“Il y a quelques année je poussais la porte du service de soins palliatifs de Fougères afin d’y laisser une modeste trace pour accompagner ceux que la vie dépose là-bas comme une dernière escale. Ainsi en échos à cette première intervention J’ai voulu interroger sur ces voyages immobiles qui rythment nos vies et nourrissent notre imaginaire du début à la fin. De cette manière poétique de narrer le monde et la vie pour la rendre plus douce, les couleurs plus vives, les situations plus drôles u simplement plus légères.
Comme il n’y a pas qu’une seule vérité il n’y aura jamais qu’une seule histoire, ni qu’une lecture des choses, et teinter le quotidien d’une couleur qui ne lui est pas destinée le rendra toujours plus tolérable. Ainsi ce n’est pas parce que les fougères ne donneront jamais de fleurs qu’il est absurde de vouloir les en doter, comme il est bon, parfois, même si c’est dur, d’étreindre la beauté du monde plus que sa dureté. Alors à toutes ces personnes qui mettent de la couleur là où règne l’obscurité, de la légèreté où la douleur essaie de les dévorer et du beau là où le chaos semble les entourer je vous dis merci de faire avec de l’ordinaire un peu de magie. ” (Madame, Fougères, juillet 2025)

Exposition de photographies en plein air 

Pour faire écho à la thématique de la Galerie Albert Bourgeois «Partir», l’exposition de François Poivret est une invitation à remonter le temps pour découvrir le New York des années 1980.
À travers une sélection de 12 photographies en noir et blanc, François Poivret capture l’essence d’une époque révolue, faite de contrastes, d’énergie brute et de scènes de rue désormais disparues. Ce voyage visuel nous dévoile un visage peu connu de la ville de New York, empreint d’humanité, de poésie et d’histoire urbaine.

Visible tout l’été, Esplanade des chaussonnières 35300 Fougères