Concert
Gilles Amalvi, Jérôme Game et Stephane Ginsburgh
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« De la musique avant toute chose », écrivait Verlaine dans son Art Poétique en 1874. La poésie a souvent utilisé la métaphore musicale pour définir l’originalité de son rapport à la langue – une langue cherchant par le rythme et les jeux des sonorités à dépasser les barrières du sens. Avec le développement de la poésie sonore, cette allégorie classique s’est progressivement déplacée, prenant en compte la matérialité de la voix, la plasticité des mots et les vertiges de l’enregistrement – donnant lieu à de multiples expérimentations. La langue est-elle un son parmi d’autres ? Ou son statut-limite la place-t-elle à la frontière du rythme, du cri, du bruit, du discours articulé ?
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programme
François Sarhan, Ô piano, par Stéphane Ginsburgh, 15 min
Gilles Amalvi, Tes Chansons, 45 min
Frédéric Rzewski, Dear Diary et Stop the war par Stéphane Ginsburgh, 30 min
Jérôme Game, À travers, 40 min
Frédéric Rzewski, De profondis par Stéphane Ginsburgh, 35 min
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