural, imprimé et textile par le gaufrage, le dessin et la gravure. D’origine caribéenne, ces techniques permettent à l’artiste d’interroger les sujets relatifs à la genèse, l’identité et le métissage. La superposition des matières comme la dentelle, la tarlatane et la feuille d’or – qui évoquent l’épiderme de la peau – la projette dans un monde qui n’est pas figé, sans itinéraire tracé où les cultures évoluent librement.
Hervé Le Nost fait appel à différents médiums dans sa pratique artistique. Par le dessin, la photographie, la vidéo, la céramique, le verre, l’artiste s’approprie et interroge les procédés sculpturaux existants. Les objets et les matériaux se superposent entre eux formant un continuum, un récit, où chaque élément semble être à sa place. La pièce de puzzle est un élément fort dans le travail de l’artiste. Elle devient un lieu de rencontre permettant l’assemblage, la recomposition et l’imbrication des éléments.
Les motifs décoratifs, le doré et le baroque sont omniprésents dans le travail des artistes, aux récits à la fois intimes et collectifs.
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À propos de Hervé Le Nost
Depuis une quarantaine d’années, Hervé Le Nost associe photographies, récoltées lors de voyages, de résidences, de rencontres, à la sculpture dans son travail artistique. Emprunt aux cultures populaires, Hervé Le Nost détourne, empile, amasse les matériaux, dits artisanaux, et compose des formes parfois chimériques, parfois humanoïdes. C’est un équilibre qui semble bancal, mais transparaît avec humour, justesse et légèreté. L’ensemble de son travail est qualifié comme baroque. Par des techniques diverses pour expérimenter les matières, comme la céramique (résidence à la faïencerie Henriot, Quimper), le bois, le verre et une remise en cause des modèles établis et académiques de l’art contemporain étudié en école d’art, Hervé Le Nost déconstruit, reconstruit, assemble des objets, des formes, des matières qui semblent incompatibles, mais qui ont une connexion logique dans l’imaginaire de l’artiste. Hervé Le Nost né en 1957 à Guingamp, vit et travaille à Cast. Lauréat de la Villa Médicis hors les murs de New York en 1988. Remporte plusieurs 1% artistique présents sur le territoire. Participe à plusieurs résidences (France, Maroc, Canada, Martinique, Chine).
Site : ddabretagne
Instagram : @hervelenost / @lenostherveÀ propos de Sheilla Laclusse
Depuis 1989, Sheilla Laclusse expérimente, élabore et teste comme dans un laboratoire un travail pictural, imprimé et textile. En combinant les techniques, par le gaufrage, par le tissage, par les encres, l’artiste questionne les identités, les métissages, la liberté du voyage et l’échange. Les formes produites sortent du cadre, sont abstraites par la superposition et l’assemblage de matières comme la trame d’un tissu, la feuille d’or, le verre. Toutefois, deux motifs reviennent souvent, emprunts aux origines caribéennes de Sheilla Laclusse, celui de la fleur et celui de l’épiderme. Sheilla Laclusse née en 1966 aux Abymes, Guadeloupe, vit et travaille à Cast. Expositions personnelles en Bretagne et collectives en France, Belgique, Chine.
Instagram : @sheillalaclusse
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- Galerie Pictura
- 2023
Ganaëlle Maury, Ce que l’on voit et ce que l’on entend
- Exposition
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- 01.03.23 → 12.04.23 ExpositionGalerie Pictura
Ganaëlle Maury vit et travaille à Montpellier. Elle est artiste plasticienne diplômée des Beaux Arts de Montpellier. Elle commence le dessin en faisant des graffitis au Posca sur les murs puis précise sont goût pour celui-ci lors de ses études artistiques. Elle pratique un dessin minutieux qui s’invente trait près traits. C’est dans l’analyse du fonctionnement du dessin et le prélèvement de minuscules détails qu’elle multiplie ensuite sur le papier que son travail se construit.
Son travail se situe à la limite de l’abstraction. Elle utilise de nombreuses techniques, (fusain, encre de chine, gravure, carte à gratter, crayon, feutres, dessins numériques etc…) qui viennent enrichir sa pratique. Du livre à l’espace du mur, elle déploie un geste ample et précis qui engage tout le corps et entraîne l’œil et l’imaginaire dans un univers onirique. Ici, le dessin est envisagé comme véhicule d’émancipation.
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- Galerie Raymond Hains
- 2023
Conférence de Dominique Marchais
- Conférence
- 28.02.23 → 28.02.23 ConférenceGalerie Raymond Hains
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Du « paysage tableau » à « l’infra paysage »
Les films de Dominique Marchais regardent les paysages pour comprendre notre époque, pour tenter d’y lire, comme dans un miroir, avec un œil scrutateur et une pointe d’appréhension, une image de nous-mêmes, de ce que nous sommes en tant que communauté.Mais les paysages nous informent de réalités fort diverses, flux d’eau et d’air, activités humaines, institutions politiques, et ses clefs de lecture sont innombrables.
Aussi la notion de paysage, en passant de film en film, s’est transformée, enrichie, intégrant toujours de nouvelles dimensions de l’espace.Ce sont ces différentes conceptions du paysage, nommées rétrospectivement « Paysage-tableau », « Paysage-champ de forces », «Paysage-projet » ou « infra paysage » que cette conférence va parcourir.
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Dominique Marchais débute comme critique de cinéma au magazine culturel Les Inrockuptibles.
A partir de 2003, il développe une pratique de cinéaste avec un court métrage Lenz échappé puis des longs métrages : Le Temps des grâces (2009) ; La Ligne de partage des eaux (2011) ;
Nul homme n’est une île (2017, Grand Prix du Festival Entrevues Belfort – Festival International du Film)—
→ Mardi 28/02/2023
12:15-13:15
auditorium des beaux-arts
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- APM-Résidences d’artistes
- 2023
Portes Ouvertes dans les ateliers d’Assoukrou Aké et Ainaz Nosrat
- Rencontre
- 25.02.23 → 25.02.23 RencontreAPM-Résidences d’artistes
Rencontre avec Assoukrou Aké et Ainaz Nosrat, artistes en résidence.
Il présenteront leurs recherches artistiques ainsi que les œuvres en cours de réalisation.
À travers ses dessins et peintures, Ainaz Nosrat, forge sa mythologie personnelle. Nourrie par les légendes persanes et le territoire de la presqu’île, elle créée une nouvelle histoire, un mythe contemporain dans lequel on peut saisir des tragédies actuelles.
Assoukrou Aké confronte son histoire personnelle à la « grande histoire”, il s’intéresse à ce qui les lie afin de créer un espace critique. Son travail s’inscrit dans le passé et dans le présent notamment à travers ses références qui vont des contes africains à la peinture académique d’histoire en passant par la photographie de presse.
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2023
Finissage exposition – L’ombre du soleil
- Exposition
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- 25.02.23 → 25.02.23 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
- Catherine Duverger
Invitation au finissage de l’exposition « L’ombre du soleil » de l’artiste Catherine Duverger, au PHAKT Centre culturel Colombier.
Au programme :
-15h30 : visite de l’exposition
-16h00 : début de la sieste-fiction par ”Les 3 Soleils” Estelle Chaigne, Marie-Laure Picard, Grégory Kaz Delauré
“C’est à bord de leur vaisseau de palmiers et de lumière fumée violette, que nos trois amis, parés de leur plus beaux atours, nous télétransportent dans cette quête d’ascension sociale dans un monde de vengeance, de trahison, de vipère et d’escalators mais aussi mystique voire mythologique. Billy Ikerhorne (Estelle Chaigne) secrétaire, puis épouse d’un vieux milliardaire dont la mort a permis à Billy d’ouvrir une boutique, Valentine O’neill (Marie-Laure Picard) une Française future styliste de mode et Spider Elliott (Grégory Kaz) à la fois voiturier, photographe et étudiant grimpent l’échelle du cosmos petit à petit et deviennent amis ! L’amitié se transforme en romance malgré les différences qui les séparent. Les trois jeunes gens deviennent alors amis, après que Valentine et Spider soient devenus les employés de Billy…”
-16h45 : goûter et finissage de l’exposition
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- ASSOCIATION ULTRA
- 2023
Notre cabane où faire avenir Acte 5
Aëla Maï Cabel- Exposition
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- 24.02.23 → 21.04.23 ExpositionASSOCIATION ULTRA
- Aëla Maï Cabel
Le travail d’Aëla Maï Cabel se compose d’un ensemble de pièces se présentant sous la forme d’une installation. Si ce terme générique vient préciser des postures historiques dans l’histoire de l’art, iel se connecte ici tant aux savoirs ancestraux qu’aux économies du partage, lui donnant la possibilité ouverte (ou offerte) de faire advenir, à présent, un futur.
Dans cette exposition, Aëla Maï Cabel nous invite à nous relier à des forces, celles de la nature ou de la cosmogonie, de travailler de plus près les notions d’autonomie et d’autogestion, de questionner les féminismes comme pensée écosophique et enfin d’aborder toutes matières (argile, textile, teinture, laine, bois) comme la zone sensible d’un territoire de rencontres, de trouvailles et d’enchantement.
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2023
Peintures récentes de Guillaume Moschini
- Non classé
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- 24.02.23 → 29.04.23 Non classéGalerie Oniris ● Florent Paumelle
- Guillaume Moschini
Guillaume Moschini s’en remet totalement à la couleur. C’est à main levée, d’un geste sûr et précis qu’il crée la forme ou plutôt les formes.
La palette est vive et contrastée : harmonie de jaune et de vert, d’orangés et de bleu… mais aussi accords plus feutrés, du beige au gris. Les formes sont des plus simples : deux rectangles en déséquilibre avec de grandes respirations données par les blancs ou les tons écrus de la toile vierge. « Les formes s’opposent sur la surface de la toile, l’une ascendante, l’autre descendante » écrit Marielle Barascud. « Mais elles peuvent aussi se compléter par leur couleur ou leur valeur, creuser la surface du tableau, le déstabiliser ». « Parfois la difficulté du choix impose le monochrome », rose ou gris. Les deux formes ne sont plus alors qu’un murmure, juste quelques traits de contour en négatif, mangé par la couleur.
Celle-ci mêlée d’encre et d’acrylique est très fluide et chaque fois elle se donne différemment sur la toile. Par chaque série, Guillaume Moschini cherche « le bon pinceau, les bons outils, la bonne tension de la toile ». Couleurs et tons sont inventés pour chaque nouvelle suite de variations. La peinture de Guillaume Moschini est d’une « illusoire simplicité ». Longuement méditée dans la solitude d’un atelier bien rangé, elle est profondément ressentie. Toute est une affaire de rythme.
Cette nouvelle exposition de Guillaume Moschini se déroule en deux temps avec deux accrochages différents : le premier est visible pendant le mois de mars et le second pendant le mois d’avril 2023. L’exposition reste accessible à tous dans la Galerie 2 (accueil à la galerie 1 au 38 rue d’Antrain).
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- Galerie du Faouëdic
- 2023
Playtime // Élodie Boutry
- Exposition
- 24.02.23 → 14.05.23 ExpositionGalerie du Faouëdic
Née en 1982, diplômée de l’École régionale des Beaux-arts de Rouen, l’artiste plasticienne Élodie Boutry vit et travaille entre Paris et la Normandie.
Peinture ou sculpture ?
Élodie Boutry ne cesse de questionner et de mettre en scène les relations entre peinture et espace en utilisant des formes géométriques et des couleurs vives. Prenant possession du vide et créant des espaces éphémères colorés, elle vous invite à l’accompagner dans ses déambulations géométriques et ses espaces de jeux. Une partie de ses pièces présentées ont été créées sur mesure pour la galerie du Faouëdic.Pour aller plus loin :
Après plusieurs visites in situ, Élodie Boutry a conçu pour la galerie du Faouëdic une exposition investissant de manière distincte les deux salles du rez-de-chaussée et la mezzanine. La couleur est essentielle. Quand elle intervient in situ, Élodie Boutry peint à l’acrylique, à même les parois, exploitant leurs irrégularités, leurs angles, niches, moulures, ouvertures, renfoncements et décrochements, pour générer de saisissants effets d’optique géométriques. Ses couleurs franches, ses lignes brisées aux angles aigus viennent envahir le paysage. Tels des rochers venus d’ailleurs, surfaces lisses et rugueuses s’alternent pour former un motif et emportent le dessin en extérieur.
S’inspirant du Rubik Cube, jeu articulé et composé de cubes colorés, Élodie Boutry s’amuse également à élaborer des installations à partir d’un module cubique construit avec des formes géométriques simples, triangle et rectangle. Ces installations se caractérisent par un choix de couleurs précis. Telle une palette présente dans son environnement contrastant avec le cadre inattendu qui l’entoure.Une œuvre – totem de l’artiste sera présentée en extérieur, face à la galerie, à proximité de l’allée Loïc Lepage : une installation grand format, picturale et sculpturale.
Une invitation à découvrir l’univers d’Élodie Boutry sur l’espace public, et à franchir la porte de la galerie du Faouëdic pour en savoir plus !
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2023
Prendre corps au monde
- Exposition
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- 17.02.23 → 20.05.23 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Mathieu Kleyebe Abonnenc, Monira Al Qadiri, Kader Attia, Judy Chicago, Torkwase Dyson, Romuald Hazoumè, Zanele Muholi, Otobong Nkanga
Questions écologiques et passé colonial sont au coeur des histoires qui traversent la dernière création intitulée Leçons de Ténèbres de la chorégraphe Betty Tchomanga, invitée à étendre son projet en tant que commissaire d’une exposition à Passerelle Centre d’art contemporain à Brest.
« Les Leçons de Ténèbres » sont originellement un genre musical liturgique du XVIIème siècle qui met en musique les Lamentations de Jérémie sur la destruction de Jérusalem dans la Bible. C’est également le titre d’un film réalisé par Werner Herzog en 1992 sur la mise à feu de 732 puits de pétrole par les forces irakiennes qui se retirent du Koweït. Le réalisateur y met en scène une vision d’apocalypse comme un long poème sur la fin de la Terre.
Les Leçons de Ténèbres de Betty Tchomanga convoquent, elles, des disparu.e.s, des ancêtres, des revenant.e.s. Ces leçons parlent des ténèbres, explorent l’obscur, nos histoires cachées et enfouies.
« J’ai pensé cette exposition comme le prolongement de mon travail chorégraphique et du travail de recherche qui y est associé. Les oeuvres et les artistes que j’ai souhaité inviter ont tou.te.s un lien avec les pensées, les imaginaires, les images qui nourrissent mes deux dernières créations Mascarades et Leçons de Ténèbres. Je me suis appuyée sur l’idée de « Prendre corps au monde » développée par le docteur en sciences politiques Malcom Ferdinand dans son livre Une écologie décoloniale, penser l’écologie depuis le monde caribéen. Dans cet essai, il propose une nouvelle façon d’aborder la question écologique en la reliant à l’histoire coloniale. La figure du navire négrier y apparaît comme une métaphore politique d’un monde marqué par des rapports de domination. Celle d’un navire-monde propose, elle, le récit d’une autre histoire du monde et de la Terre où sont possibles la rencontre et la circulation des croyances, des pensées et des imaginaires. Cette métaphore entre en résonance avec mes recherches sur le culte vaudou et le mythe de Mami Wata [divinité aquatique du culte africain vaudou]. À l’instar du navire-monde de Malcom Ferdinand, mon travail chorégraphique tout comme cette exposition s’appuient sur la circulation, la cohabitation,
la juxtaposition d’images, d’imaginaires et de croyances.Prendre corps au monde s’inscrit dans le prolongement de « l’incantation de Frantz Fanon [psychiatre et essayiste, figure majeure de l’anticolonialisme] visant à faire du corps le point de départ d’une interrogation sur le monde ». Comment les corps peuvent-ils être les points d’ancrage d’un engagement vers le monde ? Comment les corps mis en position subalterne (c’est-à-dire les minorités raciales, de genre et de classe) dialoguent-ils avec leur environnement, celui de leurs ancêtres ? Comment les corps peuvent-ils transformer la violence, la colère en énergie de révolte émancipatrice ? Comment faire surgir les récits oubliés, enfouis, effacés, cachés ? Comment parler avec les fantômes ? »
Betty Tchomanga, octobre 2022
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- Passerelle Centre d’art contemporain
- 2023
Amours, marguerites et troubadours
- Exposition
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- 17.02.23 → 20.05.23 ExpositionPasserelle Centre d’art contemporain
- Emma Seferian
Cette exposition est le fruit des chantiers-résidence, notre programme annuel de recherche et de production qui invite un.e artiste plasticien.ne du territoire breton à travailler pendant trois mois dans les ateliers du centre d’art. Menée de concert avec Documents d’Artistes Bretagne, association qui valorise et diffuse les œuvres d’artistes de notre région, cette résidence permet à l’artiste de recevoir également un accompagnement critique et technique nécessaire à la production d’œuvres inédites.
C’est dans une atmosphère chatoyante, bienveillante et joyeuse qu’Emma Seferian a fait le choix d’accueillir le.la visiteu.r.se. Le titre, lui-même doux, Amours, marguerites et troubadours, évoque l’épisode final de la saison une de la série télévisée Gilmore Girls qui raconte la relation d’une mère célibataire avec sa fille. Cette cellule familiale monoparentale et la question de l’émancipation des parents ont particulièrement interpellé l’artiste dans cette série feel-good, qui met de bonne humeur. Les mots assez vagues du titre sont autant d’indices sur les orientations d’Emma Seferian. Les amours amicaux, amoureux ou encore familiaux se retrouvent au cœur de l’exposition tout autant que les enjeux de l’art dit « décoratif » et la musique comme moyen de communication.
D’une part, Emma Seferian met en jeu la notion d’héritage culturel, notamment matriarcal. Elle utilise des gestes et des techniques assignés aux femmes dont la tapisserie, le canevas ou la broderie en questionnant leurs usages et leurs histoires. Si auparavant ces travaux étaient utilitaires et fonctionnels – créer des vêtements solides, des éléments de mobilier – aujourd’hui, ces procédés ont basculé dans le champ du loisir créatif ou même de la mode. Ainsi, on assiste à une appropriation culturelle par des classes plus aisées des savoir-faire ouvriers et traditionnels. Ce phénomène est continu et touche tous les domaines. Ce constat n’est pas nouveau : les dominant.e.s s’approprient des codes, des symboliques et des histoires à des fins économiques et de communication. D’autre part, Emma Seferian malmène les fonctions des objets et modifie les caractéristiques que l’on leur attribue : le tapis devient mural, des objets chinés intègrent des œuvres tandis que du fer forgé rustique gagne en légèreté et élégance. En récupérant ces rebus et objets du quotidien, elle tente de rapprocher l’art d’un intime qui lui est propre mais vise l’universel.
Ce n’est donc pas un hasard si les ornementations et les techniques qu’Emma Seferian emploient sont liées à son histoire personnelle. Elle s’inspire notamment de l’art traditionnel d’Arménie, un pays charnière, bercé d’influences perses, asiatiques et occidentales, dont sa famille est originaire. Elle a observé et étudié des manuscrits enluminés du XVe siècle et plus tardifs, produits par des monastères arméniens, piochant des détails de peintures et les intégrant aux siennes, à ses œuvres textiles et ses assemblages. Certaines images chrétiennes de la Renaissance l’ont particulièrement marqué, comme les représentations de Saint Matthieu en train d’écrire dans des paysages urbains souvent confus, des perspectives loupées, mêlant intérieur et extérieur. Emma Seferian reprend ces scènes en effaçant le personnage, créant une série de trois peintures étranges mais chaleureuses où le décor vide devient le sujet unique de l’œuvre. Symboliquement, la religion est remplacée par l’intimité, dans une sensation de bienêtre et d’apaisement. Car l’un des grands objectifs de l’artiste réside en cette recherche de sentiments de confort et de plaisir que l’on trouverait face aux œuvres d’art. La bande sonore diffusée dans l’exposition rappelle le mot « troubadour » du titre et la relation à la musique – Emma Seferian est également DJ – mais surtout renforce cette quête d’une plénitude.
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- Galerie Oniris ● Florent Paumelle
- 2023
Travaux récents d’Alain Clément
- Exposition
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- 10.02.23 → 17.03.23 ExpositionGalerie Oniris ● Florent Paumelle
Les créations d’Alain Clément ont toutes en commun de se donner à voir comme des compositions colorées, « non-figuratives », qui n’ont pas de « sujet », mais dans lesquelles la gestualité, le corps, l’écriture prennent en compte l’espace de l’œuvre (de la peinture ou de la sculpture) et l’espace réel (celui du spectateur et le lieu d’exposition).
La couleur éclatante y joue maintenant un rôle déterminant.
« Mes formes irradient et pulsent l’espace. La composition naît de leurs tensions. Elles cherchent à constituer un espace autonome et mouvant qui creuse ou gonfle le plan jusqu’à la sculpture. » A.C.
Dans l’œuvre de Clément, peintures et sculptures peuvent donc être largement articulées. Si les peintures apparaissent comme des espaces architecturés, structurés par la couleur, mis en forme par les valeurs, les sculptures sont comme la projection des gestes picturaux, des formes-couleurs, dans l’espace : le tableau sort du champ pictural illusionniste. L’espace est le matériau du peintre comme du sculpteur.
EXPOSITION PERSONNELLE D’ŒUVRES RÉCENTES D’ALAIN CLÉMENT À DÉCOUVRIR DU VENDREDI 10 FÉVRIER AU SAMEDI 17 MARS 2023
VERNISSAGE OUVERT À TOUS EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE VENDREDI 10 FÉVRIER DE 18H À 20H
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- La Criée centre d’art contemporain
- 2023
GRAND AIR
- Exposition
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- 04.02.23 → 14.05.23 ExpositionLa Criée centre d’art contemporain
La Criée centre d’art contemporain invite, en partenariat avec le Centre culturel suisse, l’artiste suisse Judith Kakon pour sa première exposition personnelle en France.
Judith Kakon, dont le travail porte sur les porosités entre l’espace public et l’espace de la galerie, ainsi que sur les questions de réemploi, de circulation et d’usage, expose à La Criée, après les fêtes, une partie des lumières de Noël de la Ville de Rennes. Les décorations sont exposées en sommeil, c’est-à-dire éteintes et rangées sur des racks. Ces derniers, inspirés des racks de rangement d’entrepôts, sont conçus par l’artiste comme des artefacts entre sculptures et objets utilitaires. L’exposition floute ainsi les frontières entre réserve et galerie, mais aussi entre l’intérieur et l’extérieur, entre le beau et l’utile. Déplacés de leur contexte habituel, les objets du patrimoine urbain apparaissent sous un jour nouveau aux visiteurs et visiteuses (métamorphose de la forme et de l’usage). Certain·es ont surement parfois rêvé à ce que devenaient les lumières de Noël une fois les fêtes passées.
Ce déplacement reconfigure également le centre d’art et les attendus d’une exposition : ici ce n’est pas l’art qui sort de ses murs pour occuper l’espace public, mais les rues du centre-ville qui s’infiltrent dans le white cube. Cette reconfiguration nous amène à nous interroger sur ce que nous regardons : Est‑ce qu’une étagère peut-être une sculpture ? Quelles sont les qualités plastiques des lumières de Noël ? À quels modèles empruntent‑elles et que disent-elles de la circulation des formes ?
Par ailleurs, le projet de Judith Kakon résonne doublement dans le temps présent : il s’agit d’un projet de production qui utilise des ressources locales, en réemploi ; à l’heure des restrictions énergétiques ces lumières endormies brillent d’une charge symbolique forte.Dans le cabinet jouxtant la salle principale, l’exposition GRAND AIR se prolonge avec un accrochage d’œuvres sur papier. Les différentes séries exposées rendent compte des préoccupations de l’artiste : la transformation d’une forme ou d’un motif standardisé (un parapluie, l’étiquette d’un colis postal, etc.) en un objet artistique unique, l’articulation entre expériences individuelles et contextes normatifs, la polysémie et fluidité des images.
Avec GRAND AIR, l’art subtilement politique de Judith Kakon nous offre de regarder les objets, les flux et les relations de notre monde globalisé en déplaçant nos perspectives et géographies habituelles, en nous interrogeant sur ce qu’il y a derrière et à côté de que nous tenons pour vu.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Renc’art Monsieur QQ, le goût de l’écorce
- Rencontre
- 04.02.23 → 04.02.23 RencontreArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
L’artothèque/galerie Pierre Tal Coat vous invite à une rencontre à 17h avec l’artiste pour découvrir l’exposition “Le goût de l’écorce” plus en détail.
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- 40mcube
- 2023
Romane de Watteville, Studiolove
- Exposition
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https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/40mcube_romanedewatteville_portrait_web_3.jpg
- 04.02.23 → 13.05.23 Exposition40mcube
Pour sa première exposition monographique dans une institution en France, Romane de Watteville déploie son travail de peinture, articulant différents formats et interventions sur l’espace. Cette exposition est produite en partenariat avec le Centre culturel suisse dans le cadre de sa programmation hors-les-murs.
Dans les vues d’ensemble d’intérieurs, chambre ou un salon, que les peintures de Romane de Watteville représentent, s’insère généralement un fond de paysage peint. Les scènes qui y prennent place sont intimes. Des corps à moitié nus, dont les visages n’apparaissent généralement pas, alanguis sur un lit, partiellement vêtus de vêtements et d’accessoires de mode clairement identifiables par les fashion victims, sont peints de manière réaliste sans pour autant être idéalisés.
Différents cadrages, plus resserrés, viennent se juxtaposer : un regard subjectif que l’on suppose être le point de vue de la personne représentée (l’artiste ?), celui d’un téléphone portable qui apparaît, également peint, ou le reflet dans un miroir. Certains de ces détails peuvent d’ailleurs parfois être agrandis et sortir de l’œuvre pour en constituer une autre, de plus petit format, présentée à côté.
Autant d’éléments qui nous donnent une indication sur les différentes sources iconographiques peuplant les peintures de Romane de Watteville, des selfies et des photographies réalisées par l’artiste, des images collectées sur internet, des références à l’histoire de l’art, au cinéma, à la mode et au design.
Empreintes du procédé technique mis au point en 1925 par le réalisateur Abel Gance, dont l’utilisation de trois caméras lui a permis de créer une largeur d’image trois fois supérieure au format traditionnel et un récit en trois images différentes, produisant une « polyvision », les peintures réalisées par Romane de Watteville pour son exposition à 40mcube créent un effet de mise en abyme tout en rejouant avec des moyens contemporains les genres du modèle vivant et de l’autoportrait.
Ces nouvelles œuvres, pensées dans un dialogue, une complémentarité, un lien entre différents formats et un jeu de points de vue, lui permettent de reproduire à l’échelle de l’architecture le procédé établi au sein de ses peintures, mais aussi de penser l’exposition. Son titre évoque le cabinet de curiosités et plus particulièrement le Studiolo et la Grotta d’Isabelle d’Este, collectionneuse de la Renaissance. Entre l’atelier de travail, l’espace privé voire intime, et l’espace de monstration, l’exposition est ici pensée comme un lieu hybride.
Anne Langlois
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- APM-Résidences d’artistes
- 2023
Ainaz Nosrat et Assoukrou Aké, artistes en résidence
- Résidence
- 25.01.23 → 31.03.23 RésidenceAPM-Résidences d’artistes
Les APM-Résidences d’artistes vous invitent à découvrir le travail d’Ainaz Nosrat et Assoukrou Aké, en résidence du mois de janvier jusqu’au mois de mars 2023.
Ainaz Nosrat est née en 1986 à Téhéran (Iran), elle vit et travaille à Strasbourg. Elle est diplômée d’un doctorat en Arts visuels à l’Université de Strasbourg. À travers ses dessins et peintures, elle forge sa mythologie personnelle. Nourrie par les légendes persanes et le territoire de la presqu’île, elle créée une nouvelle histoire, un mythe contemporain dans lequel on peut saisir des tragédies actuelles.
Assoukrou Aké est né en 1995 à Bonoua en Côte d’Ivoire, il vit et travaille entre Paris et Tours. Il confronte son histoire personnelle à la « grande histoire”, il s’intéresse à ce qui les lie afin de créer un espace critique. Son travail s’inscrit dans le passé et dans le présent notamment à travers ses références qui vont des contes africains à la peinture académique d’histoire en passant par la photographie de presse.
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- Frac Bretagne
- 2023
Tournez les pages | Sophie Calle, L’ascenseur occupe la 501
- Rencontre
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- 25.01.23 → 25.01.23 RencontreFrac Bretagne
Tournez les pages apporte un éclairage sur un.e artiste ou une question en lien avec la programmation du Frac Bretagne. Ce temps d’échanges invite toutes les curieuses et tous les curieux à découvrir la diversité de la documentation et de la boutique de manière conviviale. Du catalogue d’exposition au catalogue raisonné, de l’album jeunesse au livre d’art, du livre de bibliophilie au livre d’artiste, autant de formats et de contenus à découvrir !
SOPHIE CALLE, « L’ASCENSEUR OCCUPE LA 501 »
Entre 1978 et 1981, l’artiste Sophie Calle explore clandestinement l’hôtel du Palais d’Orsay, alors désaffecté. 40 ans plus tard, elle traque les fantômes du Palais d’Orsay accompagnée par l’archéologue Jean-Paul Demoule.
Découvrir le travail de l’artiste dans la collection de livres d’artistes.
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- Les Moyens du Bord
- 2023
Mael Le Golvan, Eau noire
- Exposition
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- 21.01.23 → 18.03.23 ExpositionLes Moyens du Bord
En créant un sentiment d’attente, Mael Le Golvan emmène le public dans ses paysages. À travers les deux séries Paysage Rudéral et Eau noire, l’artiste propose des expériences de l’horizon qui se fige dans un entre-deux. Il joue entre ombre et lumière, entre supendu et vivant, le paysage se mue en héraut tel un messager du temps. Les prises de vues nocturnes révèlent une face cachée du réel et viennent interpeller nos imaginaires individuels et collectifs.
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- Galerie Albert Bourgeois
- 2023
Arrêt sur image – Eric Fonteneau
- Exposition
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- 20.01.23 → 12.03.23 ExpositionGalerie Albert Bourgeois
« Il ne faut jamais trop chercher à savoir pourquoi une image vous arrête plus qu’une autre. Je regarde des livres, je feuillette des magazines et soudain une photographie me fait signe. J’ai immédiatement envie d’en garder la trace. Je dois la recopier. C’est le même plaisir que ressent un lecteur qui recopie un poème qu’il vient de lire et d’aimer. Il y a donc sûrement chez chacun de nous un besoin de reproduction. Moi, j’utilise les moyens du dessin : c’est aisé, rapide et immédiat. Je pose d’abord un papier calque sur l’image choisie et je la recopie soigneusement en sachant que le crayon ne prendra jamais tout du modèle qu’il recouvre. Et c’est peut-être ça la chance : le manque, la lacune!? C’est pourquoi ce petit papier calque porteur d’esquisse, léger comme une feuille, mérite parfois d’être agrandi, poursuivi, travaillé, considéré. […] Ici, à Fougères les sujets choisis seront ceux de la nature et de ses transformations. Mais la figure humaine sera là aussi car elle porte parfois les traces de cette nature qui la fascine. » (Eric Fonteneau)
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- Frac Bretagne
- 2023
Activation de l’installation de Fanny Gicquel par Ramo Jalil, performeur
- Performance
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- 15.01.23 → 15.01.23 PerformanceFrac Bretagne
La performance présentée dans l’installation laloreleï de l’artiste Fanny Gicquel, lauréate du Prix du Frac Bretagne – Art Norac, visible dans l’exposition Les lézards, consiste en l’activation de plusieurs objets.
La performance a une durée variable, sans début ni fin, les actions ne sont pas réalisées dans un ordre précis. Le performeur habite cet espace, à part égal avec les objets, il n y a aucune spectularité, mais un rapport au vivant, à la présence de manière sensible et poétique. L’ensemble des objets suggère le corps et sont pensés pour une mise en mouvement avec et par le corps, qu’elle soit réelle ou imaginaire. Le corps du performeur est un conducteur de cette idée. Les actions ont à voir avec la transformation des éléments, la fragilité et la multiplicité.
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- Le Bon Accueil
- 2023
Au seuil des paysages d’Ossian
PAÏEN | Gabrielle Decazes- Exposition
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- 14.01.23 → 11.02.23 ExpositionLe Bon Accueil
Et si les menhirs et autres dolmens n’étaient, ni le fait d’hommes du Néolithique, ni de druides celtes comme on l’a cru, mais les traces de cultes fantastiques plus anciens que le monde lui-même.
Cette exposition propose une introduction au cycle de trois ans la « Couleur Tombée du Ciel ». Initié en 2022, avec la résidence de création et en milieu scolaire de l’artiste Gabrielle Decazes à Cuguen, ce cycle revisite l’imaginaire mégalithique à la sauce lovecraftienne !
Elle inaugure également la résidence de Lia Pradal (collectif PAÏEN) à Mesnil Roc’h au travers une sélection de leurs livres d’artistes, d’ouvrages basés sur l’univers lovecraftien, et propose de découvrir l’un des grands dessins de G. Decazes réalisés en 2022, inspirés par le menhir de la Pierre Longue et le roman « La couleur tombée du ciel » D’H.P. Lovecraft.Tous les ouvrages, recueils de contes et légendes, Mangas, romans graphiques adaptés d’H. P. Lovecraft seront en accès libre pour s’initier à l’univers du maître de l’épouvante cosmique, et se familiariser avec celui de PAÏEN en attendant de découvrir de nouvelles créations inspirées de la Roche aux Feins.
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- Artothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
- 2023
Monsieur QQ, Le goût de l’écorce
- Exposition
- 14.01.23 → 29.04.23 ExpositionArtothèque – Galerie Pierre Tal-Coat
Sommes-nous tous devenus hors-sol ? A l’ère du Covid amnosmiac et des téléphones rétino-céphalo-chronophages, le paradoxe de nos sensibilités déborde.
Alors, il est temps de s’empif-pafrer de mycélium et d’humus à pleines mains, en plongeant nos radicelles dans l’invisible arborescent qui nous guide, de retrouver la formule magique qui transforme tout bout de bois en baguette magique ou en monture mystique, humblement de se mettre à table et d’entendre ce qu’ils nous montrent.
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- Galerie du Faouëdic
- 2023
Yann Kebbi
- Exposition
- 14.01.23 → 05.03.23 ExpositionGalerie du Faouëdic
Né en 1987, Yann Kebbi vit et travaille à Paris.
Diplômé en Illustration de l’École Estienne et en Image Imprimée des Arts Décoratifs de Paris, Yann Kebbi travaille le dessin quotidiennement : scènes urbaines crayonnées et colorées, gravures, dessins pour la presse ou bien encore livres illustrés, le travail de Yann Kebbi est multiple.
À l’occasion de sa présence à Lorient, une rétrospective inédite de son travail est présentée à la galerie du Faouëdic ; « Un travail ciblé sur le dessin et la représentation sur papier » explique l’artiste.En lien avec Roman Seban, commissaire de l’exposition, Yann Kebbi a choisi de présenter à Lorient un ensemble d’œuvres emblématiques de son univers. Séries de gravures, monotypes, dessins petits et grands formats, dessins de presse y seront présentés ; plusieurs de ses publications seront également mises en lumière à travers la présentation de planches originales de différents ouvrages.
L’exposition est présentée en écho à la commande publique annuelle d’estampe de la Ville de Lorient dont Yann Kebbi est le 24ème invité. Cette œuvre, qui témoignera du regard porté par l’artiste sur la ville sera dévoilée dans l’exposition.
Yann Kebbi est représenté par la galerie Martel, Paris.Pour aller plus loin…
Yann Kebbi collabore régulièrement avec la presse (Le Tigre, XXI, The New Yorker, Le New York Times) et créé en 2015 avec son ami Idir Davaine Howdy, Drawings of America, ouvrage dans lequel ils décrivent visuellement leur voyage à travers les États-Unis.
Son style lui a valu une reconnaissance internationale très rapidement. Ses dessins étant à la fois joyeux et mystérieux en omettant d’être tout à fait complet.
En 2012, il expose une série de monotypes à la galerie Michel Lagarde. La même année sort aux éditions Michel Lagarde, Américanin, son premier ouvrage. En 2017, paraît aux Éditions Actes Sud La Structure est pourrie, camarade sur un scénario de Viken Berberian.En savoir plus : Yann Kebbi
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- Phakt, Centre Culturel Colombier
- 2023
L’ombre du soleil
- Exposition
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- 13.01.23 → 25.02.23 ExpositionPhakt, Centre Culturel Colombier
- Catherine Duverger
Au cœur de Rennes, un ensemble architectural d’un autre temps – 1978 – à la façade en volutes et aux vitres fumées, abrite en son sein le centre commercial des 3 SOLEILS.
L’artiste Catherine Duverger se propose d’aborder ce lieu remarquable à bien des égards – architecturaux, sociaux, esthétiques – avec au départ une fiction basée sur son histoire supposée mystique et secrète : il s’agirait d’un site sacré ancestral, supposément voué à l’astre du jour, qui par le fruit de ces hasards qui font l’Histoire, aurait retrouvé son magnétisme antique. Un signe : la diversité culturelle qui fonde aujourd’hui son offre.
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- Galerie Art & Essai
- 2023
Tumultes d’eaux, formes de pierres
- Exposition
- 13.01.23 → 17.02.23 ExpositionGalerie Art & Essai
- Aurore Bagarry
Les paysages naturels sont les formes de la Terre. Les pierres du sous-sol, de la croûte terrestre, sont sculptées par l’érosion, et le maître d’ouvrage principal est l’eau, sous toutes ses formes, liquide (la mer, les lacs, les rivières) et solide (les glaciers). Se dessinent alors de larges peintures, où les couleurs sont apportées par les végétaux, herbes et algues.
Aurore Bagarry rend compte de ces arts naturels en y apposant le sien, la photographie.
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- Galerie Le Lieu
- 2023
Mood | Stéphane Mahé
- Exposition
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- 13.01.23 → 12.03.23 ExpositionGalerie Le Lieu
Contempler les images de Stéphane Mahé, c’est plonger dans un espace infini, hors du temps, qui permet de se laisser aller, de déployer toute la puissance de l’imagination humaine tout en nous recentrant sur d’infimes détails, mystérieux, presque fantastiques.
Malgré les références qui peuvent facilement se glisser dans ses œuvres, il faut réussir à s’en échapper pour s’immerger pleinement dans l’art de Stéphane Mahé. Si ses clichés s’apparentent souvent à des tableaux, c’est grâce à la présence importante du grain et au traitement chromatique attentif. Le photographe l’explique en effet : « je règle mon boitier à minima, je n’interviens pas, notamment sur les réglages liés à ce que l’on nomme « réduction du grain numérique ». Je souhaite que la photo soit la plus « brute » possible et j’en ajoute ensuite si besoin au développement, car j’aime ce grain qui pour moi est de la matière.»
S’ajoute à cela, une attention donnée à la lumière. Avec un jeu de clair-obscur, Stéphane Mahé dévoile une certaine dimension fantastique dans ses images, laissant la puissance de notre imagination en révéler l’essence. Il n’est jamais vraiment question du lieu avec Stéphane Mahé, le photographe capture davantage une ambiance, un instant qu’un endroit précis. Il s’agit de montrer ce qui échappe souvent à notre œil, brouillé par un trop plein d’images, et ainsi dévoiler un univers aux portes de l’imaginaire, au-delà du réel.
Capturant toujours des figures lointaines, souvent de dos ou de profil, le photographe rejette toute mise en scène, il «glane des instantanés», s’attachant à une lumière, un décor dans lequel le personnage s’intègre, attirant alors le regard sur l’espace qui l’entoure. Des figures lointaines donc mais aussi solitaires, suggérant une errance, une attentivité au monde et à sa beauté, le photographe l’explique comme une sorte de parenthèse temporelle, une harmonie ressentie au moment de saisir l’image.
Apartés
• Le Lieu-dit : café philo autour de l’exposition Mood, le 21 janvier de 16h30 à 18h
• Atelier Editing : de l’image à l’histoire, avec Tristan Siegmann, le 22 janvier de 14h à 18h
• Visite sonore immersive avec Stéphane Mahé, le 4 février à 15h
• Atelier Les prismes du réel, le 11 février de 14h à 16h
• Atelier Blue variations avec Nastasja Duthois, le 26 février de 10h à 18h
• Table ronde avec Stéphane Mahé & les éditions de Juillet : Le livre photographique, le 10 mars à 18h30
• Visite commentée de l’exposition, le 12 mars à 15h
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- LE COMŒDIA GALERIE D’ART CONTEMPORAIN
- 2023
Urbaines – Street Art
- Exposition
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- 12.01.23 → 01.04.23 ExpositionLE COMŒDIA GALERIE D’ART CONTEMPORAIN
- Mélanie Bourget / Caroline Derveaux / Julia Forma / Foufounart / Lady K / Stéphanie Kilgast / Sêma Lao / Lady M / Petite Poissone / Miss Tic
Julia Forma, Un rêve et cinq femmes, 2022. Peinture acrylique, 65 x 92 cm, pièce unique.
Les femmes de la culture urbaine s’affichent à la galerie d’art contemporain Le Comoedia.
Connue en tant que première galerie de Street Art en Bretagne avec plus de 30 street artistes exposés et représentés, Le Comoedia met en lumière les femmes qui font, aujourd’hui, l’art urbain.
Du 12 janvier au 1er avril 2023, les oeuvres de 10 artistes de renommée nationale et internationale sont proposées à la vente. Une exposition 100 % urbaine qui d’une part glorifie la richesse et la diversité des créations de ces artistes talentueuses et d’autre part restitue la place que méritent les femmes street artistes dans l’art urbain contemporain.
Les artistes emblématiques du Comoedia…
Miss Tic, la pionnière française qui ouvrit le chemin aux street artistes femmes dès 1985 est présente avec le pochoir sur carton : « Séduire la passion de jouer et d’être jouée ». Petite Poissone revient avec des nouvelles créations et ses punchlines toujours aussi percutantes. Quant à Sêma Lao, elle s’attaque aux thèmes de la peinture académique, le nu, le clair-obscur et la maternité en les réinterprétant avec sa sensibilité bienveillante. La graffeuse, Lady K, présente ses toiles mêlant un « writing » de lettres et formules mathématiques, tandis que Stéphanie Kilgast nous interpelle avec ses sculptures qui prônent un avenir coloré sans homme. Enfin Mélanie Bourget a créé spécialement pour l’exposition « Urbaines – Street Art », sa première danseuse de Hip-Hop en résine qui côtoie ses nouveaux bustes en raku.
… rejointes par de nouvelles street artistes.
Côté abstraction, Lady M et Caroline Derveaux célèbrent les formes, les couleurs et le mouvement. Côté figuration, Julia Forma exprime la force et la douceur de la femme, unique sujet de sa peinture et Foufounart envahit l’espace de vulves esthétiques encadrées pour rappeler que le combat contre la domination masculine dans l’art et la société est toujours d’actualité. Une démarche artistique pour casser les tabous et changer notre regard.
Autour de l’exposition-vente : nos événements en galerie d’art.
- Visite commentée de la galerie et de son exposition-vente les samedis : inscrivez-vous dès à présent ! Toutes les informations en cliquant ici
- Conférence exceptionnelle de la graffeuse Lady K ! Toutes les informations en cliquant ici
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- Espace d’apparence
- 2023
Paul Ardenne à Brest — Art, ville, vivant, écologie
- Conférence
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- 09.01.23 → 10.01.23 ConférenceEspace d’apparence
En partenariat avec Passerelle centre d’art contemporain et la librairie Dialogues, Espace d’apparence s’associe au département Arts de l’Université de Bretagne occidentale pour inviter à Brest l’historien en art contemporain Paul Ardenne.
Deux jours d’échanges avec les artistes en résidence au sein du projet “De la nature” et les étudiant.e.s, mais aussi deux rendez-vous avec le public autour de ses ouvrages et de ses nombreux sujets d’étude : le corps, l’architecture, l’art dans l’espace public, l’art et l’écologie.
À PROPOS DE PAUL ARDENNE
Après avoir exercé le métier d’agriculteur, Paul Ardenne a entrepris des études de lettres, d’histoire et de philosophie, pour devenir ensuite agrégé d’Histoire et docteur en Arts et Sciences de l’art. Il a enseigné l’histoire de l’art contemporain à la Faculté des Arts de l’université d’Amiens. Collaborateur, entre autres, des revues « Artpress » et « Archistorm », il est l’auteur de nombreux ouvrages ayant trait à l’esthétique actuelle, parmi lesquels « Un art écologique. Création plasticienne et anthropocène » (éd. Le Bord de l’Eau, coll. La Muette, Lormont, 2019). Il est aussi critique d’art, commissaire d’exposition et écrivain.
/////////////////// PROGRAMME
LUNDI 9 JANVIER————————-
DISCUSSION : ART ET VILLE
Université de Bretagne Occidentale (UBO) — Brest
14h30-17h30
Sur invitation
Coordination : Jean-Manuel Warnet, Professeur agrégé de lettres modernes, Maître de Conférences en Arts-Etudes théâtrales, Responsable du Département Arts à l’UBO – Faculté des lettres et sciences humaines — Brest.
Les étudiant.e.s en licence 2 Arts présenteront sous forme numérique (audios, photos, vidéos) des traces de leurs travaux effectués durant le premier semestre lors d’un atelier-recherche sur la thématique “Arts et ville” pour amorcer une discussion avec Paul Ardenne nourrie par sa réflexion sur l’art contextuel.————————-
RENCONTRE LITTÉRAIRE
Librairie Dialogues — Café de la librairie — Parvis Marie-Paule Kermarec — Square Mgr Roull — Brest
18h00
Gratuit
Inscription selon les places disponibles à l’adresse : librairiedialogues.fr/rencontres/a_venir.fr
Modératrice : Marie-Michèle Lucas
L’écrivain et historien en art contemporain parlera de son parcours riche et diversifié en regard de ses écrits, essais et romans.
/////////////////// PROGRAMME À PASSERELLE CENTRE D’ART CONTEMPORAIN
41, rue Charles Berthelot — Brest
MARDI 10 JANVIER
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ATELIER : REGARDS CROISÉS
14h00-17h00
Sur invitation
Cet atelier sera un moment privilégié d’échange entre Paul Ardenne et les artistes ayant participé au projet “De la nature”.
A travers son expérience, ses connaissances et l’avancée de ses recherches, Paul Ardenne pourra apporter un point de vue éclairé sur leurs recherches plastiques, celles déjà menées lors de leurs temps de résidence en 2022 et celles qu’il.elle.s projettent de mettre en œuvre sur le territoire des Abers cet été 2023.————————-
CONFÉRENCE : ART ET ÉCOLOGIE. NOUVELLES APPROCHES DE LA CRÉATION CONTEMPORAINE
17h30-19h30
Gratuit
Inscription selon les places disponibles via l’agenda : paul-ardenne-a-passerellebrest.eventbrite.fr ou par mail : contact@espacedapparence.fr
L’objet de cette conférence est d’appréhender ce que devient la création contemporaine face aux mutations environnementales actuelles. Comment le champ de l’art réagit-il à la dégradation de la biodiversité, au réchauffement climatique, à la raréfaction des ressources qui font aujourd’hui la une de l’actualité ? Les pratiques plasticiennes sensibles à l’écologie proposent des formes singulières : travail en immersion dans la nature et en prise avec le vivant, utilisation de matériaux recyclés, actions éphémères, création collaborative, esthétique de la responsabilité… Est-ce la promesse d’un âge nouveau de l’art ?
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À PROPOS
L’évènement « Paul Ardenne à Brest » est organisé dans le cadre du projet « De la nature » qui réunit artistes, chercheur.e.s et expert.e.s pour interroger la notion de nature, sa perception, sa représentation et questionner la relation de l’être humain à celle-ci.
SOUTIENS
Le projet « De la nature » est soutenu par le Ministère de la Culture-Drac Bretagne et le Conseil régional de Bretagne. L’évènement « Paul Ardenne à Brest » bénéficie de l’aide de l’UFR lettres et sciences humaines « Héritages & Constructions dans le Texte et l’Image ».
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- Atelier d’Estienne
- 2023
NICOLAS DAUBANES
Contenir plus qu’il n’est possible de contenir- Exposition
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- 07.01.23 → 12.03.23 ExpositionAtelier d’Estienne
Comme les mots, les mains d’un jeune prisonnier, qui confie à l’artiste ce qu’il a fait pendant un atelier ; comme l’établissement pénitencier où ils se rencontrent, et comme tant d’autres prisons – quelles qu’elles soient, puisque Nicolas Daubanes s’intéresse à toute situation de contrainte ou d’oppression.
Oppression que l’artiste imprime à l’espace qu’il investit, et jusqu’au corps des visiteurs, dont il cherche à sculpter l’attention, en proposant souvent des installations qui les engagent physiquement. Ainsi, l’une de ses dernières pièces, ‘La grâce présidentielle” (2022), est un couloir de prison inversé, dont les parois sont constituées de portes cellulaires retournées, dessinant un horizon de plus en plus resseré.
Ses oeuvres communiquent au spectateur une tension intérieure toujours déjà contenue dans les matières que Nicolas Daubanes utilise. Face à ses sculptures, dessins, constructions, on a la sensation que quelque chose travaille du dedans : c’est que l’artiste confie à des matériaux signifiants l’élan d’une évasion, ou la menace d’une implosion, discrètement.
Le sucre y ronge le béton, convoquant les sabotages des Résistants : la poudre de fer disperse comme la dernière trace du détenu parvenu à limer les barreaux de sa cellule… Plus récemment, l’artiste introduit la couleur dans sa pratique, s’inspirant de la colorisation de plans militaires reproduits sous forme de gravures destinées à l’ornementation des salons. Les couleurs s’infiltrent sous la peau du dessin et le paralysent, endorment son potentiel offensif pour le figer en une beauté décorative – mais pour combien de temps?
Chaque construction, dessin, sculpture de Nicolas Daubanes se charge de récits, d’une technique empruntée au passé, d’un geste tout autant signifiant que la matière ou le sujet qu’il comprend; ce sont des oeuvres ouvertes, qui multiplient les lignes de fuite, réalisant cette exigence impossible : le fait étonnant de contenir plus qu’il n’est possible de contenir.Juliette Belleret
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- Galerie Pictura
- 2023
Olivier Ratsi, La chute
- Exposition
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- 06.01.23 → 10.02.23 ExpositionGalerie Pictura
Le monde a souvent peur de la lenteur.
L’artiste Olivier Ratsi joue, il invente des rythmes en fabriquant des paysages lumineux entre réalité et illusion.
Tantôt lents, tantôt précipités, ces jeux rythmiques permettent à l’artiste de construire des architectures tout droit sorties du monde de la nuit, manipulant les troubles entre le clair et l’obscur. Après avoir travaillé sur des images projetées, au début des années 2000, il initie le mapping vidéo au sein du collectif Antivj et bouleverse les normes en sortant du cadre de projection sur l’écran quatre tiers.
Pour l’exposition à La galerie Pictura, Olivier Ratsi propose une création inédite: « La chute ». Cette installation fixe l’image d’un éclat de néons lumineux immobilisés dans leur chute.
Ode à l’apesanteur, à la légèreté éphémère, aux moments fragiles, au temps que l’on voudrait retenir, Olivier Ratsi sculpte ici l’instant suspendu.
En jouant du trouble lumineux, l’artiste invite le visiteur à se déplacer dans l’espace. Le mouvement ainsi initié permet de découvrir tant l’architecture de la Galerie dont les perspectives sont rendues confuses, que les multiples facettes de l’œuvre saisissant l’instant fugace précédant l’effondrement.
Saisir le temps qui passe, écrire dans l’espace, Olivier Ratsi réussit à faire renaître ces instants figés des après-midis de l’enfance à observer la goutte de pluie accrochée à la vitre, la lumière des phares de voitures dans la nuit sur l’autoroute des vacances, l’équilibre délicat qu’il faut retenir sans attendre.