• méandres
    • 2025
    • lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau

    • Lecture
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_2025_fleuves.png
    • 08.08.25 → 08.08.25
      Lecture
      méandres
    • En écho à l’exposition Au bord des fleuves qui vont, méandres vous propose un moment de lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, Dès lors).

      Sophie Hoarau développe depuis quelques années des lectures publiques : fenêtres entrouvertes sur des œuvres en cours de travail au théâtre, échos à des installations ou des expositions plastiques, rendez-vous poétiques singuliers, mains tendues à des publics éloignés du livre, à-côtés apéritifs d’un spectacle… dedans dehors, de bouche(s) à oreille(s), en fil conducteur ou en pointillés… la lecture publique est une entrée première et déjà pleine dans un texte.

      « La poésie, matière première en premier lieu, de théâtre ou de sentier, à lire, à dire, à saisir, à figurer, et la rencontre des genres, des arts plastiques et des littératures, des objets et des costumes, des mots et des choses, du présent et du songe. » (Sophie Hoarau)

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

    • méandres
    • 2025
    • Les albums de famille, quelle(s) histoire(s) ! — conversation avec Gwenola Furic

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_2025_fleuves.png
    • 11.07.25 → 11.07.25
      Rencontre
      méandres
    • Le roman familial, la compilation d’images affectives, la légende ou l’absence de légende, la lecture sociologique, l’universalité et la différence, l’intime, le paraître, l’ordre ou le désordre, l’injonction, le genre, la trace, le monument, la filiation, l’acte individuel, l’acte de communication sociale, le bonheur, la norme… l’album de famille, c’est tout ça, et bien d’autres choses encore. Quand cet objet à la fois si personnel et si universel est-il apparu, et comment a-t-il évolué au cours du temps, que devient-il à l’ère du numérique, à qui appartient-il ?

      Gwenola Furic est photographe et spécialiste de la conservation-restauration du patrimoine photographique. Elle est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Nantes (1994), l’École nationale supérieure de la photographie (Arles, 1997) et du département des restaurateurs de l’Institut national du patrimoine (2002).
      Sa curiosité naturelle et sa volonté de travailler de façon décloisonnée l’amènent à élargir toujours plus son champ d’intervention. Elle mène des interventions pédagogiques, des ateliers et conférences pour différents publics. Elle partage aussi avec d’autres passionnés des projets autour de la collecte et de la valorisation du patrimoine photographique en Bretagne.
      Depuis quelques années, elle mène également une recherche personnelle sur la matérialité de la photographie, tant en écriture qu’en prise de vue. Ce travail multipolaire prend sa source dans sa vie personnelle et professionnelle, c’est une recherche sur les traces, les liens, le souvenir, l’altération, la transmission…

      Soirée conviviale et gratuite, suivie d’un apéritif gourmand !

    • méandres
    • 2025
    • Au bord des fleuves qui vont. Carolle Bénitah, Lise Dua, Célia Muller, Emma Seferian

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_2025_fleuves.png
    • 28.06.25 → 31.08.25
      Exposition
      méandres
    • Cette exposition évoque les transmissions familiales, selon le prisme des expériences humaines, vécues au sein d’histoires singulières. La transmission, dans sa fragilité, y est entendue au sens de ce qu’elle anime des situations sensibles et riches en émotions.
      Quel est ce lien, parfois si ténu, qui relie les familles d’une génération à une autre ? 
Les modèles conventionnels qui définissent la filiation et la transmission reposent sur des conceptions linéaires, rigides, hiérarchiques, rationnelles, voire comptables.
 Or, la transmission semble indéfinissable, immatérielle. Elle se construit avec d’immenses mystères et d’incroyables familiarités, de manière diffuse, implicite et affective, au quotidien, silencieusement, par imprégnation.

      À partir des coutumes, des savoir-faire, des croyances, des gestes et petits rituels, des mimétismes, les familles (ré)inventent au fil des générations des traditions, des expressions. Se mêlent aux récits transmis des éléments culturels et sociaux, qui participent à la construction de mémoires collectives. Les mémoires individuelles et sensibles sont à-même de percevoir les petites réalités des constellations anthropologiques et de créer ainsi des situations ouvertes.

      « Chaque nouvelle génération […] est penchée sur celle qui la suivra. […] Se dessine une tresse, où les lignes continuent à s’enchevêtrer à mesure que la vie suit son cours. »* Il s’agit d’influences plutôt que de liens. Les identités se recomposent en glissant les unes sur les autres.

      Mais qu’est-ce qui se passe et qui passe d’une génération à l’autre ?
 Qu’est-ce que nous gardons et retenons, qui nous revient en mémoire, de nostalgie en tendresse ? Pas seulement des paroles et des images, mais aussi des manières d’être, des habitudes de gestes, des objets, des vitesses de paroles, des accents, un mélange de préférences et de hasards, des goûts, une couleur, un parfum…
 En fouillant les archives familiales, nous sommes surpris d’une ressemblance, nous sommes émus des absences, nous recréons des attachements.

      méandres présente dans cette exposition des artistes qui témoignent du potentiel poétique des transmissions familiales selon des approches à la fois intimes et universelles.
      Ces artistes laissent place à l’imaginaire de chacun pour réactiver des morceaux d’une histoire projetée ou vécue.
      Elles instaurent un dialogue entre le délitement du souvenir et sa recomposition, son renouvellement.

       

      * Tim Ingold, Une brève histoire des lignes, 2011

      visuel : Célia Muller, ààngst #4
      Carolle Bénitah : avec l’aimable autorisation de la Galerie Clémentine de la Féronnière (Paris)
      Lise Dua a été accueillie en résidence par les éditions isabelle sauvage (Plounéour-Ménez, 2022)
      Emma Seferian a bénéficié de l’aide aux jeunes artistes plasticiens de la région Bretagne (2023)
      merci à António Lobo Antunes pour Au bord des fleuves qui vont

       

       

      en écho à l’exposition :

      • vendredi 27 juin, 18h30 : vernissage gourmand en présence des artistes
      • vendredi 11 juillet, 18h30 : Les albums de famille, quelle(s) histoire(s) ! — conversation avec Gwenola Furic
      • vendredi 8 août, 18h30 : lectures de textes contemporains par Sophie Hoarau (comédienne, dès lors)
      • dimanches 27 juillet & 24 août, de 9h30 à 12h30 : ateliers d’écriture poétique animés par Brigitte Mouchel (écrivain)

    • méandres
    • 2025
    • Rencontre avec Coline Jourdan, artiste en résidence

    • Rencontre
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_2025_jourdan2.png
    • 25.05.25 → 25.05.25
      Rencontre
      méandres
    • Dans le cadre de sa résidence dans les monts d’Arrée et en écho à l’exposition orage tirant vers le rouge, méandres vous propose une rencontre avec Coline Jourdan.

      Elle présentera l’avancement de ses recherches réalisées en résidence — les dimensions d’expérimentations et le processus de travail.

      Cette rencontre permettra de partager avec les habitants un regard sensible sur leur territoire, mais aussi le travail “d’approche”, la manière dont l’artiste porte son regard et la manière dont le territoire vient influer son projet.

      Présence d’un éventuel invité — chercheur, habitant, jardinier, historien… pour mettre en dialogue des registres et des niveaux de savoirs divers.

       

       

      « Mon travail articule les questions de la perception et de la représentation du toxique à celle de sa relation avec la matière, l’espace et l’image. […] Si la toxicité ne se voit généralement pas, si le danger qu’elle représente est souvent l’objet d’un déni, l’art peut alors se présenter comme un moyen de la représenter, de la rendre sensible, d’y sensibiliser.

      Engagée pour la défense de l’environnement, je prends toutefois soin d’aborder la question sans tomber dans certains lieux communs de l’écologie. J’entretiens en effet une relation ambiguë à mon sujet, placée entre inquiétude face aux mutations de l’environnement dues à l’anthropocène et fascination pour les transformations d’ordre plastique que la chimie opère. […]

      Mon projet photographique comporte une part d’expérimentation formelle. Je me livre ainsi à différentes manipulations qui troublent la surface de la photographie afin de créer des espaces d’expériences visuelles. Ce qui est représenté y est altéré, le mimétisme et le réalisme photographiques sont à la fois concrètement endommagés et théoriquement remis en question. Mon choix de me confronter au toxique, plutôt que de l’éviter ou de le critiquer de l’extérieur, se concrétise également par un travail de terrain.

      Me rendant sur des lieux contaminés, j’en retravaille ensuite les images pour modifier la perception que l’on peut en avoir. […] Réactivant les codes de l’imagerie romantique comme ceux du réalisme documentaire, j’en subvertis enfin les effets propres dans un corps-à-corps poétique, qui interroge une vision biaisée, manipulée et altérée du monde et de la nature. »

      extrait d’un texte de Coline Jourdan, co-écrit avec Florian Gaité

    • méandres
    • 2025
    • Coline Jourdan, artiste en résidence dans les monts d’Arrée

    • Résidence
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_2025_jourdan.png
    • 07.04.25 → 01.06.25
      Résidence
      méandres
    • méandres invite Coline Jourdan en résidence dans les monts d’Arrée.

      Une résidence d’artiste permet de proposer du temps et un lieu propice à la recherche et la création, influencées, teintées par le territoire — les personnes, l’espace, les lumières, le présent, l’Histoire, les histoires, le potentiel symbolique, les imaginaires et ce qui vient rencontrer d’autres espaces, d’autres territoires. Les monts d’Arrée sont un monde à interroger et à poétiser, propice aux représentations et récits.
      Une des salles des méandres lui est réservée, à la fois atelier et espace d’exposition-présentation : elle y présente, sous forme d’un accrochage évolutif, quelques œuvres antérieures et une esquisse de son projet de résidence. Il s’agit de montrer aux visiteurs un travail en cours — les dimensions d’expérimentations et le processus de travail.
      méandres accompagne l’artiste dans des temps d’ateliers, d’échanges et de conversations avec les habitants.

       

       

      « Mon travail articule les questions de la perception et de la représentation du toxique à celle de sa relation avec la matière, l’espace et l’image. […] Si la toxicité ne se voit généralement pas, si le danger qu’elle représente est souvent l’objet d’un déni, l’art peut alors se présenter comme un moyen de la représenter, de la rendre sensible, d’y sensibiliser.

      Engagée pour la défense de l’environnement, je prends toutefois soin d’aborder la question sans tomber dans certains lieux communs de l’écologie. J’entretiens en effet une relation ambiguë à mon sujet, placée entre inquiétude face aux mutations de l’environnement dues à l’anthropocène et fascination pour les transformations d’ordre plastique que la chimie opère. […]

      Mon projet photographique comporte une part d’expérimentation formelle. Je me livre ainsi à différentes manipulations qui troublent la surface de la photographie afin de créer des espaces d’expériences visuelles. Ce qui est représenté y est altéré, le mimétisme et le réalisme photographiques sont à la fois concrètement endommagés et théoriquement remis en question. Mon choix de me confronter au toxique, plutôt que de l’éviter ou de le critiquer de l’extérieur, se concrétise également par un travail de terrain.

      Me rendant sur des lieux contaminés, j’en retravaille ensuite les images pour modifier la perception que l’on peut en avoir. […] Réactivant les codes de l’imagerie romantique comme ceux du réalisme documentaire, j’en subvertis enfin les effets propres dans un corps-à-corps poétique, qui interroge une vision biaisée, manipulée et altérée du monde et de la nature. »

      extrait d’un texte de Coline Jourdan, co-écrit avec Florian Gaité

    • méandres
    • 2025
    • orage tirant vers le rouge. Coline Jourdan, Marie Vandooren

    • Exposition
    • https://www.artcontemporainbretagne.org/wp-content/uploads/acb_orage_2025.png
    • 05.04.25 → 01.06.25
      Exposition
      méandres
    • La crise écologique est aussi une crise culturelle : Les valeurs et les représentations dominantes déterminent notre vision du monde. Aussi, la création artistique peut être un acteur majeur dans les prises de conscience et dans l’invention de nouveaux récits. Les artistes contemporains qui appréhendent ces questions le font de différentes manières : à travers le thème de leurs œuvres, en dénonçant les méfaits des activités humaines ou encore en valorisant les différentes formes du vivant et leurs interrelations. D’autres le font en créant des œuvres avec des matériaux naturels, en collaborant avec la nature, en ayant des pratiques sobres.

      L’exposition aux méandres présente le travail de Coline Jourdan et Marie Vandooren, deux artistes qui questionnent les rapports de l’homme à son environnement.
      Elles s’intéressent à la manière qu’il a d’habiter le monde, de l’abimer ou de fabriquer des espaces artificiels et aseptisés.
      Engagées pour la défense de l’environnement et soucieuses de la fragilité du paysage, elles cherchent des manières de représenter le toxique, les contaminations ou encore l’étrange capacité de l’homme à créer des lieux communs, stériles et vains.
      À travers des approches expérimentales en photographie, peinture et sérigraphie, elles se livrent à différentes manipulations, altérant ce qui est représenté, créant des images dérangeantes, en écho à ce qu’elles dénoncent.
      Nous sommes étrangement interpellés par leurs cheminements, entre inquiétude face aux mutations de l’environnement et fascination pour les expérimentations d’ordre plastique.

      « Tout ce qui était à l’est, en avant du soleil, éblouissait. La partie éclairée était recouverte d’un brouillard, comme d’un rideau gris de lumière. Grises dans la grisaille, les statues se chauffaient au soleil, dans les jardins encore voilés. Quelques fleurs isolées se levaient des longs parterres et disaient : Rouge, d’une voix effrayée. » (Rainer Maria Rilke, Les cahiers de Malte Laurids Brigge, 1926)

      Coline Jourdan est en parallèle accueillie en résidence dans les monts d’Arrée.
      Une résidence d’artiste permet de proposer du temps et un lieu propice à la recherche et la création, influencées, teintées par le territoire — les personnes, l’espace, les lumières, le présent, l’Histoire, les histoires, le potentiel symbolique, les imaginaires et ce qui vient rencontrer d’autres espaces, d’autres territoires. Les monts d’Arrée sont un monde à interroger et à poétiser, propice aux représentations et récits.
      Une des salles des méandres lui est réservée, à la fois atelier et espace d’exposition-présentation : elle y présente, sous forme d’un accrochage évolutif, quelques œuvres antérieures et une esquisse de son projet de résidence. Il s’agit de montrer aux visiteurs un travail en cours — les dimensions d’expérimentations et le processus de travail.
      Nous accompagnons l’artiste dans des temps d’ateliers, d’échanges et de conversations avec les habitants.

       

       

      en écho à l’exposition :

      • vendredi 4 avril, 18h30 : vernissage gourmand en présence des artistes
      • dimanche 13 avril, de 10h30 à 17h — atelier d’écriture et de création artistique co-animé par Brigitte Mouchel (écrivain) et Irvi (carnettiste et collagiste)
      • dimanche 18 mai, de 9h30 à 12h30 — atelier d’écriture animé par Brigitte Mouchel (écrivain)
      • dimanche 25 mai, 15h30 — rencontre avec Coline Jourdan, artiste en résidence dans les monts d’Arrée